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it's time to forgiveZoya se réjouissait sincèrement d’enfin rentrer de son voyage en Russie ; certes, elle y avait passé du bon temps avec Gabriel, mais son père n’avait pas manqué de faire acte de présence pour lui rappeler qui était le boss et garder son petit copain sous tension tout le séjour. C’était donc toute joyeuse qu’elle rentra à la colocation, se disant qu’elle allait pouvoir se détendre après ce week end plus ou moins tendu du string. C’était sans compter sur les retrouvailles avec Elizabeth auprès de qui elle prit des nouvelles de sa demi-sœur ; apparemment, celle-ci avait réussit à tomber encore plus bas qu’avant son départ en se disputant une énième fois avec sa meilleure amie et en se séparant de son petit ami. Agacée de la voir rejeter tous les gens qu’elle aime et qui l’aiment, s’enfonçant peu à peu dans sa solitude, Zoya décida que le réconfort ne lui serait accordé qu’après un dernier effort. Elle finit de déjeuner, prit les clés de sa voiture et se dirigea vers l’appartement dans lequel Calypso vivait en colocation. Elle monta comme une furie l’escalier menant à la porte d’entrée et y sonna avec insistance. Elle eut la chance que ce soit directement sa demi-sœur qui lui ouvre, et alors qu’elle eut à peine le temps de réaliser qui se tenait sur le palier de sa porte, la russe s’engouffra vivement dans son appartement, ne voulant pas faire une scène dans un endroit où tout le monde pouvait les voir. Elle fit alors face à sa sœur, et sans préambule, elle siffla entre ses dents : « Mais à quoi tu joues putain ?? » Elle était tellement furieuse qu’elle sentait son visage se déformer progressivement sous l’effet de colère. Elle n’était pas là pour faire de cadeau à sa pauvre petite sœur malade, non, elle allait lui mettre le nez dans la merde qu’elle avait foutu pour lui faire réaliser à quel point elle était stupide ces derniers temps : « Tu crois quoi ? Que parce que t’es malade tu peux te permettre de blesser tous les gens que t’aiment ? Que c’est une excuse à tous tes faits et gestes ? T’es vraiment pas futée ma pauvre fille, mais alors vraiment pas ! » Elle ne faisait absolument aucun effort pour reprendre son calme, ses émotions débordaient de son cerveau, elle ne pouvait plus réfléchir mais seulement lui dire ce qu’elle avait sur le cœur : « On peut même pas te traiter d’égoïste parce que tout ce que tu fais c’est te desservir ! Tu crois qu’un cancer, ça se traverse seule ? Que tu peux t’en sortir sans te reposer sur personne ? Pas étonnant venant de toi, tu t’es toujours crut tellement plus maline que les autres ! »© groggy soul
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