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PHASE ♡ as long as you love me

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Il m'avait fallu un peu de temps avant que tout se remette en place dans la tête de la jeune Cahill parce qu'elle ne savait toujours pas ce qui avait pu se passer à Vegas et malgré les vagues souvenirs qui lui étaient remontés dans le cerveau, elle ne se souvenait quasiment de rien. Sauf qu'elle avait été mariée le temps d'une journée avant d'annuler ce mariage, mais sinon rien. Blackout. Le noir complet. Elle se demandait aussi si elle avait fini dans les draps de cet étudiant d'Harvard, et même si elle ne savait pas, elle s'en voulait parce qu'elle avait eu l'impression de trahir Chase. Sauf que ce n'était pas une véritable trahison quand on sait qu'il joue certainement sur deux tableaux, ça aussi, la jeune fille le sait. Elle avait eu vent de ce double-jeu grâce à Talya et même si cela l'avait blessée, elle était reconnaissante auprès de la présidente Dunster, puisqu'elle pouvait se méfier des mots désormais. Même si elle ne veut pas y croire, il faut bien qu'elle se rende à l'évidence qu'il y a quelque chose qui cloche. C'est pour cela que depuis une semaine elle s'applique à l'éviter soigneusement, frôlant les couloirs de l'université quand elle sait qu'elle pourrait le croiser, elle ne va plus non plus courir ou à la salle de sport parce qu'elle se doute qu'elle pourrait le trouver là. Elle ne lui a pas envoyé de textos depuis son appel, triste silence radio. La thérapie par le shopping est certainement la meilleure des choses et elle avait besoin d'affaires pour cet hiver -ce qui était faux, mais elle se persuadait du contraire- et Halloween pointant le bout de son nez, elle comptait bien célébrer cette fête du mieux qu'elle le pouvait. Passant par le Quincy Market elle s'arrêtait et s'installait à la terrasse de ce petit café, jusqu'à le voir, l'aperçevoir. Elle ne pouvait pas bouger sinon il la verrait, elle baissait alors la tête, faisant mine de chercher un papier, un stylo ou quelque chose dans son sac, priant tout les dieux possibles et inimaginables pour qu'il ne remarque pas sa tête blonde.
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Depuis quelques temps, je demandais à enchainer les gardes parce que je voulais à tout prix éviter les gens, surtout ceux qui étaient susceptibles de me reprocher mes actions du moment. Clairement je me fichais comme d'une guigne de ce qu'ils pouvaient penser, je voulais être moi-même alors j'agissais ainsi comme je le sentais. Sauf qu'à force d'agir, je me rendais de plus en plus compte du mal que j'engendrais autour de moi et pire que tout c'était que je ne savais pas comment arrêter cette hémorragie qui subsistait dans mon âme... C'était comme si Lord Voldemort s'était réincarné en moi et mon âme était divisé en sept fragments cachés dans divers objets. Je devrais donner ma vie, ça irait mieux pour tout le monde non ? Ne sachant pas quoi faire, je m'étais arrêté dans ma promenade post-garde à ce fameux café mais comme si on venait de me jeter mes souvenirs en pleine face, je me figeai en reconnaissant la silhouette de Phoenix. Je déglutis légèrement tout en me rappelant cet appel assez désolant mais que je n'arrivais toujours pas à digérer. J'ignorais ce que tout cela voulait dire mais voilà quoi... Inspirant longuement, je m'approchais d'elle et dis d'une voix calme et grave : " Pourquoi te caches-tu Phoenix ? "
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Elle avait pesé le pour et le contre, si elle s'était écoutée elle serait repartie à Sydney avec son frère, elle aurait abandonné sa carrière de mannequin. Mais non, elle ne voulait pas abandonner son boulot, ni même le peu d'amies qu'elle avait ici. Elle en avait assez de toutes ces personnes qui devenaient nocives pour elle, et elle se demandait si elle ne ferait pas mieux de partir à Sydney quelques jours tout de même. Elle avait jeté un oeil à son emploi du temps, et elle avait une semaine de battement entre le défilé de Victoria Secret et les examens de fin de semestre. Alors elle s'était dit qu'elle réfléchirait à ça plus tard, en attendant, il fallait faire du shopping. Le shopping c'était ce que je savais faire de mieux et ça me permettait en quelques sortes de remettre mes idées en place. Puis le shopping, cela épuisait, alors elle s'installait à la terrasse d'un café, envoyant des mails à son agent, à ses collègues mannequins. Elle avait hâte d'être sur le podium pour défiler. Mais son excitation était vite remplacée par une sensation de gêne. Il fallait qu'il apparaisse la, devant elle, tout proche pour que son coeur s'emballe. Elle avait l'impression qu'il allait s'extraire de sa poitrine tellement il était douloureux. Elle continuait à chercher quelque chose jusqu'à sentir sa présence près d'elle et soufflait. Souffle de désespoir, souffle d'énervement, elle ne savait pas trop. Elle se sentait bizarre, à la fois soulagée qu'il soit venu, mais d'un autre côté, elle allait péter un plomb. Sa voix l'électrisait. Elle relevait alors la tête pour saisir son sac, ses achats avant de lui dire « Je ne me cache pas Walton. » Et elle se décale pour commencer à partir. Elle ne veut pas avoir à faire à lui, elle a encore la remarque qu'il lui a dites au téléphone, et elle a toujours autant envie de le frapper pour cela. De quel droit se permettait-il de la jouer alors que tout ce qu'elle faisait c'était des suppositions. Mais avant de partir, elle se retourne pour lui faire face « Et si je me cache, en quoi ça te concerne ? » Elle reprend ses mots, lui crachant presque sa tristesse dissimulée derrière de la haine. Elle le voulait, plus que n'importe qui et visiblement, il n'était pas foutu de le voir.
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Plus rien ne m'étonnait au jour d'aujourd'hui ! Une bataille des plus sanglantes faisait rage aujourd'hui dans mon esprit comme si mon instinct et ma raison ne pouvaient vraiment plus s'accorder. L'appel téléphonique avec Phoenix ça avait été la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase... Quoique là l'expression ne convenait guère ; non là il fallait dire que c'était l'étincelle qui avait déclenché une terrible explosion et plus le temps passait, moins je ne savais comment tout cela allait se solder. Mon coeur était déjà bien morcelé, brisé par deux femmes aujourd'hui... En fait on pouvait croire que c'était moi qui les torturais et tout sauf qu'en réalité, elles avaient toutes les deux le pouvoir de me briser encore plus que jamais. Par leurs actions surtout... Et dire qu'avant je refusais de voir les frasques de Sienna sachant que le moindre faux pas allait me mettre dans un état complètement contradictoire avec celui que j'étais réellement... Mais cette fois c'était Phoenix qui me mettait dans cette position tellement inconfortable ! Il fallait que j'arrête de penser, que j'arrête de vivre tout court en fait ! Du moins plus en ces lieux ! Plus dans cette ville de vice même si c'était pas pire que... Las Vegas ! Je me dégoûterais presque si je me voyais mais toujours est-il que c'était ainsi que j'allais retrouver la jeune femme qui faisait mine de se cacher. L'accueil froid de Phoenix ne m'étonna guère et encore moins ses mots pleins de haine qu'elle venait de me cracher à la figure, sauf que je restais bien impassible la regardant fixement dans les yeux. Mon regard était plus perçant que d'habitude comme si une colère bien trop longtemps contenue réclamait d'être relâchée. " J'ai simplement demandé si tu te cachais, pas la peine de monter sur tes grands chevaux. Je sais que ça ne me concerne pas ! Tu fais bien ce que tu veux de ta vie non ? " dis-je d'un ton sarcastique qui me vaudrait une belle gifle je pense mais je m'en fiche un peu. Elle avait fait des conneries alors que pour ma part, je n'avais plus rien fait depuis qu'elle était entrée dans cette spirale de ma vie... En fait j'aurais pas du me confier à elle cet été, tout aurait été mieux sauf que voilà...
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Il fallait qu'elle mette les cartes sur table, qu'elle s'explique avec Chase et qu'il se prenne la tête ou bien qu'il se réconcilie, mais il fallait qu'ils fassent quelque chose sinon ils allaient courir à leur perte. Et elle ne voulait pas le perdre, elle le voulait plus que n'importe qui sur cette terre, elle était prête à tout pour l'avoir mais elle commençait à s'essoufler, elle perdait patience. Peut-être qu'il comprendrait si elle partait à Sydney, peut-être qu'il comprendrait qu'il avait été trop loin avec elle, qu'il avait trop joué avec elle et que c'était fini. Qu'il l'avait perdu. Mais en avait-il quelque chose à faire ? Certainement pas. Puisqu'elle avait en tête les images de l'hôpital, elle les avait vu ensemble à Salem et elle avait sentit son cœur qui se brisait un peu plus. Mais de toutes façons pourquoi se prenait la tête pour un Homme qui n'en avait rien à faire d'elle ? Tout le monde le lui disait, elle devrait peut-être y croire. Mais elle n'aimais pas croire les personnes, elle s'en tenait aux faits et tant qu'il ne lui prouverait pas qu'il tenait à elle, elle n'y croyait pas, on lui avait assez menti comme ça. On l'avait assez fait souffrir la blonde, elle n'en voulait pas plus. Mais lorsqu'il se rapprochait d'elle, elle sentait son cœur qui s'emballait, elle pouvait dire ce qu'elle voulait, elle avait cet homme en tête, son ton lui glaçait le sang « Oui je fais ce que je veux de ma vie. Comme toi tu fais ce que tu veux de la tienne, je ne t'empêche de te taper l'autre pétasse alors laisse moi coucher avec qui je veux ! » Elle était énervée, elle tremblait, mais elle ne pouvait pas garder ça à l'intérieur. Non, c'était trop, elle voulait qu'il lui prouve qu'il tenait à elle, qu'il la voulait et il ne le faisait pas, au contraire, il les éloignait un peu plus à chaque seconde.
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J'allais camper sur ma position ! Elle était allée voir ailleurs alors que pour ma part, je suis parti ailleurs, vous comprenez la nuance... Je n'avais strictement rien fait alors qu'elle oui et c'était ça qui me foutait les nerfs parce que j'avais presque brisé mon couple, je m'étais sincèrement attaché à elle. Mais le résultat ? Elle avait préféré faire sa fête à Las Vegas pour terminer en état de je ne sais quoi ! Je ne voulais pas entendre ses explications ni rien du tout ! J'étais déçu, je ne m'attendais pas à ça d'elle ! J'avais envie de hurler et de déverser ma colère sur n'importe qui hormis elle en fait. Le premier passant qui se pointerait, je le tuerais de mes propres mains. Euh il faut se calmer mais c'était impossible ! La frustration, la déception et la haine... Tous ces sentiments que je ne cessais de connaître depuis la mort de mes parents, tout ça ne cessait de monter à la surface et plus mon interlocutrice crachait ses mots, moins je n 'arrivais à me contrôler... J'avais envie de hurler à la mort mais je devais éviter parce que nous nous trouvions dans un lieu public ! Cependant, je ne pus m'empêcher de m'approcher d'elle, les yeux lançant désormais des éclairs de colère... Putain si j'étais dans le monde de Dragon Ball, je deviendrais bientôt un Super Guerrier de l'Espace comme Sôn Goku, fin osef de cet aparté à la con ! " Qui te dit que je me tape encore Sienna ? Depuis ton baiser au Homecoming, je n'ai pas approché mon ex. J'étais loin d'Harvard, j'étais en Californie pour régler les soucis de ma société ! Je suis con d'avoir cru que tu le remarquerais ! Pfff tu fais ce que tu veux hein ? Ben alors vas-y ! Va écarter tes cuisses au premier venu comme le feraient ces salopes qui peuplent Harvard ! Je ne comprends même pas pourquoi tu as osé alors que tu m'as laissé dans l'ignorance la plus totale... Je n'aurais jamais cru ça de toi Phoenix, jamais ! ". Ce n'était pas encore un cri mais ma colère se déversait petit à petit et alors que des petits curieux commençaient à se regrouper, je me tournais vers eux. " Bande de cons qu'est-ce que vous regardez ! Allez voir ailleurs si j'y suis ! Le premier qui ose filmer ou autre, je le fais comparaître en justice et je le dépouille jusqu'aux os. ". Cette fois c'étaient bel et bien des menaces ! " Et dire que je tenais à toi ! Tu me dégoûtes ! "
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Est-ce qu'on pouvait dire que j'étais aller voir ailleurs alors que je n'étais pas dans mon état normal ? J'étais saoul, droguée aussi alors c'était défendable. Je m'en voulais, il n'avait pas idées de ce que je ressentais à l'intérieur, de la boule qui se formait au creux de mon estomac quand je le voyais, des larmes qui me montaient aux yeux quand je regardais les photos que l'on avait pu prendre quand il est venu chez moi alors que je revenais de Londres. Il ne se doutait pas de l'ampleur qu'il avait prit dans ma vie, et de ce que je ressentais pour lui. Mais je ne voulais pas lui dire, j'avais trop peur qu'il me brise le cœur, qu'il puisse jouer avec moi. Et c'était tout ce dont j'avais peur, la souffrance et la tristesse. Il me faisait peur, il m'effrayait, je voyais la colère dans ses yeux, et je soupçonnais aussi autre chose dont je n'arrivais pas à mettre un mot dessus. Le problème dans cette situation était que nous étions tout les deux des bombes à retardement, notre jeu était celui qui ferait le plus de mal à l'autre et je pouvais réellement blesser les gens quand je m'y mettais. Sauf que lui, je ne voulais pas le blesser, il était l'une des rares personnes de confiance et je ne voulais pas le perdre. Ses mots me blessaient, me donner envie de le gifler et surtout, nous nous donnions copieusement en spectacle. « Et moi ?! J'étais con de croire que tu me prouverais que tu tenais à moi ! Quand je t'ai appelé alors que j'étais a Vegas c'était pas pour que tu me prennes la tête bordel ! C'était pour que tu me rassures ! Tu me prend pour une trainée ?! Très bien ! J'vais me comporter comme telle, j'vais aller me faire sauter par le premier mec qui passe ! Tu veux pas que j'aille demander au serveur du café s'il veut me prendre contre la machine tant que tu y es ? Tu veux peut-être filmer non ?! Et si j't'avais demandé de venir à Vegas, tu serais venu ? Certainement pas. » Ma voix s'élevait au fur et à mesure que les mots sortaient de ma bouche, jusqu'à ce pas, où ma voix semblait se briser, tant j'avais du mal à contenir ce que je ressentais. J'étais devenue une petite fille naive qui croyait bêtement au prince charmant. Les gens autour de nous, nous observait et je sentais la fréquence de mon coeur qui s'accélérait alors qu'il s'énervait. Je tremblais, et je fermais les yeux tentant de regrouper le peu de calme qu'il me restait « Je te dégoûte. Très bien. » Je me rapprochais de lui, et les larmes aux yeux, je prononçais ces mots qui dormaient en moi. « Tu me dégoûtes aussi. Tout de toi me donne envie de vomir. Tes mots, tes paroles, tes gestes me dégoûtent. T'es la pire des personnes que je connaisse. Je te déteste. » Et la, mon coeur se brisait, et je sentais le sol qui se dérobait sous mes pieds, mais je trouvais encore la force de tenir debout, m'appuyant sur une chaise près de moi. Je levais les yeux au ciel, ne laissant aucune larme sortir de mes yeux. J'avais envie de l'embrasser, de le gifler. Mais non. Je restais faible face à lui. Il me rendait malade, je le voulais. Lui et pas un autre. Mais la vie en avait visiblement décider autrement. A mon grand désespoir.
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Cela me rendait vraiment malade de me comporter de la sorte mais je n'y pouvais rien, la blondinette m'avait complètement brisé le coeur et je n'avais pas du tout l'intention de changer ma vision des choses comme si je me refusais de croire que c'était impossible ! Et dire que nous avions tellement la possibilité de vivre heureux ensemble, sauf que nous passions plus notre temps à nous détruire en ce moment que je me demandais si la réconciliation serait encore possible. Pas pour l'heure, parce que je n'en avais nullement l'envie ! J'en avais plus qu'assez des femmes qui ne savaient pas faire la fête sans se mettre minable... D'abord Sienna et maintenant Phoenix ! Ben qu'elles aillent toutes ouvrir leurs jambes comme de vulgraires prostituées, je pouvais facilement trouver quelqu'un d'autre ! Je suis Chase Walton, l'une des grandes stars des Crimsons d'Harvard l'équipe de basketball surtout que j'étais le Capitaine de l'équipe. J'avais ce que je voulais à mes pieds mais celle que je voulais allait voir ailleurs... Les deux d'ailleurs ! Pfff ! Pitoyable ! Je n'écoutais même pas ce qu'elle me crachait à la figure actuellement, je m'en foutais ! C'en était bien trop pour moi là ! Et pire que tout, je me fichais de me donner en spectacle ! Il fallait qu'elle comprenne ce qu'elle avait osé me faire, quelque chose qu'on m'avait déjà fait subir et je ne comptais pas l'accepter sans broncher... Au point de me faire autant de mal qu'avec Sienna quoi. " Fais comme tu veux vu que tu l'as déjà fait avec un inconnu ! Et oui je tenais à toi, j'aurais fait n'importe quoi pour toi ! Même accepté de faire une soirée à Las Vegas mais non toi tu ne pensais pas que m'en parler aurait été plus judicieux ! Tu croyais vraiment que j'allais te rassurer alors que tu m'as sorti que tu avais passé la nuit avec un autre ? Tu me prends pour qui bordel ? " fulminai-je en la regardant droit dans les yeux tout en restant bien immobile alors qu'elle s'approchait de moi pour me dire que je la dégoûtais. " Tant mieux alors, comme ça on sera quittes ! ". Cette fois, je me rapprochais d'elle pour lui murmurer à l'oreille : " Si ça se trouve, j'ai réagi comme ça parce que je ... " mais je ne terminais pas ma phrase parce que c'était impossible je ne lui dirais pas ces mots, elle ne les méritait pas surtout avec ce qu'elle venait de me faire. " Autre chose... Tu insultes mon ex de pétasse qui écarte les jambes à la première occasion ? Ben saches que t'as pas été mieux, c'était même pire ce que tu as fait vu que tu mets tout ça sur le compte de la drogue... Pfff l'excuse peu recevable ! Dégage de ma vie, tu as assez foutu le bordel. Je ne veux plus JAMAIS te revoir ! ". Sur ces mots, je détournais la tête et je commençais à avancer mais j'avais tellement mal que je me retrouvais à genoux... Mon pauvre coeur était vraiment brisé maintenant, il ne pourra plus jamais être réparé. De toute façon, je ne comptais pas à ce qu'il le soit. Je refusais l'aide d'un passant qui s'était précipité pour venir me relever...
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Comment pouvais-je avoir confiance en lui alors que tout le monde me disais qu'il n'était pas une personne de confiance, qu'il allait finir par me briser et que de toutes les façons j'allais souffrir ? Il pouvait me dire le contraire mais qu'est ce qui me le prouvait ? Rien du tout. Je le voulais plus que quiconque, plus que n'importe qui mais comment le croire ? Je n'en savais rien. Et j'étais totalement perdu, je ne peux pas feindre l'indifférence quand il est près de moi, j'ai envie de le prendre dans mes bras, de l'embrasser et de lui dire ce que je ressens. J'aimerais pouvoir faire cela, mais c'était totalement impossible en vue de la situation actuelle, on était plus occupé à s'hurler dessus, se dire des choses horribles que de roucouler. Mais de toutes façons, j'étais persuadée qu'il n'avait pas besoin de moi pour le moment, il était l'une des stars du campus puisqu'il était membre de l'équipe de Basket de l'université alors les filles devaient certainement se bousculer à sa porte, Sienna la première. Mon coeur se serrait à cette optique, je l'imaginais avec des filles, d'autres filles que moi, avec Sienna leur disant des mots qu'il pourrait me dire à moi et à cette vue, j'avais envie de pleurer. J'étais un véritable moulin à pleurs et je ne pouvais plus cacher mes sentiments. Je restais forte devant lui, je ne voulais pas qu'il profite de ma faiblesse. Je ne pensais aucun mot de ce que je disais, je ne le détestais pas, je voulais le voir encore et encore mais les mots sortaient violents et sec. Je ne le détestais pas, je l'aimais éperdument et je ne savais juste pas comment le lui prouver sans passer pour une pauvre fille amourachée. “Je t'ai dis que j'avais fini dans le lit d'un autre mais qu'est ce qui te dit que j'ai couché avec bordel ! RIEN ! D'accord ?! J'EN SAIS RIEN. Je suis autant perdue que toi ! Et t'es pas foutu de le comprendre. Je te prend pour celui que j'a... en qui j'ai confiance ! Mais toi visiblement t'as pas confiance en moi et ça me tue !” Je hurle comme une sale folle et je lève les yeux pour ne pas pleurer. “Ouais on est quittes ! Déteste moi c'est tout de suite plus facile !” Lorsqu'il se rapprochait de moi, je tremblais comme une feuille et ses mots m'éléctrisaient. Il quoi ? “Finis tes phrases Walton ! Porte c'que t'as entre les jambes au lieu de t'en servir à tout bout de champ !” Les larmes de rage coulaient sur ma joue, je ne pouvais plus les retenir mais je les essuyais rapidement pour qu'il ne trouve pas que je suis faible. Même si c'est ce que je suis, je suis une pauvre fille faible et amoureuse. Et la il m'achève, c'est terminé. On a atteint le point de non-retour quand je l'entend. J'ai mal, tellement mal. Je restais contre cette chaise pour éviter de m'effondrer. Mais je le voyais partir avant de pouvoir répondre et c'est lui qui tombait à genoux. Je pleurais comme une pauvre madeleine et je respirais un grand coup avant de me rapprocher de lui, de le forcer à se relever. Je sais que j'allais regretter mes mots, mais d'une voix brisée je murmurais “T'as gagné. Je vais sortir de ta vie. Ne compte plus sur moi, je n'existerais plus pour toi Chase Walton. Tu peux tirer un trait, sur moi, sur nous. Sur ce qu'on aurait pu être. Même si je le voulais, je te voulais plus que n'importe qui, c'est terminé. Tout est fini.” Et c'est à ce moment précis, que je décidais de partir en Australie pour un moment. Je le regardais, plongeant mon regard sans vie dans le sien et je lui tournais le dos pour partir. Les larmes ruisselant sur mes joues, serrant les poignées de mes sacs d'achats pour éviter de frapper chaque personne qui me regardait.
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Est-ce que j'étais borné au point de ne pas vouloir écouter aux explications de la jeune femme ? Eh bien oui pour moi ce n'était pas recevable ! Quoiqu'elle le dirait, cette trahison c'était la fois de trop et même si ce n'était pas Sienna... Que cela vienne de Phoenix, ça me détruisait encore plus qu'autre chose ! Je ne savais plus quoi penser, je voulais tout détruire sur mon chemin, je ne réfléchissais même pas aux conséquences de ce que j'étais en train de faire, j'étais bien assez brisé comme ça de toute manière. J'avais envie de pleurer mais impossible c'était bien trop fort pour moi ! Père, mère aidez-moi ! Aidez-moi à quitter ce monde puéril, de faux semblant ! " Où est donc la différence ? Tu as fini dans le lit d'un autre, non ? ça veut dire que tu ne tenais pas A moi pour finir aussi mal et c'est ça qui me dégoûte le PLUS ! Moi qu'est-ce que j'ai fait ? Je n'ai pas touché à une seule fille depuis près de deux mois ni même Sienna, et tu veux savoir pourquoi ? Parce que je ne suis pas comme ça ! Tu crois que ça m'amuse d'aller voir ailleurs ? Je ne suis pas comme ça et je ne le serais jamais, je ne prone que l'exclusivité dans les deux sens ! Mais tu n'as pas semblé le remarquer... ". Je tenais mes engagements moi ! Pfff j'avais envie de hurler là mais les sons ne sortaient pas de ma bouche tellement je rageais intérieurement... Je ne voulais pas lui dire ce que j'avais envie de lui dire depuis le début parce qu'elle ne les méritait pas ces mots, ni personne d'ailleurs !! C'était là que je me retrouvais par terre parce qu'au final mon coeur ne tenait plus du tout en place... Mes soucis cardiaques empiraient au final et le fait de m'énerver à ce point avait déclenché un processus qui me faisait chuter de haut quand même. Elle me levait mais je ne disais rien, me contentant de la regarder dans les yeux alors qu'elle me crachait des mots à la figure. Et elle se barrait mais je la rattrapais... Je posais mon regard assassin sur elle: " Tu voulais savoir ce que j'allais dire ? Alors médites là-dessus : que sais-tu de l'amour ?! Parce que moi je ne veux plus jamais en entendre parler. J'ai des sentiments à ton égard et pour en être sûr, je me suis éloigné de toi et de Sienna par la même occasion... Pile au moment où j'en étais sûr, j'apprends ce que tu as fait ? Tu tiens à moi, alors tu as une bien drôle de façon de le montrer mais ce n'est pas grave, je commence en avoir l'habitude maintenant. Adieu Phoenix Cahill, profites bien de ta vie de débauchée. ". Sur ces mots, je lui volais un baiser plein de rage avant de filer sans me retourner et je montais dans la Mercedes Classe 6 qui m'attendait depuis une dizaine de minutes. " Direction l'aéroport, je dois changer d'air ! "
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