En t'observant je te percerais ∞ Arabella

L’observation ce n’était pas réellement un de mes points fort. Rester dans un musée à observer une œuvre d’art qui ne me parlait pas du tout était réellement quelque chose d’ennuyant pour moi. Je n’arrivais pas à comprendre les gens dont c’était leur passion. Autant rester sur un fauteuil à regarder un ballet ou des gens danser ça ne me gênais absolument pas parce que la danse était ma passion et je ne vivais que de ça, j’étais née et faite pour cete art. Mais en dehors de ça, il y avait quelque chose d’autre ou plutôt quelqu’un que j’aimais bien observer : Arabella. Je n’étais pas une psychopathe, loin de là. Mais depuis le premier jour où je l’avais vu c'est à dire depuis la rentrée, je ne pouvais m’empêcher de vouloir percer ses secrets, ses failles. Depuis le premier jour elle m’intriguait et tant que je n’aurais pas découvert tout ce qui m’intéressait, tout ce que je pouvais découvrir, je ne la lâcherais pas. Elle était une sorte de fascination pour moi. J’ignorais si elle s’en était rendu compte ou pas mais pour le moment, c’était de cadet de mes soucis. J’arpentais le couloir en attendant que le cours dans lequel elle était se termine enfin. Le mien avait terminé plutôt que prévu, j’étais donc aller voir le panneau où étaient affiché tous les emplois du temps et j’étais rapidement venue devant sa salle. Alors que des étudiants commençaient à sortir, j’attendais patiemment. Toutefois, lorsque je la vis, je ne pus m’empêcher de bousculer ceux qui étaient sur mon passage pour ne pas la perdre. « Salut ! » Dis-je en me mettant devant elle et en lui offrant mon plus grand sourire. 

Je savais un peu comment elle fonctionnait Arabella. Ça ne faisait certes pas énormément de temps que je l’observais mais j’avais déjà remarqué quelques petits trucs, quelques habitudes. J’avais même mémorisé son emploi du temps par cœur. ça paraissait peut-être psychopathe mais je ne voulais aucun mal, je n’avais pas l’intention de l’attendre dans un coin d’une rue pour l’agresser ou lui faire je ne sais quoi d’autre de totalement malhonnête que j’ai pu voir très souvent dans les film thriller ou d’horreur. Cette fille j’avais juste envie d’apprendre à la connaitre, je ne savais absolument pas pourquoi au final mais elle avait une sorte d’aura particulière qui me donnait envie d’aller faire elle. Mais apparemment, ça allait être beaucoup plus compliqué que ce que j’avais pu penser. Elle semblait méfiante ou plutôt du genre : il faut avoir une bonne raison pour m’approcher, un peu comme moi d’ailleurs. Je l’aimais encore plus et j’allais lui prouver que je valais là peine qu’elle s’intéresse à moi. « Coucou, je m’appelle Chloé. » On allait commencer doucement et si ça ne suffisait pas, j’inventerais un petit mensonge. J’étais plutôt bonne menteuse alors je trouverais facilement quelque chose qui expliquerait la raison de ma venue.