ELIWAN ৩ You and I we can build a universe

« Tu vas voir le plus beau défilé du monde. » J'ai grande hâte. Réplique-t-elle en prenant ses aises sur le lit du jeune homme. Calant son dos contre un oreiller. Antwan s'éloigne doucement avant de s'éclipser dans la salle d'eau (et pas la salle de main, n'est-ce pas ?). La cabot a hâte de voir le résultat de son fabuleux cadeau. Elle se félicite intérieurement d'avoir eu une telle idée. Au bout de quelques minutes d'attente, le brun apparaît enfin devant les yeux de la rouquine qui contemple la vue s'offrant à elle. Le regard féminin hésite quelques instants entre la musculature de l'eliot et son boxer. Trop dur comme choix. Mais elle était sûre d'une chose, ce caleçon lui allait à merveille et elle le trouvait incroyablement irrésistible. Vous savez plus que la normale, faut dire, dans cette simple tenue, difficile de rester concentrée. Difficile aussi de contrôler les pulsions qui envahissaient soudainement la rouquine. « Ca me va bien tu trouves pas ? » Ça la sort de ses pensées. Lizie se lève, sans répondre et s'approche dangereusement de lui en silence. Elle s'arrête, toute proche de lui, plante son regard azur dans le ciel A la perfection. Petit sourire satisfait sur le bout des lèvres. La main féminine décide alors de se poser sur le torse d'Antwan. Elle en avait envie. Puis avec toutes ses disputes à répétition, elle avait l'impression que cela faisait une éternité qu'elle n'avait pas été aussi proche de lui. Alors pour profiter de cet instant, elle vient l'embrasser de nouveau. Antwan avait le droit à des bisous en illimité pour le jour de ses 23 ans. C'était pas tous les jours comme ça.

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En toute honnêteté, Antwan a plus l’impression d’être ridicule avec ce boxer. Il ne se trouve absolument pas sexy bien que de l'autre coté de la pièce Elizabeth soit toute excitée. Elle se rapproche, crée le contact avec sa main sur la peau du garçon, admet enfin que quelque chose lui va à la perfection. Il accueille ses lèvres avec grand plaisir et la serre contre elle en prolongeant leur baiser. « Il faudrait se mettre à égalité. » souffle t-il contre les lèvres de la jeune femme. Ses mains remontent sous le haut d’Elizabeth, le retirant doucement. Ils ont eu le week-end improvisé pour se ressourcer, mais les deux étudiants ne partagent plus autant de temps qu'avant. Alors etre avec elle lui fait du bien.

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Les mains masculines se resserrent autour de la taille de la rouquine. Ses lèvres ne quittent pas les siennes. Elle pourrait rester jusqu'à l'étouffement tellement cette proximité lui avait manqué ses derniers temps. C'est comme si elle redécouvrait ses moments de tendresse avec son petit ami. Finalement ses disputes avaient quelques côtés positifs quand on cherchait. Les retrouvailles étaient toujours meilleures. « Il faudrait se mettre à égalité. » Fais-toi plaisir, dit du regard Lizie. Elle n'avait pas s'y opposer. Puis, c'était son anniversaire, ça allait devenir une habitude, dis tonc. Elle l'aide donc à retirer son haut en levant ses bras. Haut qui finit sa route au sol dans un bruit sourd. Son sourire malicieux ne quitte pas ses lèvres. La française sent ses joues s'enflammer, piouf il fait chaud tout d'un coup ici. Puis comme Lizie est joueuse -mais aussi la plus adorable des petites amies, c'est important de le préciser, sisi- elle se débarrasse de sa jupe. Ça valait le coup de se faire toute belle, la prochaine fois, elle viendra en culotte avec un peignoir comme seul habit. Nous sommes à égalité. Lui murmure-t-elle, toujours ses lèvres frôlant les masculines. T'es en sous vêtement, je le suis aussi. Parfait égalité. Prochain round ?

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L'effet boxer réveille chez Elizabeth des pulsions qui ne déplaisent pas. Après un si beau défilé, fait avec énormément de classe et de sérieux, c'est normal que la rouquine soit toute émoustillée. Pas besoin d'attendre longtemps pour que ses habits tombent au sol. Tout ce temps passé devant le miroir à savoir si des associations d'habits étaient correctes ou horribles. Tristesse. Nous sommes à égalité. Great. Même s'il y a encore des tissus dérangeants. Chez lui comme chez elle. Les baisers ne se font pas attendre, la fougue qui s'y accompagne non plus. La distance avec le matelas se reduit jusqu'à ce qu'ils y soient tout les deux allongés. Les mains masculines sillonnent les courbes de la belle et ses baisers se déposent sur sa mâchoire et sur son cou. Ils les apprécient ses moments, ceux d'amour, où leurs corps se touchent sans risques. Et gad, ça lui a manqué avec toutes ses tensions.

Parfaite égalité. Parfaite harmonie. Lizie était aux anges, elle aimait bien les cadeaux qui se partageait à deux. C'était toujours mieux. C'était toujours plus plaisant. Les baisers ne s'arrêtent plus. Les corps des deux jeunes amoureux finissent sur le lit. La peau de la rouquine s'enflamme à chacune de ses caresses. Des frissons lui parcourent de la tête au pied. On va bientôt perdre Lizie si ça continue comme ça dans les minutes qui suivent. Elle ferme les yeux et profite de ces instants qui lui avaient cruellement manqués. Ces moments qui lui avaient été enlevés à cause de ses nombreuses disputes à répétition. Ses mains s'enroulent autour du cou masculin et les deux corps se rapprochent. Elle l'embrasse avec plus de passion encore, sa langue vient rencontrer la sienne. Entre deux baisers, elle vient planter ses pupilles bleutées dans les siennes, et lui souffle dans un murmure que seul lui pouvait entendre Tu m'as manqué. Lui. Leur amour, leur passion, leur tendresse, leur complicité, lui avait manqué. Bref. Tout.

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Tu m’as manqué. Antwan relève son visage, souriant à la rouquine. Un sourire sincère et heureux. « Tu m’as manqué aussi. » Ses doigts glissent dans le dos féminin et viennent dégrafer le sous vêtement d’Elizabeth. C’qui lui manquait était cette envie. Celle qui s’agrandit de secondes en secondes. Il n’en est pas à affirmer que la flamme du début est retrouvée, mais au moins, ils finissent par se retrouver. Physiquement du moins. Il n’y a rien qui puisse arrêter les étudiants si ce n’est les cadeaux d’anniversaires d’Antwan. Et pas uniquement celui reçu aujourd’hui. Le garçon repense à la veille, un court instant. Moment pendant lequel il profite pour retirer la chevalière qu’il porte. Discrètement, pour ne pas briser l’instant. Puis il retrouve les lèvres de la rousse s’imprégnant de leur gout au maximum.

Les petites querelles d'amoureux laissent place à la passion et la tendresse. « Tu m’as manqué aussi. » Elle sourit pour la énième fois en guise de réponse et dépose ses lèvres sur les siennes. Elle sent les mains masculines parcourir son dos ce qui lui procure de légers frissons. Le haut de son sous vêtement finit par tomber au bord lit en un bruit sourd. Elizabeth sentit son envie grandissante à l'intérieur d'elle. Ses retrouvailles avaient un goût différent des précédentes car c'était la première fois qu'ils se retrouvaient aussi proches depuis leur pause. Cela lui faisait un bien fou, de se retrouver auprès de lui, de sentir sa peau contre la sienne, de sentir de son souffle se mélanger au sien. De sentir qu'elle était la seule femme qu'il désirait toujours malgré leurs nombreuses disputes. En tout cas, pour Lizie, c'était lui qu'elle voulait, seulement lui. Et on connait le passé tumultueux de la jeune française, bien trop souvent indécise. Mais là, c'était une évidence pour la rouquine, elle avait besoin d'un homme comme Antwan pour la faire redescendre de son petit nuage. Même s'ils ne se disaient pas souvent des mots d'amour, cela ne voulait pas dire qu'ils s'aimaient moins. Au contraire, son coeur battait toujours pour lui et il n'y avait pas besoin de mot pour lui dire. Ses gestes parlaient d'eux-même. Les mains de la rouquine descendent le long du dos masculin pour se débarrasser du boxer. Il n'en avait plus besoin pour l'instant.

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Il capture la main d’Elizabeth, mêle ses doigts aux siens et la glisse près du visage féminin. Il voudrait savourer ce moment plutôt que de s’acquitter des dernières barrières trop rapidement. C’est sans compter sur les ardeurs de la rouquine. Et quand ses doigts libres viennent retirer le cadeau de la peau de l’étudiant, un frisson électrifie son corps. Le boxer, à peine utilisé, fini sa course sur le sol. C’qui s’en suit est juste parfait. Définitivement le meilleur moyen de se retrouver l’un l’autre.

Ces retrouvailles furent tout simplement parfaites. Lizie ne pouvait pas se sentir aussi mieux et comblée à cet instant précis. De nombreuses fois, à cause de leurs disputes, elle avait eu peur de ne pas pouvoir le retrouver. Mais leur amour s’avérait plus fort et cet échange charnel en est la preuve. Une fois fini, Lizie vient se blottir contre lui et tire la couverture sur eux. Elle peut sentir son cœur masculin battre à toute allure. Cela étire un sourire discret sur les lèvres de la rouquine. Elle finit par briser le silence Là… oui, je peux dire que c’était parfait. dit-elle en référence à leur conversation de tout à l’heure. Elle n’était pas encore au point de dire qu’Antwan était le plus parfait des petits amis, sinon il n’allait plus se sentir. Mais elle était d’accord pour affirmer que ce moment était parfait, qu’ensemble, c’était parfait.

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Il se laisse tomber à côté d'Elizabeth. Quand elle vient se blottir contre son torse, il glisse une main dans son dos. Là, c'est bien. C'est parfait. Là… oui, je peux dire que c’était parfait. C'est bien, ils sont sur la même longueur d'onde. Pour une fois qu'ils sont d'accord sur une chose. Ca fait du bien de ne plus se prendre la tête comme des gamins. Leur fierté les obligent à se combattre l'un l'autre. Ils veulent avoir raison et aucun des deux n'est capable de s'écraser pour laisser l'autre gagner. C'est trop dur pour eux deux. Mais cette fois, ils sont unis. « Tu restes dormir ? » C'est même pas une question. Il ne va pas la laisser s'enfuir.

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