Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityit's time to forgive ✗ les soeurs Thomspers
Le Deal du moment : -28%
-28% Machine à café avec broyeur ...
Voir le deal
229.99 €


it's time to forgive ✗ les soeurs Thomspers

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

it's time to forgive
Zoya se réjouissait sincèrement d’enfin rentrer de son voyage en Russie ; certes, elle y avait passé du bon temps avec Gabriel, mais son père n’avait pas manqué de faire acte de présence pour lui rappeler qui était le boss et garder son petit copain sous tension tout le séjour. C’était donc toute joyeuse qu’elle rentra à la colocation, se disant qu’elle allait pouvoir se détendre après ce week end plus ou moins tendu du string. C’était sans compter sur les retrouvailles avec Elizabeth auprès de qui elle prit des nouvelles de sa demi-sœur ; apparemment, celle-ci avait réussit à tomber encore plus bas qu’avant son départ en se disputant une énième fois avec sa meilleure amie et en se séparant de son petit ami. Agacée de la voir rejeter tous les gens qu’elle aime et qui l’aiment, s’enfonçant peu à peu dans sa solitude, Zoya décida que le réconfort ne lui serait accordé qu’après un dernier effort. Elle finit de déjeuner, prit les clés de sa voiture et se dirigea vers l’appartement dans lequel Calypso vivait en colocation. Elle monta comme une furie l’escalier menant à la porte d’entrée et y sonna avec insistance. Elle eut la chance que ce soit directement sa demi-sœur qui lui ouvre, et alors qu’elle eut à peine le temps de réaliser qui se tenait sur le palier de sa porte, la russe s’engouffra vivement dans son appartement, ne voulant pas faire une scène dans un endroit où tout le monde pouvait les voir. Elle fit alors face à sa sœur, et sans préambule, elle siffla entre ses dents : « Mais à quoi tu joues putain ?? » Elle était tellement furieuse qu’elle sentait son visage se déformer progressivement sous l’effet de colère. Elle n’était pas là pour faire de cadeau à sa pauvre petite sœur malade, non, elle allait lui mettre le nez dans la merde qu’elle avait foutu pour lui faire réaliser à quel point elle était stupide ces derniers temps : « Tu crois quoi ? Que parce que t’es malade tu peux te permettre de blesser tous les gens que t’aiment ? Que c’est une excuse à tous tes faits et gestes ? T’es vraiment pas futée ma pauvre fille, mais alors vraiment pas ! » Elle ne faisait absolument aucun effort pour reprendre son calme, ses émotions débordaient de son cerveau, elle ne pouvait plus réfléchir mais seulement lui dire ce qu’elle avait sur le cœur : « On peut même pas te traiter d’égoïste parce que tout ce que tu fais c’est te desservir ! Tu crois qu’un cancer, ça se traverse seule ? Que tu peux t’en sortir sans te reposer sur personne ? Pas étonnant venant de toi, tu t’es toujours crut tellement plus maline que les autres ! »
© groggy soul
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
J’étais en train de regarder la télé, c’était le genre de journée où j’aimais ne rien faire. En effet je portais mon pyjama préféré ainsi que des chaussettes relativement enfantines, mes lunettes sur le bout du nez et les cheveux pas très propres, qu’importe ce n’était pas comme si j’avais des obligations à présent : plus de cours, pas de travail, pas de copain et plus de femme, la belle vie dans un sens. J’étais libre comme l’air si on ne prenait pas en compte la petite tumeur qui poussait dans mon cerveau, elle était si bien cachée, au chaud en train de se nourrir de mes petites vitamines, madame qui ne connaissait plus l’apoptose (petite référence discrète, tu ne verras rien n’est-ce pas). Je soupirais en appuyant inlassablement sur les touches de la télécommande afin de trouver une émission relativement intéressante lorsque j’entendais quelqu’un frapper chez moi. Je fronçais les sourcils, personne n’était censé me rendre visite et mes colocataires possédaient déjà la clef, néanmoins avec un grand effort je me levais afin d’ouvrir la porte à cet étrange inconnu qui avait décidé de tuer ma sonnette puisque des bruits retentissaient avec insistance dans l’ensemble de la maison. Ah non, en fait ce n’était pas un inconnu, c’était lucifer qui avait décidé de me faire une petite visite surprise, super. Je n’avais pas le temps de dire ouf que lucifer me foudroyait avec ses pouvoirs magiques afin de rentrer sans invitation dans mon chez moi. Je la regardais sans rien dire me demandant ce que j’avais encore fait pour m’attirer les foudres du diable en personne, puis je comprenais relativement vite que c’était par rapport à ma maladie, elle était déjà au courant en revanche je me demandais bien comment elle savait que je refusais l’opération. Mais qu’importe, ce n’était plus vraiment un secret et c’était surtout mon choix, néanmoins je ne pouvais m’empêcher de trouver sa démarche étrange. D’un côté si je mourrais, ça devait arranger ses affaires non ? On était pas les meilleures amies du monde et j’étais plutôt une tache dans son paysage. Elle était également au courant pour Elizabeth et Leo apparemment, décidément les nouvelles tournaient rapidement. Le truc c’était qu’elle se mettait le doigt dans l’oeil, je ne cherchais à blesser personne bien au contraire, les gens s’entêtaient à me blesser dernièrement comme si je n’étais pas assez malade. Je ne savais pas ce qui me faisait le plus souffrir, ma rupture avec Leo ou le fait que j’allais bientôt mourir, étrange hein ? Oh oh on va se calmer d’abord dis-je avec autorité à l’égard de la jeune femme. Non je ne suis pas futée, tu as raison, à tel point qu’une tumeur a décidé que j’étais tellement conne et que mon cerveau ne servait tellement à rien qu’elle pouvait l’occuper, tu vois à quel point j’suis lucide, t’es contente ? Pour une fois elle était lucide même si d’un côté je me considérais plutôt égoïste, mais bon j’allais pas lui donner des arguments pour m’enfoncer encore plus hein, j’étais pas assez folle pour faire ça. Le truc madame Zoya, c’est que ouais, un cancer ça se traverse seule, qui peut me comprendre, toi ? Je ne peux pas m’en sortir de toute manière, à quoi bon me reposer sur quelqu’un, ça ne va absolument rien changer dans une dizaine de mois je serais dans un cercueil, seule. Puis, toi, tu joues à quoi ? C’est quoi ton problème au juste ? Non parce que clairement j’comprenais pas ce qu’elle attendait de moi, elle ne m’aimait pas et aujourd’hui elle voulait prendre soin de ma petite vie, la blague. Maintenant ça t’intéresse que je sois bien entourée, ça t’intéresse de savoir si je vais bien ou pas ? Allez arrête, ça suffit, j’te connais assez pour savoir que tu t’en fiches de moi alors passons aux choses sérieuses directement, qu’est-ce que tu veux ?
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

it's time to forgive
Rouge de colère, Zoya posa son sac à main au sol et croisa ses bras sur sa poitrine, prête à passer à l'attaque. Elle s'était tenue en retrait depuis que sa soeur lui avait annoncé qu'elle était malade, mais elle en avait assez d'être spectatrice de l'auto destruction de Calypso et de ne rien faire. Cette dernière somma son aînée de se calmer, ce qui fit ricaner la russe qui rétorqua : " Tu ne l'as jamais autant été ! " Puis elle écouta sa demi soeur lui adresser une tirade et les mots de celle-ci se bousculèrent dans sa tête sans forcément se ranger dans le bon ordre ou prendre du sens. Ses idées étaient confuses, elle ne savait plus quoi penser ; certes, elle avait mit du coeur à haïr sa cadette à partir du moment où celle ci était rentrée dans sa vie alors que Calypso avait essayé à plusieurs reprises de créer de vrais liens avec elle. Cependant, la maladie de sa soeur et le compte à rebours qui avait été lancé avaient donné une nouvelle perspective à leur relation. Et si.. Et si elle perdait la seule soeur qu'elle n'avait jamais eu? Cette idée l'avait hanté inlassablement ces derniers jours et la seule conclusion qu'elle avait réussit à en tirer était que Caly ne pouvait pas mourir, pas maintenant, ce n'était pas dans l'ordre des choses, ce n'était pas ce que Zoya voulait : " C'est pas parce que tu passes la ligne de départ et celle d'arrivée seule que tu dois parcourir le chemin seule. " Non mais sérieusement, elle était encore plus bornée qu'elle. Il fallait dire que même si les soeurs avaient toujours renié toute relation fraternelle, elle se ressemblaient sur pas mal points, que ce soit physiquement ou au niveau de leur sale tempérament. Les derniers mots de Calypso eurent l'effet d'une bombe sur la Mather, comme si elle se rendait soudainement compte à quel point leur relation était ridicule : " Bien sûr que ça m'intéresse ! T'es complètement bouchée ou quoi? T'es ma soeur putain, ma soeur ! " Ces mots prononcés, elle se calma instantanément et reprit doucement son souffle avant d'ajouter : " J'peux pas continuer à me voiler la face alors que t'as une bombe à retardement dans la boîte crânienne. Je pensais pas que ça m'affecterait comme ça d'apprendre que t'étais malade, mais quand t'es venue à moi pour me prévenir qu'il faudrait que je fasse des tests, c'est comme si je t'avais découvert pour la première fois en tant que soeur. Alors oui ça me rend dingue de me dire que je me suis enfin découvert une soeur et que celle-ci se laisse mourir sans se battre ! J'peux pas te laisser faire ça Calypso, j'ai que toi.. " Elle se coupa dans son élan sentimental et se dit qu'elle en avait trop fait ; Thomspers junior allait lui rire au nez et la foutre à la porte, ne manquant pas de raconter comme sa demi soeur détestée lui avait lécher les bottes pour sympathiser.
© groggy soul

hj : spéciale dédicace à la biocell #blaguedepaces
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)