take me back to the start (w/ meliseo)

come back and haunt me

mise en page par mad loveJeudi. Jour de congé plus ou moins forcé de Melisande au B-tone. Ses supérieurs trouvaient qu'elle en faisait trop. Ce n'était pourtant pas eux qui allaient payer son loyer à la fin du mois. Laissant ses histoires financières de coté (ce n'était pas son genre de s'apitoyer sur quoi que ce soit), la jeune brune avait décidé de mettre cet après-midi à profit pour réviser. Pour ça, elle avait choisi un lieu un peu différent de la majorité des étudiants. Trop peu pour elle d'aller se perdre dans l'une des tables bondées de la bibliothèque, surtout depuis l'attentat à la bombe. Elle préférait à cette emblématique lieu quelques salles mises librement à disposition pour les étudiants. Elles étaient vastes, calmes et un peu reculées, ce qui justifiait le peu de personne qui y venaient. Se posant près de la fenêtre, elle sortit ses cours de pathologie zoonotique, entrant alors dans une concentration qui lui fit un peu perdre la conscience de son environnement et du va-et-vient humain. Ce n'est que lorsqu'un bruit métallique se fit entendre dans le couloir, suivit d'un immense éclat de rire et de pas précipités. Sortie de sa torpeur, elle se rendit compte qu'il se faisait déjà tard et entreprit se quitter la salle. Et que la porte resta irrémédiablement close, finissant de recréer ce qu'il se passait par rapport à ce qu'elle venait d'entendre. C'est une blague. dit-elle en passant une main dans ses mèches brunes. Oui, de toute évidence. Il fallait juste finir de définir pour qui. Elle ne prit même pas la peine de sortir son portable de sa poche de veste, sachant pertinemment que le réseau ici était mystérieusement inexistant. C'est alors qu'elle jeta avec automatisme un regard autour d'elle pour venir poser ses yeux noisettes sur le dernier étudiant présent dans la salle. Leo Halberstam, définissant à lui seul tout une histoire. Je crois qu'on a un problème. Cela faisait bien longtemps qu'ils ne s'étaient pas vraiment vus, pas vraiment parlés. Des semaines, peut-être des mois. A chaque fois et peu importe la situation, Melisande ne pouvait s'empêcher de se demander comment ils avaient pu en arriver là.