Call me "My hero" and I slap you - Diamantika

Call me "My hero" and I slap you.

C'était un soir, il faisait déjà nuit. En octobre la nuit avait tendance à gagner du terrain, les journées se raccourcissaient, et Halloween s'approchait à grand pas. Il y avait un parfum de liberté, et de fête dans l'air. Même si Maly n'avait jamais vraiment compris cette fête, depuis huit ans qu'il était en Amérique, il n'avait jamais vraiment apprécier le concept. Encore juste un prétexte pour faire des soirées, des fêtes et ne pas travailler pensait le blond. Il sortait justement de son "taff", se promenant à pied pour rentrer jusqu'au campus et profiter du reste de sa nuit pour, probablement fumé allongé dans son lit en lisant un bouquin. Pas très Mather comme soirée je vous l'accorde. Mais Maly était un mélange étrange. Il se promenait donc, jouant sur son portable pour ne pas voir le temps passer et mettre en ordre son agenda de rendez vous "galant". Jusqu'à ce qu'un groupe de personnes attirent son attention. Et là ça sentait pas bon. Il semblait y avoir une fille, et au vu de la scène, des types l'emmerdaient. Maly se rapprochait vu que c'était sur son chemin, et il reconnut madame "Au viol" comme étant la fille. Il n'avait pas envie de l'aider, mais alors vraiment vraiment pas du tout. Il pesait le pour et le contre, tout en marchant, jusqu'à ce que ces brutes s'en prennent vraiment à elle et ne déchire ses fringues au niveau de l'épaule. Maly soupira avant s'avancer jusqu'à la bleu, en fixant les types d'un air franchement pas commode, hurlant. «Hey Mec je peux savoir pourquoi tu touches à ma nana!"» Ce qui était loin d'être le cas, mais Maly préférait essayer l'alternative non-violente en premier lieu. Il se plaça entre Dia et les gars, se doutant que la dissuasion ne fonctionnerait pas et qu'il allait devoir castagner. Il était énervé rien qu'à l'idée qu'une de ses merdasses ne lui fasse des bleus qui allaient faire chuter sa rente à son taff. Décidément, Halloween c'était le mois des détraquer.

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(Invité)

Il n'était pas dit qu'une femme mariée ne devait plus sortir sans son mari, aucune loi le disait et en plus, tu ne pouvais pas sortir avec lui parce que tu ne pouvais pas le voir en public, dooooooonc, t'allais faire sans. Et puis, tu avais un grand besoin de décompresser, de prendre un peu de temps pour toi, de ne penser un peu qu'à toi et d'oublier tout ce qui t'entourait le temps de cette belle soirée. Enfin, belle soirée c'est trop dit, car à peine tu t'enfonçais dans une ruelle assez peu éclairé qu'une bande de loup t'avaient repéré. Bande de loup, c'est-à-dire voyous évidemment. Marchant tranquillement en faisant semblant de ne pas les voir, tu ne pensais pas qu'ils te suivront jusqu'à ce que l'un d'eux chope ton sac afin de te retenir. Okey celui-là, il était pour toi. Ni une, ni deux, tu te retournais en lui donnant un coup de talon dans son journal intime, traduction: pénis. Le mec lâcha ton sac et même si t'en avais rien à cirer qu'on te pique un sac, mais à l'intérieur il y avait ta bague de mariage quoi et donc pas touche. Ouaich, première fois tu protèges un sac. Puis vint le moment où tu te dis que tu es foutue car les quatre autres mecs t'entourèrent en riant comme des cons. Que des branleurs ceux-là. Anyway, tu venais de castrer un, manque plus que quatre autres et c'était dans la poche, sauf s'ils t'attaquaient ensemble. Et en cherchant une sortie pour t'enfuir, l'un d'eux s'approcha de toi pour tirer sur ton haut tandis qu'elle se déchira au niveau de ton épaule. « Connard !. » Haussais-tu avec mépris. Puis, contre toute attente, ton héros pointa le bout de son zizi, euh non pardon, le bout de son nez. « Mal !. » Criais-tu avec un grand sourire, t'avais jamais été aussi heureuse de le voir. Même que tu te planquas derrière lui pendant qu'il clamait haut et fort que tu étais sa nana. « Et je vous conseille de filer now ! Parce que si je lui donne un baiser là toute suite, il décuplera en force. Vous avez déjà regardé Popeye ? C'est un peu pareil sauf que Popeye lui, mange des épinards. » Et c'était la minute on s'en fou. Ta gueule Didi. Malachy se retourna pour te lancer un regard killer qui voulait dire grossomodo FERME TA PUTAIN DE GUEULE J'ESSAIE DE TE SAUVER LE CUL, ou le vagin quoi. Au même moment, un gars s'approchait derrière le mather et pendant ce temps, tu retirais incognito tes talons. « A trois on coure okey !. » Murmurais-tu au jeune homme avant d'envoyer ton talon dans le visage du mec qui s'apprêtait à sauter sur l'étudiant. Et ni plus, ni moins, t'attrapais la main du jeune homme pour te mettre à courir. Courir, courir, courir...Non mais en fait, tu comptais sur le petit démon pour vous trouver un endroit à l'abri de ses parasites. De plus -et c'est un scoop attention- tu avais mis des talons et une jupe. Great ! Voilà pourquoi tu aimais tant tes tenues quotidienne, plus à l'aise et moins de problèmes.

(Invité)