ARWÊN SIXTEN ► serinda swann

Je suis née dans une famille pauvre, mais ma famille n’était pas pour autant monotone. Née d’une femme Américaine et d’un père Suédois, je n’ai jamais manqué de rien en dépit de ce que l’on pourrait penser de ma classe sociale. Même si je n’avais pas des cadeaux hors de prix, ils ont toujours fait en sorte que j’ai un petit quelques choses et c’était déjà énorme pour moi.  J’ai toujours vécue à Stockholm ; mes parents y habitaient déjà avant ma naissance. Ma mère est née à Cambridge dans le Massachusetts, dans une famille très aisée, vivant dans le luxe, elle a toujours pensé que ce n’était pas un monde pour elle, alors lorsqu’elle est partie faire ces études en Suède et qu’elle a rencontré mon père, simplement elle a renoncé à sa vie américaine pour resté avec lui. Je ne sais rien de ma famille du côté maternelle, ni même de ma famille côté paternel puisque mon père à été abandonné.

J’ai toujours été bagarreuse et assez brutale de temps à autre dans les cours de récréation ! J’utilisais les points bien plus que les mots pour blesser les autres, mais mes parents ont su me stabilisé et m’apprendre à me défendre avec autre chose que mon agressivité. Je suis fière de mes parents, j’aime leur manière de se regarder, de s’aimer comme au premier jour, de se soutenir même si ils mériteraient d’avoir une bien meilleure vie. Je ne sais pas ce que je deviendrais sans eux. J’ai toujours été très sportive, mon rêve était de devenir pompier, sans doute le fait d’avoir vu des pompiers et des tas de récits sur le travail parfois compliqué de ces hommes quand ils devaient risquer leur vie. Seulement j’ai changée d’avis en grandissant parce que j’avais sans cesse besoin d’en savoir plus sur les hommes et leur comportement, savoir comment chacun pouvait réagir différemment à un même événement et pourquoi, je savais que je ferais de la sociologie.


C’est en 2007 que ma vie prit une tournure bien différente de ce que j’aurais pu imaginé, l’assassinat de mes parents sous mes yeux, un soir d’hiver par un homme cagoulé et habillé tout de noir et de cuir. Il leur a mit une balle dans la tête à chacun, sans explication alors que j’étais caché sous le lit de la caravane familiale. Il est parti comme ça sans se retourner, sans même chercher à me trouver ou simplement ignorait il mon existence. En tout cas, ma vie s’est arrêté à cet instant et je suis devenue une tout autre personne, j’ai beaucoup de haine envers l’assassin de mes parents qui n’à toujours pas été retrouvé. Après trois ans en orphelinat, c’est a dix huit ans que l’on m’a envoyé à Cambridge, pour que j’y fasse des études, pensant que je serais plus à l’abri dans cette ville ou ma mère avait grandit. J’étudie donc depuis cinq ans à Harvard.


Actuellement, il faut donc savoir creuser ma carapace pour apprendre à me connaitre. On voit donc de ma personne au premier coup d’œil et coup de pelle, une personne qu’on n’aimera pas forcément, mais avec le temps et à force d’enlever les couches d’écaille constituant ma carapace la vrai femme qui pourrait charmer plus d’une âme. Pour ce qui est de mes relations amicale, sexuelle ou de couple c’est compliqué. L’amitié mets du temps à naître avec moi, je donne beaucoup, mais je suis capable de reprendre la seconde d’après – on ne parle pas de cadeau là ! – Je souhaite être aimée mais j’ai du mal à exprimer mon amour, je veux des amis, mais ne donne mon amitié qu'après de nombreuses démonstrations et encore toujours avec réticences. J’ai peur d’être blessé à la fin ou même encore de blesser les autres. Pour ce qui est de mes relations de couple ? Je n’ai jamais trop été sérieuse ! Pas que je trompe les hommes que je côtoie,  pas plus que je ne suis pas prête à m’engager ! Bien au contraire, je veux fonder une famille, mais j’ai toujours peur de me lancer. En tout cas une fois que vous êtes dans ma vie, il est tout de même compliqué de me faire partir !