Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityalaël ◇ the reason it hurts so much to separate is because our souls are connected.
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alaël ◇ the reason it hurts so much to separate is because our souls are connected.

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J'aurais jamais cru que les cours à Harvard pouvaient être aussi fatigants. Pourtant, ici, on dispose d'un emploi du temps super léger et d'énormément de temps libre... mais le problème, c'est qu'on travaille trop. Ça faisait à peine un mois et demi que j'étais dans la faculté et pourtant, je ne supportais déjà plus ce rythme effréné qu'on avait. Mais bon, j'devais absolument terminer mes études si je voulais reprendre la maison de mode de ma tante. C'était le deal. En plus, j'pouvais pas me permettre de négliger mes études, mes parents payaient une sacrée fortune pour que j'étudie dans cette prestigieuse université. J'avais conscience de l'importance de l'argent alors forcément, j'n'allais pas jouer avec ça. No way. Aux alentours de dix-neuf heures, je me dirigeais d'un pas plus que lent vers les résidences. J'avais une masse de devoirs à terminer pour le lendemain donc pour moi, c'était évident que j'allais passer une nuit blanche. J'commençais à prendre l'habitude, maintenant. Je regardais à peine le chemin et je fis franchement pas attention au mec qui se tenait devant moi. C'est bien pour ça que j'lui rentrais littéralement dedans, la minute d'après. Quelle conne j'suis, putain. Tous mes cours étaient tombés par terre. Génial. Ma vie était géniale, en ce moment. Désolée, dis-je avant de relever la tête. Woooow, wait. Je restais totalement bouche bée quand je me rendis compte que j'étais face à... Samaël. Je secouais la tête histoire d'être sûre que je ne rêvais pas. Mais non. C'était pas possible. Sam ? Samaël ? Mon Samaël ? Celui de Washington ? Putain mais qu'est-ce que tu fous ici ? J'essayais de me donner un air genre indifférent en croisant mes bras mais quand mon regard croisait le sien, j'arrivais pas à être autre chose que... j'sais pas, muette, figée, intimidée. Pourquoi faut-il qu'il soit aussi beau ?
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   the reason it hurts so much to separate is because our souls are connected.
   Alayna + Samaël = Alaël :heaart:
   Mise en page par dark dreams. pour ILH

La rentrée fut compliquée pour moi. Je ne pensais pas être aussi fatigué par mon emploi du temps sur-chargé. En prime, je venais de sortir d'une pneumonie qui m'avait complètement lessivée. Je me languissais déjà d'avoir quelques jours de repos pour pouvoir essayer de récupérer mon sommeil en retard.  Je ne peux pas me permettre de bâcler mes études. Mes études de médecine, est mon avenir. Si j'obtiens mon diplôme, je peux afin vivre comme je l'attends. Je n'aurais plus besoin de mes parents adoptifs. C'est pour cette raison que je suis resté toute la journée pratiquement à la bibliothèque pour terminer mes devoirs et réviser certains cours importants. C'est dans les alentours de dix-sept heures que je me dirige vers les résidences pour faire une visite dans la chambre de ma meilleure amie. J'avais la tête dans un bouquin quand je viens à me faire percuté. Je viens à récupérer les feuilles qui s'écroulaient à terre de la personne qui venait de me bousculer. Elle n'avait pas à s'excuser auprès de moi. En sachant, que j'étais aussi coupable qu'elle dans l'histoire. Je viens à relever la tête et j'aperçois Alayna. C'est elle qui était à l'initiative de cette bousculade. J'en restais bouche-bée. Je ne savais pas quoi dire, ni quoi faire. « En chair et en os. » Je pouvais répondre que cela. J'étais tellement perturbé par cette rencontre inattendu. « J'étudie ici depuis deux ans. Et toi pourquoi tu es venu te paumé dans cette ville ? » Cela me faisait bizarre de retrouver ma Alayna. Je suis vraiment scotché du fait qu'Alayna se trouve bien en face de moi. Pourquoi faut-elle qu'elle soit toujours aussi magnifique ? C'est vraiment un crime d'être aussi séduisante. C'est une torture, inexplicable.
   
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Il relève la tête après avoir ramassé mes feuilles et au vu de la tête qu'il fait, je vois bien qu'il a l'air tout aussi surpris que moi. Une vague de souvenirs me revient à l'esprit. Des souvenirs que j'avais enterré depuis longtemps. Forcément, après ce qu'on avait vécu ensemble... Il me dit qu'il étudie ici depuis deux ans. Ça fait... un sacré bout de temps. J'étudie ici aussi.. ça fait bientôt deux mois. Deux mois. Deux mois que je revois des têtes que je n'avais pas vues depuis bien longtemps. Mais je crois que c'est la première fois que j'suis aussi surprise. Samaël, quoi. C'est un peu le mec que je m'attendais pas mais alors pas du tout à revoir et encore moins à la faculté d'Harvard. Je voulais lui demander de ses nouvelles, lui demander si je lui avais manquée ou pas mais aucun son ne sortait de ma bouche. Je ne savais pas quoi dire. Avant, ce que j'aimais avec Samaël, c'était que justement je pouvais dire tout et n'importe quoi quand j'étais avec lui, j'étais vraiment moi-même. Là, j'avais juste envie de me barrer en courant. Je m'étais pas du tout préparée à le voir. Mentalement.
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Je ramasse à une vitesse folle toutes les feuilles qui se trouvaient à terre, par la faute de cette inconnue et la tienne. Seulement, je viens à relever la tête pour lui tendre les feuilles quand je m'aperçois que c'était Alayna. Je fus premièrement très surpris de la revoir ici. Je ne m'y attendais absolument pas. Mais, surtout cela remontait tous les souvenirs que j'avais enterrés depuis belles lurettes. Ça fait plus de deux ans, que je n'avais pas revu le visage d'Alayna. Deux ans de silence radio entre nous. « Tu te plais bien dans cette université ? » C'est la seule question qui m'ait traversé l'esprit. J'en ai d'autre à lui poser, évidemment. Mais, je n'ai pas la force, ni le courage d'entendre ses réponses. Pourtant, j'ai l'envie folle de lui demander si elle je lui ai manqué ou non. Seulement, aucun son sort de ma bouche. Je suis comme anesthésié devant elle. Je n'avais envie que d'une chose. M'enfuir loin d'ici, loin de ce hall qui me ramène aux résidences universitaires. Je ne m'étais vraisemblablement pas préparé à le voir. Du moins, mentalement. Cela me fait quelques choses de voir qu'Alayna à peut-être passer à autre chose. Au-dessus de notre histoire tellement forte. Je dois me résigner de penser à tout cela. Ce n'est pas bon pour mon moral, surtout pas en ce moment.
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Il me pose une question sur l'université mais vraiment en mode je sais pas quoi direeeee. Enfin, je pense que tout comme moi, il avait tout un tas de questions en tête qu'il osait pas me poser... Ouais, ça va, c'est plutôt sympa, dis-je d'une petite voix. J'avais pas la force de reparler de nous. Je crois qu'il n'y avait plus de nous, en fait. Depuis longtemps. Peut-être qu'il avait une nouvelle copine et qu'il ne ressentait plus rien pour moi. Peut-être qu'il avait oublié tout ce qu'il s'était passé entre nous parce que ça ne représentait rien pour lui... Moi en tout cas, j'y arrivais pas. Et c'est quand je recroise son regard que je me dis que je suis encore amoureuse de lui. Mais jamais j'oserais le lui dire, no way. Entre nous, c'était terminé depuis bientôt trois ans et j'avais peu d'espoir qu'on puisse un jour se remettre ensemble – même si l'idée ne me déplaisait franchement pas. En tout cas, je le voyais bien, dans son regard qu'il était tout aussi mal à l'aise que moi. Qu'est-ce qu'on est censé dire à son ex qu'on a pas revu depuis plus de deux ans ? Sourire amer. Tu... tu sors avec quelqu'un en ce moment ? Très bonne question, Alayna, vas-y, enfonces-toi bien. Putain, t'aurais pas pu garder ça pour toi ?
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Je ne savais pas quoi lui dire. Ce n'est pas faute d'avoir un immense tas de questions en tête. Mais, je n'osais pas lui en poser une. Non par peur de la réponse où quoique ce soit. Simplement parce que je ne me sentais pas prêt à l'écouter. De me dire qu'elle a finalement réussi à passer au-dessus de notre histoire. Au-dessus de tout ce qu'on a vécu. Puisqu'effectivement, moi je n'ai pas été capable. Je m'en rends compte qu'une fois Alayna devant mes yeux. Quand je croise son regard, je comprends rapidement que j'éprouve encore des sentiments pour elle. Ils ne se sont pas évaporé par la nature. Cependant, je ne lui dirais pas. Je n'ai pas envie de me ridiculiser. Je le suis déjà assez avec ma façon de me comporter avec elle, en ce moment. D'un autre côté, notre histoire s'est passé y a trois ans de cela. Comment pourrait-il avoir encore une histoire entre nous ? De plus, j'ai peu d'espoir qu'elle finisse par craquer à nouveau sur moi. Ni même qu'on se remette un jour ensemble. L'illusion ne fait pas partir de mon train de vie quotidienne. J'aime rester lucide face à des situations comme celle-là. « Je n'ai jamais retrouvé de petite-amie depuis notre séparation. » C'est la stricte vérité. J'ai vécu quelques petites histoires d'amourette qui ne dure même pas une semaine. « Tu as réussi à trouver l'homme de ta vie ? » Je m'enfonce encore plus, en posant cette question. En prime, je n'avais pas spécialement envie d'entendre la réponse. Mais, c'est trop tard pour faire machine-arrière.
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C'est malsain ce soulagement que j'ai quand il me dit qu'il n'a jamais retrouvé de véritable amour depuis notre séparation. Je peux pas m'en empêcher. Même si ça fait plus de trois ans que je ne sors plus avec Samaël, je peux pas m'empêcher de me dire qu'il est à moi. Qu'on a vécu une histoire d'amour unique et que personne ne pourra jamais le rendre aussi heureux que moi. Évidemment, je lui souhaitais tout le bonheur du monde mais en même temps, je ne voulais pas qu'il trouve de petite-amie. Ça voudrait dire que c'est bel et bien terminé entre nous et je ne pouvais pas saquer cette idée. C'était plus fort que moi. Au fond, je gardais une once d'espoir qu'un jour, il pourrait à nouveau y avoir quelque chose entre nous. Je veux dire, pourquoi ça serait complètement impossible ? Non, c'est comme toi. Rien d'aussi concret que ce qu'il y a eu entre nous. En disant ça, j'étais submergée par un tas de souvenirs. C'était la belle époque. Je me sentais bien avec lui, j'étais heureuse. Quand on s'est séparés, je me voilais complètement la face. Je me disais que ce n'était qu'une petite pause pour respirer, qu'on finira par se remettre ensemble. Mais ça n'est jamais arrivé. Il a finit par disparaître de ma vie comme s'il n'en a jamais fait partie. Et bordel, ça m'a fait souffrir parce que je l'aimais réellement. Et j'aime pas du tout ce sentiment que j'ai au fond de moi parce que j'ai l'impression de l'aimer toujours autant – et je ne devrais pas.
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Elle fut réellement la seule femme avec qui j'ai vécu une belle histoire sentimentale. Elle a été la seule avec qui j'ai pu être moi-même dans tous les sens du terme. Elle a réussi à me rendre heureux et me combler comme il le fallait. C'est la première fois que j'ai ressenti un sentiment pareil. Ça doit être la première fois aussi que j'ai eu peur de cette histoire. J'ai eu peur qu'elle arrive à creuser ma carapace. À gratter jusqu'à mon coeur. Sauf, que tout cela est terminé depuis plus de trois ans. Il faut que je passe à autre chose. Je dois lui souhaiter tout le bonheur du monde. Même si au fond, je ne souhaite pas qu'elle trouve l'homme de sa vie. Toute cette histoire est compliquée. Tout se bouscule dans mon esprit. « Je te souhaite de trouver ce dont tu recherches réellement Alayna. » Ces mots sonnent faux de ma bouche. Bien sûr que je ne veux pas qu'elle retrouve quelqu'un d'autre. Le seul homme de sa vie, c'est moi. Même si en réalité, c'est moi qui ai disparu de sa vie. J'ai pris mes affaires et je suis parti après notre petite rupture. Je ne savais pas qu'elle espérait qu'on se remette ensemble un jour. « Je m'excuse d'avoir disparu de ta vie de cette manière-là. » J'aurais dû te laisser une lettre avec toutes les explications dessus. Or, j'ai préféré fuir comme d'habitude. Je n'étais pas prêt à admettre que son absence me laissait un goût amer. Je n'arrivais pas à m'y faire. Je rêvais chaque soir qu'elle revient en te disant je t'aime. Ce n'était qu'un rêve éphémère. Puisque cela ne sait jamais produit.
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