i heard that you like the bad girls ✰ shae

Tu es trop occupée à être toi-même, tu ne réalises pas que tu es exceptionnelle.
 
Soudain, par je ne sais quel miracle de la vie, tu t'es retrouver là. Dans le sweet trop gros et trop large de Nikko qui faisait un effet cape sur tes épaules, et l'énorme écharpe que tu mettais alors que le mois d'Octobre montrer à peine le bout de son nez, tout cela était bien contradictoire avec le coca cola light glacer qui crépiter dans ta main droite et le panier remplis de pot de Ben&Jerry's qui n'attendais que d'être manger. Tout ça dans cette même aller qu'il y a un an de cela, entre le rayon bonbons et les produits surgeler. Ton corps immobile face à cette créature mystérieuse et ultra canon qui t'as toujours fait un effet pas possible. Cette blonde aux yeux claire, mince, fine et au sourire charmeur qui te fait tomber à chaque fois qu'elle percute ta vie. Tu avales une gorger de coca cola, un flashback apparaît devant tes yeux tel un précédemment de votre vie à deux. Le coup d'un soir sur l'épisode de New Port Beach, le rencard à la patinoire, toi en pleure devant sa porte parce que Kyla t'avais larguée et que tu savait pas où aller d'autre, le bal ou tu as finit en larme encore une fois, parce que tu n'arrivais pas à faire ta vie sans elle, et ton départ précipiter en la bloquant sur tout les réseaux sociaux qui peuvent exister. Au moins t'as économiser des larmes, parce qu'on sait tous que tu aurais finit par pleurer jusqu'à ce qu'elle passe ses doigts dans tes cheveux ,et que ta morve coule jusqu'à tes bouches pâteuse. Ew, je me répugne moi même. Bref, tu es là, immobile, tu ne peut rien dire, et tu n'arrives à rien dire pour être honnête. Qu'est-ce qu'on dit à quelqu'un qu'on a bloquer sur facebook : désolée, mais j'en avait marre de voir ta gueule ? Ou on fait genre on a supprimer notre compte, alors que tout le monde sait qu'on est torp accros pour le faire. T'es dans de beaux draps Clayton, et compte pas pour moi pour rattraper tes conneries, imagine le nombre de mec qu'elle a dû se taper au Summer Camp ! Bon, c'est pas une pute, mais j'suis sure que des mecs torse nu lui en proposer de passer de la crème solaire sur ses petites fesses, et t'étais où toi ? Ah oui, avec Samyr, entrain de nettoyer du caca de cheval. Tu râcles ta gorge pour attirer son attention et lui adresse un sourire timide. « Conroy, toujours fan de m&m's à ce que je voit. » que dire d'autre à part des banalités ? J'espère que t'as autres choses en stock Clayton, parce que c'est pas comme ça qu'on parle à l'amour de sa vie !
 

 SHALASKA LE RETOUR  

Tu es trop occupée à être toi-même, tu ne réalises pas que tu es exceptionnelle.
 
Certains appelleront ça le destin, d'autres une simple coïncidence, mais qu'est-ce qui avait poussé Shae à faire ses courses dans ce supermarché là ? La jeune femme n'habitait plus dans le coin depuis la rentrée, dans un soucis pressant de socialisation, la blonde avait rejoint son amie Zoya et la rousse Lizie pour une coloc un peu allumée. La vérité était qu'elle avait flâné longtemps en sortant de cours et ses pas l'avaient emmenée ici, dans cette supérette, devant ce rayon de bonbons et comme un automatisme, elle s'était emparée d'un paquet de M&M's lorsqu'une voix définitivement trop connue pour être ignorée s'éleva jusqu'à ses oreilles. Ça lui parvint comme un chatouillement, ça lui procura toutes une série de sensation contradictoires allant de la profonde nostalgie à la colère, passant par un désir presque malsain et un folle envie de jeter tous les paquets de bonbons sur le sol et de les piétiner. Shae fit volte face pour regarder Rosie qui n'était visiblement pas un mauvais tour de son esprit. Au fond d'elle, ça bouillonnait, le départ de la jeune femme, la suite. En l'espace d'un bal, elle était partie, la blonde s'était brouillée avec son crush et cavalier, s'en était suivi un été en demi-teinte où elle s'était un peu perdue dans les pilules magiques. Son pouls s'accéléra un peu, surprise et agacée par la présence de la brune dans les parages. Elle mourrait d'envie de lui sauter dessus, heureuse de la revoir, mais elle lui en voulait d'avoir disparue, d'avoir même été jusqu'à la bloquer sur le moindre réseau social. Néanmoins, elle ne se laissa pas démonter et afficha son sourire habituel, secouant ses cheveux, l'air innocent mais l'intention ne l'était elle pas du tout. « Il y a des choses qui ne changent pas avec le temps. Je suis contente de voir que tu appartiens toujours à cette planète Terre. » L'étudiante tenait bien en main son sachet et s'approcha de Clayton. « Tu avais besoin de quelque chose peut-être ? » dit-elle en défiant la jeune femme. Son regard soutenait celui de Rosie, elle cachait son trouble et elle ne comptait pas lâcher de si tôt.
 

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Tu es trop occupée à être toi-même, tu ne réalises pas que tu es exceptionnelle.
 
Boum, boum, c'est la claque que t'as pris dans la gueule. J'pense même que t'aurais moins mal si elle t'avait donner une vrais claque, ou un coup de coude dans le ventre. Parce que là, c'était vraiment la douche froide. Quand Shae, la vrai Shae, a agit comme Shae. Parce qu'y a deux Shae, celle qui était presque timide dans tes bras et l'autre méchante fille fille à papa, qui regarde tout le monde de haut. Tu restes immobiles et finit par bouger ton cul de l'aller, parce que du bloque tout le monde conasse, ramassant un paquet de M&M's à sa droite. « Oui ça. » tu agites le sachet, lui lançant un regard dans le style : si tu veux jouée à la méchante, on peut jouée à la méchante, et tu sais très bien que je vais gagner Conroy, parce qu'Alaska Granger gagner tout le temps. « Et donc ? Je t'ai manquer ? J'me faisait chier sur mars, alors j'ai décidée de revenir. Y a plus de monde et d'air ici, et la terre à besoin d'une Granger pour la faire tournée. » incorrigible petite prétentieuse que tu es Granger. Tu attrapes autres choses, n'importe quoi, finit ta bouteille de coca et la laisse traîner sur une étagère au pif, quelqu'un va finir par la nettoyer c'est pas le problème. Et puis tu portes ton attention sur la demoiselle, chaque détail de son visage est étudier point par point, comme si t'étais prête là tout de suite à sortir un pinceaux et une toile et tout dessiner à partir de ce que t'as retenue. Elle t'avait manquer, mais ça elle a pas besoin de le savoir, Conroy sait déjà tout. « Tu t'es pas fait chier pendant le summer camp ? Plus personne pour te supporter. » dis-tu dans un rire en ramassant un sachet de skittle dans la fouler que tu ouvres comme si c'était un open bar de bonbon. Oui, parce que hein, elle est bien jolie la Conroy mais elle est insupportable ! C'est un cactus dans un bain à remue, faut juste aimer quand ça pique.
 

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Tu es trop occupée à être toi-même, tu ne réalises pas que tu es exceptionnelle.
 
Oui elle mordait, elle n'allait pas sauter sur la jeune femme et faire comme si de rien était. Alaska l'avait trahie, ce n'était même pas son départ qui avait blessé la blonde mais bien le fait qu'elle ait rompu tout contact, allant même jusqu'à la bloquer sur facebook, elle avait fait d'elle une personne indésirable et elle ne méritait pas ça. Elle pouvait bien dire ce qu'elle voulait, la brune faisait n'importe quoi pour l'instant, attrapant la première chose qui lui venait sous la main, mangeant, buvant, genre elle s'est cru dans un self service la fille. Bon ça c'était juste histoire de trouver une critique à glisser à l'encontre de la jeune femme. C'est plus simple de se dire ça plutôt que d'être sur le point de la plaquer contre une rangée de Haribos pour combler quatre mois d'absence. Mais au lieu de céder à son envie irrépressible, elle se contenta de hausser les épaules, soulevant le menton avec un petit air snob. Elle la laissa parler, en mode I'm judging you, avant de sourire. « J'ai trouvé d'autres gens pour s'occuper de moi, tu l'aurais vu si tu m'avais pas bloqué jusqu'à mon compte Google + » Puis finalement, elle s'approcha d'Alaska, attrapant un bonbon dans le paquet que tenait la jeune Lowell avant de lui sourire. « Tu pourrais travailler à te faire pardonner t'en penses quoi ? » Shae se rapprocha encore un peu, juste assez pour se troubler elle-même, son œil avisé détaillait son ancienne amante, son regard caressait le contour de ses lèvres avant de se planter une nouvelle fois dans celui de Granger. « Quand tu es partie, je penserai que tu emmènerais une partie de moi avec toi, je l'espérais même un peu. Je me disais que je profiterai d'un voyage chez mon père pour aller jusqu'à toi, on se serait faite l'intégrale de Gossip Girl dans ton lit, j'pensais que je t'étais indispensable au moins un peu. Au lieu de ça, quand j'ai voulu savoir comment allait Alaska Granger, je me suis retrouvée bloquée, comme si j'étais un vieux psychopathe pervers. Parfois j'avais envie de prendre un avion, te retrouver, te faire plein de choses dans ton lit de petite fille. Au lieu de ça j'ai moisi dans ce vieux camping minable au fin fond de l'Arizona. Je mérite que tu me cours après Alaska. »
 

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Tu es trop occupée à être toi-même, tu ne réalises pas que tu es exceptionnelle.
 
Est-ce qu'il y avait des règles dans ce là ? Est-ce qu'il y avait un code à respect ? Si c'est le cas, Conroy les connaissaient à merveilles, alors que tu flottais à côté, sans savoir sur quel pied danser. Surtout que déjà, de base tu danses comme un canard, si en plus il faut que tu valses entre les sauts d'humeurs de ta bien aimée, ça allait être dur. Tu la regardes, les yeux plisser, tandis qu'elle jouait avec toi, amusée par la situation. Elle faisait un pas, tu l'imité, elle recule, tu fais de même, elle dresses ses yeux de chien battu et près à mordre dans les tiens, tu essayer de les maintenir, mais elle finissait toujours par gagner, Conroy gagne toujours. « ça ne t'es pas venue à l'esprit que je voulais pas voir de tes nouvelles ? » et que je voulais pas que tu en es des miennes ? Tu n'aurais pas été capable de partir. Revenir vers Shae ? Ça n'aurait pas été possible. Tu te serait noyer dans ses yeux, tu aurais retarder le départ pour au final ne jamais partir, et pourtant tu avait besoin de partir. La revoir sur les réseaux sociaux, ou avoir sa voix au bout du fil t'aurais fait regretter, et sans attendre tu aurait pris le premier vol vers l'Arizona pour venir enlacer son corps tremper par sueur avec le tiens. Ça ne devait pas se passer comme ça. Tu devait tournée la page, et elle aussi, tu devait avoir du temps pour toi, puisque tout s'est dit au bal : il ne pourras jamais rien se passer entre vous. Jamais de relation public. Jamais de câlin en pleine rue, ni de main scellé lorsque l'hiver est trop rude, si vous existez, ça devez restais secret et ça, c'était trop te demander. Elle jouait avec tes nerf, en s'approchant dangereusement, saisissant le paquet de bonbon que tu avait, avant de te tournée le dos, tu soupire et lui cours presque après, jusqu'à ce qu'elle te crache la vérité à la gueule. Tu restes immobiles face à toutes ses vérités. C'est INSENSE, j'veux dire, les choses on était claire au bal, pour moi, il n'y avait plus de Shalaska, plus de vous deux, et voilà que mademoiselle veut remettre le couvert ,elle se sert de toi ou elle joue juste avec tes sentiments pour que tu te sente désarmer ? Et puis, et puis combien de fois est-ce que tu lui a courue après ? Tu es as bout de souffle, tu ne peut rien faire, tu fronces les sourcils et jette le sachet de bonbon au sol, dans une violence qui n'était pas tienne. « Tu crois que je n'ai pas assez courue après ? Tu crois que ça m'a fait un bien fou de devoir te bloquer ? Crois ce que tu veux Shae, mais je ne suis pas dans l'optique de me faire pardonné pour m'avoir éloigner de toi. J'en avait besoin. Pour moi, parce que j'étais perdue. Et parce que normalement, quand je suis perdue je vient te voir, tu m'ouvres tes bras et ton corps, il me faut cinq secondes pour comprendre où j'en suis. Mais tu m'as fait comprendre le soir du bal ; qu'il ne se passerais jamais rien entre toi et moi. Et je ne veux pas aimer quelqu'un dans l'ombre. Si j'aime une personne, je veux l'aimer devant tout le monde. Je veux qu'on sache, que tout le monde sache, et t'es pas faite pour cette vie là. » Et merde, il fallait que la sécurité débarque. Juste à cause d'un paquet de bonbec par terre ? Il vous regarde haut et vous demande gentiment de quitter les lieux, sans quoi il sera obliger d'utiliser la manière forte. Pas grave, enfin si, parce que t'aurais quand même voulu acheter un sachet de chips pour plus tard.
 

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Tu es trop occupée à être toi-même, tu ne réalises pas que tu es exceptionnelle.
 
La phrase d'Alaska resta bloquée au seuil de ses oreilles, elle ne voulait pas la comprendre ou l'analyser. Comment ça elle ne voulait plus avoir de ses nouvelles ? Et pourquoi ? Et dans quel contexte ? Et de quel droit ? Parce qu'elle avait été honnête avec elle, la brune lui faisait payer ? Shae s'était attachée à sa bouille, elle n'oubliait certainement pas leur courte histoire un peu bancale, mais oui, Shae n'était pas une potentielle petite amie, elle n'était pas celle qui aurait emmené Alaska au bal, elle était nulle quand ça devenait trop sérieux, trop complice, trop sentimental. Elle aimait pas ça, se sentir perdre pied, perdre le contrôle de ce qui lui arrivait. Puis la jeune femme ne se démontait pas et enchaîner, encore une fois l'Anglaise n'était pas à l'aise. Elle aimait manipuler, amadouer, arriver à ses fins, et Granger ne lui laissait pas le choix, elle la repoussait, elle lui foutait la vérité en face et Shae était incapable de reconnaître ses tords. Elle ne voulait pas le faire, son visage se fermait et au fond elle était triste. Triste de se montrer comme ça avec la jeune femme, triste d'en être arrivée là. Elle n'avait jamais osé montrer cette facette de sa personnalité à Alaska de peur de perdre le semblant de sérénité qu'elle avait lorsqu'elle était avec elle. « Non on ne pouvait pas être ensemble ! Et non il n'allait rien se passer de plus ! Tu sais très bien qui je suis, sauf que je ne t'ai offert que la meilleure partie de moi-même. Tu sais quoi ? Tu devrais me remercier de t'avoir rejeté, t'aurais pas supporté ce que je suis entièrement et complètement. Tu t'imagines sûrement qu'on aurait été n'importe quel petit couple parfait, mais je suis loin d'être parfaite, je suis une garce, je pense qu'à ma gueule, j'aime tout contrôler, toi tu as juste vu la partie de moi dont j'ai honte, parce que je suis paumée tu comprends ça ? Je suis paumée, et toi tu m'aides vraiment pas à me retrouver. Alors ouais je regrette absolument pas ce qu'il s'est passé au bal. » Et comme si ça gueulait pas suffisamment, la sécurité mettait les deux jeunes femmes dehors. Ça faisait cinq ans qu'elle faisait ses courses là, elle n'avait jamais eu aucun soucis, elle avait l'impression d'être foutue hors de chez elle. Dehors, devant l'entrée du supermarché, Shae jeta un regard à Alaska, soutint un instant son regard avant de tourner la tête. Elle ne savait pas quoi dire d'autre.
 

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Tu es trop occupée à être toi-même, tu ne réalises pas que tu es exceptionnelle.
 
Bien sur que tu sait qui elle est. Tu la connaissait en long, en large et oserai-je dire de l'intérieur ? Mais ça n'avait aucune importance pour toi, tu t'en ficher pas mal qu'elle fasse des rite vaudou dans sa chambre en sacrifiant des morceaux de poissons, ou encore qu'elle boit du jus de cinq citrons pour avoir le ventre plat. Tant que c'était elle, tant qu'elle était à toi, tant que tout aille bien dans le meilleure des mondes et que tu puisses embrasser le haut de son front, un jour de neige parce que tu rentres à Athènes pour les vacances. T'as pas demander la lune à ce que je sache, t'as juste demander quelques étoiles et une chanson d'Ed Sheeran à l'effigie de votre amour. Mais c'est beaucoup trop demander, bien sûr. Et alors que tu t'apprêter à ton tour, à re-geueuler dans le rayon confiserie, tu sent une main se poser sur ton épaule. Un grand vigile, battit dans de la glace geler te demande gentiment de quitter les lieux. Tu retires sa main et rejoint la sortit, en faisant exprès de faire tomber des trucs sur ton passage. Parce que t'es une thug yolo, nique la police, aight. Un soupire s'échappe de tes lèvres tandis que tu es toujours énerver, mais le froid qui t'éclate la gueule te fait tout de suite redescendre. Conroy te suit de peux et tu sent son regard de tueuse sur toi. C'était votre endroit après tout, et vous venez de vous faire virez de votre endroit. Jamais, Cendrillon et son prince ce sont fait virer de leurs château pour avoir fait beaucoup trop de bruit. « Tant mieux. Je déteste cette endroit. » dis-tu sèchement en roulant des yeux. Il faisait un froid de canard, tes mains dans ton gilet. Ça ne servait à rien de débattre sur ce sujet : votre sujet. Ses mots résonnes encore dans ta tête, comme si elle t'avait défier. Défier de voir l'autre Conroy celle qu'elle t'avait cacher. « Je te remercie alors. Merci de m'avoir épargner d'avoir une copine aussi chiante et énervante que Shae Conroy-Williams. Merci, infiniment pour m'avoir ouvert les yeux sur l'erreur que c'est d'être amoureuse d'une gosse de riche, gâté pourrie. » Tu en ris presque et finit par lui tournée le dos. Pas besoin de plus, elle t'as clairement dit tout ce qu'il y avait à dire le soir du bal. Et puis, à quoi tu t'attendait ? Des retrouvailles à la chandelle ? Des secrets autour d'une tarte au pomme et Shae, riant à toutes les aventures horribles qui t'est arriver pendant la tourner avec les écrivains de science fiction catégorie jeune adulte ? On est pas dans un conte de fée, Shae n'est pas ta princesse et tu n'est pas le prince. D'ailleurs, si on était dans Once Upon A Time, Shae serais la vilaine sorcière du monde d'Oz et toi, la pauvre Régina qui demande réparation. Bien que ce soit super weird, parce qu'elles sont sœur et que vous, vous avez déjà fait des choses.
 

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Tu es trop occupée à être toi-même, tu ne réalises pas que tu es exceptionnelle.
 
Il faut croire que c'était maintenant que tout se terminait entre Shae et Alaska. On voit déjà les gros titres de Cambridge Secret's : Shalaska is over. Elle l'avait cherché, la blonde n'avait rien fait pour revenir sur ses choix, elle s'était donné une ligne conductrice depuis le premier jour où la brune avait posé son regard sur elle. Ça lui sentait si lointain, le regard insistant de l'étudiante pendant cette réunion Nemesis, le rentre-dedans qu'elle lui avait fait pendant des semaines. Leur rencontre dans ces mêmes rayons, le premier baiser, la première nuit, le premier rencard à la patinoire, le Spring Break, le bal. Shae avait toujours voulu gardé le secret de leur relation aux yeux de tous, peut-être parce qu'il lui avait suffi que quelques conversations pour comprendre que l'image qu'elle renvoyait changerait si elle osait s'afficher avec Alaska. Il y avait d'abord Victoria qui n'avait jamais approuvé leur relation, Adam ou l'homme viril qui avait mal pris de savoir que Shae pouvait éventuellement être attirée par les filles. Une fois à l'extérieur, les derniers mots lancés, elle se concentrait sur la vapeur qui sortait de sa bouche, écoutant vaguement les paroles de la Lowell avant que ses derniers mots la percutent. Effet kryptonite. « T'as raison ! » lança-t-elle à la jeune femme qui lui tournait le dos et partait. Elle, elle restait là sans bouger, elle fixait ses pieds. Wait. Shae Conroy-Williams ne regarde pas ses pieds. Elle avait l'impression de se voir au ralenti, slow motion cinématographique. En deux pas, elle rattrapa Granger, la pousse dans l'embrasure d'une porte, espérons que mamie ne soit pas trop choquée si elle ouvre la porte. Elle pose une main sur le bouche d'Alaska pour lui signifier qu'elle ferait mieux de se taire. Son autre main grimpe sur la hanche de la jeune femme, contre son ventre, effleure sa poitrine, caresse sa mâchoire, se perd dans ses cheveux et finalement la fausse Eliot libère les lèvres de la fille en face d'elle. « Te pose pas de questions, ferme-la je te jure Alaska, essaye pas de me faire la morale. » Ses lèvres se posent sauvagement sur celles de la brune.
 

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Tu le savait, 'fin tout le monde le sait. Si ce soir là, tu serais aller retrouver Shae chez elle, comme tu as l'habitude de le faire, tu l'aurais aider à faire ses cartons, vous serez tomber sur des souvenirs, tu aurais oubliée tes problèmes, elle t'aurais demander de rester et comme une idiote, tu aurais accepter. Tu aurais accepter, parce que la simple idée de la savoir dans ton champ de vision, était une raison suffisante pour rester près d'elle. Même pas avec elle, même pas dans son entourage ou dans son cercle de vie, juste près d'elle, comme si elle était le soleil et toi la planète qui t'adapte à ses mouvements. Alors, c'est finit, la partit est terminée et personne n'en ressors gagner. Tes pas lent mais sûre de toi, s'éloigne petit à petit du soleil Conroy, obligeant tes habitants de la planète Alaska à vivre dans le noir complet. Et puis merde, et puis non, une dernière fois. Et avant même que tu puisse courir vers elle, elle avait fait le chemin vers toi. Son regard était toujours aussi glaciale et aussi déterminer, comme si elle aller t'en coller une, ici et maintenant pour l'avoir empêcher d'acheter un paquet de bonbons. Mais au lieu de ça, ses lèvres goût fraise, se colle au tiennes. Tu fais de gros yeux, sans comprendre ce qui se passe, avant de les refermes et apprécier le moment. Ce moment, cette douceur que tu essaie de d'écrire à chaque fois que Ron embrasse Hermione, dans un chapitre de Just A Dream. Une chaleur qui réchauffe ton cœur, et rend l'endroit magique le quart de seconde qui vous appartiens. Tu maintien sa tête entre tes mains et presse une seconde fois tes lèvres contre les siennes, avant de relâcher doucement, un sourie béat se dessine sur tes lèvres geler par le froid. « D'accord, pas de question. » dis-tu dans un rire avant de te détacher doucement de son entrainte. Tes joues sont de nouveau rose, aussi rose que le bout de ton nez et un sourire se dessine sur tes lèvres, malgré le grand désire que tu avais de ne pas te montrer trop gentille avec Conroy après tout ce qui s'est passer. « Donc, eum, je vais aller au Strabucks pour l'ouvrir. J'ai une bonne demi heure avant de commencer le boulot, alors si tu veux, je peux te faire un latte pumkin et te montrer l'intérieur des locaux, sans que personne ne puisse nous voir ou nous dérangez. » ça ne peut pas s'arrêter comme ça, un baiser sur un parking cacher de tout, il peut encore avoir une suite, si on pousse un peu les choses. « Ou un mocca, je peut te faire un mocca et tu pourras manger des cookies trois chocolat avant tout le monde et t’asseoir où tu veux dans le magasin. » dis-tu en riant cette fois-ci, comme si c'était un privilège de pouvoir occuper toutes les places au Starbucks.
 

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Tu es trop occupée à être toi-même, tu ne réalises pas que tu es exceptionnelle.
 
Elle est mauvaise, c'est malsain, toxique, injuste, elle la jette, elle la reprend, elle l'aime, elle couche avec elle, elle lui brise tout espoir d'aller plus loin, elle l'embrasse, elle se fait pardonner, elle la laisse partir, elle l'engueule, elle l'insulte et là elle la plaque contre la porte d'un immeuble et elle lie leurs lèvres une nouvelle fois. Shae ne veut pas définir leur relation, elle ne veut pas en savoir plus, c'est son amie, sa confidente, son amante, c'est loin d'être sa meilleure amie, elle ne sait pas tout, elle ne voit pas tout, pourtant elle est là. En un sourire complice, elle intimait à la brune de ne pas poser de question. L'étudiante répondait à son baiser et aussitôt la jeune femme se radoucissait aussi. Le regard froid et inexpressif de l'Anglaise quelques minutes plus tôt retrouvait un peu d'humanité, mais elle savait aussi que le mal était fait. Shae s'était laissée aller devant les yeux d'Alaska qu'elle avait toujours surprotégé depuis le début de leur étrange relation. Un caprice de sa part, un baiser et la Lowell semblait lui pardonner pour un moment tout ce qu'elle pouvait lui faire endurer, égoïste qu'elle était. Elle l'écoutait lui proposer de l'accompagner au travail, une petite moue aux lèvres, jouant avec les boucles brunes de la jeune femme avant de hausser les épaules le plus simplement du monde. Elle se mordille la lèvre inférieur avant de prendre la main d'Alaska délicatement, discrètement aussi. « Je pense que c'est le strict minimum, puis j'ai toujours rêvé de voir l'envers du décor d'un Starbucks. » Elle ne se montrait même pas moqueuse, juste curieuse de voir à quel point elle arriverait à retrouver même si c'était pour un court instant leur complicité passée. Elle finit par lâcher la jeune femme pour la suivre jusqu'à la boutique où elle se glisse à la suite d'Alaska dans le vestiaire du personnel, laissant le privilège à l'étudiante d'allumer les lumières et tandis qu'elle trouve le chemin toute seule et va se percher sur le comptoir, balançant ses jambes dans le vide. « Tu vas travailler ici longtemps ou c'est juste temporaire ? Je veux dire … tu es de retour pour de bon ? » demanda-t-elle à la jeune femme, cherchant son regard à travers la pièce.
 

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