Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityDans l'ombre de son sourire, mon sang ... - JECHO
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Dans l'ombre de son sourire, mon sang ... - JECHO

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L'odeur du sang m'étouffait et encore plus celle de la rue souillée. Les poignets ensanglantés et le reste de mon corps n'en menant pas large, j'avais l'impression d'étouffer. Je ne savais même pas depuis combien de temps il avait fui ... Le trou noir, le vide. C'était tout ce qui remplissait ma tête. La douleur aussi. Mes larmes avaient le goût amer du dégoût. 4 ans sans verser une seule larme. Aucunes. Et voilà que j'étais redevenue la petite ado rebelle, agressée par quelqu'un de plus puissant. Gémissant de douleur, le corps secoué  par mes pleures, j'entendais des voix, des murmures puis des pas. Je paniquais. Mes cris ne s'arrêtèrent pas jusqu'à ce que les lumières colorés que je ne reconnus pas vraiment dans mon angoisse m'aveugle. L'odeur pouilleuse avait été remplacée par celle, plus stérile, de l'ambulance. Mes yeux fixaient le plafond avec empressement, la poitrine ensanglantée, les jambes agités puis plus rien. Je sentis lentement mon corps se détendre, un battement, deux battements et le calme.

Un bip incessant et encore cette odeur que j'avais fui bien trop longtemps. Ma gorge me faisait un mal de chien et mes membres étaient plus qu'endoloris. Je sentais même une très forte douleur au niveau du thorax. Les souvenirs revinrent, trop vivaces et dans un gémissement de peur je refermais les paupières avant de les rouvrir. Je tournais la tête à droite puis à gauche avant de me rendre bien compte de l’évidence. L’hôpital. L'endroit digne de l'enfer. Je déglutissais avec difficulté avant de me relever mais je lâchais un cri en apercevant mon bras dans une attelle. J'me rappelais pas de ça. J'étais bandé à de multiples endroits tels que les poignets le cou et la poitrine. Je ne voyais pas le bas de mon corps et ne préférait pas regarder. Tremblante, je voulus crier puis une infirmière arriva me faisant sursauter. Elle me sourit, se voulant rassurante mais j'étais surtout méfiante ... Elle me demanda alors si je voulais prévenir de la famille ou un proche. Perdue, je répondais pas tout de suite avant de réfléchir et de lui demander un téléphone ... J'allais bien falloir prévenir quelqu'un mais la seule personne que je voulais voir pour le moment c'était certainement pas quelqu'un de ma famille ...
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La vérité c’est que cette glace excite le bout de tes papilles, ton palais, ta bouche. Toutes les zones sensorielles ne peuvent pas passer à côté de cette sensation de froid à peine masqué par la crème, le sucre. Toutes ces saveurs qui s’unissent dans ta bouche. Qui pourrait gâcher ce moment de plaisir que tu t’accordes comme une vrai gonzesse. T’es gourmand, peut être trop, ca fait pitié. Tu vas grossir. Et pourtant tu sais que que même si tu regardes tout le temps le sport à la télé ce n’est pas toi qui court, bien que tu vis les matchs.. Littéralement. Pourtant le téléphone sonne. Ton portable vibre sans que tu arrives vraiment à l’entendre tout de suite. C’est en retournant t’asseoir que tu t’en aperçois. L’écran allumé sur le nom d’ta p’tite meuf qui n’es d’ailleurs toujours pas rentrée. L’heure ne se compte pas devant un math. Tu n’es en aucun cas en panique sur le retard d’Echo, ni même rien d’ailleurs. Ton esprit est ailleurs. Une drogue, pire qu’une addiction. Tu décroches comme le mec modèle que tu peux être. Tu te laisses déranger et ça.. Ca c’est beau. La conversation tourne au court, très court. Trop court. Ton enthousiasme de début de soirée s’est vite effacé au son de la petite voix frêle de la Mather au bout du téléphone. Le son de sa voix est incertain, tremblant. Il ne t’en faut pas plus pour comprendre qu’il y a un malaise. Tes fesses quittent le canapé, ne prenant pas la peine de ramasser la bière que tu fais tomber en te levant rapidement du sofa. Le fier ? Pas vraiment. Qu’est ce qu’il peut bien se passer ? Hein ? C’est dans le taxi que tu t’imagines tous les pires scénarios possibles. T’es pensées sont lourdes et chargées, ce qui ne t’empêche pas de passer ta voix et ton stress sur le chauffeur de taxi qui lui, ne fait que son boulot de nuit après tout. Un pax très actif, pour ne pas dire que tu cours, te presses dans les couloirs de l’hôpital à al recherche de la chambre de ton estropiée de meuf. Une infirmière à la démarche très peu active se décide à t’indiquer la direction à prendre. Les portes défilent de chaque côté de toi. A toute allure. Echo, où est-elle ? tu arrives devant la dite porte. Un court soupire avant d’ouvrir la porte de la chambre. Ton regard posé sur ça.. En face de toi. Echo, absolument.. loin d’être dans son état normal. Tu restes bloqué quelques instants la bouche entre ouverte devant elle. A cet instant absolument toutes les horreurs de scénario parcourent ton esprit. Ton cerveau reprend contact avec la réalité. Tu t’approches d’elle, rapidement. Ne sachant pas où poser les yeux. Qu’est ce qui t’ai arrivé ? Echo ! La fameuse question. L’air assez choqué, beaucoup même. T’es perdu, jeté. Tes mains ne savent pas où se poser. Autre part que sur ton visage, gratter tes yeux pour être sur d’y voir très clair.
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La première question que je me posais maintenant c'était : est-ce que j'arriverais à me relever de ça ? Est-ce que j'allais pouvoir reprendre les cours ? Manger des bonbons en regardant un dessin animé à la con le matin sans me soucier de demain? Est-ce que j'étais assez forte pour ça. La réponse était non. J'étais dans un état qui ne m'était pas étranger. Sauf que cette fois-ci j'avais saignée. C'était là la seule différence. J'étais une abominable personne, voilà tout. Peut-être que j'avais mérité ça hein? Peut-être que je devais accepter le sort que cette pute de vie m'avait donné ... J'avais l'esprit en pagaille et le corps assez endolori pour que je me rappelle ce que je venais de vivre. J'avais réussi à ne pas pleurer en appelant Jorden. Il ne m'avait jamais vu verser une seule larme et j'avais envie que ça reste comme ça mais quand il débarqua tout perdu, tout penaud, un enfant quoi ... Ma lèvre se mit à trembler et je me mettais à chialer. Je me hurlais d'arrêter au fond de moi, que ça servait à rien mais je n'y arrivais juste pas. Ca devenait pathétique, digne d'un film dramatique. J'aurais même préféré que ca ait été un film. Ma main valide attrape son poignet alors que je lève les yeux vers lui Tu m'en veux pas de t'avoir appelé hein ? Parce que j'voulais pas appeler Marin, ni Skyler et mes parents sont pas ici alors voilà j'ai ... je t'ai appelé Je m'essuyais les yeux avant de grimacer. Je devais avoir un sacré bleu sur la tempe. Je me raclais la gorge avant de murmurer, toujours sans répondre à sa question Demande leur quand j'pourrais sortir hein.. C'est rien de grave... J'vais m'en remettre, ok ? J'avais aucune envie de lui avouer la vérité, aucune envie de reparler de ça. J'voulais oublier ... Tout en sachant que ça resterait gravé dans ma mémoire.
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Tu te souviens de cette fille que t’avais retrouvée dans un état pitoyable le soir de cette soirée étudiante. Cette fille salie par sa soirée qui à mal tournée. Des bleus, à moitié nue. Tu te souviens d’elle comme ci c’était hier. L’image de cette nana te revient froidement en pleine figure face à Echo aux allures pas très rassurante non plus. Tu t’approches d’elle pour lui demander ce qu’il s’est passé. Tu es perdu, affolé, intérieurement. Ses larmes coulent le long de ses joues où tu n’as jamais vu autre chose se dessiner qu’un sourire ou cette moue boudeuse et en colère qu’elle est la seule à savoir faire. Des larmes coulent le long de son visage bouffi aux couleurs étranges qui n’inspirent pas une grande confiance. Héééé. Ton visage s’approche du sien, doucement. Sa main contre ton bras. Ton pouce qui essuie les larmes de ses joues en prenant soin d na pas lui faire mal. Tu m'en veux pas de t'avoir appelé hein ? Parce que j'voulais pas appeler Marin, ni Skyler et mes parents sont pas ici alors voilà j'ai ... je t'ai appelé Elle veut vraiment pas te dire ce qu’il se passe là ? C’est sérieux ? Tu vas devoir lui forcer la tâche ? Non j’t’en veux pas ! Demande leur quand j'pourrais sortir hein.. C'est rien de grave... J'vais m'en remettre, ok ? Tu soupires détournant le regard, quelques instants. Le temps de récupérer quelques émotions nouvelles. Ta main se glisse entre ses doigts. Ton regard marron fixe son bleu mer. Tu prends grandement sur toi pour te contrôler. C’est difficile à croire, mais tu arrives à te montrer presque rassurant, confiant. Intérieurement l’envie d’interroger le monde entier sur ce qui s’est passé te démange. Echo, dis moi ce qui s’est passé. Qui t’as fait ça ? Croyez le ou non, ce serait pas étonnant de te voir monter ton enquête à ce sujet, quitte à te mettre dans de sales draps. Personne, ne touche à ta copine. Personne. Tu sais que je vais tout savoir dans les moindres détails. T’as tes contacts, nos soucis.
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Je m'étais plus sentie comme ça depuis Oliver, cette raclure de pédophile. Un psychopathe avide de chair fraîche. Je le pensais encore en prison, si c'était bel et bien lui qui m'avait fait tout ca ce soir ... Les larmes ne s'arrêtaient pas de couler, comme si elles voulaient me dire d'aller me faire foutre après tant d'années où je les avais retenues. Je me rappelais avec une lucidité effrayante de toutes les choses qu'il m'avait fait sauf le moment où mon bras s'était cassé. Je fronçais les sourcils avant que Jorden ne finisse par me dire qu'il ne m'en voulait pas de l'avoir appelé. Encore une fois, j'redevenais le boulet qu'on allait devoir supporter et ça me rendait juste malade... Il mêla ses doigts aux miens et je serrais sa main, comme si j'avais peur qu'il s'échappe. Je ne voulais pas être toute seule. Plus jamais. Il me regarda dans les yeux et je détournais bien vite le regard avant qu'il ne continue à insister. Je mordais ma lèvre, pesant le pour et le contre autant que mon esprit pouvait le faire. J'ai ... On m'a agressée. Il avait mon numéro, il m'a frappé et il ... Et des pleures encore et encore. Ras le cul de pleurer. J'avais pas que ça à foutre ... Et pourtant. Je reprenais, d'un ton plus calme Il avait une cagoule et des gants je ... J'sais pas ! J'sais plus ! Je secouais vivement la tête ne voulant pas plus fouiller dans mes souvenirs tout récents. J'veux juste rentrer chez moi ... J'aime pas les hôpitaux... que je murmurais en n'osant même pas le regarder. La lâcheté avait toujours été mon plus grand défaut à l'époque. Chasses le naturel et il revient au galop ...
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Tu es dans le déni. Un déni mélangé à de l’impuissance totale. Tu as l’impression d’avoir raté quelque chose, de ne pas avoir été là, pour elle.  Elle pleure face à toi, ses larmes coulent le long de ses joues d’un pourpre intense. Tu te sens petit, complètement con face à ça. Tu ne pensais pas qu’elle puisse pleurer. Echoc ‘est la fille forte, celle qui n’a peur de rien, qui affronte la vie comme une pro. Tu pensais que Echo c’était la fille indémontable, capable de tout, sans reculer devant rien. Tu tombes de haut. T’es pas déçu, t’es pas choqué. T’es juste complètement déboussolé. Tu sais pas comment faire, quoi dire. Pourquoi toutes les filles avec qui tu es se retrouve à l’hôpital tout dans un état pas possible, à chaque fois. Tu dois porter la poisse, enfaîte. Sa main dans la tienne, elle te parle d’agression de cagoule. Ton autre main se crispe. Ton poing serré. Tu lâches sa main, rapidement pour lui faire dos, regarder par la fenêtre sans vraiment regarder. Tes mains passe sur ton visage, dans ta nuque. Okay. Jorden, respire. C’est pas vraaai.. Chuchotes-tu, les yeux tout rouges à force de frottement du bout de tes doigts. Tu te retournes vers elle, toujours ton air de mec déterminé sur la tronche. Est ce que tu sais qui ça peut être ? Un nom, un truc physique.. ? Tu dois savoir. Tu veux savoir. Tu détestes qu’o touche à une gonzesse, et quand c’est la tienne. Tu ne peux juste pas tolérer. T’es énervé, pas contre elle, pas contre la situation mais contre ce type dans la nature, capable de faire ça. Pourquoi d’ailleurs ? Pourquoi faire ça ? L’intérêt ? J'veux juste rentrer chez moi ... J'aime pas les hôpitaux... Elle veut partir.. Elle veut juste rentrer chez elle. Tu vas sortir. Je vais te faire sortir. Tu réfléchis quelques instants à comment la faire sortir, personne n’acceptera de laisser partir Echo, dans cet état. Pourtant.. Ils ne voudront pas que tu sortes mais tu peux signer une décharge comme quoi tu veux sortir de ton plein gré et ça dégagera la responsabilité de l'hôpital. En gros, si il lui arrive une couille en sortant dû à ses blessures ce sera pas de la faute de l’hôpital, mais d’elle même. Tu sais qu’elle serait bien mieux ici. Forcément. Mais pourtant tu sais à quel point l’hôpital c’est un endroit glauque, pour tout le monde. Plus pour certains. L’avantage d’être ici c’est qu’ils peuvent me virer si j’deviens trop collant pour te laisser respirer. Tu souris, pour te rapprocher du lit à nouveau. Ta main qui caresse ses cheveux. J’te ramène à la maison ? T’as plus qu’a aller chercher les papiers, après tout.
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Dévastée. C'était tout ce qu'il restait comme mot pour définir mon état d'esprit. Ce matin je ne m'étais pas levée en m'imaginant que, le soir même, je pourrais frôler la mort. Je pensais plus au donuts framboise que j'allais pouvoir engloutir sur le chemin du travail, aux clients lourds que j'allais devoir supporter et à la soirée que j'avais prévu avec quelques amies. Rien de plus. L'avenir avait le don d'arriver sans prévenir. Pas un seul mot d'avertissement, pas de préventions, que dalle. Je m'étais pris un coup de poing en pleine figure et c'était le cas de le dire. Je tremblais sans même pouvoir m'en empêcher, je me laissais guider par ma peur, cette peur primaire que j'avais enfouie loin, très loin en moi avant de me reconstruire. Mes larmes coulaient encore et encore, sans vouloir s'arrêter. Je m'essuyais les joues avec empressement, ne les supportant pas. Elles me brûlaient la peau comme de l'acide et je désirais plus que tout redevenir la fille insouciante que j'étais il n'y avait même pas deux heures. J'étais absolument pas certains que ça faisait deux heures. J'avais absolument plus aucune notion du temps. La colère et la peur me barbouillaient et me donnaient la nausée. J'expliquais à Jorden comme je le pouvais ce qu'il c'était passé avant qu'il ne se crispe et me lâche ma main. Je le regardais ... Je me demandais, sans méchanceté aucune, si il était assez fort pour supporter la situation. Moi je ne l'étais pas en tous les cas. J'avais lâchée prise au moment où ce fou m'avait envoyé ses textos ... Jorden ... que je murmurais d'une voix tremblante et pathétique avant qu'il ne me coupe et me pose ses questions. Je fronçais les sourcils et secouait la tête Non ... J'ai même pas entendu correctement sa voix ... il chuchotait et ... il portait une cagoule et des gants. Je suis désolée, ajoutais-je en passant ma main valide dans mes cheveux qui me semblaient soudain crasseux. Je lui demandais alors de me laisser sortir. J'voulais me barrer. J'avais aucune envie de rester ici ... Ca allait me rendre folle ... tout en sachant qu'Aaliyah et Phoenix allaient poser des questions. Je ne voulais rien dire, je ne voulais pas parler. Il promit alors de me faire sortir et j'en étais soulagée. J'hochais la tête, lentement, en tentant d'assimiler tout ce qu'il me disait Oui, j'signerais n'importe quoi pourvu que je sorte. Puis il tenta une blague qui me fit esquisser un pauvre sourire avant que je reprenne sa main Non, c'est moi qui vais te coller maintenant. Tu me laisses pas seule ok ? J'étais pathétique, digne d'une enfant mais le choc ne m'avait pas laissé ma fierté. Ni mon égo. Rien du tout. J'étais juste totalement anesthésiée. Il glissa sa main dans mes cheveux et je fermais les yeux, me sentant presque en sécurité. Presque car rien ne pouvait me rassurer à ce moment là. J'hochais alors vivement la tête avant de me jeter presque comme une dingue sur la perfusion que j'avais au bras et de l'enlever en grimaçant. Je soulevais la couverture rêche avant de tenter de descendre du lit. Je découvrais de multiples autres bandages sur mes cuisses et mes jambes. Je serrais les dents avant de crier Mais quel fils de pute ! Je le déteste !
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T’avais pas pensé à l’éventualité de devoir la retrouver, un jour, à moitié.. Bandée ( ?) sur un lit d’hôpital, le soir, tard. Si c’était marqué sur le contrat à signer avant de coucher avec elle sur ce bureau. Si c’était marqué avant de vous engager dans cet acte sexuel irréversible, t’aurais peut être signé. Comme un vrai masochiste. Tu sais que tout ça, tu le vis mal, t’es mal de voir quelqu’un souffrir alors quand c’est quelqu’un à qui tu tiens, vraiment. C’est le drame, l’apocalypse, quelque chose d’horrible pour tes épaules pourtant bien solides. Tu te retournes, pour souffler, un instant, les yeux tournés autre part que sur elle et son corps fragile. Non ... J'ai même pas entendu correctement sa voix ... il chuchotait et ... il portait une cagoule et des gants. Je suis désolée. Quel pauvre con. Tes mains frottent vulgairement ton visage, tes yeux rouges de colère. Tu dois te ressaisir devant elle, bien que là, tu fais déjà part d’un grand contrôle de toi même. Tu pourrais déjà partir, crier, être dans des états pas possible. Mais t’es un bonhomme. Tu te concentres pour te contrôler et pas passer pour ce genre de mec fragile incapable de rester sérieux, de se contrôler. De faire un effort de force devant sa nana. Pour dire vrai. Tu es mitigé entre la rage de vouloir tuer ce mec de tes propres mains et la tristesse de voir Echo dans cet état. Une sorte de mélange étrange. Un cocktail plutôt mauvais. Tu interpelles une infirmière qui vient de passer dans le couloir pour lui demander d’apporter les papiers à signés, illico presto. Plus vite vous sortirez, plus vite tu seras mieux. Quelle étrange pensée de se sentir mieux à l’extérieur d’un hôpital, hein. C’est pourtant le lieu le plus sécurisant qu’il soit. Non, c'est moi qui vais te coller maintenant. Tu me laisses pas seule ok ? Tu hoches la tête en continuant de la fixer. J’te laisses plus jamais. A partir de maintenant où qu’elle veuille aller, t’iras avec elle, quitte à l’attacher à ton poignet par des menottes. Quitte à passer pour le chieur. Quitte à tout briser entre vous. Votre amitié, votre couple naissant. Tu préfères la savoir en sécurité sans aucun amour ni amitié pour toi plutôt très proche sentimentalement parlant et à moitié morte dans un coin de rue. Ca n’a pas vraiment de sens, mais tu te comprends moi j’dis, c’est l’essentiel. Echo, j’te laisserais plus jamais seule, ok ? Elle se lève assez brutalement, arrachant sa perfusion au passage. Son corps souillés de plait de bandages. De traces de sang à peine nettoyée par ci par la. Mais quel fils de pute ! Je le déteste ! Tu as envie de lui dire que ce fils de pute est bientôt mort. Que t’as assez de thune et que ton père à bien trop de connaissance pour ne rien faire. Tu es coupé par la porte qui s’ouve. L’infirmière ramène sa boule taillée de zumba une fois par semaine et de macdo tous les dimanches, avec les feuilles à signer. Elle donne la feuille à Echo, ainsi qu’un stylos. Elle signe, tu signes à ton tour. Hé, vous avez pas des vêtements à lui passer nan ? Elle ne va pas sortir avec ses fringues tout degueulasse là, quand même ? La grosse acquiesce et sort de la chambre surement pour aller fouiller dans le rayon enfant pour Echo. Tu t’approches d’elle, redressant son visage vers le tiens, d’un doigt sous son menton. J’suis désolé.. J’étais pas avec toi, j’aurais pu faire quelque chose..
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