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Cause it's a bitter sweet symphony, that's life (pv Zélie)

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Zélie Ҩ Théo
« Cause it's a bitter sweet symphony, that's life »


Théo était allongé sur son lit. Il était déjà 11h mais ce matin il avait fait une grasse matinée. Quelle merveille d’être en vacances, de passer l’été ici et n’avoir aucune obligation ! Pas d’examen à passer, pas de devoirs à rendre ni de cours à réviser. Strictement rien à faire, sinon se détendre, décompresser, faire la fête toute la nuit, dormir jusqu’à midi, flâner toute l’après midi dans les sentiers verdoyants du vermont, s’éclater au parc aquatique toute l’après midi… Un programme alléchant et en apparence, aucun ennui aucun soucis. Affranchi de ses obligations d’étudiants, Théo devrait être le plus décontracté et le plus épanoui des étudiants, mais en vérité il n’était rien de tout ça.
Alors qu’il fixait le plafond, l’esprit du blondinet était préoccupé, incapable de faire le vide et de profiter du cadre magique de la campagne du Vermont qui l’entourait, il n’arrêtait pas de penser à Zélie. Zélie, cette magnifique jeune femme aux boucles blondes et au sourire renversant et communicatif, était devenue une excellente amie du garçon. Sa bonne humeur, son entrain, sa générosité, tout chez elle avait séduit le garçon. Loin du stéréotype de la petite fille de riches pourrie gâtée et vraie garce, Zélie était une personne modeste, serviable et d’une gentillesse à toute épreuve. Il était rapidement apparu à Théo que l’affection qu’il éprouvait pour la jolie blonde dépassait la simple amitié. Lorsqu’il regardait le soleil qui se reflétait avec éclat sur ses longs cheveux blonds, lorsque ses yeux croisaient son regard azur profond et envoûtant, lorsqu’il entendait son rire si doux et si plaisant s’envoler dans la pièce, lorsque son parfum fleuri et exquis parvenait jusqu’à ses poumons, ses émotions se troublaient, son cœur s’emballait, sa peau frémissait et des papillons semblaient s’animer au creux de son ventre. Quel mal à cela ? Ne devrait-il pas être ravi ? Tomber amoureux n'était-ce pas la plus belle chose qui puisse arriver à quelqu’un ?
C’est que les choses ne s’étaient pas déroulées comme dans les films à l’eau de rose pour Théo : alors que le dunster se rendait dans la chambre de Zélie, décidé à lui avouer ses sentiments naissants, il fut animé d’un mauvais pressentiment. L’étudiante lui avait ouvert, l’avait fait entrer avec son éternel sourire et sa jovialité habituelle. Alors qu’il s’approchait d’elle, dans l'idée de céder à la tentation et au désir dévorant de capturer les lèvres de la jeune femme dans un doux baiser, un cadre photo posé sur la table de chevet de la jeune femme avait attiré son regard. Soudain, alors que l’instant était censé être magique, alors que quelques minutes auparavant il ne songeait qu’aux lèvres douces et délicates de son amie, tout avait basculé. Il fut gagné par la nausée. Le temps semblait se ralentir, les bruits autour de lui furent étouffés, l’air vint à manquer. Il n’y avait plus que cette photo, cette image, cette représentation de Zélie plus jeune au milieu de deux adultes, sans aucun doute ses parents: une femme blonde dont la ressemblance avec Zélie ne laissait guère de doute, et un homme. Un individu dont Théo reconnut immédiatement les traits : John. John Sixtine. Son père. Celui qui l’avait abandonné. Celui qui lui avait claqué la porte au nez lorsqu’il avait 14ans. Et soudain tout sembla évident : la famille new yorkaise dans ce quartier chic là où il avait retrouvé les traces de son géniteur, la petite fille qui lui avait ouvert alors. L’autre femme, l’autre enfant, l’autre vie, celle que son père avait choisit, abandonnant sa mère, l’abandonnant lui, refusant de prendre en charge ce fils, ce batard, réitérant ce refus lorsque l’adolescent se pointa sur son pallier 14ans après.
Pourquoi n’avait-il pas fait le rapprochement ? Sixtine. Zélie Sixtine. John Sixtine. Comment avait-il pu être si bête ? Comment avait-il pu s’enticher d’elle ? Il s’était éloigné soudain, prétextant se sentir mal. Et puis il était pâle et avait vraiment la gerbe d’un coup, donc ce n’était pas un gros mensonge. Il l’avait laissée en plan, l’avait évitée le reste de l’année, ignorant ses appels, ses sms, invitant une autre de ses bonnes amies au bal. Pourtant, malgré cela, elle continuait de l’obséder. Il ne cessait de penser à elle. Pourquoi n’arrivait-il pas à l’oublier? Devait-il en parler à Tyler, son meilleur ami? Que dire à Zélie? Lui mentir? Lui révéler la vérité et risquer de chambouler tout son petit monde? Théo était confus et Tyler n’était pas dans la chambre. Il était seul, personne à qui se confier.
Puis soudain on toqua à la porte. Le jeune homme se redressa d’un coup. Un sourire ravi aux lèvres, s’imaginant qu’il s’agissait probablement de Tyler, il sauta du lit et se précipita vers la porte. Vêtu d’un simple caleçon il ouvrit la porte. Ce n’était pas Tyler. C’était elle. C’était Zélie. Sa demi sœur.

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Théodore
& Zélie


L'été, le soleil, les amis, l'ambiance, la joie, la bonne humeur, l'absence de cours, de pression, d'examens, d'obligations. Et aussi le calme, la détente, le repos. Tout était réuni pour que chaque élève de Harvard présent passe un été formidable, inoubliable, y compris Zelie et pourtant. Depuis quelque mois, elle avait troqué ses papillons contre une boule de bowling qui lui pesait sur l'estomac. Un peu de culpabilité, de regrets, de déception, d'incompréhension, le tout bien mélangé et logé au creux de sa poitrine, transformant chaque battement de cœur en une petite souffrance de plus. Elle avait pensé, un peu naïvement, que venir ici l'aiderait à oublier, à aller mieux, peut-être en sortant avec un maître-nageur canon, en draguant un autre élève. Mais évidemment elle s'était trompée. Les maître-nageurs avaient beau être canons, c'était une toute autre personne qui hantait son esprit.
Ses yeux verts virant au bleu selon la lumière, ses cheveux blonds dans lesquels elle avait adoré fourrer ses mains lorsque qu'ils se retrouvaient seuls tous les deux, flirtant avec la limite amour/amitié, ses bras musclés entre lesquels elle avait tant aimé se blottir, et puis sa voix aux intonations protectrices, son rire tantôt moqueur tantôt plus doux. Theo, Theo et son entrain, sa gentillesse, son calme, son caractère si semblable au sien. Pas étonnant qu'ils se soient entendus dès leur première rencontre, dépassant parfois les limites au point de faire douter leurs amis sur le sens de leur relation. Mais ni l'un ni l'autre n'avait osé sauter réellement le pas, avouer ses sentiments au travers d'un baiser improvisé.
Elle avait cru un jour qu'il allait peut-être enfin officialiser et afficher au grand jour ce qui semblait déjà évident même si le sujet n'avait jamais été abordé. Dans leurs gestes dans leurs paroles, ils n'avaient laissé que peu de place au doute et pourtant. Le doute l'avait envahie quand, lors de son ultime visite, il s'était trouvé mal, soudainement. Elle avait cherché à comprendre son erreur, se rendant coupable sans même savoir de quoi. Peut-être n'avait-elle fait aucun erreur, ou peut-être juste celle de croire que les sentiments bien plus qu'amicaux qu'elle ressentait étaient réciproques. Il avait coupé les ponts, l'ignorant soudainement sans lui donner de raison. La laissant mal à l'aise à chaque appel rejeté, effondrée à chaque sourire ignorée.
Le Summer Camp aurait pu lui offrir un peu de répit s'il ne s'y était pas inscrit lui aussi, l'obligeant à le croiser encore et encore et à subir son indifférence. Elle ne s'était jamais rendue malade pour un mec mais sur ce coup là, c'était différent et elle ignorait pourquoi. Et rester dans l'ignorance commençait sérieusement à lui taper sur le système.
Animée d'une soudaine envie de prendre le taureau par les cornes et d'y aller franchement elle se leva et quitta sa chambre où elle s'était isolée pour réfléchir. Elle n'eut aucun mal à trouver un des partenaire de chambre de Theo qui lui annonça que ce dernier n'était pas encore sorti. Elle se pointa à la porte de sa chambre mais au moment de frapper elle sentit sa détermination s'effriter. Ses doigts se mirent à trembler alors qu'elle imaginait les milles réactions qu'il pourrait avoir en la voyant. Lui claquer la porte au nez en autres. Elle envisagea de faire demi tour et de faire comme si rien ne s'était passé mais elle se rappela de ces derniers mois, ceux durant lesquels elle n'a fait que penser à lui pendant que lui la fuyait.
Son poing frappa contre la porte, doucement, timidement et alors qu'il ouvrait la porte et que le sourire du garçon s'évanouissait, elle sentit les reste de son enthousiasme s'évaporer. Et la tenue arborée par celui-ci n'aidait en rien la jeune fille qui sentit la gêne l'envahir brusquement. Elle laissa échapper un long « Euuuuuuuh » et sentit ses joues s'embraser. Mine de rien, c'était la première fois depuis un sacré bout de temps qu'ils se trouvaient face à face.

- On... On m'a dit qu'on était dans la même équipe cet été... C'est... Cool hein ?

Pathétique. Elle sentait que sa poitrine allait exploser et elle se surprit à baisser les yeux, non seulement pour se concentrer sur autre chose que sur son ami à moitié nu, mais aussi pour chercher un trou de souris dans lequel elle pourrait se cacher pour y mourir d'embarras. Elle n'était pas venue parler des équipes mais bien de ce qui se passait dans la tête de Theo, mais maintenant qu'elle était là, aborder le sujet semblait mission impossible.
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Zélie Ҩ Théo
« Cause it's a bitter sweet symphony, that's life »


Il resta un instant immobile, ne sachant que dire, comme pétrifié devant la jeune femme. Zélie se tenait là devant lui, dans l’encadrement de la porte, et il fut frappé de remarquer à quel point elle était toujours aussi ravissante. Rien n’avait changé depuis qu’il l’évitait, elle paraissait toujours aussi belle à ses yeux. Cela ne risquait pas de l’aider… C’était sa demi sœur après tout, il devait à tout pris refreiner ses sentiments… La jolie blonde sembla mal à l’aise également, gênée, elle baissa d’ailleurs les yeux. Pourtant n’était-ce pas elle qui venait le voir provoquant leur rencontre ? Puis soudain il réalisa qu’il était assez simplement vêtu et que c’était probablement sa tenue légère qui mettait mal à l’aise la jeune femme. Il attrapa un T shirt et l’enfila, alors qu’elle bredouillait ces mots :

- On... On m'a dit qu'on était dans la même équipe cet été... C'est... Cool hein ?

Le summer camp, cela devait être l’éclate, la détente, la décompression. Il avait été bien naïf de penser cela, de croire qu’il pourrait éviter Zélie aussi facilement qu’à Harvard. Ici, dans le vermont, ils étaient moins nombreux donc forcément ils allaient se croiser plus souvent. Et en plus elle venait de lui apprendre qu’ils étaient dans la même équipe. Décidément rien n’allait. Théo n’avait pas encore pu discuter de tous ces renversements de situation à Tyler, son meilleur ami. Il n’avait pas vraiment de plan en tête : comment s’éloigner de Zélie sans la froisser ? Sans avoir à lui révéler l’incroyable vérité qui risquait de chambouler son monde ? Théo avait cruellement besoin de conseils, mais en l’absence de son meilleur ami, il allait devoir improviser… Il s’excusa tout d’abord de sa tenue, d’une voix un peu confuse.

- Désolé je me reposais, et je pensais que c’était Tyler qui arrivait… Vas-y entre.

Et puis il se poussa sur le côté, ouvrant le passage à la demoiselle. Si Zélie était là, c’était probablement qu’elle voulait renouer avec leur ancienne amitié ou peut être allait-elle lui demander les raisons de son éloignement ? Dans tous les cas, une explication allait s’imposer, il en était certain. Pouvait-il rester ami avec elle ? Il ne savait vraiment plus où il en était et alors qu’il la regardait entrer, ses longs cheveux blonds tombant en cascade sur ses épaules, la confusion ne faisait que croitre en lui… Etre ami avec Zélie, cela impliquait faire abstraction des sentiments qu’il avait développé à son égard, et surtout devoir lui mentir sur les raisons qui l’empêchaient de se mettre en couple avec elle… Couper les ponts avec Zélie, cela signifiait la faire souffrir, se montrer blessant, perdre son amitié, ne plus la revoir… Non cela il avait du mal à s’y résoudre. Même si depuis qu’il savait qu’elle était sa sœur, Théo la jalousait un tant soit peu, sans se l’avouer totalement, il ne pouvait s’empêcher de penser que c’était elle l’enfant que son père avait choisit, celle que l’homme avait élevée, celle qui avait eu le droit à la belle maison new yorkaise, à la famille unie et heureuse, à l’amour et à l’affection d’un père que lui n’avait jamais connu… Au final c’était elle qui avait gagné, lui qui avait perdu. Est-ce que pour autant cela lui donnait le droit de révéler la tragique vérité ? L’adultère de son père dont il était le fruit? Réduire ainsi en miette cette famille si parfaite ? Théo avait du mal à s’y résoudre.

- Installe toi, fais comme chez toi.

Il s’assit lui même sur son lit et décida d’adopter le même ton léger qu’avait utilisé son interlocutrice lorsqu’elle avait débuté la conversation. Souhaitait-elle faire comme si de rien n’était ? Elle avait probablement compris que quelque chose clochait mais Théo ne voulait pas être celui qui amènerait le sujet sur le tapis…

- Alors comme ça t’es une putafrange aussi ? fit-il en référence au nom de leur équipe, l’équipe des roses.

Il lui adressa un petit sourire gêné avant de détourner le regard trouvant soudain la moquette de sa chambre très intéressante…


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Théodore
& Zélie


Zelie était confuse et dans sa tête, deux voix aussi opposées que le blanc et le noir formait un brouhaha dans lequel elle n'arrivait pas à distinguer quelle était la meilleure solution. Tu sais ma jolie, s'il t'évites depuis plusieurs mois, ce n'est certainement pas parce qu'il voulait qu'en ce jour bénit tu ramènes ta fraise su le pas de sa porte – C'est du grand n'importe quoi, il te teste, chercher à savoir si tu es digne de lui et de sa confiance – S'il avait du se passer quelque-chose ça se serait déjà passé, tu sais, ce fameux jour où il a prétendu se sentir mal subitement – Il ne veut pas précipiter les choses, être sûr que tu tiens vraiment à lui...
Son cerveau tournait à cent à l'heure et son cœur suivait un match de ping-pong, regardant tantôt d'un côté, tantôt de l'autre. Elle avait envie de croire qu'en effet toutes ces manœuvres n'étaient qu'une ruse pour tester son attachement mais au fond elle savait bien qu'il y avait autre chose. Elle avait tenté de se dire que peut-être il avait une petite-amie ailleurs mais elle en aurait entendu parler, qu'il n'aimait pas les filles mais son comportement avec la gente féminine ne faisait aucun doute. Elle avait cherché un tas d'excuser pour éviter le moment fatidique où elle se rendrait compte que c'était elle le problème.
Il avait enfilé un t-shirt, dissimulant les détails de la perfection de son corps même si, à travers le tissu étroit, elle en distinguait encore la silhouette. Son cœur battait un peu plus fort que la normale, du malaise mêlé à la joie, l'excitation de le retrouver enfin sans qu'il ne puisse s'enfuir, plus ? Elle releva les yeux pour croiser son regard et tenta de reprendre confiance. Que pouvait-il arriver de pire maintenant qu'elle avait compris que le problème venait, d'une façon ou d'une autre, d'elle ?

- Désolé je me reposais, et je pensais que c'était Tyler qui arrivait... Vas-y entre.

Le ton confus de sa voix laissait entendre qu'en effet, il ne s'attendait pas à la voir. Et pourtant, sa présence sur le Summer Camp n'était pas un secret, il avait du se douter que leurs rencontres se multiplieraient dans un endroit comme celui-ci. Peut-être avait-il cru que comme lui elle éviterait de se retrouver dans un endroit commun à une heure commune. Mais elle en avait assez d'attendre qu'il prenne son courage à deux mains pour venir lui expliquer clairement les raisons de cet éloignement. Tyler. Savait-il lui ce qui se passait dans la tête du garçon qui lui mettait la tête et le cœur sans dessus dessous ? Si oui, elle le jalousait pour ça.
Elle entra, respirant pour la première fois depuis longtemps l'odeur de Theo. Elle lui manquait, tout lui manquait. Il la suivit, l'incitant à faire comme chez elle en s'asseyant sur son lit. Elle fit de même, s'installant à côté de lui et commença à se triturer les doigts pour s'empêcher de rester les bras ballants.

- Alors comme ça t'es une putafrange aussi ?

Il lui adressa un sourire gêné puis baissa les yeux. Elle répondit par un simple et discret hochement de tête. Il voulait paraître moins gêné qu'il ne l'était mais elle le connaissait assez et il ne fallait pas s'appeler Einstein pour comprendre que la situation l'embarrassait, au moins autant qu'elle. Son regard fit le tour de la pièce, une chambre de mec. Ce n'était pas son environnement, elle se sentait intruse et espérait sincèrement que ses colocataires ne reviennent pas pour interrompre cet instant où elle le tenait enfin seul avec elle.
Elle n'avait pas envie de s'attarder sur la conversation qu'elle avait entamée dans la confusion. Mais elle ne savait trop pas où commencer, elle avait peur que sa voix flanche, comme sa détermination, que son corps écoute l'autre voix dans sa tête et qu'elle se barre en courant.

- Enfin, tu dois tu douter que je ne suis pas vraiment venue parler de l'équipe...

Elle écaillait son vernis à ongle frais de la veille. Elle n'avait plus qu'à tout recommencer. Elle gardait les yeux rivés sur ses doigts qu'elle ne contrôlait plus vraiment. C'était toujours la même chose avant un examen, un entretien ou tout événement pouvant générer du stress chez elle.
Finalement elle réussi à poser ses mains à plat sur ses genoux, non sans réussir à dissimuler un tremblement, releva les yeux vers le visage de Theo et lâcha une grande partie de ce qui la tracassait ces derniers mois.

- J'espère que tu t'en doutes, parce que sinon, ça veut dire que tu penses que je n'ai rien d'autre à dire. Ce qui signifierait que soit tu n'as rien à te reprocher, soit c'est moi qui me fait des idées. Et sincèrement j'espère que ce n'est ni l'un ni l'autre, parce que là ça voudrait dire que soit je t'ai mal jugé, soit je n'ai toujours pas compris comment je fonctionnais. Ce qui serait grave, tu trouves pas ? Alors s'il te plaît, dis-moi que je ne suis pas folle, que je ne me fais pas d'idée et que tu sais que je ne suis pas là pour parler de l'équipe. Et enfin, dis-moi s'il y a quelque-chose qui justifie le fait que je sois là à te dire tout ça au lieu de faire ce qu'on aurait du faire il y a longtemps. Sauf si encore une fois je me suis fait des films et qu'en fait il ne se passait rien du tout entre toi et moi qui puisse justifier que j'espère quelque-chose que je n'ai toujours pas obtenu.

Elle avait tout lâché à un débit tel qu'elle doutait qu'il ait compris la moitié de ce qu'elle avait raconté. Elle espérait simplement qu'il ait compris où elle voulait en venir. Et elle se sentait déjà mieux, plus de regret, plus de poids en travers de l'estomac.
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Zélie Ҩ Théo
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La jeune femme l’imita et s’installa à ses côtés sur le lit. Elle attrapa ses doigts, balaya la pièce des yeux, visiblement mal à l’aise. Les camarades de chambre de Théo avaient laissé trainer quelques affaires sur leurs lits et la poubelle semblait déjà déborder de canette de bière usagées. Un joyeux désordre en somme. Si Théo se serait douté un seul instant qu’il aurait de la visite, et plus précisément cette visite, il aurait surement fait un brin de ménage et de rangement plutôt qu’une grasse matinée. Il allait s’excuser du bazar mais Zélie le devança et ouvrit la bouche avant qu’il n’ait pu émettre le moindre son :

- Enfin, tu dois tu douter que je ne suis pas vraiment venue parler de l'équipe...

L’équipe, les roses, les putafranges… Pourquoi fallait-il que le hasard soit si ironique en les réunissant ainsi dans le même clan pour le summer camp ? Enfin, bien sur que Théo se doutait qu’elle n’était pas venue pour parler de cela avec lui. La pluie, le beau temps, le summer camp, voilà des sujets légers qu’ils auraient bien sur abordé simplement si Théo n’avait pas brutalement pris ses distances d’avec Zélie quelques mois auparavant. Il avait espéré un instant en la voyant ici qu’elle souhaitait simplement reprendre le fil de leur amitié là où ils en étaient restés, faire comme si de rien n’était. Elle tripotait toujours ses doigts nerveusement, les yeux baissés et semblait un peu stressée. Théo ne répondit rien, restant comme figé sur son lit. Il sentit les battements de son cœur s’accélérer sensiblement car il devinait que le moment des explications allait arriver… Il n’était pas prêt, il n’avait pas parlé à Ty, il n’avait aucun plan, il ne savait vraiment pas quoi dire, comment agir. Mentir, dire la vérité, tout lui avouer ? Zélie releva la tête, plongeant son regard dans le sien. Elle sembla prendre une bonne inspiration avant de lui déballer ce qu’elle avait sur le cœur :

- J'espère que tu t'en doutes, parce que sinon, ça veut dire que tu penses que je n'ai rien d'autre à dire. Ce qui signifierait que soit tu n'as rien à te reprocher, soit c'est moi qui me fait des idées. Et sincèrement j'espère que ce n'est ni l'un ni l'autre, parce que là ça voudrait dire que soit je t'ai mal jugé, soit je n'ai toujours pas compris comment je fonctionnais. Ce qui serait grave, tu trouves pas ? Alors s'il te plaît, dis-moi que je ne suis pas folle, que je ne me fais pas d'idée et que tu sais que je ne suis pas là pour parler de l'équipe. Et enfin, dis-moi s'il y a quelque-chose qui justifie le fait que je sois là à te dire tout ça au lieu de faire ce qu'on aurait du faire il y a longtemps. Sauf si encore une fois je me suis fait des films et qu'en fait il ne se passait rien du tout entre toi et moi qui puisse justifier que j'espère quelque-chose que je n'ai toujours pas obtenu.


Elle avait parlé si vite qu’il n’était pas sur d’avoir saisi chacun de ses mots. Mais globalement, il avait très bien compris où elle voulait en venir. Et le moment des explications c’était maintenant, là, tout de suite… Plusieurs options s’offraient à lui : soit il ne saisissait pas la perche qu’elle venait de lui lancer, continuant à faire l’innocent, confortant l’idée de Zélie selon laquelle elle l’avait mal jugé et qu’il n’avait rien à se reprocher… Cette solution était inenvisageable. Zélie était sa demi sœur, il voulait mettre fin à ses sentiments pour elle mais il ne pouvait se résoudre à la rayer de sa vie… Or si il la laissait croire qu’il était juste un gros conna** égocentrique, il risquait de perdre sa sœur pour toujours. Une autre option serait bien sûr de tout lui révéler : « voilà Zélie, toi et moi c’est pas possible tu es ma sœur. Et oui ton père a fait cocu ta mère il y a 20ans. Je suis le fruit de son adultère. Et il vous a mentit à toi et ta mère pendant toutes ces années. Voilà passe une bonne journée, salut ». Solution inenvisageable. Zélie serait chamboulée, son petit monde, ses certitudes, son sourire, son entrain, sa joie de vivre risqueraient d’être balayés en un instant, détruits par ses paroles dévastatrices. Non le seul choix qui lui restait serait de mentir… Il lui fallait trouver quelque chose une raison pour expliquer son soudain éloignement…

- Zélie,tu n'est pas folle... En fait j’avais cru un instant qu’entre toi et moi, les choses pourraient évoluer… Tu es une jeune femme magnifique, intelligente, vive, ravissante, drôle…

Il se tut un instant, une pointe douloureuse naissant au creux de son thorax. Oui Zélie était en quelque sorte la fille parfaite, et sa complicité avec Théo avait été immédiate. Très vite la jolie blonde était devenue son amie. Son charme avait fait le reste. Pourtant à présent, depuis qu’il avait découvert la photo de famille sur son chevet, il ne pouvait plus imaginer quoi que ce soit avec elle. Il s’était résigné, il avait renoncé à ces yeux si langoureux qui ne le regarderaient jamais transis d’amour, cette bouche si sensuelle qui ne lui susurrerait jamais de doux mots d’amour, ces lèvres si désirables qu’il ne gouterait jamais, ce corps aux courbes harmonieuses qu’il ne caresserait jamais de ses mains… Elle était sa sœur, toutes ces pensées incestueuses devaient disparaître de son esprit.

- Toi et moi c’est juste pas possible. Il faut mettre une croix là dessus… Je crois que tout ce que je peux t’offrir c’est mon amitié sincère… Je suis désolé vraiment.



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Théodore
& Zélie


Elle avait cru qu'elle ne pourrait aller que mieux maintenant qu'elle s'était délesté du poids du silence et de la distance que Theo avait instauré entre eux. Elle avait cru, naïvement, que sa tirade mettrait fin à son indifférence, fin à une autre fin qu'elle ne voulait accepter, celle de leur amitié. Elle avait même cru qu'il lui donnerait clairement les raisons de ces mois d'ignorance. Elle fut déçue, et n'avait pas envisagé qu'elle se sentirait mal au point de regretter sa venue. Elle se sentait abandonnée, délaissées, emplie d'un sentiment de vide, comme si tout ce qu'elle avait souhaité depuis qu'elle l'avait rencontré n'était que des rêves injustifiés, comme si elle avait imaginé le moindre fou rire, le moindre mot, le moindre battement de cœur, le moindre sourire, la moindre étincelle. Elle avait toujours su son imagination débordante, mais pas au point de s'imaginer un passé, un présent, un futur avec un garçon pour qui elle aurait craqué.
Elle soupira alors qu'il terminait d'énumérer ces nombreuses qualités qu'elle même n'aurait su identifier, surtout en cet instant où elle se sentait complètement nulle. Nulle d'avoir cru à une possible histoire, et surtout, nulle de ne pas comprendre où était le problème. Elle n'avait jamais vécu un truc pareil, une complicité et une entente telle que chaque petit événement complètement insignifiant devenait le sujet d'une discussion qui durait plusieurs heures.

- Toi et moi c'est juste pas possible. Il faut mettre une crois là-dessus... Je crois que tout ce que je peux t'offrir c'est mon amitié sincère... Je suis désolé vraiment...

Juste pas possible... Comme ça, sans raisons. Il lui cachait quelque-chose, et elle n'était pas voyante. Attendait-il qu'elle le découvre seule avant de lui dire « Je voulais t'en parler, mais je n'arrivais pas à trouver un bon moment... » ? Parce que si cet instant n'était pas un bon moment pour parler de ce qui le retenait, elle n'avait plus qu'à reprendre son poste en tant que reine d'Angleterre. Ou alors elle avait tellement envie qu'il lui offre une raison, pour avoir quelque-chose à se reprocher, quelqu'un à blâmer, qu'elle n'arrivait pas à envisager qu'en effet, c'était juste pas possible.
Quelqu'un à blâmer... Elle avait déjà envisager qu'il y ait une autre fille, plus jolie, plus drôle, et encore plus naïve qu'elle pour combler Theo. Elle avait rejeté l'idée parce qu'elle n'avait surpris aucun baiser volé au coin d'un couloir, aucun regard langoureux adressé à une autre qu'elle, rien qui n'aurait pu confirmer ce fait. Et pourtant, maintenant elle l'envisageait de nouveau. Et se dire qu'elle avait peut-être la preuve sous les yeux, une boucle d'oreille oubliée, un foulard inconnu, un parfum féminin...
Elle se leva, laissant sa jalousie naissante agir à sa place.

- Bien. J'espère que celle que tu as trouvé pour me remplacer te mérite, qu'elle est au moins aussi magnifique, intelligent, vive, ravissante et drôle que moi.

Elle se demanda qui elle était, si elle savait ce qu'elle avait provoqué. Elle était probablement au courant pour accepter de vivre dans le secret. Croisant les bras, elle reprit.

- Mais comprend que si, maintenant que nous avons mis les choses au clair, tu décides de t'afficher au grand jour avec elle, je refuse ton amitié, même sincère. J'aurais trop peur de lui mettre mon poing dans la figure si elle t'embrasse devant moi.

Une boule se forma dans sa gorge, l'empêchant de dire un mot de plus. Elle ravala les larmes qu'elle sentait venir, elle était décidément trop émotive. Elle n'allait pas passer pour la fille faible qu'elle n'était pas et mettre fin fièrement et définitivement à une histoire tuée dans l’œuf. Elle allait recommencer à vivre sans se demander constamment où était Theo et pourquoi il n'était pas avec elle.
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