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VERA VODIANOVA fiche; en cours - terminée C'est le 10 juillet à New-York, que la famille m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Grace. Je me fais appeler Vera. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale très pauvre mais je suis à présent très riche. J'ai décidé de participer au Summer Camp organisé par Harvard pendant l'été. Sinon, dans la vie de tous les jours je travaille en tant que tueuse à gage, mais j'ai toujours une couverture depuis quatre ans. |
Études Vera avait déjà terminé ses études depuis bien longtemps. Mais cependant, la formation qu’elle avit suivie était bien différente de celle des autres. Elle a suivi une formation depuis l’âge de dix ans pour être une tueuse à gage, et c’est la raison pour laquelle elle a touché à de nombreuses matières. Elle a suivit une formation intensive pendant des années pour la former tout aussi bien sur le plan intellectuel que sur le plan physique, et c’est la raison pour laquelle elle avait une très grande culture et une connaissance des différentes techniques de combat et d’autodéfense très poussée, principalement pour une personne aussi jeune qu’elle. C’était une formation qui était épuisante, tout aussi bien sur le plan psychologique que physique, d’ailleurs, mais avec les années elle avait réussi à s’endurcir, et elle était maintenant l’un des agents les plus doués du marché. | Caractère Vera était quelqu’un de très dur et très froid, mais bien que ce soit principalement du à l’éducation stricte qu’elle avait reçue, c’était également parce qu’elle s’était toujours sentie affreusement seule. Elle n’avait été que très rarement en contact avec les autres personnes de son âge, et c’était la raison pour laquelle elle ne se mêlait que très difficilement aux autres. Elle était bien évidemment obligée de se mêler aux autres quand elle était en mission, pour réellement adapter les choses au cas par cas, mais une fois que tout était terminé, elle était le plus souvent seule. C’était d’ailleurs paradoxal, qu’elle recherche cette solitude, elle qui, au fond, en souffrait un peu malgré le fait qu’elle en souffrait aussi. Elle avait reçu une éducation qui lui avait également apprit à être calculatrice, voire même manipulatrice quand il le fallait, et elle avait donc apprit comment faire pour toujours avoir un ou deux coups d’avance sur ses adversaires. Elle n’avait pas le droit à l’erreur, de toute façon. Elle se détachait aussi le plus possible des autres, elle qui avait depuis des années appris à se débrouiller toute seule. Elle n’avait besoin de personne pour pouvoir mener la vie qu’elle voulait, et fort heureuseent d’ailleurs car elle ne voulait pas dépendre de qui de ce soit, bien au contraire. Elle était beaucoup trop indépendante pour pouvoir tenir compte de quelqu’un d’autre, et peut-être qu’au fond elle était d’ailleurs un peu égoïste aussi. Elle, ce qui lui importait, c’était les liasses de billets qu’elle obtiendrait à la fin de chaque mission, et rien d’autre. Elle jouait également un double jeu qui était permanent, avec toutes ces fausses identités qu’elle avait. |
Everyone Has Their Own Story
Insensible. Froide. Calculatrice. Manipulatrice. Quand elle faisait la liste de tous ce qui pouvait la caractériser, Vera avait un sourire mélancolique sur les lèvres. Un peu triste, aussi. Un léger sourire presque imperceptible même, et qu’elle effaçait bien vite, trop vite pour qu’on le remarque. Elle avait bien changé, depuis presque quinze ans. Quoi que, cela ne devait même pas faire dix ans qu’elle était réellement différente. Les choses n’avaient pas été très faciles, au début, et elle avait mis quelques années à réellement s’adapter. Elle fixa un instant la photo qui avait été prise des années plus tôt, et qu’elle avait dans l’album photos qu’on avait récupéré pour elle. Elle était totalement différente de la petite fille qu’elle avait été. Cette petite fille était naïve, joyeuse, rieuse et avec cet indéfectible sourire aux lèvres… Elle, elle était tout le contraire. Trop désillusionnée pour penser à être naïve, trop triste pour pouvoir être joyeuse. Au fond, elle n’avait plus rien à voir avec la petite fille de la photo qu’elle regardait. Elle ne lui ressemblait pas. Et puis tout ça était tellement loin qu’elle avait même presque du mal à se souvenir de cette époque. Elle avait même l’impression que ça n’avait jamais existé, et que tout ça n’était que des souvenirs imaginaires et totalement inventés par son cerveau. Elle regarda tout de même une minute de plus les yeux bleus de la petite ville qui lui souriait – les mêmes yeux qu’elle -, et elle referma le vieil album poussiéreux. Elle fit quelques pas dans la pièce, cette fois énervée et elle regarda tout autour d’elle, avant d’attraper un paquet de cigarettes qui trainait dans un coin. L’immense appartement qu’elle occupait lui semblait tellement vide. Et quand bien même, cet appartement n’était même pas le sien. Elle préférait se dire que ça lui convenait, et que quand bien même elle n’était pas très heureuse, l’argent qu’elle gagnait lui suffisait. Après tout, elle était seule, c’était un fait, mais elle avait tout ce qu’elle voulait. Elle n’avait qu’à claquer des doigts pour l’obtenir. L’argent achetait tout.
Mais pourtant tout était faux, chez elle. Même son nom, Vera Vodianova, n’était pas le sien. Elle s’appelait Grace, en réalité. Elle était américaine, et ses grands-parents venaient de Russie. Elle avait été une fille tout ce qu’il y avait de plus normale, à la base. A l’exception peut-être du fait qu’elle n’avait plus revu ses parents depuis qu’elle était jeune. Ils étaient pauvres, très pauvres et il y avait peut-être trop de bouches à nourrir. Ils étaient dix, en tout. Elle était l’aînée et le plus jeune n’avait pas plus d’un mois. La vie n’était pas très facile, et un jour qu’elle était devant la petite maison qu’ils habitaient, une berline noire aux vitres teintées se gara devant l’allée, et deux hommes en costumes entrèrent. Sur le moment, ils lui firent froid dans le dos, à cause de leur carrure et de leur taille. Et leurs visages sévères n’étaient pas plus agréables. Ils discutèrent avec ses parents, et, bien qu’elle ne comprenne pas pourquoi, l’un d’eux vint la chercher. Il lui attrapa le poignet et, bien qu’elle se débâtit, il la fit entrer dans la voiture. Elle eut tout juste le temps de voir la valise que le deuxième homme donnait à ses parents, et elle ne comprit que des années plus tard que cette valise devait contenir une importante somme d’argent. Elle vit ses frères et sœurs qui l’appelait, et bien qu’elle appelait elle aussi ses parents, personne ne bougea. Assise à l’arrière de la voiture, entourée des deux hommes, elle passa tout le trajet à pleurer. Ils ne lui dirent rien, pas un mot, ni l’un ni l’autre, et en réalité même elle n’osait pas dire grand-chose ; ils la terrifiaient. Une heure plus tard ils arrêtèrent la voiture et elle se retrouva dans un endroit qu’elle ne connaissait pas du tout. Ils firent en sorte qu’elle les suivent et elle entra dans la grande demeure où ils étaient. Ils la conduisirent jusqu’à une porte où l’un d’eux toqua et ils lui dirent d’entrer. Elle n’était pas tout à fait certaine de ce qu’elle devait faire, mais elle avait beaucoup trop peur pour faire demi-tour.
Elle entra, inquiète, et elle remarqua qu’un autre homme, plus vieux cette fois, se trouvait là. Il s’approcha d’elle et il s’accroupi ensuite à sa hauteur, après avoir posé le cigare qu’il tenait dans ses mains. Il la regarda un petit moment, puis il lui dit quelques mots. « Tu vas oublier comment tu t’appelles. Ton nouveau prénom ce sera Vera ». Elle passa les quinze années suivantes à être la plus parfaite possible. Il fallait qu’elle ait d’une part l’intelligence et la culture nécessaire, et d’autre part la condition physique indispensable au métier qu’elle aurait. C’était dur, très dur même, surtout au tout début, mais elle ne pouvait rien y faire de toute façon. Elle ne pouvait que faire ce qu’on lui disait, elle n’avait pas le choix. Elle eut donc un entraînement de haut niveau, qui faisait en sorte qu’elle ait des connaissances dans une grande variété de domaines, de sortes qu’elle puisse avoir le plus de couvertures possibles, et elle était entraînée à de nombreux sports, que ce soit de combat ou d’autodéfense. L’entraînement l’épuisait mais elle ne pouvait pas faire autrement. Elle n’avait pas choisi d’être là maintenant qu’elle était là, elle était bien déterminée à s’endurcir et à tout faire pour se sortir de là. C’était d’ailleurs comme ça qu’elle changea du tout au tout et qu’elle laissa malheureusement derrière elle la petite fille naïve qu’elle avait été. Elle était obligée, d’ailleurs, car elle ne pouvait pas se permettre de faire dans le sentimental.
Toute sa vie n’était qu’un tissu de mensonge. Mais peu importe ce qu’elle en pensait, c’était comme ça. Elle n’avait pas de vrai nom, pas de vraie maison. Et surtout pas de vraie vie. Peu importe de toute façon. Quelle idée avait-elle eut de le rouvrir, ce vieil album photo ? Elle n’eut cependant pas le temps d’y penser d’avantage, car son téléphone sonna. Posé au milieu de la table basse, entre un magasine et une liasse de billets de banque qui n’avaient pour le moment encore jamais servis. Elle l’attrapa d’un geste bref, et un coup d’œil lui indiqua le nom de son interlocuteur. Un simple « B. » était inscrit sur l’écran de son téléphone. Un B comme Boss. Elle décrocha et les instructions lui furent rapidement données. Elle n’avait pas besoin de noter quoi que ce soit, elle enregistrait tout. Une nouvelle mission. Encore une. Mais elle n’avait pas envie de se déplacer pour pas grand-chose. Elle faisait partie des meilleurs agents que le cabinet pouvait avoir, et peut-être était-elle-même la meilleure, alors elle ne risquait pas d’accepter comme ça. « Combien ? », dit-elle froidement. L’interlocuteur qui n’était autre que son patron eu un petit rire rapidement étouffé, et il reprit bien vite son sérieux. Elle faisait toujours comme ça. « Beaucoup », lui dit-il simplement. Et elle comprit que c’était une sommes bien supérieure à ce qu’elle pouvait avoir d’habitude. « J’accepte. » Et elle raccrocha.
Elle mit un revolver à la ceinture qu’elle cacha par un gilet long. De toute façon, un chauffeur était en bas. Elle ne risquait donc pas grand-chose. Elle se dirigea vers l’entrée et un portier lui ouvrit de l’extérieur quand elle arriva face à la porte. Elle ne dit pas un seul mot. Inutile. Ce dernier l’accompagna jusqu’à la berline qui se trouvait au bas de l’immeuble, et elle entra dans la voiture. Les instructions étaient déjà données, le chauffeurs connaissait parfaitement l’itinéraire, et elle ne dit pas un seul mot. Une fois sur place elle reçut les instructions qui étaient relatives à la mission qu’elle devait mener, et elle étudia ensuite le dossier avec l’équipe qui était mise à sa disposition. Elle étudia la couverture qu’elle devrait avoir, de sorte que tout soit parfait, et elle mit au point le plan qu’elle devrait suivre, avant de partir pour l’université Harvard. Elle était chargée de surveiller un jeune garçon pas beaucoup plus jeune qu’elle, d’ailleurs. Il était en mauvaise position à cause d’un autre agent engagé pour le liquider, et elle devait donc assurer la sécurité du jeune homme. Une histoire de règlement de compte entre deux familles. En fait, elle n’en avait rien à faire. C’était leur problème, pas le sien. Du moment qu’elle était bien payée rien d’autre ne lui importait. Et elle ferait son boulot comme elle le devait. Elle devait se faire passer pour une secrétaire d’Harvard, la secrétaire du Doyen, d’ailleurs, et elle pourrait ainsi récolter de nombreuses informations pour la mission qu’elle devait accomplir. Il fallait aussi qu’elle soit sur ses gardes, et même qu’elle soit encore plus sur ses gardes que d’habitude, car elle était au courant qu’un premier tueur à gage était dans l’école. Et dans les cas comme ça, il n’y avait pas beaucoup de solutions possibles. En réalité, il n’y en avait même que deux : ou elle se faisait descendre, ou elle descendait en premier. Et comme la première solution n’était pas du tout envisageable, elle comptait bien tout faire pour ne pas y rester.
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