Nobody can drag me down - Lazalone

Nobody can drag me down
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non, non, juste NON PUTAIN! Pourquoi mais au grand pourquoi il avait fallu que ça arrive?! Si vite? Maintenant? TOUT COURT MERDE! C'est pas faute de les avoir averti j'veux dire. J'avais dis non, que je ne voulais pas, qu'il était hors de question qu'il me fasse ce genre de blague et encore moins si tôt. Mais euh? Nooon, direct ils avaient passé la 5ème. Deux idiots, deux putain d'idiots! Voilà ce qu'ils sont. Ma sœur enceinte... De Joshua putain. Non c'est pas possible. Ouais, voilà l'annonce que ma petite sœur venait de me faire ouais. C'est la joke du siècle! Du coup? Il fallait que je sorte, que j'aille prendre l'air sinon j'allais vraiment tuer quelqu'un. J'allais mal là, genre vraiment. Du coup j'avais filé, je m'étais barré ouais, direction le complexe pour aller me défouler sur quelques poids à soulever. J'étais pas passé par 4 chemins. Direction les vestiaires j'avais jeté mon sac et hop, couché sur une table de muscu' que je soulevais déjà de la fonte. Bande de cons merde! J'y allais fort, trop peut-être mais je m'en battait les couilles là, j'étais bien trop vénère.
 
© dark dreams.

Nobody can drag me down
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C'qui était top quand on était la meilleure de sa promo, c'était qu'on pouvait facilement s'atirer les faveurs de son prof. La preuve était qu'il ne voyait absolument aucun inconvénient à te prêter la salle de répet pour que tu repousses encore et toujours plus tes limites. Alors comme à chaque fois, tu finissais ta journée par des enchaînements de danse visant à te perfectionner et aussi à te faire évacuer. Forcément, ça faisait du bien. Poussant un soupir, t'éteignais la musique qui résonnait ramassant tes affaires traînant un peu partout. Comme d'habitude, t'avais pas vu l'heure passé et.. Il était temps que tu t'en ailes avant d'crever de fatigue. Sac sur l'épaule, tu t'essuyais la nuque avec ta serviette soudainement interpellé par des bruits venant de la salle de muscu. Curiosité on. C'était maladif chez toi et pour le coup, tu te demandais qui pouvais bien rester aussi tard. Poussant la porte de la salle, tu t'retrouvais face à Joachim. Yep, fallait croire que le destin aimait bien tiens. Un sifflement sortait de ta bouche alors que tu riais presque aussitôt avant de t'asseoir en tailleurs non loin de lui. J'dois quand même avouer que t'es sexy. Et ouais, tu venais d'être sympa avec lui.
 
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J'avais pas pris ma dose d'insuline et je m'en foutais. Ça me gavait toute cette histoire! J'me sentais pas au top mais soulever de la fonte bah ça faisait son effet, j’évacuais. Sauf que j'entendais siffler plus loin avant d'entendre un rire. Je tournais le regard pour capter du coin de l’œil Babylone. Entre deux souffles je lâchais d'un ton neutre "On finir par croire que tu m'suis." avant qu'elle ne me dise en se rapprochant pour s'asseoir pas loin J'dois quand même avouer que t'es sexy., je fermais les yeux un instant, secouant légèrement la tête avant de souffler en reposant la barre sur ses crochets au dessus de ma tête "Tu t'en rends compte que maintenant?" ouais encore j'étais neutre, ça se sentait que genre j'étais pas d'humeur, que j'avais l'humour amer today. J'en fixais même le plafond sans sourire ni rien, me contentant de respirer pour reprendre un peu d'air.
 
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Non mais fallait le souligner parce que c'était quand même rare venant de toi. T'étais absolument pas du genre à lui faire des compliments en fait, t'étais plutôt du style à lui envoyer des boîtes en pleine tête. Alors ouais, c'était un exploit et tu ne savais même pas pourquoi tu te montrais soudainement si sympa. Ouais. En fait, j'suis raide dingue de toi et j'ai que ça à faire. Fallait sentir le ton sarcastique dans ta voix. Saisir toute l'ironie. Parce que ouais, c'était carrément de l'ironie à ce point là. Mieux vaux tard que jamais. Et étrangement, cette fois c'était lui qui semblait être de carrément mauvaise humeur. Pour quelle raison ? T'en savais rien. Mais t'avais la sensation que les rôles avaient été inversés et t'aimais pas trop ça. Si j'te fais chier, je peux m'en aller. T'étais pas comme lui à te montrer totalement insistante. Bien au contraire. Puis t'avais pas tellement envie de le contrarier. C'était pas qu'il était flippant mais.. Un peu quand même. Et puis, tout le monde dans l'université savait qui il était.
 
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