Joleen Infinity ABBOTT • Shailene Woodley

15 octobre 1990, Brisbane, Australie

Parce qu’on arrive tous sur Terre un jour où l’autre, c’est le 15 octobre 1990 que j’ai décidé de pointer le bout de mon nez. J’ai eu l’immense chance de naître sur le plus beau continent qu’il soit, l’Océanie, plus particulièrement à Brisbane en Australie.
Mon père est un riche homme d’affaire, il a créé la plus grosse chaine d’hôtel de luxe d’Australie, quant à ma mère, elle fut à une époque l’une des Top Model les plus adulées du monde. Lorsqu’elle est tombée enceinte, elle venait de mettre un terme à sa carrière pour fonder une famille. Mon père voulait un petit garçon, un héritier pour son empire. Alors lorsqu’il a appris que j’étais une fille, il l’a accepté, il n’a jamais dit qu’il était déçu mais je suis persuadé qu’il l’a pensé.

1995

A cinq ans, j’étais déjà une petite princesse, enfant pourrie gâtée, il me suffit d’ouvrir la bouche pour obtenir tout ce que je voulais, j’allais dans une école privé très chère et très réputée, mes amis étaient des enfants de bonnes familles et j’avais deux gouvernantes rien que pour accomplir le moindre de mes caprices. De nombreuses nounous c’étaient succédés, beaucoup avaient perdues patience et étaient parties.

1999

C’est l’année de mes neufs ans que j’ai trouvé ma voie, nous étions partie avec mes parents en vacance en France, à Paris, ma mère avait encore de nombreux contacts dans les grandes maisons de Haute-Couture, elle nous avait obtenu des places au premier rang du défilé de la maison Chanel. Pendant le défilé, j’ai eu une révélation, j’étais une fan de mode, j’avais beaucoup d’idée et il m’arrivait de m’amuser avec des morceaux de tissus … Créateur de Mode, voilà le métier qui était fait pour moi.
Ma mère m’a bien sur encouragé, la mode était aussi sa passion. Pour mon père en revanche, c’était un peu plus difficile. Il voulait que j’étudie l’économie, le monde de la finance et des affaires, le genre de chose qui ne m’intéressaient pas du tout …

2005

L’adolescence, on dit que c’est la plus belle époque de la vie. Pour moi c’était le cas, j’étais la fille la plus populaire de mon école, j’étais invité à toutes les fêtes, j’avais les plus beau garçons à mes pieds, la vie parfaite. A cette époque, j’ai réellement commencé à créer des vêtements et des accessoires, les filles étaient toutes jalouses de mes créations.
J’avais une pression énorme sur les épaules, je me devais d’être la meilleure, mon père était toujours derrière moi, n’ayant pas choisie le chemin qu’il avait tracé, j’étais obligé de cartonner pour ne pas le décevoir davantage. A chaque fois qu’il venait me parler, c’était pour me dire de faire mieux, que c’était bien mais que bien n’était pas suffisant à ces yeux …
J’ai très vite appris à refuser l’échec, je suis devenu extrêmement tenace, recherchant la compétition pour imposer ma victoire …

2008

La fin du lycée, la fin d’une époque, j’ai bien sûr été diplômé, j’étais Major de Promo, je pouvais postuler dans toutes les Universités les plus Prestigieuses sans problème mais j’avais décidé de ne pas aller à l’Université tout de suite. J’avais envie de partir une année à l’étranger pour gagner de l’expérience. J’avais élu domicile à Paris, la ville lumière, la capitale de la mode, c’était donc le choix le plus judicieux pour la future créatrice que j’étais.
J’ai donc travaillé durant 1 an dans la maison Chanel, j’étais assistance des petites mains, j’ai aidé à la création des vêtements, à la préparation des défilés … L’année la plus belle de ma vie.
J’ai aussi vécu l’histoire d’amour la plus importante de ma vie, un jeune Français de bonne famille, mon père l’aimait beaucoup. Malheureusement ça n’a pas duré, lorsque j’ai su que j’étais accepté à Harvard pour la rentrée suivante, je n’ai pas hésité à préparer mes bagages pour partir au Etats-Unis, mais il m’avait demandé de resté, ayant choisi de partir, ça ne lui a pas plu et nous avons rompu.
Quelques semaines plus tard, je partais pour Cambridge.

2009

Ma première année à Harvard, j’avais choisi Design de Mode en majeure et Histoire de l’Art en mineure. Mon père n’avait pas apprécié que je n’ai aucune option d’économie ou de finance … Mais sa déception avait été atténuée par le fait que j’avais intégré l’Eliot House, l’élite !

A Harvard comme ailleurs j’étais considéré comme une salle petite bourge, pourrie gâté … En même temps je ne vais pas m’excuser d’être née Belle, Intelligente, Talentueuse et Riche.

Au grand jeu de la vie, j’ai tiré le bon numéro, alors je l’assume pleinement, que ça plaise ou non !