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It's been a long time
Can't you tell that sometimes you sent me to heaven before dragging me down to Hell with your word Δ Someone. |
Le soleil brillait haut et fort dans le ciel de Boston. Mensonge. Bien qu’il fasse vingt-quatre degrés à l’heure actuelle à Harvard, la pureté du ciel était compromise par des nuages blancs. Comme disait si bien sa mère, il valait mieux des nuages tout simples plutôt que des nuages apportant l’orage. Chez les Sappheiros, la pluie n’était pas le temps préféré des membres de l’illustre famille grecque. C’était simple, quand il faisait moche dehors, Crystal se sentait toujours malade avec une envie de se rouler en boule dans son lit et ne ressortir qu’avec le soleil. Aujourd’hui, la jeune héritière avait eu une classe sur le design de la mode, ça ne l’intéressait pas de dessiner des vêtements, la jeune brune préférait commencer à esquisser ses propres croquis à destination de l’entreprise familiale. C’était une tradition quand un Sappheiros arrivait à la tête de l’entreprise que ce dernier sorte une immense collection s’inspirant des valeurs transmises par ses ancêtres auparavant. Alejandro Sappheiros, le père de Crystal, disait souvent à sa fille que même Aphrodite ne pouvait pas gagner face à la beauté de sa mère. La jeune fille pouvait voir encore le regard rempli d’amour dans les yeux bleus de son père. Pour rendre hommage à sa mère, la jeune fille avait décidé de concentrer une partie de ses croquis sur Aphrodite et tout ce qu’elle inspirait. La jeune brune dessinait toujours cette collection avec la dernière photo prise de sa mère à ses côtés, une source d’inspiration. Le sourire de sa mère, sa voix, tout lui manquait tellement, la seule héritière de la maison Sappheiros ne se rappelait seulement que de souvenirs flous, son plus grand chagrin. Crystal n’était pas du genre à laisser paraître des émotions négatives en société, ses grands-parents lui avaient toujours dit qu’une femme Sappheiros ne pleurait que rarement en public. Foutaise, Crystal voulait pleurer quand elle le souhaiter mais elle avait peur des répercussions. Que penserait-on de la prochaine CEO de Sappheiros si Crystal venait à être aperçu entrain de pleurer ? Qu’elle est humaine ? Ses grands-parents lui avaient toujours dit qu’elle ne devait pas paraître avoir des défauts ou ça pourrait se révéler être un problème plus tard. La jeune trouvait que c’était réellement une délivrance d’être enfin à Harvard, elle pouvait à présent être loin du control parental et même du contrôle de la mafia sur son père. Un jour, elle trouverait la solution au malheur de son paternel, il méritait de retrouver le vrai grand amour même après avoir perdu la femme de sa vie. Ayant fini sa journée de cours, Crystal avait décidé de continuer les croquis d’un collier dans le parc de l’université, en ouvrant son porte-folio, la brune commença à paniquer, elle ne trouvait plus la photo de sa mère. Disparue, oui comme d’un coup de baguette magique. Evitant de cédant à une crise de panique, Crystal essaya de se rappeler quand elle avait sorti son carnet à dessin dernièrement autre que le cours de design de mode. Maintenant qu’elle y repensait, elle avait demandé de l’aide à un Dunster afin de comprendre une notion de son cours d’économie et le cours avait eu lieu à la maison des Dunsters. C’est ainsi que Crystal arriva devant la maison de la confrérie qu’elle cherchait. Passant sa main dans ses cheveux, la brune vint accrocher une longue mèche de cheveu derrière son oreille avant de rentrer dans la maison. Elle fut étonnée de voir la porte entrebâillée, la poussant un peu tout en appelant histoire de voir s’il y avait quelqu’un, Crystal se retrouva dans l’entrée en regardant un peu partout cherchant quelqu’un pour l’aider. |
© GASMASK |
@Simon Leroy
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