Le technicien est là pour t'aider || Bane

Deux semaines. Ça ne faisait que deux semaines que j’avais achetée cet ordinateur et j’avais déjà des problèmes avec lui. Je soupirais, avant de me lever de ma chaise, déterminée à trouver la facture de cette chose dans ma chambre, remuant ciel et terre pour ne pas trop faire de désordre. Quand je m’étais enfin le nez dessus, je sautais sur mon lit, attrapant mon téléphone pour composer le numéro du magasin. Au bout de la ligne, un homme décrochait et me demandait ce dont j’avais besoin. « Hum… Oui, en fait mon ordinateur à quelques problèmes donc j’aimerais savoir si je pouvais avoir un technicien pour arranger ça. » Il me répondait positivement, et en contrepartie je lui donnais l’adresse de la résidence cabot pour que son employé arrive dans peu de temps. Quand je raccrochais après l’avoir remercié, je me demandais bien combien de temps ça allait prendre, donc je décidais de regarder une série à la télévision. Le temps passe toujours beaucoup plus vite quand on regarde la télé et ça je le savais bien. Sortant mes fesses de sur le lit, j’allais ouvrir la fenêtre pour m’asseoir sur son bord, sortant une clope de mon paquet pour commencer à l’allumer et la fumer petit à petit. J’attendais depuis quelques minutes maintenant, et ça me faisait rire quand je voyais le monde au-delà de ma fenêtre. Ce mouvement de bonheur se rompait quand j’entendais des toques à ma porte. Je sortais de sur ma fenêtre, envoyant ma clope dans le cendrier, me parfumant quelque peu au cas où c’était ma bizutrice et je me dirigeais vers la porte, l’ouvrant un sourire sur le visage. « Bonjour. » Oui, j’avais ce petit côté poli en voyant le beau visage de cet homme plutôt canon. Et puis, la politesse est une chose à ne pas négliger.

Oui, j’avais ouvert la porte et oui, il était plutôt canon quand on y prêtait une seconde d’attention, alors je lui avais sourie, et j’avais fait la fille polie. Il me posait la question pour savoir si c’était bien moi, bane. Et ça me faisait un peu rire intérieurement. Après tout, qu’est-ce qu’il en savait que les filles en bas ne lui avait pas mentis. J’ouvrais un peu plus la porte, le regardant toujours. « Oui c’est bien moi, la seule et unique. Entrez je vous pris. » Je le laissais passer, me dirigeant vers la table où se trouvait mon ordinateur. L’ouvrant et entrant mon code pour qu’il puisse accéder à tout ce dont il avait besoin. Je venais d’acheter cet article et je ne savais pas beaucoup ce que j’avais dû faire pour qu’il soit si lent et qu’il bug ainsi. Je le regardais alors à nouveau, lui laissant la place pour s’installer. « Depuis hier, il n’arrête pas de s’éteindre et de se rallumer encore et encore, je pense qu’il a un virus, mais je vous avouerais que je ne suis pas très douée avec ce genre de choses. » Si je l’étais, je n’aurais pas appelée leur société, et si je ne l’avais pas fait, j’aurais vraiment été idiote. Je savais me servir d’un ordinateur, j’étais plutôt bonne pour ça, mais les virus et moi, on s’aimait pas du tout et tout ce que je faisais me donnait l’impression d’empirer la situation, donc ne valait mieux pas que je me mêle de ça. « Sinon, vous vous appelez comment ? » Indiscrète ? Non, à peine. Puis s’il devait savoir mon prénom, autant que je connaisse le sien, hein.

Je lui avais laissé la place pour s’installer, et il me confirmait qu’il allait y jeter un coup d’œil. Pour me part, je lui demandais son prénom, sauf que quand il le prononçait je me rappelais qu’il l’avait dit en arrivant. Moment où bizarrement j’étais entrain d’analyser à quel point il était beau. J’avais dû rater deux trois éléments de son discours et je me sentais presque débile. J’espérais au fond de moi qu’il ne se souvenait pas l’avoir dit. « C’est un joli prénom. » Je souriais, me plaçant à côté de lui en prenant une chaise pour m’asseoir. J’étais plutôt fasciné par ma bêtise et tout ce qui allait avec. Puis une petite lueur venait s’installer dans mon esprit. Je devais être une bonne hôtesse. « Vous voulez boire quelque chose ? » Je lui souriais une nouvelle fois, me levant déjà de ma chaise parce que je me serrais bien servie un verre donc, autant savoir s’il voulait quoi que ce soit.

Je n'étais pas méchante, je n'étais pas sans coeur. En le complimentant sur son prénom j'avais pour une fois dit quelque chose de sincère sans même penser aux conséquences que ça entraînerait. Je lui souriais en lui offrant une boisson, et il acceptait poliment. Me levant pour me diriger vers le réfrigérateur, je l'ouvrais en regardant toute les possibilités que j'avais à lui offrir. « J'ai des bières, malgré qu'il soit un peu tôt pour ça, des sodas comme coca-cola ou pepsi et du jus. Vous voulez quoi ? » Je me tournais vers lui, un énième sourire sur les lèvres et j'attendais sa réponse patiemment. J'étais une personne sociable et aimable la plupart du temps. Il avait la chance de me rencontrer sous mon meilleur jour.