attivy ✰ first love in my changing room, no problem

J'étais contente de voir qu'aujourd'hui j'avais terminée les cours assez tôt dans l'après-midi et comme mon fils était avec son père j'allais pouvoir concentrer mon après-midi à ma petite personne ce qui faisait d'ailleurs un moment vu que j'avais l'impression d'être toujours entrain de courir partout en ce moment. J'avais donc décidée d'aller faire les boutiques parce que oui c'était clairement mon activité préféré. J'étais folle des vêtements et quand je commençais à faire du shopping je pouvais clairement pas m'arrêter, merci la carte de crédit sans plafond haha. Je faisais alors plusieurs boutiques pour finalement débarquer dans une boutique avec un peu de tout, je restais un moment à baver devant des Louboutin parce que oui faut croire que j'en ai eu des hommes dans ma vie mais Christian Louboutin était clairement l'amour de sa ma vie haha. En même temps je ne portais que ses chaussures. Je craquais pour deux ou trois paires alors que j'allais ensuite faire un tour dans le rayon vêtement que je galérais à trouver d'ailleurs vu qu'il y avait aussi un rayon homme dans ce grand magasin. Je prenais alors plusieurs tenues sans vraiment compter pour ensuite rejoindre une cabine d'essayage, j'essayais plusieurs tenue et ça m'allait toujours, merci corps de mannequin que j'ai. Et c'est au moment où j'étais prête à enfiler une nouvelle robe étant donc en total sous-vêtement que j'entendais quelqu'un entrer dans ma cabine, sur le coup je sursautais pour finalement me retourner et voir le visage d'Atticus. C'est quoi ce fucking bordel ? Sur le coup je restais bouge bée pas capable de dire un mot ni d'avoir une réaction, parce que ouais je m'attendais pas à le voir en ville et encore moins dans ma cabine d'essayage.

Je détestais l'Amérique, c'était pas comme en Angleterre où je pouvais demander à un homme de main d'exécuter le moindre caprice que je pourrais avoir, comme d'avoir un nouveau costume deux pièces pour une soirée mondaine qui arrivait bientôt. Nan c'était pas possible, c'était soit commander en ligne, soit aller sur place pour l'essayer et demander des petits retouches si besoin. J'aimais bien qu'on s'occupe de moi, qu'on fasse tout à ma place, mon portefeuille bien rempli me le permettait et je n'allais pas ignorer ces avantages. Paraît qu’ici on aime bien les étrangers, surtout s’ils avaient de bons gênes, un corps de rêve à faire tomber les américaines comme des mouches. C’est assez bizarre de voir ce phénomène se répéter partout où je vais, car je me doute qu’on vienne me parler à cause de mon visage avenant et poli. L’éducation que j’avais reçue m’interdisait formellement d’avoir mauvaise mine en public, sauf cas de force majeure, un décès dans la famille par exemple. Là n’est pas le sujet, mon titre pouvait attirer n’importe qui comme un aimant, c’était le cas en Angleterre et ici, cela ne saurait tarder. Enfin je crois. Personnellement je me sentais mieux en mode incognito, un sourire avait suffi pour que j’aie la plus canon des vendeuses dans ma poche, du moins c’était ce que je pensais avant d’entrevoir une silhouette familière dans le magasin. La vendeuse était partie sélectionner des chemises pour moi tandis que je fonçais vers les cabines, là où la silhouette s’était rendue. Je voulais en avoir le cœur net, ma raison n’ayant de cesse de me crier que ce n’était qu’un mirage, un tour de mon imagination. Pourtant j’avais presque la certitude de ne pas me tromper, que c’était bien elle. Cela ne pouvait pas être une coïncidence si c’était vraiment elle. Je me faufilais donc derrière le rideau, qu’elle soit à poil ou pas je m’en fichais, et je découvris non sans stupeur la fille que je pensais être mon ex. Même si j’avais visé juste, je continuais à n'en pas croire mes yeux. « Merde, t’as pas changé. » Bah oui, elle n’a pas pris cinquante ans, pas une ride... tu croyais quoi ? Je la pinçais quand même, sans la quitter des yeux. « J’arrive pas à croire que c’est bien toi. » Je n’avais pas oublié tout le bordel qu’il y avait eu à la fin de notre relation. Je devins vite soupçonneux, un peu vexé. « Comment ça se fait que tu sois ici ? Tu m'as suivi ? » C'était trop beau pour être vrai.

hj:

J'avais enfin un petit moment pour moi et je comptais totalement en profiter. Et franchement y'avait pas d'autre moyen pour me mettre de bonne humeur que d'aller faire les boutiques, c'est limite quelque chose que je pourrais faire tous les jours sans m'en lasser.  J'étais donc en pleine séance d’essayage dans une cabine alors que j'venais à sursauter en entendant quelqu'un entrer. Je pouvais sérieusement m'attendre à n'importe qui mais sûrement pas Atticus. Je ne l'avais plus vu depuis des années déjà et sur le coup je ne savais pas vraiment si je devais sauter de joie de le revoir ou bien juste le sortir d'ici d'un coup de pied. Après tout entre nous c'est complexe, c'était mon tout premier, celui que j'aimais puis que je l'ai laissé partir parce que je ne voulais pas que Victoria sache la vérité sur notre relation. Mais faut croire que j'avais été assez amoureuse pour revenir vers lui mais c'était à son tour de m'avoir rejeter, alors oui j'pense que je peux dire que je lui en veux. Il faut être complètement fou pour virer Leevy Cartwith. Ah ouais ? Je ressemble toujours à une adolescente ? Dis-je d'une petite moue en le regardant alors que j'venais poser mes mains sur chaque côté de mes hanches. C'était quand même farfelue comme retrouvaille, j'étais en sous-vêtement quoi. Si t'as des doutes oui, c'est bien moi, Leevy. Tu sais celle que t'as jeté ? Lui dis-je d'un faux sourire alors que je riais tout aussi faussement à l'écoute de ses paroles, moi le suivre ? Je suis en ville depuis plusieurs années déjà et je ne savais pas que tu étais ici. Et en sachant que c'est toi qui te retrouve dans ma cabine j'pense que c'est plutôt toi qui m'a suivis chéri. Lui dis-je en affichant un petit sourire arrogant alors que j'venais faire un pas près de lui pour être beaucoup plus proche de sa personne. T'as pas l'impression que tu déranges ? Lui murmurais-je contre sa joue, sur le coup c'est vrai que j'étais choquée de le voir mais maintenant je trouvais que cela pouvait être intéressant de le retrouver.