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Tout ne va pas mieux dans la vie d'Aaron mais finalement, il a pu trouver une alternative qui pourrait le sortir de cette affaire. Et après régler certains trucs, il profite de la journée pour prendre un cours d'informatique. Malgré tout ce qui lui arrive, Aaron continue à aller en cours et continue à réviser, ce qu'il peut. Les apparences sont parfois trompeuses. Mather, d'accord mais peut être pas jusqu'au bout. Bref, le jeune homme décide de se poser au McDo, puisque ça fait une éternité qu'il n'y a pas mis les pieds. Aux bornes, il commande son repas avant de le payer et de s'installer à une table. En mangeant, il vit entrer une personne. Une fille. Et pas n'importe qui, ce qui le fait sourire. Un visage familier, dans une période bien chiante. Ouais, ça fait du bien.
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Quoi de mieux que de mal bouffer pour donner l’envie de vivre à fond. C’est méga con et paradoxale comme pensée ça. Mal bouffer c’est censé te tuer, à petit feu, le rêve américain. American dream façons gros tat. C’est juste censé te dégouter de bouger. Une personne normale mange un bigmac et à envie de s’engouffrer dans son canapé, tout moue, trop moue et dormir, toute l’après-midi devant une télé-réalité. Moi ca m’donne la patate. Le macdo c’est la vie, mal bouffer c’est une constitution chez les Singleton. Au quartier on n’avait pas le temps de bouffer diététique hein. Le fast-food c’était notre QG. Assise, en travers la banquette pour moi toute seule, le dos callé contre la vitre, regarder les gens passer, avec leur petit plateau rempli de délicieuses petites choses. Ce mec là, seul son plateau, un signe de main qu’il ne voit même pas, trop dans sa bulle. Mon mcflurry terminé je me lève pour rejoindre la table du jeune homme aux allures de dépressif sorti direct d’asile. Baaaah, pourquoi tu fais la gueule comme ça. T’sais si t’en veux pas moi j’te finis hein ! Faudrait pas gâcher l’argent comme ça, c’est moche la gaspillage. Je lui chope une frite dans la volée. Faut penser aux pingouins qui ont pas à bouffer en Afrique!
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Voilà qu'un visage familier s'installe, à sa table. Ce qui le fit sourire. Mais, il ne sera certainement pas d'humeur à rentrer ans les conneries, aujourd'hui. Déception amoureuse, certes mais, il y a plus que ça. Quelque chose qu'il ne peut pas en parler. Donc, autant faire semblant, pour le coup. Hééé, range tes doigts ! J'ai faim, moi ! Et oui, d'ailleurs il entame son hamburger. Pas tellement habitué d'aller ici, en fait donc, il a prit le premier hamburger qui lui paraissait bon. Et ça allait. T'y penses, toi, aux pingouins ? Pas certain.. dit-il d'une petite grimace mais rapidement, replacé par un sourire en coin alors qu'il boit quelques gorgées de sa bouteille d'eau.
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C’est triste de le voir triste. C’est pas un mec qui devrait être triste. Il fait peur quand il a son visage de mec trop blasé d’la vie, son plateau macdo devant lui. C’est presque triste, j’pourrais presque le prendre dans mes bras le p’tit gars. Hééé, range tes doigts ! J'ai faim, moi ! Moooo. Je retire ma main à contre cœur du paquet de frites en le regardant sans louper une moindre seconde de sa première bouchée de son hamburger. Haaan, la sauce qui coule sur ses doigts. C’est limite excitant. T'y penses, toi, aux pingouins ? Pas certain.. Ouais, j’y pense grave. C’est grave mignon un pingouin., enfin je crois. Je regarde ses frites, aliment du désssiiir. Tu m’as pas dit pourquoi t’es déprimé là. Racontes touut.
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Aaron ne refuse pas de compagnie, même quand il est mal. Mais ce qu'il refuse, c'est devoir raconter ses problèmes. Il n'aime pas ça. Il n'aime pas raconter ses malheurs, aux autres. Cela ne sert à rien. Surtout que maintenant, son problème devient de plus en plus compliqué. Et vaut mieux avoir des forces, pour y réfléchir, c'est pourquoi, il est dans ce fast food, où il ne met pratiquement, jamais les pieds. Cela se voit avec son menu, il reste très basique. Mais qu'importe. Tu crois ? dit-il en riant légèrement, après avoir bu un peu de sa boisson. J'suis pas déprimé, je mange juste un hamburger, seul. dit-il avec un sourire, jusqu'aux oreilles.
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