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After Gatsby : Amanda

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After Gatsby



✧ Pendant la Gatsby Party.✧Amanda & Noah


Noah s’était éclipsé de la Gatsby Party avec Amanda. Comme elle se sentait mal, il avait décidé de la raccompagner. Il était bien évident pour lui qu’il ne la laisserait pas rentrer seule ou subir sa soirée plus que de l’apprécier. Il trouva regrettable qu’elle but autant et si vite, et se souvint alors de leur première rencontre, quand elle lui avait dit qu’elle ne tenait pas l’alcool. Il aurait peut-être dû la surveiller un peu plus, aller la voir plus tôt, il ne savait pas. En fait il culpabilisait légèrement, d’abord de ne pas assumer sa relation devant tout le monde, ensuite de l’avoir laissé boire à outrance, et enfin de lui avoir mal parlé lorsqu’ils s’apprêtaient à rentrer chez elle. Il commençait à avoir des élans macho qui trahissaient bien ses sentiments pour la jeune fille.

Comme Amanda vivait à la Quincy et que la soirée Gatsby se déroulait à l’Eliot, Noah n’eut pas besoin de prendre sa voiture. Ils sortirent devant l’Eliot, il alluma une cigarette machinalement se souvenant que jusque là, il n’avait jamais osé fumer devant Amanda. Il fit quelques pas derrière elle, et quand ils furent assez éloignés de la soirée, tout seul, à marcher dans le campus, dans le noir, il se rapprocha d’Amanda, et vint mettre son bras autour de son cou en déposant un baiser qui se voulait rassurant sur son front : « T’as pas à être désolé, ne t’inquiète pas ». Voyant que la jeune fille tanguait pas mal, qu’elle avait l’air extrêmes fatiguée et surtout froid sans veste ni manteau, il retira sa propre veste pour la poser sur les épaules de la jeune fille. Il tira deux dernières lattes de sa cigarette avant de la jeter par terre et de dire à Amanda : « Attend, je vois que tu peine, on n’est pas rentré avant la semaine prochaine à ce rythme là », sur le ton de la plaisanterie, en riant en se moquant gentiment d’elle. Il l’attrapa dans ses bras la portant comme une princesse avant de lui dire : « Je te porte comme une mariée, mais cette fois-ci, comme si on s’était marié à Las Vegas ». Il rit sur le ton de la plaisanterie faisant à la fois référence au phare où il lui avait fait une remarque du genre, et aux gens qui se marient à Las Vegas qui sont souvent plus saoul que des polonais.

Les deux jeunes gens arrivèrent à la chambre d’Amanda : « Je te repose une seconde pour ouvrir la porte ». Noah voyait bien qu’Amanda était épuisée, au fond de lui, il se dit que si elle allait rendre à ce moment précis un bon coup, elle pourrait retourner à la soirée sans problème. C’était juste un problème de vitesse d’absorbation, pas un problème d’alcool en soi. Il récupéra les clefs d’Amanda et ouvrit la porte avant de la laisser entrer. Il la laissa aller s’asseoir, referma la porte derrière lui et balaya d’un bref coup d’œil la pièce. Il n’était encore jamais venu ici en réalité, ils avaient plus l’habitude de se voir à l’hôtel, là où habitait Noah encore au moins pour un mois. Il s’avança vers la jeune fille et vint s’asseoir à côté d’elle, récupérant sa veste qu’il jeta derrière lui. Il lui caressa doucement la joue essayant d’évaluer son taux d’alcoolémie en la regardant dans les yeux, avant de replacer une de ses mèches de cheveux derrière l’oreille : « Tu as avalé autre chose que de l’alcool ce soir ? Ou je nous commande quelque chose à manger ? »









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After Gatsby Party
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On marchait, lui un peu en retrait, moi devant. J’entendis l’enclenchement d’un briquet, je me retournai quelque peu et le vis avec une cigarette à la bouche. C’était la première fois qu’il fumait en ma présence. De toute façon, j’étais bien trop mal et éloignée psychiquement pour penser quoi que ce soit de cela. J’essayai de marcher droit, je me concentrais vraiment énormément, mais c’était peine perdue. J’arrivais à peine à regarder devant moi tellement l’environnement autour de moi tournait. Je portai une main à ma tête et fermai quelques secondes les yeux. C’était encore pire. J’essayais de respirer fort pour soulager mes nausées et l’air frais m’aidait énormément. Noah se rapprocha de moi, passa un bras derrière mon cou et déposa un baiser sur mon front. Je préférais nettement ce Noah-là, le Noah proche de moi et qui me faisait me sentir bien. J’acceptais le fait qu’il ne voulait pas que l’on se montre mais au fond ça me faisait un peu mal car j’avais l’impression qu’il avait honte de notre relation. Peut-être que si j’avais été complètement stylée, exubérante et tatouée il aurait osé me présenter aux autres. Mais je divaguais et l’alcool me faisait penser à n’importe quoi.

Il me rassura en me disant que je n’avais pas à être désolée mais moi, je me sentais très coupable, je ne voulais absolument pas qu’il me voit comme ça, j’avais bien trop honte et ce n’était pas  dans mon éducation de finir comme ça, en fait. Noah restait lui-même avec moi, il déposa sa veste sur mes épaules pour ne pas que j’attrape froid et c’est à ce moment que j’essayai tant bien que mal de tourner la tête vers lui pour l’observer…
« Je voulais pas que tu me voies comme ça… » Je regardai vers le sol, je me sentais mal, très très mal.
Aussi bien physiquement que psychiquement. Finalement, il me prit et me porta. Il me fit remarquer qu’il me portait comme une mariée, faisant référence à notre première soirée ensemble, mais que cette fois-ci c’était comme si nous nous étions mariés à Las Vegas. Il était adorable, j’étais vraiment chanceuse de l’avoir pour moi… Je posai ma tête contre sa clavicule, les yeux fermés sans rien répondre. J’avais envie de dormir sur le moment. Ma main tenait fermement sa chemise comme si je ne voulais plus qu’il s’en aille.

Nous arrivâmes chez moi, il prit soin de me reposer devant la porte et de prendre mes clefs pour pouvoir ouvrir. J’entrai dans la pièce qui se trouvait être le salon en premier, enfin, ce qui me servait de salon. J’allai m’installer sur le canapé, les jambes relevées et serrées contre moi. Je passai mes bras autour de mes tibias et regardai un petit peu Noah avant d’enfourner ma tête dans mes genoux. Je le sentis s’asseoir à côté de moi, c’est à ce moment que je relevai la tête vers lui, les yeux remplis de tristesse. Il me demanda si j’avais avalé autre chose que de l’alcool ce soir. « J’ai mangé avant la soirée… »

Un tas de choses se passaient dans ma tête, je me posais plein de questions, me demandant pourquoi Noah était si distant lorsque nous étions entourés et si je lui faisais honte ou quelque chose du genre…  « Je suis désolée… » Répétai-je encore une fois.

C’était la première fois que Noah venait chez moi, c’était bien différent des environnements qu’on avait l’habitude de fréquenter ensemble. Son hôtel était chic et spacieux tandis que mon petit appartement était étroit et bien modeste. Je travaillais chaque weekend en tant qu’hôtesse d’accueil pour me permettre de vivre car mon père, vivant désormais seul, ne pouvait pas m’aider comme il le voulait. Je ne demandais rien, j’avais décidé de le laisser, alors il fallait que je me débrouille toute seule. Je travaillais dur à cet hôtel, parfois je m’adonnais à certaines pratiques peu réglementaires pour obtenir de l’argent. Je me remettais souvent en question, j’avais décidé d’étudier à Harvard alors que je n’avais pas vraiment les moyens, j’avais visé haut et parfois, j’avais envie de tout arrêter tant les conditions dans lesquelles je vivais étaient compliquées. Mais je ne voulais en parler à personne, je ne pouvais tout simplement pas …

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✧ Pendant la Gatsby Party.✧Amanda & Noah


Noah n’avait aucunement l’intention de porter quelconque jugement sur Amanda. Cela pouvait arriver à tout le monde d’être mal à cause de l’alcool, puis il savait au fond de lui que sa situation n’était pas des plus agréables. Après tout, elle avait été à la soirée de sa confrérie, et lui s’était contentait de feindre l’indifférence, ne voulant pas que qui que soit apprenne quelque chose sur leur relation. Pourquoi réagissait-il comme ça ? Il n’en savait trop rien. Plusieurs raisons formaient, en réalité, un conglomérat infernal. D’abord, en lui-même, il avait énormément de mal à admettre qu’il était attaché à quelqu’un, même si force est de constater que c’était effectivement le cas. Alors, il lui fallait longtemps, très longtemps avant de pouvoir, ne serait-ce qu’utiliser le mot « couple » pour se désigner lui et Amanda. C’était quelque chose d’inimaginable pour lui, sans doute lié à ses peurs profondes de l’attachement, de décevoir, de l’abandon. Ensuite, il ne voulait pas que cette relation soit publique du fait de son rang et de sa confrérie. Certes il trouvait Amanda formidable, bien plus que toutes les personnes qu’il avait rencontrées. Mais il ne pouvait s’empêcher de savoir que le monde, y compris ses parents, ne la regarderait pas avec les mêmes yeux que lui. Pour eux, il fallait à Noah une fille de leur rang et de leur famille, probablement l’avait-il même déjà choisi à sa place. Enfin, il s’agissait également d’une simple pudeur. Il détestait rendre les pans de sa vie privée publique, parce qu’il n’aimait pas que les autres le voient comme un canard, comme un gars hébété d’amour. Malgré lui, et sans l’avouer directement, il tenait à son image de mec froid et distant, sans cœur et complètement imbus de lui-même, parce qu’il y était habitué. C’était comme de devoir enlever une seconde peau de faire exister cette relation aux yeux des gens, et il n’y était pas du tout préparé. Alors, il savait très bien qu’Amanda était très gentille d’accepter le compromis de la discrétion, mais qu’il était certain qu’elle finirait par mal le vivre, si ce n’était pas déjà fait. Il ne voulait pas qu’elle pense que c’est elle le problème – ce n’était absolument pas elle, c’était lui, son monde, toutes ces choses contre lesquelles il n’était pas encore prêt à se battre. Il espérait juste que les choses s’arrangent au fur et à mesure même s’il était incapable à l’heure actuelle de faire des pronostics sur leur avenir. Après tout, une relation aussi belle devait nécessairement avoir son lot de complexité, et là y était une part importante.

Assis sur le canapé de la jeune fille, celle-ci lui répondit qu’elle avait mangé avant la soirée. Noah en fut soulagé, au moins elle n’allait pas avoir trop mal à l’estomac ni à la tête : « Je vais te servir un verre d’eau avec du citron, ça va faire passer les nausées ». Il se releva, un peu hésitant quant à l’idée de faire comme s’il était chez lui, mais il finit par se diriger vers la cuisine. Là, il servit un grand d’eau fraiche auquel il rajouta trois glaçons et pressa le quart d’un citron dedans. Il revint avec vers la jeune fille et le posa sur la table basse face à eux, avant de relever les yeux vers elle : « Arrête d’être désolée, tu n’as pas à l’être. C’est moi qui suis … trop con de t’avoir laissé seul et d’avoir laissé cet abruti te martyriser ». Il attrapa la main d’Amanda et embrassa son poignet, celui que Ceasar avait serré quelques minutes auparavant. « Je te sens pas bien, j’aime pas te savoir triste et je suis certain que l’alcool décuple tes émotions négatives ». Il se redressa et fit relever Amanda doucement, sans la brusquer pour ne pas risquer les nausées : « Alors aux grands maux les grands remèdes ». Il porta de nouveau Amanda dans ses bras : « La salle de bain est par … », il posa ses yeux sur une porte qui semblait être qu’il recherchait : « Ah, j’ai trouvé ». Il entra dans la salle de bain avec la jeune fille et la posa au sol avant de lui enlever doucement sa robe. Pour ne pas la vexer ou la mettre mal à l’aise, il ne toucha pas à ses sous-vêtements qu’elle portait encore. Noah enleva sa chemise à son tour ainsi que son pantalon pour ne pas les mouiller, et invita Amanda à s’asseoir dans la baignoire. Noah attrapa un tabouret, et s’installa à côté de la baignoire, face à Amanda. Il dit sur le ton de la plaisanterie pour détendre l’atmosphère : « J’ai toujours rêvé d’avoir une poupée et de m'en occuper comme ça quand j'étais petit ». En riant, il alluma l’eau, tenant le pommeau dans sa main gauche, et vérifiant la température du dos de sa main droite, de manière à ce que ce ne soit ni trop froid, ni trop chaud. Il commença à passer doucement l’eau sur le dos de la jeune fille tout en la caressant pour la détendre : « C’est pas trop chaud ? »









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After Gatsby Party
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Il décida de me servir un verre avec du citron, apparemment le remède pour les nausées, je le laissais faire, il pouvait s’imaginer chez lui, ça m’était égal. Il partit vers la cuisine pendant que je ruminais dans mon coin. Il avait beau me rassurer, me dire des belles choses, les pensées négatives étaient là et je ne pouvais les chasser de mon esprit. Il revint avec un verre contenant apparemment du citron et des glaçons. Ça tombait parfaitement bien, j’avais envie de me rafraîchir. Le jeune homme posa le verre sur la table, j’entrepris un mouvement pour pouvoir aller le chercher et boire directement dedans une grosse gorgée. Je le regardai quelque peu, le regard infiniment triste et l’écoutais avec la plus d’attention possible même si cela paraissait être un énorme effort pour moi. Il m’avoua qu’il avait été con de m’avoir laissée seule mais je ne l’étais pas, bien au contraire… J’étais avec des amies, c’était à elles de venir m’aider au final… Si lui était venu c’était parce qu’il m’avait vu là, à ce moment-là. Mais mes « amies » étaient censées faire le travail qu’il venait de faire. « T’inquiète pas… J’ai géré… » J’essayai d’être la plus crédible possible, je ne voulais faire aucun faux pas devant lui, pas ce soir. J’évitais de trop parler car je savais qu’étant ivre, je pouvais faire des réflexions vexantes et peut-être même parfois méchantes. « Je suis triste parce que… Non, enfin rien… Laisse tomber. » Je n’avais plus du tout la force d’argumenter et je laissais Noah s’occuper de moi. Je le vis me porter et se diriger vers ce qui me semblait être la salle de bain. Je fermais à moitié les yeux, les symptômes grandissaient petit à petit… « Tu vas devenir musclé avec moi… » Ma voix était basse et je mâchais quelque peu mes mots. J’étais dans un état second et je n’arrivais pas à rester concentrée plus d’une minute sur quelque chose.

Arrivés à la salle de bain, il pouvait remarquer qu’elle était petite, a peine neuf mètres carrés où étaient positionnés presque en bataille, une baignoire, un lavabo et une toilette. Il me reposa au sol et commençait à retirer ce qui me servait de vêtements : Ma robe. Je me retrouvai en sous-vêtements devant lui, ça ne me gênait absolument pas dans le sens où plus rien ne me gênait pour l’heure…
Mon soutien-gorge et ma culotte étaient de couleur bordeaux. Le haut, rembourré par un push-up, remontait ma petite poitrine à souhaite et le bas était pratiquement transparent du fait de la matière dont il était composé : La dentelle.
Je le vis se déshabiller à son tour et je me demandais ce qu’il pouvait bien avoir derrière la tête… Il m’indiqua la baignoire, dans laquelle je me mis, recroquevillée sur moi-même, et tourné vers le jeune homme, les yeux un petit peu perdus dans les siens. Il avait toujours rêvé d’avoir une poupée pour pouvoir s’en occuper… Est-ce que cela voulait-il dire que j’étais un objet pour lui ? Je me posai la question, sans pour autant me demander quoi que ce soit d’autre et il commença à m’asperger d’eau chaude mais pas bouillante. La température était idéale. « Non… Ça va. » Luis répondis-je.

Toujours un peu perdue, je regardais l’eau qui commençait à s’accumuler dans la baignoire, les nausées s’étaient un peu estomper au fur et à mesure que le temps passait mais au détriment de ma tête qui tournait toujours un peu plus. Je me mis à regarder Noah dans les yeux, enfin, en essayant de garder les yeux ouverts et avec un regard emplit de tristesse lui dit : « Je ne suis pas la personne que tu crois… ». C’était sûr que je regretterai ce que j’étais en train de dire, puisque ça n’avait vraiment aucun sens. Enfin, si, sur le coup, c’en avait, mais je n’étais pas censé dire ce genre de chose à Noah même si au fond je gardais un secret bien enfoui.
Je recommençai à regarder l’eau, jouant de temps à autres à former des vagues avec celle-ci. Je devais vraiment faire peine à voir et il était certain que je regretterais absolument tout le lendemain.
« Oublie ça… » Dis-je en me tournant vers lui, les yeux toujours dans les siens. « Merci… Ça fait du bien. » Avouai-je à propos du bain et de l’eau dont il usait pour me satisfaire.


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✧ Pendant la Gatsby Party.✧Amanda & Noah


Lorsqu’ils étaient assis sur le canapé d’Amanda, Noah revint vers elle un verre d’eau citronnée en main qu’elle s’empressa de boire. Au moins, elle arrivait encore à avaler quelque chose. Il ne pouvait s’empêcher de remarquer sa tristesse, elle n’était pas comme d’habitude. Certes l’alcool devait décupler ses émotions, mais il ne les crée pas. Si son visage était triste, c’est qu’il y avait des choses qui la peinaient bien enfouie en dessous et qui commençait à ressurgir dans cet instant d’inhibition. Elle commença une phrase : « Je suis triste parce que … Non, enfin rien … Laisse tomber ». Noah décida de ne pas insister. Il était intimement convaincu que le mal être de la jeune fille était lié à son attitude, à sa façon de vivre sa relation. Il ne voulait pas entrer dans le débat, pas maintenant, pas ce soir, et surtout, pas avant d’avoir été reposée. Elle était ivre, et lui avait bu aussi. Même s’il ne ressentait que très légèrement les effets de l’alcool, il était a fleur de peau et très colérique à cause de Ceasar et de lui-même. Un rien aurait pu le faire exploser et il ne voulait surtout pas qu’Amanda voie cette facette de sa personnalité qui pouvait être exécrable voire cruelle.

Il la portait à la salle de bain et rit à sa remarque sur les muscles : « Je préfèrerai les entrainer différemment, si tu vois ce que je veux dire », faisant une petite allusion sexuelle furtive, manière de détendre l’atmosphère, juste comme ça. Après tout, elle avait beau être saoul, triste, et peut-être énervée, elle n’en restait pas moins belle, et Noah avait toujours envie d’elle à chaque fois qu’il la voyait. Dans la salle de bain, même s’il ne voulait pas la mettre mal à l’aise, il ne pu s’empêcher de jeter un regard à son corps parfaitement habillé avec ces sous-vêtements. Elle était terriblement sexy et avait le don pour choisir les ensembles qui la mettait en valeur. Il détourna enfin son regard tandis que la jeune fille s’installait dans la baignoire. Noah ne prêta même pas attention à l’environnement ni à ce à quoi ressemblait son appartement. Il était focalisé sur Amanda. Elle ne rit pas à sa réflexion sur la poupée – décidément, il devait vraiment y avoir quelque chose qui la chagriner et lui faisait monter le sang. Noah n’ajouta rien pendant quelques secondes, lui passant de l’eau sur le dos ainsi que sa main pour la détendre. C’était un instant de silence bien moins naturel que ceux qu’ils avaient l’habitude de connaitre. On ressentait une légère tension que Noah ne voulait absolument pas alimenter, pas comme ça, pas dans cet état.

Lorsque tout à coup, Amanda leva des yeux d’une tristesse absolue vers lui, à lui en fendre le cœur, lui disant qu’elle n’était pas la personne qu’il croyait. Le sang de Noah ne fit qu’un tour, il se sentait bouillonnait de rage. Il détestait savoir Amanda triste, ça lui fendait réellement le cœur et il s’en voulait, il culpabilisait, ne pouvant s’empêcher de penser qu’il était la cause de son mal être. Et pardessus tout il détestait qu’elle lui dise ce genre de chose, il le prenait réellement comme une insulte. Il la connaissait peut être pas parfaitement, mais ce qu’il connaissait d’elle lui suffisait, et si il avait tous ces sentiments pour elle, c’est qu’elle était parfaite, si il était avec elle comme jamais il n’avait été avec les autres filles, c’est qu’elle avait quelque chose en plus, qu’elle était différente. Il n’attendait rien d’elle dans le sens où ça ne l’intéressait pas qu’elle soit de son rang ou un stéréotype de femme parfaite : pour lui elle l’était et c’est tout ce qui comptait. Alors, quand elle lui dit cette phrase, Noah le prit très mal, comme si elle était entrain de l’insulter de garçon superficiel, ou pire, entrain de lui dire qu’il se trompait sur la fille qu’il avait en face de lui et que tout ce qu’ils avaient vécu ne représentait rien. Ne pouvant empêcher sa colère de monter il lui répondit d’un ton sec : « Tu me saoule Amanda à dire ça. T’as qu’à me dire de me barrer si c’est ce que tu pense et le problème sera régler ». Il ne dit plus rien pendant quelques secondes, alors que dans le même temps il avait posé le pommeau de douche et passait du gel douche sur le corps d’Amanda pour la rafraichir. Puis il reprit : « J’ai pas envie d’avoir cette discussion avec toi maintenant, c’est pas le moment, sujet clos ». D’un ton très sec et très autoritaire, se braquant légèrement et reprenant ses airs froids et distants. Elle détendit l’atmosphère avec son « Merci … ça fait du bien ». Noah lui lança un regard simple qui voulait dire « Il n’y a pas de quoi ». Il finit de rincer la jeune fille et l’aida à se relever avant d’attraper une grande serviette et de l’enrouler dedans : « Je vais me muscler encore un peu ». Il dit ceci sur le ton de la plaisanterie, mais sans regarder la jeune fille cette fois, franchement vexé par ses mots et quelque peu colérique. Il la porta jusqu’à la chambre cette fois et l’assis sur le lit avant de venir face à elle. Comme elle avait l’air fatigué, il prit les devants pour la déshabiller et la coucher : « Tu veux mettre quoi pour dormir ? », lui dit-il avant de se pencher vers elle pour lui enlever ses sous-vêtements.










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L’atmosphère était un peu tendue. Effectivement, je savais que j’avais dit quelque chose qui ne fallait pas à la seconde où je vis le regard de Noah se durcir et noircir de colère. Ce que je voulais dire par le fait que je n’étais pas la personne qu’il croyait, c’était que de nombreuses choses dans ma vie me culpabilisaient énormément et cela devenait de plus en plus insupportable par rapport à Noah,car nous étions officieusement ensemble et je ne voulais en aucun cas lui faire du mal. C’était une guerre interminable dans mon esprit, si je continuais à vivre comme je le faisais, je ferai du mal au jeune garçon, c’était indéniable. Hors, je lui avais promis que je ne lui briserai jamais le cœur et c’était bien là où cela pêchait.

Il se mit à crier sur moi, enfin, ce n’était pas des cris, il avait simplement haussé le ton et cela m’apeurait. Je n’aimais pas la manière dont il me regardait et ce qui se dégageait de lui était effrayant. Mais j’étais d’accord avec lui, j’avais dit une absurdité. Je baissai les yeux vers l’eau qui continuait de couler. J’avais eu un gros pincement au cœur  lorsque j’entendis tout cela et je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il se mette autant en colère. Les larmes aux yeux, j’essayai de rester insensible et ravalai la boule qui s’était formée quelques minutes auparavant dans le fond de ma gorge. Je ne répondis rien, et laissai Noah me laver. J’avais tellement mal au cœur, plus qu’à l’estomac et bien plus qu’à la tête. J’avalais plusieurs fois ma salive afin d’éviter de me mettre à pleurer. J’étais particulièrement sensible à ce moment précis et l’alcool décuplait cette facette de moi…

Il me sortit du bain et entoura une serviette autour de moi. Je le regardais dans les yeux cette-fois. Il essaya de plaisanter quelque peu, peut-être pour détendre l’atmosphère ou que sais-je et me porta une nouvelle fois. Je déposai ma tête contre lui, malgré ses cris et son air colérique, je voulais en être proche et le prendre tout contre moi.
Il me manquait tellement lorsqu’il n’était pas à mes côtés, je le sentais tellement éloigné et tellement proche à la fois. C’était totalement contradictoire et cette impression me rendait infiniment frustrée.

Il me posa sur mon lit, un lit deux places parfaitement refait et au carré. Ma chambre était l’endroit que je préférais chez moi. Il y avait une ambiance très cosy, très chaleureuse. C’était un peu mon refuge et j’y passais la plupart de mon temps. Je regardais devant moi, sans plus dire un mot. J’avais peur de dire une ânerie à cause de l’alcool et je n’avais pas envie d’attiser encore plus les foudres de Noah qui semblait être encore énervé.

Il me demanda ce que je voulais mettre pour dormir et là, je n’avais d’autre choix que de lui répondre. Avec toujours cet air triste et mélancolique, je levai le visage vers lui et ainsi, pendant qu’il me déshabillait, lui dit : « Tes bras… »  

Je réfléchis avec beaucoup de concentration car ma tête tournait de plus en plus et je décidais que j’allais démarrer une conversation avec Noah. J’avais besoin de lui, et surtout, de lui parler.
« Noah… Désolée pour ce… que j’ai dit. Ça n’a rien à voir avec toi, c’est juste que j’ai tellement peur de te perdre que… » Des larmes se mirent à couler sur mon visage, et je m’essuyais directement les paupières pour cacher au jeune homme que je larmoyais. Je pris une grande inspiration et essayai à tout prix d’arrêter ces larmes, qui de toutes manières, n’étaient pas vraiment réelles puisque l’alcool avait cette action chez moi de me faire pleurer, parfois même pour un rien.
Je pris une chemise de nuit qui jonchait près de mon oreiller et la passai, cette fois-ci, sans l’aide du jeune homme.


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✧ Pendant la Gatsby Party.✧Amanda & Noah


L’atmosphère était complètement électrique. Lui était en colère, une de ces colères noires qui lui est propre, lors desquelles il lui est impossible de contrôler ses émotions alors ils les enferment à triple tour dans son ventre et devient aussi noir et froid qu’un macchabé. Elle était triste, triste de la situation, triste parce que l’alcool décuplait les émotions, Noah n’en savait rien. Tout ce qu’il voyait c’était les yeux de la jeune fille qu’il n’avait jamais connu à travers cette couleur-ci. Elle semblait intérieurement dévastée, comme si le jeune homme venait de lui causer la pire des peines même sans le vouloir. Noah culpabilisait encore plus, et plus il culpabilisait, plus sa rage était exacerbée, plus il se cloisonnait dans son mutisme et sa colère. Il était devenu distant. Si distant qu’il semblait presque absent. Lorsqu’il la portait dans ses bras pour l’amener dans sa chambre elle se colla à lui. Et, elle avait beau le coller rien n’y faisait, il était froid, complètement insensible, très loin. Son esprit était embourbé, il n’avait même pas envie de discuter. Il n’avait plus envie de rien en réalité, ni d’être là, ni de ne pas être là. Il était complètement verrouillé, stoïque.

Il déposa Amanda sur le lit et lorsqu’il lui eut demandé ce qu’elle voulait mettre pour dormir, elle lui répondit « tes bras ». Une toute petite lueur au fond de lui fit touché par son propos, son cœur, sans faire de bruit, venait de se fendre en mille morceaux tant il était dingue de cette fille, dingue de tout ce qu’elle pouvait lui dire, dingue de sa voix, de ses yeux, de ses lèvres, même à cet instant précis où l’alcool l’habillait plus que ses sous-vêtements. Il avait envie de dormir avec elle, évidemment s’il ne s’était pas agit de la soirée Eliot il serait resté. Mais sa colère, comme toute colère lorsqu’elle ne sait pas avec précision vers qui se destiner, lui, elle, ou la terre entière, elle se transformait en orgueil irascible difficile à détrôner. Cette rage qui avait le dessus le rendait froid à en glacer la pièce, et il répondit d’un ton sec sans regarder la jeune fille : « Je n’ai pas le temps pour tes âneries ».

Il s’apprêtait à quitter la pièce lorsque la jeune fille le rattrapa d’une phrase, « ça n’a rien à voir avec toi, c’est juste que j’ai tellement peur de te perdre ». Dans ce même élan de colère il se mit à hurler en direction de la jeune fille et en la regardant dans les yeux cette fois : « Désolée ? Tu es désolée ? Je sais que tu pense ce que tu dis sinon tu ne mettrais aucune distance entre nous. La logique voudrait que ce soit moi qui te rejette, moi qui te bassine avec mes idées élitistes te rappelant que de toute manière, tu ne viens pas du même monde que moi, et que par conséquent on ne peut pas être ensemble. Mais je ne le dis pas, parce que je ne le pense pas, je ne l’ai jamais pensé, et je ne le penserai jamais ! Ne souffre pas l’effort d’une excuse pour quelque chose que, à l’inverse, toi tu pense. Tu n’es pas celle que je crois. D’accord. Mais ça veut dire quoi ? T’as quoi à me cacher au juste ? Que t’es avec moi pour passer le temps ? Qu’après avoir découvert que j’étais un riche héritier tu t’es dis bingo ce mec va m’entretenir ? Qu’en fait si l’autre connard de la soirée t’es rentré dedans c’est parce que tu l’avais effectivement allumé ? Vas-y je t’écoute, dis moi ce que t’es si tu n’es pas celle que tu pense, après tout, tu as raison, je te fais confiance à l’aveugle même si ce n’est pas dans mes habitudes, et je commence à me dire que je finirais forcément par m’en mordre les doigts ». Il marqua une pause, la regardant dans les yeux, légèrement essoufflé. Même s’il était méchant  dans ses propos, au moins il déverrouillait ses émotions, c’était un bon pas pour effacer sa froideur et sa distance. S’il se mettait dans cet état et disait ce genre de choses c’était, d’abord, parce qu’il avait besoin d’évacuer. Pourquoi est-ce qu’elle avait ressenti le besoin de tout remettre en cause en disant qu’il ne la connaissait pas vraiment ? Cela le rendait fou de rage. Ensuite, parce qu’il avait besoin de se défouler, d’évacuer. Et enfin, parce qu’en tenant des propos aussi dur, peut-être se rendra-t-elle enfin compte du fait que c’est bête de réfléchir comme ça, et que tout ce qui compte c’est qu’il soit ensemble envers et contre tout. Les yeux humides de colère et de peine, Noah se redressa avant de passer une main machinalement dans ses cheveux, puis de frotter sa mâchoire comme s’il était nerveux. Il ajouta à voix moins haute, d’un ton plus calme mais toujours teinté de colère : « T’as peur de me perdre ? Mais, Amanda, sérieusement : je n’ai jamais été avec quiconque comme je suis avec toi. T’as peur dans le vent, tu me connais, tu le vois, je suis sans arrêt avec toi, toujours derrière toi, tu me manque tout le temps à tel point que par moment c’est douloureux, j’ai tout le temps envie de t’embrasser, de te faire l’amour, d’être juste là et te regarder comme un imbécile. Tu disais que t’avais confiance en moi la première que tu es monté dans ma voiture pour aller au phare. Et puis je t’ai promis que je ne te ferais jamais de mal, et tu m’as répété que j’étais quelqu’un de bien, et que tu avais complètement confiance en moi. C’était du vent pas vrai ? Parce que si tu l’avais vraiment pensé, si tu avais vraiment confiance en moi t’aurais pas peur de me perdre parce que tu saurais, rien qu’en me regardant, rien qu’en apprenant à me connaitre, que jamais je n’ai ressenti pour qui que ce soit d’autre ce que je ressens pour toi, et qu’à aucun prix je ne voudrais être séparé de toi ». Il commençait à avoir de vraies larmes qui montent aux yeux, un homme qui pleure, c’est étrange, il ne voulait surtout pas que cela se voit. Il racla sa gorge avant d’ajouter : « J’en ai rien à faire de qui tu es, d’où tu viens, ce que t’as fait dans ton passé. Je suis avec toi parce que tu me plais. Et ça me rend dingue que tu n’ai toujours pas compris que j’étais complètement fou … (Temps de pause, comme s’il se retenait de dire quelque chose qu’il ne voulait pas dire. Puis, il se rattrape et finit sa phrase) de toi ». Cette pause fut plus l’élan d’un souffle coupé que d’une réelle intention. Sans s’en rendre compte, Noah s’apprêtait à lui dire qu’il était « complètement fou amoureux ». Amoureux ? Ce mot avait faillit s’échapper tout seul, complètement naturellement de sa bouche, et Noah le rattrapa de justesse. Il était complètement déconcerté et déboussolé par ce qui venait de se passer, et par toute cette soirée de manière générale. Sa colère laissait place à une peur tortueuse qui commençait à lui broyer les entrailles. Jamais il ne pourrait lui dire qu’il est amoureux, c’est impossible pour lui d’admettre l’existence de ce sentiment, encore plus de l’avouer.

Amanda pleurait, Noah restait perplexe, partagé entre l’envie de la consoler, il détestait la voir dans cet état, et celle de fuir en courant reprendre ses esprits. Il était effrayé, c’était trop d’émotions pour une seule soirée, alors d’un ton calme, en baissant les yeux au sol il dit à Amanda : « Je crois qu’il vaut mieux que je te laisse, l'alcool n'a pas de bons effets sur nos émotions, on se verra demain ». Sans la regarder, il sort de la chambre et se dirige vers la salle de bain où il récupère son costume pour se rhabiller.










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After Gatsby Party
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J’étais complètement perdue à ce moment-là, je connaissais Noah mais là, il me paraissait être un inconnu. Je ne savais pas du tout comment le prendre, j’avais peur de dire quoi que ce soit qui pouvait le faire flamber une nouvelle fois. L’ambiance était tellement pesante, tellement froide que c’en devenait gênant. J’avais peur. D’une part parce que je ne savais pas quelles réactions il pouvait avoir, et peur parce qu’au fond, je n’avais pas du tout confiance en moi et que je craignais de perdre tout ce que j’avais de plus précieux ici. J’avais perdu tellement de chose en si peu de temps, tellement de choses si précieuse que je ne voulais pas que cela se réitère. Je comprenais Noah, car il ne pouvait pas savoir quel mal-être m’habitait puisque j’avais tendance à garder tout pour moi, me renfermer sur moi-même afin d’éviter d’avoir l’air de me plaindre.

Il me lança qu’il n’avait pas le temps pour mes âneries lorsque je lui dis que j’avais besoin de ses bras. Je me sentis tellement brisée à ce moment-là. Moi qui croyait qu’il se calmerait après ça, c’en était bien pire et j’appréhendais toutes ses paroles, tous ses gestes, j’avais tellement peur de faire ou de dire une bêtise que je me tus. Je baissai la tête et me retrouvai avec les cheveux devant le visage et les larmes qui coulaient à flot maintenant. Je cachais mon visage avec l’aide de mes mains, j’étais tellement fragile à ce moment précis et ce n’était pas qu’à cause de l’alcool, certes, oui, il y avait un peu ça, mais ma nature refaisait surface aussi. Il m’hurlait littéralement dessus, il avait des paroles blessantes, tellement blessantes que mon cœur me faisait mal et mon estomac se tordait dans tous les sens. C’était tellement intense et je me sentais si mal. Comment Noah, l’homme si gentil que j’avais rencontré pouvait devenir si blessant et si colérique d’un seul coup ? Je ne comprenais pas bien ce changement d’attitude et je commençais à culpabiliser. Tout était de ma faute après tout, j’avais eu les mots qu’il ne fallait pas, j’avais eu l’attitude qui ne fallait pas et je regrettais tellement. Je ne savais pas comment lui dire… Et surtout, comment lui dire sans qu’il ne s’énerve. Mais j’étais persuadée qu’à ce moment même, il fallait juste que je me taise et que je me fasse toute petite.

J’avais la respiration haletante, entrecoupée de larmes que j’avalais à chaque fois qu’elles se renouvelaient. Je n’osais pas parler et je le laissais débiter toutes ces choses qui me faisaient plus mal les unes que les autres. J’avais peur de le regarder, c’était tellement impressionnant. Finalement, je relevai les yeux vers lui lorsqu’il me dit qu’il commençait à se dire qu’il s’en mordrait les doigts. C’était tellement horrible qu’il me dise ce genre de chose et même si je n’étais pas tellement lucide, je comprenais et je savais qu’il disait cela sincèrement. Les yeux rougis et œdématiés, je finis par le fixer dans les yeux en l’écoutant. J’avais envie de lui dire que c’était faux, qu’il ne s’en mordrait jamais les doigts et que je ferais tout pour que nous soyons heureux ensemble, mais la boule que j’avais dans la gorge ne cessait d’augmenter en taille, m’empêchant d’émettre quelconque son.

Il était complètement fou de moi ? Alors pourquoi est-ce qu’il me criait dessus ainsi ? Ce n’était pas logique au fond…
Je continuais à rester muette tout en le regardant, je n’avais pas envie d’attiser encore plus sa colère qui semblait être à son paroxysme pour le moment… J’essuyai mes yeux, plusieurs fois de suite, le souffle rapide, je manquais d’air et je n’arrivais pas à me calmer. J’avais besoin de couper court à cette discussion qui de toute façon ne nous menait à rien. Puis il partit, il retourna à la salle de bain, certainement pour se rhabiller. Pour ma part, je remontai mes jambes au niveau de ma poitrine et les entourai de mes bras. « A demain Noah. » Dis-je d’une voix tremblante.

J’avais peur qu’il s’éloigne de moi maintenant que je lui avais dit ça, maintenant que nous nous étions disputés… pour une si petite chose, chose que j’aurai pu éviter. J’avais voulu m’amuser et comme toujours, cela m’étais retombé dessus.

J’avalai ma salive, plusieurs fois, essayant tant bien que mal d’arrêter de pleurer mais je n’y parvenais pas. Parce que j’aimais trop Noah pour le voir ainsi. Il avait eu les yeux humides également et je m’en voulais encore plus maintenant. C’était un moment horrible, j’avais l’impression de tanguer et d’étouffer. Mon cœur était serré comme si un étau l’entourait, chaque battement était un coup de massue contre ma cage thoracique.

Je tenais à lui et la situation me faisait peur car tout devint si fragile en si peu de temps. Je ne savais pas comment appréhender les réactions du jeune homme et je préférais qu’il me laisse pour ce soir-là. La nuit me porterai conseil de toute évidence et il fallait que j’y réfléchisse avec les idées plus claires que ce qu’elles n’étaient pour le moment.



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✧ Pendant la Gatsby Party.✧Amanda & Noah


L’ambiance était plus que tendue. Les deux jeunes gens n’avaient jamais connu pareil moment. D’habitude, en quelques secondes ils se comprenaient, il leur suffisait d’un regard pour fondre l’un pour l’autre et disparaitre dans leur bulle secrète, celles qu’ils entretenaient depuis le premier soir de leur rencontre. Mais là, tout était différent. Noah ne contrôlait pas du tout ses humeurs, sachant pertinemment qu’au matin venu il regretterait cet épisode, regretterait amèrement de lui avoir parlé de la sorte, d’avoir été aussi ingrat. Il s’en voulait d’avance mais ne pouvait se contrôler, un de ces instants angoissants où, tout en sachant qu’on a tord, on s’enfonce encore plus dans les problèmes. Amanda ne cessait de pleurer et s’enfermait dans un mutisme pesant, à tel point qu’il finit lui aussi par agacer Noah. Pourquoi ne réagissait-elle pas ? Pourquoi ne disait-elle rien ? Pourquoi n’essayait-elle pas de le retenir ? Ou juste de s’excuser vraiment, de lui dire qu’elle l’aime, et que ce n’était rien. Il devenait complètement fou ne comprenant pas lui-même ce qu’il voulait, ce dont il avait envie à cet instant précis : être loin d’elle, ou bien arranger les choses. En fait, Noah, même officieusement, n’avait jamais été en couple normal. La plus longue relation qu’il avait connu était toujours resté au stade de jeu, pas au stade de la construction et de l’affermissement de la relation. Et maladroit comme il était, il ne savait absolument pas comment réagir et envenimait les choses plutôt que de les arranger. Il regardait Amanda qui ne le regardait plus et décida de s’en aller. Ça valait mieux, pour elle comme pour lui : ils étaient entrain de trop s’enfermer dans les blâmes et ce n’était pas du tout bon, surtout s’il voulait s’en dépêtrer et ne pas s’enfoncer dans cette spirale infernale.
Noah alla à la salle de bain, Amanda semblait ne rien en dire. Ce qui le vexa tout de même. Elle lui échappait, c’était insupportable comme sensation de savoir et de se rendre compte qu’il ne pourrait jamais la contrôler et qu’elle pouvait disparaitre et l’abandonner du jour au lendemain. Il avait vraiment peur d’être allé trop loin ce soir mais ne voulait pas rebrousser chemin. Il valait mieux juste … partir et attendre le jour nouveau. Tant il était attristé, il n’avait qu’une envie : boire jusqu’à s’en rendre malade à son tour et s’éclater en oubliant même qu’Amanda existe. Dans la salle de bain il enfila son costume et s’arrangea dans la glace. Comme une partie de lui espérait qu’Amanda viendrait le voir, il fit les choses assez lentement, sans réellement s’empresser. Une fois rhabillé, elle n’était toujours pas sortie de la chambre. Il sortit de la salle de bain fit quelques pas en direction de la chambre où se trouvait Amanda, se disant qu’il ne pouvait pas la laisser comme ça, avant de tourner les talons et d’avancer d’un pas ferme et décidé vers la sortie. Il ouvrit la porte d’entrée et la claqua derrière lui, pour se faire entendre, pour se faire remarquer, pour faire réagir Amanda. Il resta là quelques secondes, dans le noir, et sans parler, avant de reprendre un bon bol d’air, d’afficher son sourire de circonstance : le faux sourire de mondanité. Et de retourner à la Eliot House.










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