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how can we not talk about family when family's all that we got (with alayna)

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J'avais appris tout récemment de la bouche de ma petite soeur que ma cousine avait fait sa rentrée à Harvard. Naturellement, une telle annonce m'avait rendu fou de joie. Malheureusement, je n'avais pas pu être aussi proche d'Alayna que je l'aurais voulu, Nos parents s'étant en quelque sorte brouillés, je ne l'avais pas vu depuis ce qui me semblait une éternité même s'il y avait eut quelques échanges à distance entre nous. Depuis que nous avions perdus Sarah, c'était un peu silence radio de mon côté. J'en avais un peu honte, mais il me semblait que j'avais déjà tellement de boulot pour tâcher d'apaiser les choses entre Alie et les parents que j'avais un peu refoulé ma cousine dans un coin de ma tête. Il n'empêche que j'étais super heureux de la savoir en ville. Je l'avais toujours perçue plus comme une soeur que comme une cousine et j'avais hâte de retrouver ma complicité avec elle. Ce ne serait vraiment pas du luxe que de retrouver une aussi bonne relation avec un membre de ma famille. Oui, l'arrivée d'Alayna tombait vraiment à point nommé. Je l'avais contacté sans tarder en lui proposant de passer à mon appartement un soir. J'allais préparé un petit truc à manger et ce serait l'occasion de parler, de rattraper le temps perdu. J'étais vraiment emballé à l'idée de cette soirée et je me retrouvais donc dans mon appartement à proximité de l'université, avec un petit repas sur le feu. L'heure donnée approchant, je m'étais posé devant la télé, mon chien lové contre moi, en attendant que ma cousine arrive.
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La dernière fois, j'avais revue Alie alors que ça faisait une éternité qu'on ne s'étaient pas vues. Presque vingt années. Et à notre plus grande surprise à toutes les deux, on étaient désormais colocataires à la Cabot House. J'crois que j'avais pas entendu d'aussi bonne nouvelle depuis longtemps. J'allais enfin pouvoir rattraper le temps perdu et j'étais vraiment contente. Elle m'avait donc informée du fait que Beau était également présent à la faculté. Malheureusement, Sarah n'était plus des nôtres donc je n'allais pas pouvoir la revoir. Cette nouvelle m'avait réellement attristée mais bon, c'était aussi la preuve que la vie ne tient qu'à un fil et qu'il ne faut pas se morfondre mais en profiter pendant qu'il est encore temps. En tout cas, ça faisait un bon moment que je n'avais pas vu Beau non plus. Il me manquait beaucoup, je le considérais vraiment comme un frère et je n'avais plus eu de nouvelles de lui pendant un certain temps. Maintenant que j'avais appris la mort de Sarah, je comprenais pourquoi il avait subitement coupé les ponts et pour moi, c'était absolument compréhensible. Néanmoins, j'aurais aimée être prévenue... m'enfin. En tout cas, ce soir, Beau m'avait invitée chez lui histoire de dîner ensemble. Au début, on devait se voir tous les trois avec Alie mais au final, Alie s'était décommandée à la dernière minute parce qu'elle était un peu malade. Du coup, vers dix-neuf heures, j'attrapais rapidement un taxi direction les habitations de Cambridge et une fois arrivée à destination, je payais le chauffeur avec le peu de monnaie que j'avais emporté et entrais dans la résidence après avoir tapé le code que Beau m'avait envoyé par sms. Je dévalais les marches quatre à quatre direction le troisième étage. Arrivée devant la porte, je toquais et attendis patiemment qu'on vienne m'ouvrir.
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Pour le coup, Alie avait constitué une sorte de pont entre Alayna et moi. Elle était la première à l'avoir croisée sur le campus (de ce que j'en savais, elles étaient toutes colocataires) alors que je m'apprêtais seulement maintenant à la revoir. De base, nous étions sensés se faire un petit repas à trois ce soir, mais Alie avait fini par désister. Je ne l'aurais pas avoué à a soeur, mais quelque part, je préférais faire les choses ainsi. C'était un peu bizarre avec Alie et il était tout bonnement évident qu'elle m'en voulait. Et ça me frustrait. Ca me frustrait tellement et j'essayais de réparer les pots cassés, mais ce n'était pas si simple. Parfois, j'avais le sentiment que je ne pouvais avoir une vraie relation frère-soeur avec ma petite soeur seulement en claquant la porte au nez à mes parents. Et je ne pouvais pas. Je ne voulais pas. Enfin, avec Alayna, les choses devraient être plus simples. J'espérais juste qu'elle ne m'en voulait pas pour le silence radio que je lui avais imposé après le décès de Sarah. Elle pourrait comprendre cependant. Comprendre que je n'avais le coeur à rien du tout dans ces moments-là. Je me leva d'un bond lorsqu'on frappa à ma porte, tout enthousiaste que j'étais. J'alla ouvrir la porte et découvrit Alayna sur le pallier, plus vieille de quelques années, mais toujours plutôt fidèle à mes souvenirs. Un immense sourire spontané se dessina sur mon visage. « Salut, toi » lançais-je avant de l'étreindre sans jamais perdre mon sourire. C'était vraiment bon de la revoir, je n'en réalisais que mieux encore combien elle avait pu me manquer. « Tu m'as tellement manqué » soufflais-je avant de me décoller d'elle. Je m'écarta ensuite de l'embrasure de la porte. « Entres, fais comme chez toi. »
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La porte ne tarda pas à s'ouvrir bien rapidement, laissant apparaître le visage souriant de Beau. Toujours fidèle à lui-même. Il n'avait vraiment pas changer, il était le même. Il avait pris quelques rides évidemment mais ça ne le rendait que plus mature ahah. Il avait l'air vraiment content de me voir et moi aussi. Il m'accorda une petite étreinte avant de se décaler pour me laisser passer. Tu m'as manquée aussi, lâchais-je en lui souriant en retour. Et oui, mon frère m'avait bien manqué. Ç'avait beau être mon cousin, pour moi, c'était mon frère, il se comportait vraiment comme tel et je pense qu'il me différenciait pas du tout d'Alie. J'avançais à pas de loup dans le petit appartement de Beau. C'était très confiné mais plutôt mignon. Évidemment, comme c'est un mec – qui vit seul avec son chien, en plus – l'appart était juste dans un état pas possible, c'était le foutoir : vêtements, chaussettes sales par terre, couvertures mal rangées et tout et tout ahah. Heureusement que j'habite pas ici hein, parce que vu comment je suis une maniaque de la propreté, ça l'aurait vraiment pas fait. Son chien accourut presque vers moi et je me reculais légèrement. Ouais, j'étais pas du tout fan des chiens. J'avais toujours peur de me faire mordre alors j'évitais toute approche.
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« Tu m'as manquée aussi » je m'écarta, mon éternel sourire toujours dessiné sur le visage, histoire de la laisser entrer. Naturellement, Reese, mon golden retriever, fila vers Alayna qui, je m'en souvenais en voyant son expression apeurée, n'était pas aussi fan que moi des chiens. En même temps l'inverse n'était pas simple : j'étais tout bonnement amoureux de mon énorme boule d'amour blonde et Alayna... Et bien elle avait un problème avec les chiens. J'étais totalement respectueux des frayeurs des autres et encore plus quand il s'agissait de celles de ma frangine adorée. Ainsi, je me rua sur mon chien et le retins contre moi avant qu'il se rue sur Alayna. « Désolé, j'avais totalement zappé que tu n'étais pas sereine avec les chiens. T'inquiètes pas, il est gentil et puis il me colle moi, je vais m'assurer qu'il n'aille pas se faufiler entre tes jambes. » oui, elle pouvait compter sur moi. Sur ces mots, je me baissa pour être à la hauteur de mon chien et je lui murmura quelques mots qu'il ne comprendrait pas mais peu importe, oui, j'étais un grand fou qui se faisait des débats avec son chien et j'assumais. « Du calme, Reese, shh » je fis un petit baiser sur la truffe du chien et me redressa ensuite. « Bon, je veux que tu me racontes tout ce que j'ai loupé ! Je suis sûr qu'il t'est arrivé plein de trucs géniaux et j'ai hâte de tout entendre » je me frotta les mains l'une contre l'autre, comme si je m'en réjouissais d'avance (et c'était le cas). Me préparant à une longue discussion, je fila en direction du canapés, Reese entre mes jambes, Alayna sur mes pas.
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Heureusement, Beau s'interposa entre son chien et moi avant que ça ne dégénère ahah. J'crois bien que je serais sortie en courant, sinon. Ouais, les chiens, ça m'a toujours fait peur. Je préférais fuir dès que je me retrouvais face à une de ces petites bêtes. Ce n'est pas grave, lui répondis-je, amusée. Il se baissa à la hauteur de son chien, murmurant quelques mots incompréhensibles dans ses oreilles. Pour moi, c'était un fait : les animaux comprenaient tout ce qu'on leur disait. C'est pas comme si ils étaient débiles, quand même. De toute façon, s'ils ne comprenaient pas, ils n'obéiraient pas à leurs maîtres, non ? Oh bah tu sais, ma vie n'est pas très intéressante. T'as pas raté grand chose, j'ai juste quitté New York pour Harvard, j'avais besoin de respirer, voilà tout, répondis-je avec un sourire alors que je posais mes fesses à côté de lui, sur le canapé. Et toi ? Racontes-moi tout. Je crois que le sujet le plus difficile à aborder, ça serait sûrement la mort de Sarah. Ça devait pas être facile de perdre sa petite sœur. Le pire, c'est qu'il devait penser à elle à chaque fois qu'il voyait Alie. Après tout, rien ne les différenciait.
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« Ce n'est pas grave » elle ne semblait pas trop trop apeurée et j'en fus rassurer. Je vivais en appartement et je ne me voyais pas laisser Reese sur mon petit balcon pour rassurer Alayna, même si je l'aurais fais si nécessaire, naturellement (mieux valait mettre Reese sur le balcon que d'y placer Alayna). Le sujet du chien écarté, je me lança sans attendre dans une discussion car j'étais curieux et persuadé que nous avions plein de choses à nous dire. C'était forcément le cas. Je la questionna donc en me dirigeant vers le canapé où je m'installa, rapidement imité par ma cousine. « Oh bah tu sais, ma vie n'est pas très intéressante. T'as pas raté grand chose, j'ai juste quitté New York pour Harvard, j'avais besoin de respirer, voilà tout » j'obtempéra de la tête. « Je comprend, c'est parfois étouffant que de rester au même endroit » dis-je en portant une main à ma nuque, un tic nerveux chez moi. J'avais un sale pressentiment. « Et toi ? Racontes-moi tout. » Et voilà que c'était clair. Je devinais dans ses yeux le sujet sur lequel elle voulait que je me confie. Un sujet que je n'avais pas abordé avec elle au cours de nos petites correspondances car c'était trop pénible et que j'avais jamais le coeur pour parler de Sarah. Ca faisait beaucoup trop mal. Du coup, c'était Alie qui lui avait apprit le décès de notre soeur, elle me l'avait dit. Est-ce qu'Alayna m'en voulait de ne lui avoir rien dit ? Peut-être mais pas des masses fallait croire. Je devinais dans son regard, dans ce regard marron que je connaissais comme ma poche, qu'elle éprouvait surtout de la peine et de la compassion. Je n'avais pas envie de parler de Sarah mais d'un autre côté, il était sans doute mieux d'aborder directement le sujet. Je serais ainsi "débarrassé". Je me mordis la lèvre et poussa un tout petit soupire. « Pardon de t'avoir rien dis pour Sarah. » Lâchais-je. Comme s'il avait sentit ma détresse, Reese vint caler sa tête sur mes genoux. Je me mis à le caressant, passant mes doigts dans ses poils couleur crème, comme si ce contact pouvait me véhiculer du courage. « Tu devais savoir, mais je sais pas... Ca a été horrible, ça me semble toujours aussi absurde. On a perdu Sarah, ça ne fait aucun sens. » Oh non, définitivement aucun. « Je sais que ça devrait pas, mais c'est tellement pénible pour moi de parler d'elle et au début j'avais l'impression que si j'en parlais pas, ce serait comme s'il s'était rien passé. C'est stupide, mais c'est ce que je ressentais. » Et peut-être que je le ressentais encore aujourd'hui.
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Beau avait toujours ce don de comprendre bien vite où on voulait en venir. Et la situation ne fut pas une exception puisqu'il ne tarda pas à parler de Sarah, après avoir croisé mon regard. Je le voyais bien dans ses yeux qu'il avait du mal à en parler mais comme on dit, on se sent toujours mieux après avoir déversé ce qu'on a sur le cœur. C'était bien de se confier, de temps en temps. Je parlais en connaissance de cause. Rien ne me faisait plus de bien que de me confier à Leevy ou Gabriel quand j'allais mal. Il s'excusa de ne m'avoir rien dit concernant sa sœur. T'as pas besoin de t'excuser. Vraiment. Je comprends tout à fait ce que t'as dû vivre. Je sais que t'as juste envie de rester enfermé chez toi à y repenser en boucle mais ça n'aide pas, crois-moi. Ouais, ça ne faisait aucun sens. C'était difficile d'avaler la pilule quand on parlait du décès d'un proche mais au bout d'un moment, il fallait se rendre à l'évidence. La personne concernée n'était plus des nôtres et on devait surmonter ça. C'était dur, ça paraît souvent impossible, insurmontable. Mais c'est faux. La mort fait parti de la vie, on ne peut pas baisser les bras à chaque fois qu'on fait face à cette affreuse expérience. C'est souvent ce qu'on se dit... c'est ce à quoi on se raccroche. Ça n'a rien de stupide et si ça peut t'aider, alors gardes cet espoir en tête.
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« T'as pas besoin de t'excuser. » Je me mordis la lèvre. Si, j'estimais que c'était nécessaire. Apprendre que sa cousine est décédée deux ans après, c'est pas cool. J'aurais très bien pu en parler à Alayna. J'aurais pu l'avertir. A l'inverse de nos parents, je n'avais jamais vraiment perdu contact avec cette partie de notre famille. C'était trop pénible que de rayer Alayna de mon existence. Je ne pouvais juste pas, elle était comme ma soeur. Ca me dépassait que mon père ait pu ainsi perdre contact avec sa soeur. Moi, je n'aurais pas pu. C'est précieux une soeur, j'en avais plus conscience que jamais. « Je comprends tout à fait ce que t'as dû vivre. Je sais que t'as juste envie de rester enfermé chez toi à y repenser en boucle mais ça n'aide pas, crois-moi. » Je sentais mon regard devenir vitreux et je me passa une main sur le visage, comme pour refouler tout ça. Je n'y arrivais pas. « C'est souvent ce qu'on se dit... c'est ce à quoi on se raccroche. Ça n'a rien de stupide et si ça peut t'aider, alors gardes cet espoir en tête. » « Non. C'est pas bien, je sais que j'ai besoin d'avancer, c'est juste difficile... C'est un tout, c'est Sarah, mais c'est aussi Alie et puis nos parents. C'est pas vraiment la fête à la maison. » Je poussa un petit soupire. J'aimais pas parler de tout ça. Je me faisais l'effet du pauvre petit garçon riche et j'aimais pas ça. J'étais un enfant privilégié, j'avais de la chance et je me faisais l'effet d'être un gosse capricieux même si c'était normal que je sois à fleur de peau. « Désolé, c'est pas hyper festif comme sujet de conversation, c'est même franchement déprimant. T'as envie de grignoter un truc ? Tu veux boire quelque chose ? Qu'on se fasse un petit apéritif. » Lançais-je soudain. C'était tout moi quand je parlais de Sarah : le besoin de bouger, de ne pas être juste là, avec le coeur au bord des lèvres et le regard humide.
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Ça ne m'étonna même pas lorsqu'il me parla de ses parents et de l'ambiance chez lui. Les parents d'Alie et de Beau étaient tout sauf facile à vivre. Ils étaient tout le temps sur leurs dos à leur ordonner de faire ci ou ça. Les seules choses qui importaient pour eux, c'était le pouvoir, l'argent et la richesse. La famille, ça ne comptait pas pour eux, c'est bien pour ça qu'ils avaient lâché ma mère lorsqu'elle s'était enfin rendue compte que dominer un pays, ce n'était pas ce qu'elle voulait faire de sa vie. Malgré tout, elle n'a jamais regretté sa décision parce qu'aujourd'hui, c'est bien elle qui est comblée et heureuse avec sa famille. Je comprends, dis-je d'une voix compatissante en posant une main sur son épaule. Ça ira mieux, t'en fais pas. Enfin, ça, j'en savais rien mais c'était la seule chose que je pouvais dire pour essayer de lui remonter le moral. Ouais, je veux bien, t'as préparé quelque chose ? Demandais-je d'une voix plus joyeuse histoire de changer de sujet.
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