Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityCalypso&Alek - New lie
Le Deal du moment : -16%
Friteuse sans huile NINJA Foodi Dual Zone 7,6 L 2400W ...
Voir le deal
135.01 €


Calypso&Alek - New lie

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
• J’commence à en avoir marre d’être entouré de gens qui ont, ou qui ont eu envie de crever. C’est quoi cette nouvelle mode qui me donne la gerbe ? Genre la vie elle est pourri, les gens c’est pas des gentils ils se moquent de moi, j’ai une maladie j’veux crever, quoi que non, j’vais me suicider comme ça c’est plus rapide. Sérieusement ? On en est sérieusement arrivé à ce stade-là ? Le stade ou on ne fait pas face à nos problèmes et ou on les laisse nous ronger, nous pourrir de l’intérieur comme un cancer ? J’ai jamais été pour cette vision de la vie, ou de la non vie plutôt, et ça, depuis des années. La première personne que j’ai rencontré qui en était à ce stade-là, c’était Jude, depuis nos huit ans ont trainent ensemble, depuis nos huit ans, j’ai appris à faire face à la maladie, ou plutôt, à la dépression des gens malades, aux pulsions suicidaires de mes couilles qui leur passent par la tête, et, Jude avait fini par reprendre gout à la vie, ou plutôt, il apprenait à prendre gout à la vie. Alors, vous avez vraiment cru que j’allais laisser une autre personne rester dans son obsession de se laisser crever ? Et puis quoi encore ? C’est de la merde, la mort, c’est de la merde, la mort, c’est fait pour faire du mal aux gens, et même si c’est le cycle de la vie, ça reste de la merde à mes yeux. Dernièrement, je m’étais mis en tête que Calypso allait devoir avoir envie de continuer à vivre, qu’elle allait devoir avoir envie de se battre, parceque putain, quand j’entends des gens dirent qu’ils s’en foutent de mourir, que c’est la vie et qu’on finira tous par partir, ça m’donne envie de leur chier à la gueule, de leur écraser mon pied dans leur petit nez et de leur remettre les idées en place. Prenant mon portable, j’ui envoie un message, lui faisant savoir que je serais devant chez elle dans trente minutes, et qu’elle avait plutôt intérêt de sortir. Non, je ne lui laisse pas le choix, parceque aujourd’hui, j’avais une petite idée derrière la tête. J’allais pas y aller seul, non, j’allais y aller avec mon fils, l’une des seules choses que j’ai réussi dans ma vie, c’est lui. J’voulais lui montrer que la vie valait la peine d’être vécu, et puis, c’est une fille, même si dans sa tête elle va mourir c’est comme ça et voilà, elle peut pas rester insensible devant un gosse qui va avoir deux ans, devant la pureté, devant la vie, tout simplement. Du coup, j’le prends dans mes bras après être descendu de la voiture, et j’me poste devant chez la jeune femme, attendant qu’elle décide de pointer le bout de son nez. Allez Caly, j’te laisse dix minutes avant de demander à Quincy de se mettre à hurler devant chez toi. •
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
J'étais tranquillement assise sur mon canapé en train de regarder la télévision lorsque je recevais un message de monsieur Alek en personne, il me prévenait que dans une trentaine de minutes il serait devant chez moi. Je faisais la moue devant son message avant de soupirer un bon coup. Alek était une bonne personne, il était légèrement fou sur les bords et malgré son obsession envers ma maladie et mon envie de ne pas me faire opérer, je l'aimais bien. C'était un quincy après tout. Je décidais donc de me lever afin de me préparer, me demandant ce que le jeune homme pouvait bien avoir en tête, je ne voulais pas de cette opération et malheureusement mon choix était fait depuis un moment à présent. Leo n'avait pas réussi, ma famille non plus, pas même Priape : je ne voulais pas prendre ce risque. Qu'importe s'il me restait seulement une année, je ne voulais pas me priver de celle-ci dans l'espoir de peut-être vivre plus longtemps, car cet espoir comportait un taux de risque très important. Je ne pouvais plus avoir des enfants naturellement à présent, mes ovules étaient congelées à cause de la chimiothérapie que j'avais décidé d'arrêter il y a maintenant deux semaines, à quoi bon ? Elle me rendait malade plus qu'autre chose, et elle ne servait à rien si je refusais l'opération. J'avais perdu la moitié de mes cheveux mais j'arrivais à couvrir les dégâts, en revanche je ressemblais toujours à une anorexique, la peau sur les os. J'enfilais un jean ainsi qu'un pull et une paire de bottes avant de sortir de mon appartement. Alek était déjà là, avec son fils, je ne pouvais m'empêcher de sourire avant de m'approcher d'eux. Coucou toi dis-je en déposant un baiser sur la joue du petit garçon. Je faisais la bise à Alek avant de demander avec un air interrogateur. Et coucou à toi aussi ! Tu avais besoin de quelqu'un pour jouer la baby sitter c'est ça ?
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
• Pourquoi la vie n’est pas toute rose ? Pourquoi à chaque fois que tout va bien, une couille finit par surgir avec un putain de sourire sur le visage et qui s’annonce « Salut, j’viens niquer ta vie » ? J’demande pas non plus à vivre dans un monde de bisounours ou tout est beau, parceque j’sais bien que j’finirais par péter un câble et tuer tout le monde, trop de bonheur d’un coup, ça me réussit pas, m’faut un juste milieu pour être bien, mais, j’ai pas demandé non plus à ce que ça soit l’enfer, parceque bordel, ces gens qui décident que ouais, ils s’en foutent ils profitent du peu de temps qu’ils leurs restent à vivre et après tchao j’me laisse crever, ça m’énerve, j’comprends pas, j’arrive pas à piger. Si on te laisse une chance, si petite soit-elle, de pouvoir t’en sortir, pourquoi ne pas essayer ? C’est mieux de souffrir puis crever plutôt que mourir endormi, complètement anesthésié ? Mon choix est vite fait, j’préfère mourir sur la table d’opération pour ne rien sentir et me dire qu’au moins, j’aurais essayé, plutôt que de me rentrer en tête que j’peux crever d’un jour à l’autre, que la maladie est en train de m’emporter. Bon, j’sais bien que j’peux crever d’un jour à l’autre, mais ça, c’est tout le monde, sauf qu’elle, cette folle-là, dans tous les cas, elle va y passer, et, j’suis pas tellement d’accord avec ça, même si j’la connais pas depuis des années, même si je l’ai pas vu grandir à mes côtés, même si elle ne connait pas tout de ma vie et inversement, j’trouve ça bête que dans sa tête, ça soit définitif et déjà décidé. Après tout, c’est pas parcequ’elle est malade que j’vais devoir la caresser dans le sens du poil, que j’vais devoir avoir pitié d’elle, à lui cirer les chaussures et à faire tout ce qu’elle veut, j’suis un mec électrochoc moi, même si pour le moment, ça a pas encore marché. C’était un peu vicieux de prendre Quincy avec moi, il est innocent mais j’me sers déjà de lui, quel père je fais ? Et, j’finis par sortir de mes pensées quand la jeune femme descend, et, direct elle sourit en voyant le petit, qu’elle salue, pour ensuite me saluer. Bon, déjà, mon plan est sur la bonne voie non ? Elle aime les gosses j’pense. « C’est mort j’ai pas confiance, j’vais le récupérer il sera maquillé le pauvre ! » J’dis ça, mais c’est pas tellement vrai, j’pense qu’elle pourrait le garder, et j’pense même que ça pourrait être plutôt une bonne idée d’ailleurs, elle le garde, elle se rend compte que c’est cool d’avoir un gosse, et elle se fait opérer pour vivre. « Mais cette après-midi c’est à moi de l’emmener au parc, du coup, tu vas venir avec moi ! » Y’avait pas de tour de garde ou j’sais pas quoi, c’était une pure invention de ma part, la balancer au milieu de gamin qui sont heureux, qui rigole, qui hurle de joie, dans un milieu ou tous ces enfants n’ont aucun problème et veulent juste vivre. •
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
En fait je ne comprenais pas l'obsession d'Alek, un jour il avait appris pour ma maladie et du jour au lendemain, il avait décidé que je devais changer ma décision. Je savais pour son meilleur ami bien évidemment et j'me doutais bien que ça jouait dans ce qu'il était en train de faire mais en fait je ne savais pas grand chose non plus, est-ce que j'avais envie de poser plus de questions ? Pas vraiment, je n'avais pas envie de me comparer à quiconque, j'étais en train d'écrire ma propre histoire en prenant des décisions personnelles qui ne regardaient que moi. C'était bien ça le problème, même si j'entendais les arguments de tout le monde au final c'était moi devant la mort et personne d'autre, j'étais la seule à pouvoir signer les papiers pour refuser l'avis médical des docteurs, et je l'avais déjà fait. Je ne voulais pas de traitement, je ne voulais rien et les docteurs pouvaient penser ce qu'ils voulaient, je ne voulais pas être un énième échec pour la science. Je préférais passer mon tour pour le coup, faire avancer la médecine je remettais ça à plus tard ou alors sans mon aide parce que je m'en foutais de tout ça, c'était purement égoïste. En fait, j'avais conscience que j'étais égoïste quelque part, je partais en laissant mes amis, le peu de famille que j'avais, mais dans un autre sens je partais rejoindre toutes les personnes que j'avais perdues dont mes parents. Qu'importe, j'attendais de voir ce que me préparait le jeune homme et je décidais de ne pas me prendre la tête, je n'avais pas assez de temps à vivre pour empoisonner le peu de cerveau vivant qu'il me restait. J'avais donc décidé de quitter mon appartement afin de rejoindre Alek qui était accompagné de son fils. Il était mignon comme tout et je ne pouvais m'empêcher de me laisser attendrir par une si belle bouille. Je rigolais à la remarque du papa blagueur avant de lui faire une grimace. Et alors ? C'est cool le maquillage, un peu de rouge ici, du rose là, non franchement je pourrais faire quelque chose de sympa dis-je en montrant le visage du petit. J'suis sûre qu'il adorerait, il doit plus en pouvoir de toi ! Il m'expliquait que c'était à son tour de l'amener au parc, et apparemment je devais l'accompagner. J'savais pas si je me sentais prête à affronter une foule d'enfants mais j'acceptais, d'un autre côté je n'avais pas vraiment le choix. Ouais c'est une excuse ça, j'suis sûre que tu dis ça juste parce que tu adores faire du toboggan et de la balançoire hein. Mais ça marche, je m'occuperai de ton fils pendant que tu feras joujou dis-je avec un clin d'oeil.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
• Imaginez, vous vous réveillez un beau matin d’été, là où le soleil est présent, ou les petits oiseaux chante, que votre vie est belle, que tout va bien, et puis là, vous vous demandez pourquoi tous va si bien, pourquoi vous qui d’habitude vous réveillez souvent avec la tête dans le cul, les yeux collés et souvent énervé, pourquoi ce matin tous va bien. Qu’est ce qui a pu se passer pendant la nuit pour vous mettre dans un tel état de… De bonheur ? Vous essayez de vous remémorez votre soirée, ce qui est assez simple étant donné que vous n’êtes pas sorti hier soir, donc, vous avez passé la nuit en compagnie de votre lit, seulement lui et aucune autre personne. Dans la soirée, aucune bonne ou aucune mauvaise nouvelle ne vous a été annoncé. Rien de prévu durant cette journée qui pourrait vous faire être comme ça. La routine redémarre, mais vous êtes face à elle, comme si vous vous en moquiez, comme si plus rien n’avait d’importance. C’est ça voilà ! Plus rien n’a d’importance, vous vous moquez complètement de ce qui pourrait se passer, car au fond, vous êtes mort, au fond, seul votre corps est présent, et vous comptez en profiter pendant encore quelques jours, semaine ou mois, mais pas années, les années, vous ne les avez pas devant vous, ça serait beau, mais malheureusement, vous n’y avez pas droit, vous pouvez pas espéré avoir droit à un vrai avenir comme tout le monde, un avenir ou tu iras encore une fois au bal de fin d’année, ou tu regarderas tes proches grandir, ou tu rencontreras l’homme de ta vie, et surtout, un avenir ou tu pourras te marier, avoir des enfants, un boulot qui te plaît, une vie qui te plaît, une maison que t’auras choisis et meublé à deux, quelque chose qui t’appartient, une vrai vie, pas une vie que tu dois lâchement abandonné. Alors, pourquoi refuser de vivre ? Pourquoi être arrivé à ce stade ou tu t’en moques, ou t’as plus envie de faire d’effort et que pour toi, la mort finira pas venir et c’est tout. J’trouve pas ça normal, à mon avis, elle devrait vouloir se battre, quitte à souffrir un temps. Mais, qu’est-ce que la douleur face à une longue et belle vie ? « La seule chose que tu peux faire c’est le teindre en blond, c’est tout… Pas de maquillage rien ! » Bah ouais, si j’le teint en blond, j’me fais tuer, si Anya le teint en blond, elle se fait tuer, mais… Si Calypso le teint en blond, elle va pas se faire tuer, c’est une personne mourante, Neva pourra pas achever ces souffrances elle a un cœur quand même. J’ui avais proposé sans vraiment lui proposé de venir avec moi au parc, qu’elle soit au milieu d’une foule d’enfant, et qu’elle entende tous ces rires et cette joie de vivre, et, madame décida de tourner la situation à son avantage en se moquant de moi. « C’est bon j’suis démasqué ! J’me rends ! […] J’vais juste te demander d’éviter de kidnapper un gosse là-bas pour pouvoir le maquiller ou faire j’sais pas quoi, c’est mal vu y parait. » Et, j’me mis à marcher en direction du parc, il n’était pas très loin, quelques minutes de marche suffirait pour s’y rendre. •
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)