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ALARTER- Ride or go back

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Ride or go back
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C'était un des derniers week-ends où la température était de notre côté alors je ne pouvais pas passer à côté de l'occasion d'aller monter à cheval. J'avais laisser savoir à Alie que je serais à l'écurie où je travaillais si elle voulait me rejoindre. J'avais quitté ma chambre de la Dunster House et rouler jusqu'à la campagne bostonnaise pour être à l'écurie avant le levé du soleil qui selon moi constituait le meilleur moment pour faire de l'équitation. Et ouais, sous mes airs de bad boy médecin se cachait un mec qui avait la cause animalière particulière à coeur. J'avais enfilé mes bottes de cow boy, ma chemise à carreau et j'étais presque le cowboy de service. Mes employeurs me permettaient toujours de venir me balader à cheval quand je le souhaitais et j'acceptais souvent car sa me ramenait à la maison dans le Kentucky. Comme à chaque fois, j'exécutais la même routine quotidienne avant de monter à cheval. J'ouvris la porte de la stalle où résidait Arès, magnifique cheval canadien que j'affectionnais particulièrement. Je prenais la brosse et aller traiter aux petits soins ce cheval qui avait déjà affronter un de nos chevaux Hermann en course. C'était peut-être con comme rituel mais il fallait bien que quelqu'un le fasse.  ''Tu va être beau comme un dieu l'ami.''. En même temps sa m'apprenait à mettre en pratique les soins de base à la race équine que j'apprenais en classe. Je délaissais Arès et referma un peu la porte de la stalle pour aller chercher la lasse afin de le sortir et de la préparer pour notre promenade matinale.
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Ce week-end, j'étais absolument libre. Ouais, j'avais rien prévu et c'était plus que surprenant quand on sait que d'habitude, j'ai toujours un rendez-vous ou des bricoles pour m'occuper. Là, j'avais vraiment rien à faire et je m'ennuyais beaucoup à vrai dire. Alie n'était pas à l'appart, elle était allée voir je ne sais qui pour faire je ne sais quoi et Leevy était à l'hôpital avec Oscar pour un petit check-up. Je ne voulais pas vraiment m'incruster même si ça ne lui posait sûrement aucun problème... j'aimais pas tellement les hôpitaux alors j'évitais un maximum de m'y rendre. Le soleil était vraiment haut dans le ciel donc je pouvais pas me résigner à rester cloîtrée dans ma chambre. Je décidais donc de prendre ma voiture histoire de sortir un peu de Cambridge. Boston était une ville remplie de toute sorte de lieux, ce serait idiot de ne pas en profiter. Je fis donc un long chemin pour sortir un peu de toutes ces métropoles – direction la campagne. En effet, je m'étais souvenue de Carter. Ça faisait un bon bout de temps que je n'avais pas vu mon ami le cowboy alors pourquoi pas profiter de ce temps libre pour aller prendre de ses nouvelles ? Vu le temps qu'il faisait, on pourrait même faire une petite balade à dos de chevaux ensemble. Il bossait tous les week-end au ranch alors il était forcément là-bas. Arrivée à destination, je gare mon véhicule sur le côté et je sors en claquant la porte. Il n'y avait pas grand monde. Juste deux trois chevaux qui gambadaient dans le pré – à part ça, aucun signe de vie. Je m'aventurais donc vers les écuries. Il y avait vraiment des chevaux magnifiques et je ne pouvais pas m'empêcher de leur caresser le chanfrein ou la crinière lorsque je passais devant eux. Je peux me joindre à toi ? Dis-je en esquissant un sourire alors que j'aperçus enfin Carter, au loin, sortant un magnifique pur-sang de son enclos.
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J'avais vraiment l'impression d'avoir une identité secrète à la Clark Kent. Genre le Carter de la campagne n'était pas du tout comme celui de la ville. C'était dur pour moi de faire comprendre aux gens la mentalité que j'avais mais lorsqu'on me connaissait, c'était facile de voir que je n'étais pas celui qu'on croyait que j'étais. J'avais laissé Arès quelques secondes le temps d'aller chercher les trucs que j'avais besoin pour le sortir de sa stalle. Je retournais près de ce pur sang canadien et en fredonnant un truc qui me passait par la tête, je préparais le cheval pour une sortie matinale, il manquerait plus que la selle et le petit déjeuner et on était partis. J'appréciais parfois la solitude même si Alie me manquait lorsqu'on était pas ensemble. Arès était maintenant prêt pour sa balade : ''Allez mon vieux, on allait faire du sport un peu.''. Je sortis avec Arès de sa stalle et je remarquais que je n'étais plus seul. Je souris en reconnaissant cette voix familière, j'attachais Arès et prit Alayna dans mes bras: ''Je commencais à croire que tu m'avais oublier! Salut Alayna! Bien sûr que tu peux te joindre à moi! Comment tu va?''. C'était la cousine de ma chérie mais Alayna était une super amie.
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Il arbora un petit sourire lorsqu'il me vit et après avoir attaché le joli pur-sang, il m'offrit une petite étreinte. Ça faisait bien longtemps que je n'y avais pas eu droit. Nous n'étions pas énormément proches mais il comptait quand beaucoup à mes yeux : il était un très bon ami sur qui je pouvais compter en cas de pépin, et ça, c'était vraiment précieux. En plus, il était le petit-ami de ma cousine adorée donc forcément, je ne pouvais que l'apprécier, ahah. Bien sûr que non, c'est juste que je n'avais plus une minute pour moi alors... désolée, lui répondis-je avec un sourire. Ça va très bien et toi ? Toujours fidèle au poste à ce que je vois. Il avait vraiment une passion pour les chevaux, aucun doute là dessus. Même quand il était occupé, il prenait le temps de venir au ranch pour voir les chevaux – une belle preuve qui nous montre qu'il y tient comme à la prunelle de ses yeux. Pour me faire pardonner, je te propose une petite balade, t'en dis quoi ? Il faisait beau, il faisait chaud, c'était le temps idéal pour sortir faire une promenade dans les champs. La saison hivernale n'était pas bien loin alors il fallait bien profiter des derniers jours ensoleillés de l'année.
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Je connaissais Alayna depuis presque aussi longtemps que Alie et tout de suite, on avait cliqués. Lorsque j'avais appris leur lien de parenté, je me disais que c'était presque une coïncidence ou le coup du destin. À force de sympathiser, les deux ont avaient l'habitude de se retrouver ici pour aller faire de l'équitation. Elle était une des rares personnes qui connaissait ma passion pour la cause équine et qui savait que j'avais un de mes chevaux en pension ici. Je lui fis un clin d'œil à ses commentaires et prit la selle pour la mettre sur le dos d'Arès: ''D'accord tu es pardonnée. Je plaide coupable mais en même temps c'est mon boulot d'être ici.''. Même si j'étais fortuné, je voulais travailler dans un ranch, c'était plus fort que moi de jouer le mec de la campagne. Elle voulait m'accompagner pour une balade en guise de pardon? Je la regardais avec un air de défi: ''Choisi ton destrier demoiselle et allons!''. Je n'avais pas besoin de montrer à cette belle Cabot comment faire ici, elle était aussi habituée que moi. Je finissais de préparer Arès et le conduisait à l'extérieur de l'écurie. Une fois un peu éloigné, je mis un pied dans l'estrier et enfourcha la selle d'un coup. J'attendais Alayna, laissant Arès brouter l'herbe.
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Évidemment, comme je m'y attendais, il n'hésita pas une seule seconde et accepta ma petite proposition. J'esquissais un sourire pour toute réponse et il me demanda de choisir une monture avant de le rejoindre dehors. Il n'avait pas besoin de me guider puisque tout comme lui, j'étais une pro dans ce domaine. Je faisais de l'équitation depuis toute petite – c'était un peu une tradition familiale. J'avais participé à de nombreux championnats et courses hippiques alors évidemment, je m'y connaissais. J'aurais très bien pu continuer mais après la vente de Lady Alexander, le cheval marwari que je possède depuis toute petite et que j'ai vu grandir, j'ai complètement arrêté l'équitation. Ce n'était pas ma décision mais celle de mon père. Une décision fortement influencée par les vingt-six millions de dollars proposés en échange de ce joli pur-sang indien. C'est bien dommage d'ailleurs, parce que je m'étais très attachée à elle. Alors que je faisais le tour de l'écurie à la recherche d'une belle monture, mon regard se posa sur un très joli cheval noir. Un Frison, semblait-il. Il était vraiment magnifique. Je ne me fis pas prier pour ouvrir son box et l'attirer dehors. Il était vraiment doux et calme et il se pliait aux ordres. Un bon cheval, en somme. Je brossais et curais rapidement le cheval et ses sabots avant de placer la selle et la sangler. Je réglais les étriers avant de passer la bride et je le ramenais dehors. Carter faisait brouter l'herbe à Arès. Il s'appelle comment ? dis-je avec un sourire en désignant de la tête le frison. Il faisait vraiment très beau, la balade s'annonçait décidément très agréable.
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Je ne disais jamais non à de la compagnie, surtout quand c'était la cousine de la fille que j'aimais et une bonne amie. J'étais déjà prêt pour la randonnée en ayant pas oublier d'apporter le petit déjeuner. J'aimais beaucoup Alayna, elle était un peu différente des autres filles et elle s'y connaissait dans le monde équin autant que moi. J'étais toujours sur Arès, mon magnifique étalon canadien qui se rafraichissait en attendant son compagnon comme j'attendais la mienne. Moi et Alayna ont flânaient souvent ici alors je me demandais qui elle prendrait, le choix était là... J'en profitais pour descendre et prendre mon téléphone dans la poche pour envoyer un texto à Alie et lui souhaiter une bonne journée malgré qu'il était très tôt le matin. J'entendis quelqu'un qui venait de l'écurie et je vis qu'Alayna avec pris Hadès. Souriant, je m'approchais d'elle et examina les yeux de Hermès avec mon crayon lumineux que j'avais eu depuis mon premier cours de médecine vétérinaire. Je répondis à la question de la belle brunette: ''Ce magnifique frison est Hadès, probablement le meilleur cheval ici.''. Arès manifesta un bruit étrange comme en signe de protestation. Je riais aux éclats et répondit de nouveau: ''D'accord, le deuxième. Hermès est si doux et un bon cheval mais il est aveugle dans son angle mort gauche il est née comme sa mais sa l'empêche pas d'être une magnifique bête, pas besoin de dire comment t'y prendre, c'est une beauté.''. Je lui fis un clin d'œil et remonta rapidement sur Arès. Je siffla, donna un petit coup pour avertir mon pote et je détalais comme un lapin, allez rattrape moi si tu veux.
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Je rejoignis Carter dehors. Il était en train de faire brouter son étalon, le regard plongé dans son téléphone. En me voyant, il s'approcha de moi avec un sourire avant d'examiner les yeux du frison – un certain Hadès. C'était un nom très mignon, je trouvais que ça lui allait parfaitement bien. Je vois... dis-je avec un petit sourire en caressant le cheval. Je détestais voir des animaux malades. En particulier les chevaux, ce qui est normal puisque je côtoie ces petites bêtes depuis toujours. J'essaye d'aider du mieux que je peux en faisant des dons ou en visitant des abattoirs pour racheter des chevaux en sale état et leur fournir les soins nécessaires. Carter m'adressa un clin d'œil furtif avant de monter sur Arès, alors que je chevauchais le frison noir. Il détala en mode cours toujours, tu me rattraperas pas. Okay. Je le rattrapais en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Bah alors, on essaye de dépasser l'ex-championne de New York ? dis-je avec un sourire en coin. Et ouais, pas malin de vouloir faire la course avec moi quand on sait que j'ai été dans le top des plus grandes courses hippiques et championnats de la ville qui ne dort jamais.
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Me retrouver sur le ranch de mes patrons me permettait de me rappeler le Carter des jours de la campagne dans le Kentucky. J'adorais étudier à Harvard, mon intégration à la Dunster House se passait bien et malgré que j'aimais toujours faire des mauvais coup avec Camilo, il fallait bien retourner à la base quelque fois. Je n'avais attendu qu'Alayna soit prête que j,avais déguerpi comme un lapin avec Arès. Elle et Hadès aurait entièrement le temps de me rattraper mais j'aimais bien prendre les devants. En arrière du ranch où est ce que je bossais, il y avait un champ qui menait directement dans la forêt. à chaque fois que j'y venais c'était ma forêt enchanté, c'était la que je prenais le temps pour réfléchir, me vider la tête et me retrouver seul. Je ne disais jamais non à de la compagnie. Alayna était une bonne amie, malgré son lien de parenté avec ma petite amie, cela ne changerait rien entre nous et me donnait une raison de plus pour ne pas lui briser le cœur car je me ferais botter les fesses facilement. Je savais que la belle Cabot était une championne d'équitation, alors elle avait aucune raison de ne pas me rattraper. Je ralentissais en tirnt sur les rênes de Arès pour qu'on soit seulement au trot. Mon endroit de pause-déjeuner n'était pas très loin alors pourquoi se presser quand il y avait un beau paysage à admirer et cela à 25 minutes du centre-ville de Boston. Je tournais la tête et vit Alayna qui me rattrapait avec sa monture. ''C'est moi ou tu ralentis ?''
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En me voyant, on pouvait facilement me juger et croire que j'étais ce genre de pétasse superficielle et pourrie-gâtée issue d'un milieu aisé qui déteste la campagne parce que c'est moche, ça sent la bouse et parce qu'il n'y a pas de boutiques de luxe... et bien, sachez-le, c'est complètement faux. Oui, je suis jolie, oui, j'adore les robes et les chaussures qui coûtent la peau des fesses et oui, je viens d'une famille très riche mais ça ne veut pas dire que je n'aime pas la campagne. Au contraire, des fois, j'ai juste envie de quitter ces métropoles bondées et modernes pour venir habiter à la campagne. Je crois que rien ne me ferait plus plaisir que d'y vivre. J'adore ce sentiment de calme, de liberté et de sérénité qu'on ne ressent nul part ailleurs. En tout cas, j'avais facilement rattrapé Carter alors qu'il ralentissait lentement pour être au trot. Je fis de même. Je suis le mouvement, dis-je avec un sourire. Alors, dis-moi, quoi de neuf dans la vie de Hermann ?
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