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Cours banale. Absence de portable. Je n'étais plus témoin de ces appels agressante. Du moins durant la journée. J'avais passé mes cours sans portable, simplement avec mon ordinateur. Chacun de mes cours furent intéressant, mais trop long. Je n'étais pas vraiment d'humeur aujourd'hui. Pourquoi? Je n'ai pas plus envie d'en parler, mais raccourci : J'en ai marre de me faire harceler. D'accord je suis la fille du président Russe, d'accord je suis belle, d'accord j'ai un corps de rêve, mais faut me foutre la paix, je ne suis pas un morceau de viande. Je passe par ma chambre pour enfiler quelque chose de plus... Comment dire, de plus hors cours ? Je passais mes cours vêtu de façon extrêmement confortable et j'avais toujours les cheveux remontés au dessus des épaules. Toujours un peu trop grand comme t-shirt et un skinny bien simple. J'avais l'intention de sortir me changer les idées et j'avais besoin de ce verre traditionnel. À tous les jeudis, j'avais le même endroit de prédilection. Ce n'était pas un bar bien achalandé ce qui me permettait d'être plus calme, d'être moins présidentiel. J'enfile une robe de teinte beige et une veste de laine bleu, plus longue que ma robe. Je relâche mes cheveux les laissant tomber sur mes épaules. Je secoue légèrement la tête pour les replacer. J'agrippe un chapeau le lainage et mes escarpins taupe et quitte la maison pour le dit-bar.
J'avais pris l'habitude d'y aller seul, personne n'était vraiment au courant que je traînais dans ce bar. Je jetai un regard à ma montre, il était passé dix-neuf ans, ce verre m'attendait avec impatience. Je passe la porte et ramène mes bras l'un contre l'autre vers ma poitrine. J'avais eut un frisson. Je me dirige vers table, jamais la même à chaque fois. Je m'installe et balance mon sac sur la table. J'y enfonce ma main avant de sortir un roman, un roman Russe. J'attendais mon verre et comme de fait, il arriva assez rapidement. « Vika. » Je lève les yeux et souris au barman. Il a déjà mon verre en main. Je fouille dans mon sac, mais il m'arrête. « Pas besoin, c'est de monsieur. » Je lui lance un de ses regards étranges et il dépose le verre sur ma table avant de s'éloigner. Je fixe un moment le verre et me retourne pour croiser le regard du donneur. Je le fixe un moment. Je dois avouer, canon le mec. Style très classe. J'affiche un léger sourire et reviens vers mon verre, amusé. Vodka de mon coeur, réchauffe moi l'estomac. Je prend mon verre, qui n'était pas un shooter et le vidai entièrement dans ma gorge. Je m'attarde à nouveau à mon livre, un énorme sourire plaqué sur mon visage.
J'avais toujours eut l'habitude de recevoir des verres d'inconnu, mais jamais aucun d'eux n'avait prit la chance de m’aborder. C'est toi qui m'offre un verre, ne t'attend pas à ce que Je vienne te voir, je suis trop bien placer pour m'abaisser à ce sujet. Bon d'accord, j'aimais beaucoup me laisser désirer. Ce jeudi n'allait pas faire exception à la règle. Une fois le contact visuel fait, je croise ma jambe droite sur ma gauche et reviens à mon livre. Mes cheveux pendait au dessus de la table cachant mon visage, mais à l'inverse de ce bel inconnu. Je m'attaque de nouveau à mon livre. J'aimais me rappeler ma langue maternelle. La Russie me manquait, le froid aussi. C'est drôlement dit, mais oui le froid de mon pays me manquait, c'était plus prompt aux rapprochements et dieu sait que je suis une fille tactile. J'ai toujours adoré le toucher de quelqu'un. Peu importe la personne ? J'en sais rien, pour l'instant chaque personne osant me toucher on réussit leur coup. Je ne suis pas une fille très compliqué, mais je dois avouer que je ne m'attend pas à tomber amoureuse de qui que ce soit. Je ne suis pas si naïve que ça. Du moins je crois. Mon coeur fut absent pendant un bon moment, donc je ne sais même pas s'il existe encore la possibilité de tomber amoureuse, mais ne sait-on jamais, c'est quelque chose d’effet-mer. Je m'étais replongé dans mon livre comme si rien ne s'était passé.
Un souffle au dessus de mon épaule me fait froncer les sourcils, mais une voix qu'une voix se fait un chemin jusqu'à mes oreilles, je sursaute. Je tourne la tête et aperçoit cet homme. Houla, de plus près, c'est plus un canon, c'est un pure beau gosse. J'affiche ironiquement un sourire. Finalement un homme qui ose. J'attrape mon signet et l'insère à ma page avant de fermer mon livre. Je lève les yeux vers lui et le fixe, petit sourire en coin. « Exacte, du cyrillique. Non, je ne suis pas Américaine. » Je croise mes mains sur mon roman et garde mon attention sur lui. Je n'étais pas d'humeur à me prendre la tête aujourd'hui et charmant comme il est, je peux bien lui donner sa chance. Je me redresse le dos plus droit et referme ma veste contre mon corps. Il a pris l’initiative de s'asseoir sans même demander ce qui m'amusa encore plus. Cette conversation s'annonçait intéressante. Je baisse les yeux vers mon verre, vide. Je fis une étrange moue, comme si j'étais déçue qu'il soit toujours vide. Je passe ma main dans mes cheveux en redressant la tête. d'un coup de tête, mes cheveux se retrouvèrent derrière mon épaule. « Si tu es prêt à t'engager la dedans, je ne dirais pas non. » J'eus un sourire en coin en appuyant mon menton contre ma main.