ELIWAN ৩ You and I we can build a universe

Lizie avait fait exprès de faire la morte toute la journée. C'était sa stratégie, faire celle qui avait oublié. Mais bien évidemment, c'était tout l'inverse. Elle avait passé la journée à préparer son cadeau. En espérant que cela allait plaire à son petit ami. Sinon tant pis pour lui, il n'aura rien du tout pour son anniversaire. C'était ça ou rien. Bien sûr, il fallait innover d'année en année, elle ne pouvait pas lui faire le même cadeau que celui de l'année précédente. Sauf s'il lui demandait gentiment, elle pourra éventuellement se montrer coopératrice. Heureusement pour eux, ils s'étaient rabibochés il y a deux semaines, de quoi raviver le petit coeur triste de la française. En amour, c'était toujours les montagnes russes, on ne savait pas quand le nouveau drame allait surgir à nouveau pour venir briser l'équilibre du couple. Mais tant que tout allait bien, Lizie voulait profiter à fond. Pour l'occasion -celle où Antwan prenait une ride, la cabot s'était faite toute jolie pour son amoureux. Ouais elle n'avait pas venir habillé comme un sac pour son anniversaire, elle prenait un minimum soin de son apparence. Elle avait mis une jupe noire taille haute, cintrée d'une ceinture avec un haut blanc. Elle avait légèrement ondulé sa chevelure rousse, un coup de maquillage et de parfum et le tour était joué. Si Antwan ne la trouvait pas belle comme ça, c'est qu'il avait du caca dans les yeux. Elle mit ses talons et son trench avant de sortir sans oublier le fameux cadeau. Ça serait con de l'oublier. Elle se rendit bien vite à la eliot house. Oui, elle  décidait de débarquer à l’improviste, il y avait une chance sur deux qu'Antwan soit là. Mais on va dire qu'il est là, comme ça, la surprise ne sera pas gâchée. Arrivée devant la maison des bleus, elle se rend bien vite à la chambre de son petit ami et ouvre la porte sans même prendre le temps de frapper T'as cru que j'avais oubliééééééé ! dit-elle grand sourire sur les lèvres, s'approchant de son petit ami, affalé telle une baleine échoué sur son lit. Ca c'était Antwan qui avait voulu bosser mais faisait tout sauf ça. Joyeux anniversaire toi. Ajoute-t-elle avant de déposer un tendre baiser sur les lèvres masculines.

Il a vingt trois ans. On ne lui fait plus le coup de l’amnésie de l’anniversaire. Surement pas de la part de Lizie. Qui pourrait croire qu’elle a oublié la fete de son copain ? Surtout qu’on est le lendemain d'Halloween, qu’il y a un an jour pour jour les deux étudiants ont passé beaucoooup de temps ensemble et qu’Elizabeth est plutôt attachée aux souvenirs. Donc non, elle ne peut pas avoir oublié. Retour de Salem depuis la veille au soir - on n’évoquera pas la soirée qu’il a passé la veille vu le spectacle pathétique qu’il a offert à sa meilleure amie - l’eliot est maintenant face à son projet d’archi. Foutue maquette qu’il doit rendre vendredi prochain. Il se remémore tous les dessins qu’il s’est déjà imaginé et commence un croquis sur une feuille vierge. Tentative avortée par le manque de motivation d’Antwan. L’étudiant rejoint son lit lorsqu’Elizabeth entre dans la chambre. Elle se tape l’incruste comme ça, tranquille, tout va bien. Leroy s’approche et vient embrasser l’eliot qui lui rend bien. « Quand même. » Il revient capturer ses lèvres. « Merci. » Il se décale pour laisser de la place à la jeune femme. « Je commençais à croire qu'un vampire t'avais kidnappé. »

Il la remercie d'un baiser avant de lui laisser un peu de place auprès de lui. Allez bouge tes grosses fesses d'ici Antwan, et laisse de la place au royal fessier de Lizie la plus belle des petites amies du monde, qui a préparé le meilleur des cadeaux. Et non je ne dirais pas encore de quoi il s'agit. Elle se contente de le poser à côté du lit « Je commençais à croire qu'un vampire t'avais kidnappé. » Oh tu t'inquiétais c'est mignon ! Un rire s'échappe d'entre ses lèvres et elle vient se poser à coté de lui sur son lit. Nan mais en vrai, avec ce qu'il lui était arrivé la veille, il y avait eu un malade qui avait voulu l'enfermer vivante dans une maison hantée avec son ex pire ennemie. Alias Keyla. Lizie avait eu la peur de sa vie. Heureusement elle avait survécu, ça aurait été con qu'elle meurt la veille de l'anniversaire de son chéri. Je rêve ou tu travailles le jour de ton anniversaire ? Demande-t-elle en montrant du menton la maquette abandonnée qui trônait sur son bureau. Heureusement que je suis venue pour te sauver de cette affreuse torture ! Ajoute-t-elle en tournant son regard vers lui, énorme sourire sur les lèvres.

Oh tu t'inquiétais c'est mignon ! Il esquisse un fin sourire en la regardant s'installer à ses côtés. « Toujours. » Il s’inquiétera toujours pour elle. Surtout le lendemain d’Halloween, spécifiquement quand on le fête dans une ville aussi effrayante que Salem. La rouquine n’a pas l’air amoché par la veille, ni plaintes, ni deux trous formés par des vampires. Je rêve ou tu travailles le jour de ton anniversaire ? Heureusement que je suis venue pour te sauver de cette affreuse torture ! C'est bien beau un anniversaire, mais passé l'euphorie du moment c'est une journée banale ponctuée de messages souhaitant la vieillesse. C'est un dimanche où il doit bosser ses cours comme l’élève studieux qu'il est. « Plus maintenant. Sois fière d'être ma distraction. » Et il compte bien profiter de la jeune femme qu'il embrasse à nouveau avec plus de fougue cette fois. « J'espere que t'as pas oublié le cadeau. »

« Toujours. » Derrière leurs taquineries, on sait qu'il y a un fond de sincérité qui se cache. Je préfère ça. Répond-elle accompagné d'un sourire. On s'inquiétera toujours pour l'autre, on essayera toujours de prendre soin de l'autre comme on peut. C'était ça, quand on s'accrochait à une personne que l'on aime et qu'on ne veut plus lâcher. Même si tous les malheurs vous tombent dessus, vous continuez à vous battre parce que vous croyez en cet amour. Lizie vient se poser à côté de lui sur son lit, prenant ses aises. « Plus maintenant. Sois fière d'être ma distraction. » Un rire cristallin s'échappe d'entre ses lèvres. Tu es très vite déconcentré, ça va pas. J'croyais que tu bossais dur sur la future maison de nos rêves. S'invente-t-elle. Il ne fallait pas lui montrer la somptueuse maison des Wayans au bord de la mer la semaine précédente. Les lèvres masculines viennent avec fougue embrasser celles de la jeune femme. Elle savoure ce moment en prolongeant le baiser. L'eliot était plutôt entreprenant et ça lui plaisait. C'était l'effet des 23 ans ou quoi ? Se demanda Lizie. « J'espere que t'as pas oublié le cadeau. » Elle se mordille les lèvres, le regard espiègle avant de répondre Hm... Je sais pas si tu as été assez sage cette année pour mériter ton cadeau. L'embête-t-elle.

En même temps.. comment voulez-vous qu'il se concentre avec Lizie à côté ? C'est impossible, surtout le jour de son anniversaire. La maison, il y pensera bien plus tard. Sois contente qu'il porte toute son attention à tes jolies yeux. « J'm'autorise une pause. Elle attendra un peu notre maison. » Il s'amusera a dessiner les croquis plus tard.. en admettant qu'il ait le temps un jour, et le motivation toussa. Autant dire que c'est peu probable. Ses lèvres rejoignent celle de la rouquine. Il veut juste la sentir près d'elle. Il en besoin aujourd'hui. Hm... Je sais pas si tu as été assez sage cette année pour mériter ton cadeau. Genre. Cette année, elle a retrouvé l'amour grâce à lui. Ca mérite absolument tous les cadeaux du monde. « J’pense que j’étais assez parfait pour l’avoir ce cadeau. »

« J'm'autorise une pause. Elle attendra un peu notre maison. » Je la veux quand même ! Dit-elle en rigolant. Elle n'oublie pas. Au moins, si Antwan n'a pas de travail plus tard, il aura tout son temps pour construire la maison de leurs rêves. Elle lui donnera la motivation comme monsieur est un flemmard. Après un baiser échangé, l'eliot réclama son cadeau. Eh oui, j'aime bien faire durer le suspens, c'est drôle. « J’pense que j’étais assez parfait pour l’avoir ce cadeau. » Elle ne peut s'empêcher de rire à ses bêtises. Quand tu seras romantique, oui tu atteindras la perfection. S'amuse-t-elle, taquine. Derrière ses plaisanteries, l'eliot savait très bien que la rouquine l'aimait avec ses imperfections. Pas besoin d'être le parfait prince charmant. Il avait déjà conquérir son cœur. Bon comme je suis la plus merveilleuse des petites amies, j'vais faire une exception ce soir. Elle aussi savait s'auto jeter des fleurs pour le plaisir de ses oreilles. La cabot se détourne un bref instant, récupérant le fameux cadeau tant attendu. Dans la boite se trouvait un magnifique pull bleu avec écrit dessus "propriété privée de Lizie". L'hiver arrivait à grands pas et elle avait trouvé cette idée grâce à l'aide des filles de la cabot. Et bien sûr, il y avait une autre petite surprise, Lizie toujours pleine de créativité et d'humour. (Ce moment où Lison se demande ce que Marie a encore imaginé.) Il s'agissait d'un boxer personnalisé avec écrit "Interdiction d'entrée". Lizie grand sourire aux lèvres, lui donne le cadeau, elle avait hâte de découvrir sa réaction. Cadeaaau ! Dit-elle l'air chantante.

Quand il sera romantique. Oh god, non. Elle  en a déjà eu assez avec leur week-end aux Hamptons. « J’suis pas fan de tes critères de perfection. » Antwan réclame quand même son cadeau. Vous voyez, celui qui traine depuis tout à l'heure sur le matelas, celui qu'Antwan n'arrive pas à voir. Le suspense a assez duré. Après avoir fait rire l'eliot en s'auto congratulant, Lizie décide de lui tendre une boite. Le garçon se redresse pour se mettre assis sur le lit pret à découvrir la surprise. Il l'ouvre et rigole lorsqu'il sort un pull bleu propriété privée de Lizie. « T’es absolument pas possessif toi ? » Rapidement, il retire son haut pour enfiler le cadeau de la jeune femme. « Ca me va ? »  C’est en trouvant le boxer au fond de la boite qu’il explose de rire. Interdiction d’entrée. Il ne peut qu’admirer l’originalité. « Personne ne peut entrer, vraiment ? Même pas toi ? »

Le suspens du cadeau se leva et l'eliot découvrit enfin ce que lui cachait la rouquine. Son sourire s'élargie quand elle le voit enfiler le pull aux teintes bleutées. Son rire se mélange au sien. Les petites surprises de Lizie semblait plaire à l'anglais. La jeune française avait misé sur l'originalité. Même si elle ne faisait plus partie des lowells, elle restait inévitablement une lowell dans l'âme. Son coeur battait Lowell, et Antwan aussi, je ne veux pas de jaloux. « T’es absolument pas possessif toi ? » Moi ? Absolument pas ! répond-t-elle en un petit rire qui trahissait son sérieux voulu. Lizie était un poil possessive, c'est vrai. Mais qui ne l'était pas en couple ? « Ca me va ? » Tu es beau. Dit-elle sourire aux lèvres. Mais la rouquine ne sait pas si elle préférait son amoureux avec son sublime pull qu'elle venait de lui offrir ou bien sa vision de lui avec ses tablettes de chocolat. Cruel dilemme. Les yeux féminins se tournent avec vers l'autre surprise. Le fameux boxer. Elle avait voulu marqué le coup. « Personne ne peut entrer, vraiment ? Même pas toi ? » Elle lui avait offert le cadeau, donc dans la logique des choses, elle avait le droit d'en profiter. C'était légitime.Personne, à part moi bien évidemment. souffle-t-elle avec malice. Elle vient lui voler un baiser avec fougue avant de murmurer contre ses lèvres. Essaye-le. Lance-t-elle comme un défi, taquine.

Faut faire un choix. Soit les tablettes, soit le pull. Elle peut pas avoir les deux malheureusement. Dans tous les cas, il est content du cadeau. Par contre.. pardonne le d'avance, mais j'doute qu'il se balade dans la face avec ça. « Parfait. » C'qu'il prefere, et ce qui fait bien rire l'étudiant, c'est ce boxer qui attend au fond de la boite. Fallait quand même y penser. C'est une folle cette Lizie. Personne, à part moi bien évidemment C'est mieux. Elle vient l'embrasser avant de lui demander de l'essayer. Sourit contre ses lèvres, dépose un bref baiser puis s'éloigne.  « Tu vas voir le plus beau défilé du monde. »  Il se retire dans la salle de bain. L'anglais y enlève ses vêtements rapidement et enfile le boxer. Il se marre tout seul en regardant le resultat dans le miroir. Antwan sort de la salle de main. Dans un premier temps il essaye de garder son sérieux, mais il est bien vite rattrapé par son rire. « Ca me va bien tu trouves pas ? »