remember me ಇ rory

La musique grondait à son plein, les corps se désarticulaient à son rythme, les murs tremblaient par les vibrations des sonos. La fête est à son comble, toi tu venais juste arriver. Il y a un temps pour toi, et tu n’as jamais été très ponctuel. L’hôte de cette fête vient te sauter dans tes bras, humant ton odeur encore parfaite et non altéré par ce mélange de sueur et d’alcool.  Et elle s’écarte voyant qu’elle ne serait pas capable de résister à ton regard de braise, elle t’affiche une grimace en te donnant son verre qui empestait la bière industrielle. « On  se retrouve en haut si tu veux. » Une mimique, tu as toujours refusé ses avances, car tu savais ce qu’elle attendait de toi, elle boude et s’en va avec ses copines qui piaillent sur ton dos. Tu en as que faire de commérage, quoique tu fasses ça sera toujours critiquer par quelqu’un et tu le sais.
Un sourire parcoure tes lèvres lorsque tu remarques Lydia dansant avec son petit ami, il est bien pour elle, ou bien mieux que toi. C’est lieux ainsi, elle aurait pu vouloir plus que des caresses de ta part et tu ne peux lui donner. Oui c ‘est mieux ainsi que votre désir l’un envers l’autre se transforme en une amitié ambiguë.
Tu soupire décidant d’aller te servir quelque chose digne de ce nom, comme à ton habitude tu improvise un cocktail portant aucun nom, tu as cette fibre pour créer des boissons délicieuse ressemblant sans doute à un bon nombre de cocktail.   Tu salues quelques-uns de tes plus proches collègues, et d’autres dont tu as oublié le nom viennent vers toi. Tu es plutôt connu comme mec sans doute dû à ta fraternité. Tu finis ton verre trop rapidement, ça y est tu t’es mis dans l’ambiance malgré ton retard d’un bon nombre d’heures.Tu retournes te servir quelque chose, tu décides de passer par un autre endroit de la fête qui se situait à l’extérieur,  tu cherchais peut-être une nouvelle victime pour te distraire ce soir, ce n’était pas ton genre avant mais maintenant si. Ça t’aide à oublier, à penser à autre chose, et surtout à être différent. Tu t’interdis d’être comme avant avec les filles.

Tu t’avances doucement entre les convives, faisant attention à ne bousculer personne. Tu tiens bien trop à ce polo qui te va si bien. Et soudain une fusée blonde vient se heurter conte toi, pour éviter une bien grosse catastrophe tu l’attrape doucement par le bras pour qu’elle reste sur ses pieds. Et c’est à cet instant que tu sens la fraicheur s’emparer de ton cours, un liquide rafraichit au glaçon coulant sur ta peau a travers ton polo. En bon gentlemen tu luis souris, laissant glissé tes doigts sur son bras. Ton regard charmeur dévore le sien. « On a évité le pire. » Tu rigoles légèrement, bien qu’un peu matérialiste tu n’allais rien dire à cette petite donzelle aux traits familiers. D’ailleurs tu ne peux t’empêcher de la fixer, elle te dit tellement quelque chose. « Ce n’est qu’un petit dégât matériel. » Tu tends ton verre pour qu’elle le tienne et qu’elle le remplace par celui qui s’était écraser par terre. Une chance que le temps te permettait ce que tu allais faire, oui tu aimes bien frimer puis surtout tu déteste sentir quelque chose te coller à la peau, tu retires alors ton haut sans aucune honte. Tu ne voulais pas sentir l’alcool à plein nez, et vu que son verre était plein.
Mais où tu as vu cette fille déjà ? « Ca ne vas pas ? » dis-tu en fronçant les sourcils puisque la jolie colombe ne te lâchait plus du regard. Peut-être qu’elle aussi avait l’impression de te connaitre.
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On pouvait entendre la musique gronder au fin fond du cartier, les murs de la maison vibraient en rythme avec la musique ambiante, espérant tous que les voisins ne viendront pas alerter les autorités de ce son sonore nuisible aux oreilles de ceux-ci. Tu n'en as que faire de toutes ces inquiétudes, tu n'es pas l'hôte de la soirée, tu doutes que tout ce monde pourraient tenir dans ton petit appartement, on ne peut pas tous se permettre de payer une baraque de ce standing. Invitée par tu ne sais plus qui, les invitations ce sont faites par le biais du bouche à oreille et tu as suivi le mouvement, il n'était pas question pour toi de passer à côté de ça et puis tu n'es pas le style de personne à rester sagement installée sur ton lit à travailler d'arrache pied sur tes devoirs. Non, ton système à toi c'est, tout au dernier moment, tu es la petite blonde qui se cachait sous les draps de son lit, munie d'une lampe de poches à lire les derniers chapitres d'un bouquin à lire pour le contrôle du lendemain jusqu'à trois heures du matin et après ça, tout va bien, tu as toujours mieux retenu une fois la nuit tombée, ton cerveau retient ainsi mieux les informations. Ce n'est certainement pas après cette soirée que tu iras réviser, non tu seras certainement bien trop bourrée pour lire quoi que ce soit. La seule chose dont tu serais capable serait de t'affaler sur ton lit et de t'endormir illico ou bien.... dans les meilleurs des cas, tu ne rentreras pas seule, mais en charmante compagnie. Tu n'es cependant pas venue ici afin de trouver une personne afin d'assouvir tes désirs, tes besoins personnels, pas ce soir. Cependant, on sait tous que ce genre de soirée est propice à ne pas retourner seule chez soi. Tu verras bien comment se passe la soirée.

Tout a bien commencé, dehors, du monde dans la piscine, tu as ton verre dans ta main avant qu'un mec ne se décide de te poursuivre afin de t'arroser à coup de pistolet à eau. Ton erreur sera de ne pas regarder où tu mets les pieds, ni où tu vas. C'est comme courir les yeux fermer et ce qui devait arriver, arriva. Tu fonces, un homme sur ton passage, tu lui rentres dedans, ton verre s'échappe d'entre tes doigts se renversant ainsi sur ta pauvre victime qui n'avait rien demandé. Tu devrais très certainement t'en excuser, mais au lieu de ça, tu pouffes de rire en constatant les dégâts. Il tient ton bras, empotée que tu es, ce soir, tu avais manquée de tomber au sol après avoir marché sur son pied, la totale, il ne manquait plus que le coup de boule qui va avec, mais bien trop petite, ta tête n'a fait que heurter son torse. Ta main devant ta bouche, tu retiens tant bien que mal tes ricanements, ne voulant pas que ta réaction soit mal perçue par celui-ci, tu finis tout de même par t'excuser "Pardon, je ne regardais pas où j'allais" Une grimace se dessine sur ton visage, prenant ainsi cet air désolé, prouvant ainsi que ce n'est pas du fake, que tu ne t'excuses pas pour le simple fait de t'excuser.

Jusque-là, tu n'avais pas prêtée attention à son visage, l'alcool te brouille légèrement la vision, l'esprit, ta concentration c'est principalement tournée sur cette tâche contre son polo. Finalement, tu portes ton regard sur ta victime. Les yeux ronds, tu te figes, un visage familier, qui appartient au passé, qui, un jour tu n'avais jamais pensé recroiser un jour. Il ne semble pas prendre conscience de ton identité, mais toi, tu te souviens de lui. Il n'a pas tant changé que ça, quoique plus viril, moins garçonnet de l'époque... jusqu'à ce qu'il finisse par retirer son polo. Ok... il a clairement changé. Tu bug sur son torse, on dirait que tu n'as jamais vu un homme de ta vie vue la manière dont tu avais de le regarder. Tu es tout simplement stupéfaite, de son changement et de te retrouver en face-à-face. Ses paroles interrompt tes pensées, tu ne t'es pas cachée, ton regard c'est fait trop insistant "Je remarque juste à quel point tu as pu changer" Fis-tu d'un petit sourire tout en croisant son regard, maintenant le contact visuel d'un sourire amusé. Tu joues sur son trou de mémoire, le fait qu'il ne t'a pas reconnue "Tu n'es plus le même... physiquement" Et oui ma pitite, ça s'appelle grandir.