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a drop in the ocean (phoenix)

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Mon emploi du temps commençait à être chargé. Je passais de moins en moins de temps à la maison mais j’adorais ce que je faisais. La multiplicité des rôles me convenait et je prenais beaucoup de plaisir à aider la plupart des étudiants à progresser en sport. Ca me permettait aussi parfois de rester en forme, comme chaque matin en allant nager dans la piscine du complexe sportif. Parfois, j’y passais aussi une heure le soir, tout dépendait de mes disponibilités et de si je devais m’occuper de Nikola ou non. C’était le plus pesant en fait. Mon boulot était tellement prenant que je ne pouvais plus m’occuper de mon fils autant qu’avant. Mais ce soir encore, après un entrainement en compagnie des garçons, je me rendais à la piscine pour au moins une heure, retrouver Phoenix, que j’entrainais et avec qui je nageais aussi. Cette fille était cool, on s’appréciait, on pouvait déconner ensemble, pas de prise de tête. Allant dans mon bureau pour chercher mes affaires et me changer, mettant un maillot de bain sous mon survêtement, je prenais mon sac de piscine et me rendait à la piscine où se trouvaient quelques étudiants et membre du staff d’Harvard. L’eau est relaxante et aide à la récupération puisque vous ne subissez aucun choc sur vos articulations. Un sport plein de bienfaits. Me postant prêt du couloir numéro un, celui que nous utilisions avec Phoenix, je l’attendais patiemment, assis sur le plot de départ. C’est là que je la vis arriver, tranquille, comme à son habitude, et je lui souriais déjà. « Prête pour un entrainement tardif acharné ? » Dis-je en l’enlaçant. Acharné n’était pas le mot. Généralement on se concentrait sur un truc en particulier qu’on bossait bien. Quant à la piscine, elle se vidait petit à petit. Le soir, les gens rentraient chez eux au plus vite, on était généralement peu à rester aussi tard. « La journée s’est bien passée ? T’as pas mal quelque part ? » Il fallait toujours connaitre son état de fatigue, afin de ne pas trop la faire forcer. De toute façon, on était suffisamment complices pour se comprendre, donc je pouvais aisément savoir si quelque chose n’allait pas. N’attendant pas qu’elle se mette à l’eau, je la poussais dans la piscine en disant : « Allez hop, pas de temps à perdre ! » Et j’éclatais de rire. « Oops ! » Elle allait me le faire payer, c’était sûr.

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