CAMERON XANDER NIKOLAS SANFORD ▬ Justin Timberlake

Pilot: Not everyone's childhood is a fairytale
________J’étais encore très jeune lorsqu’un soir un homme est venu cogner à notre porte. Ma mère était dans la cuisine et mon père était dans le garage je crois, c’est un peu flou dans ma mémoire. Quoi qu’il en soit, l’homme semblait être gentil et lorsqu’il m’a simplement demandé si mes parents étaient là, j’ai hoché positivement la tête et je l’ai laissé passer. Je devais avoir trois ans, pas plus. Je l’ai suivis jusque dans la cuisine où maman coupait des légumes et c’est là que j’ai vu l’expression sur son visage changé. Elle a regardé l’homme comme si elle le connaissait, pire, comme s’il n’aurait jamais du entrer ici. Elle a soudainement eu les yeux plein d’eau et elle a tout juste eu le temps de me faire signe d’aller me cacher avant que l’homme ne sorte une arme et ne la tire en pleine poitrine. J’ai hoqueter un cri sourd et j’ai couru jusque dans ce qui me semblait être la meilleure cachette du moment, le panier à linge de leur chambre. Je ne su jamais si mon père avait eu plus de chance que maman et avait eu le temps de se défendre avant de mourir, mais quelques heures plus tard, lorsqu’on vint me sortir de mon panier, mes deux parents étaient décédés et on m’emportait loin de chez moi dans ma petite maison du New-Jersey.

Chapter 1: You’re with us now
________J’étais jeune, très jeune pour être recruté par l’agence, mais ils n’avaient d’autre choix puisque mes parents avaient été descendu. J’étais l’un des leurs maintenant et j’allais tout apprendre. Comment me défendre, comment me battre, comment manipuler mon entourage. Je devrais aussi changer d’identité et apprendre à vivre seul. Survivre par mes propres moyens et remplir les missions qui m’étaient données. J’étais loin de m’attendre à une telle chose, mais j’étais encore trop jeune pour comprendre. Chaque soir je pleurais, mais plus le temps passait et moins j’en avais envie. En fait, le temps m’endurcissait et je vins même à me demander pourquoi je pleurais. C’était ma vie maintenant et rien que je fasse ne pourrait y changer quoi que ce soit. J’eu droit à une éducation dite normale, comme tous les enfants, mais pas dans n’importe quelle école et pas avec n’importe qui non plus. Lorsque j’atteins l’âge d’aller au lycée, ils m’envoyèrent finalement dans une école publique où j’eu droit de passer quelques tests… disons le ainsi. C’était ma première infiltration et je devais devenir pote avec un mec dont les parents étaient à surveiller. Ce ne fut pas très difficile, j’étais plutôt populaire et les gens aiment être vus en ma compagnie. L’agence était fière de moi et ils me promirent une voiture dès que j’aurais l’âge d’en conduire une….

Chapter 2: Step one, step two, step three, repeat
________Observer, infiltrer, tuer. Voilà les trois étapes simples que je devais suivre lorsque j’étais en mission. Bien entendu, l’étape deux pouvait parfois prendre beaucoup plus de temps que les deux autres, mais ça faisait partie du métier. L’histoire était toujours la même. Je me faisais passer pour quelqu’un que je n’étais pas –le plus souvent, on me prénommait Cameron, Xander ou Nikolas (ou encore un mélange de tous ces noms)- et j’accomplissais ce qu’on me demandait d’accomplir, tout simplement. J’étais devenu un très bon agent avec les années et j’avais très peu de concurrence. J’étais un passe-partout, on pouvait m’assigner pratiquement n’importe quoi et je m’acquittais très bien de mon travail. Je vivais seul dans un grand appartement de New-York et j’étais aussi solitaire qu’un tueur à gage peut l’être. Jusqu’au jour où je la vis dans le parc…

Chapter 3 : Who the fuck is she?
________June Dolce Apple Kovalevski. Cette fille a, pour ainsi dire, changer mon monde. À cause d’elle j’ai du mettre mes convictions de côté et pour elle j’ai fais des choses que jamais je n’aurais du faire. J’étais dans central park, appareil photo en main, j’observais un mec que l’on m’avait ordonné de tuer. Première étape, la routine. Puis, elle arriva, comme sortit de nulle part, et elle m’interpella. Je ne saurais expliquer pourquoi, mais elle a tout de suite changé quelque chose en moi. Elle m’attirait, réellement et j’ai du lui mentir sur toute la ligne pour qu’elle ne sache rien. Pour elle, j’étais Cameron Carlson, un jeune photographe qui avait du mal à faire ses fins de mois avec ce petit métier qui ne payait pas vraiment –je du d’ailleurs me prendre un nouvel appartement rien que pour elle dans lequel j’avais un studio et tout ce qui va avec-. Nous nous sommes vu quelques fois et elle devait toujours cacher sa relation avec moi à ses parents –c’était une bonne affaire puisque, le moins de monde était au courant, le mieux c’était pour sa vie et la mienne-. Durant tout ce temps, je ne cessais pas ma mission et je devins ami avec ce mec que je devais suivre à la trace. Un soir, il me parla d’une idée de cambriolage. C’était complètement stupide et je savais bien que c’était voué à l’échec, mais l’agence m’intima d’y participer avec lui pour voir de quoi il en retournait. Malheureusement, ce soir là, je devais voir Apple et je du l’emmener avec nous.

Nous devions normalement nous rendre au cinéma, mais ce n’est pas exactement là que nous firent notre arrêt. Jeremy sur la banquette arrière, nous arrêtâmes devant un fast-food, l’autre côté de la rue, il y avait cette banque. Je déglutis et me penchai vers Apple pour l’embrasser longuement. Je ne sais pas pourquoi, j’avais besoin d’elle un moment. Étais-je amoureux de cette fille? C’aurait été stupide…. Ouais stupide de me faire croire le contraire. Peu importe.
- Cameron, pourquoi est-ce qu'on s'arrête ici ?
- Surveille les lieux Apple.
- Qu... Quoi ?
Je ne savais pas quoi lui dire, c’était tout ce que je pouvais faire. J’étais dans la peau d’un imposteur qui allait dérober une banque avec un imbécile qui murirait bientôt sur la banquette arrière. Je sortis un fusil de mon sac –j’avais pris un modèle très commun pour que personne ne me soupçonne de quoi que ce soit-.
- Non... non non non ne fait pas ça ! Ne m'implique pas là-dedans Cameron !
- Tout ira bien...
J’étais mal à l’aise, au fond, je ne voulais pas l’impliquer là dedans, pas elle. Enfin, tout irait bien, j’avais l’habitude de gérer des situations bien pire que celle-là! Bon, il faut dire que j’étais loin de me douter que ce connard tuerait quelqu’un à l’intérieur. Ce n’était pas prévu du tout et je reconduis rapidement Apple chez elle après le vol.
- Co... Comment peux-tu me faire ça ? J'croyais qu'on s'aimait tous les deux...
- Comment peut-tu être aussi naïve ?
Je me tournai vers Jeremy –comme j’aurais voulu le buter maintenant, ça me démangeais.
- Hé. Ne dit rien. J'en connais un peu trop sur ta sœur... Il se peut bien qu'elle perd la tête, si tu vois ce que je veux dire.
Définitivement, il ne se doutait pas une seconde de ce qui allait lui arriver pour dire ça. Je détournai la tête, incapable de dire quoi que ce soit sans prendre mon arme et tuer tout de suite cet enculé.

Chapter 4 : Everything comes to an end
________Une fois que j’eu reconduis Apple chez elle, j’allai porter Jeremy. Je ne pouvais pas terminer le travail tout de suite sinon ce serait trop évident. Je du donc attendre un moment et retourner chez moi. Je lui en voulais terriblement d’avoir agis ainsi avec ma petite amie –autant l’appeler pour ce qu’elle était vraiment- et je ne dormis pas cette nuit là ne songeant qu’à la façon dont j’allais disposer de lui. L’agence m’appela et ils me dirent que la police savait pour le crime, je devais trouver un moyen de m’en sortir et de faire passer sa mort pour un suicide. Quant à la fille, je ne devrais plus jamais la revoir et je devais d’ailleurs la quitter sans lui dire où j’allais. Le lendemain, Apple me lâchai un coup de fil. Elle était en panique et je la comprenais. Je la rassurai en lui disant que j’avais l’habitude de faire ça, que c’était pour payer mon loyer –totalement faux- et qu’elle n’avait pas à s’inquiéter.
- Je t'aime Apple. Je ne laisserais pas Jeremy toucher à qui que ce soit... plus jamais.
- Quoi ? Qu'est-ce que tu veux dire par là... ?
- Il n'arrivera rien à ta sœur. Je te promets.
Je ne pouvais pas lui dire ouvertement que j’allais l’assassiner, ce serait complètement con. Mais je crois que j’étais sincère lorsque je lui dis que je l’aimais… En raccrochant, je savais que c’était la dernière fois que nous avions la chance de nous adresser la parole. Le soir même je levais le camp et déménageais en Italie. Selon l’agence, le mieux pour moi était d’aller sur un autre contient maintenant et ils avaient besoin de moi là-bas.

Chapter 5 : Until that moment
________J’avais 24 ans lorsque je suis arrivé en Italie et je parlais à peine la langue locale. Je connaissais plusieurs langues, certes, mais je ne maîtrisais pas encore très bien l’italien. Enfin, peu importe, tout s’apprend et je ne suis pas du genre à baisser les bras devant tel défi. J’eu droit à ce qu’on pourrait appeler une année sabbatique dans le métier, mais qui était plutôt un quelques mois d’adaptation à l’endroit. Par la suite, j’eu d’autre mission que je rempli sans problème, comme d’habitude. J’étais arrivé à rapidement oublier Apple, il le fallait de toute façon et je n’eu plus vraiment de petite amie après elle. En fait, je ne me souviens pas en avoir eu, tout simplement. Lorsque j’avais besoin de sexe, je me trouvais une fille ou deux que je ne revoyais jamais par la suite, c’était comme ça.

Un jour de l’an dernier, je reçu un appel de l’agence, une famille voulait me rencontrer, ils avaient besoin de mes services. Plus précisément, un certain Leonetti qui avait soi disant entendu parler de mes talents et de l’agence elle-même. Il était de la mafia, rien de bien surprenant et c’était un nom fiable alors je pouvais le rencontrer sans problème. Rare était les clients que je rencontrais, on passait toujours par l’agence pour me contacter. Mais celui-ci était différent, il demandait plus de temps et plus d’information. Sa femme avait été tué il y a de cela quelques années par la famille adverse, les Di Constanzo. Ma mission était simple : je devais retourner en Amérique et tuer leur fils qui, apparemment, se rapprochait un peu trop de leur fille, Teodora. Personnellement, je n’en avais rien à foutre des raisons du pourquoi du comment. Je remplirais cette tâche quoi qu’il arrive et quoi que je doive faire.

Chapter 6 : From now on
________ J’ai rapidement fait mes valises et suis retourné aux Étas-Unis.
- Cambridge, Massachussetts. Harvard, professeur de psychologie, C. Xander Nikolas Sanford. Vous devrez participer à ce Summer Camp qu’ils organisent et vous rendre au Vermont pour y passer l’été. Vous êtes un nouveau professeur, personne ne vous connait et vous avez prévu de passer l’été avec eux afin de mieux les connaitre avant la nouvelle année qui s’annonce. Vos papiers sont prêt, tout est réglé avec l’école il ne vous reste plus qu’à aller vous présenter et à vous rendre là-bas. Tout est clair?
J’hochai la tête et pris les papiers qu’il me tendait avant de monter dans ma voiture et de rouler jusqu’à Cambridge. Une fois sur place, je me rendis à l’intérieur, directement au bureau du Doyen. L’entretient fut bref, ma candidature avait déjà été accepté et il ne me restait plus qu’à prendre possession de mon bureau.
- Bienvenue à Harvard monsieur Sanford.
- Merci monsieur.