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not the fucking deal |feat. skylter

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Ce besoin de s’évader, prendre le large sans pour autant partir loin. Quitter un peu cette vie remplie de soucis, remplie d’emmerdes. Je ne demande qu’a côtoyer la sérénité quelques instants. Seulement.. Quelques instants ailleurs. La drogue, l’alcool, rien n’arrive à me rendre assez heureuse jusqu'à présent. Pourtant je me suis retrouvée avec William, on a tourné la page, pour de bon. Je crois qu’on a réussi à zapper nos histoires passées. Contre toutes attentes je lui pardonne tout, encore. Sa violence, sa méchanceté.. Ses coups. Son coup du summer camp. Ce coup de poing mémorable aux yeux de tous. Je lui pardonne. Pourquoi ? Les sentiments mon pote. Ce sentiment fort qui me lis à lui, malheureusement. Même avec tout ça, j’arrive pas à décrocher un sourire, être contente sans être défoncée. Ce festival est peut être une porte.. Une clé. De la bonne musique, des gens partout, des gens que j’ai jamais vu de ma vie. Des nouvelles têtes. De quoi s’éclater sans que personne e juge qui que ce soit. Je peux finir bourrée au milieu de tout le monde, défoncée à foncer dans tout le monde. Personne ne pourrait me juger. C’est un festival, tout est normal. Trop peut être. Je décide de m’éclipser un peu du devant de la scène pour rejoindre le food truck à l’arrière. Respirer, essayer. Sentir la bonne odeur de la mal bouffe mélangée à celle des clopes et de la transpi de ces gens sans limites d’énergie prêt à tout pour s’éclater et .. Transpirer par oublie de déo, surement. Walter ! Ce mec, la dégaine nonchalante qui passe devant moi sans même prêter attention à ma présence. Ouvres les yeux un peu non ? Je lui donne une tape su l’épaule, signe de salutation amicale. Tu viens chopper d’la gonzesse bourrée ou juste danser ? Ouaw. Imagines deux secondes le voir danser là. Trop drôle. T’as pas dix dollars ? J’ai la dalle j’ai rien prit comme fric là.
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feat. skyler j. hamilton


Ce festival tombe à pic, fallait que je souffle, j'en pouvais plus de ce mois de septembre, reprendre les cours en sachant que je repique mon année, toujours et autant me défoncer la tronche en essayant d'oublier la mémoire de Caleb mais rien à faire, il est toujours là, dans ma tête, deux ans que j'essaye de faire le deuil de mon jumeau et depuis deux ans rien y fait, j'arrive pas à me sentir coupable, j'arrive pas à avancer comme lorsqu'il était là, ce gars c'était mon pilier et actuellement j'essaye de ne pas penser à lui, penser à rien, oublier ma vie juste pour ce moment.Le festival est noir de monde, des têtes inconnues à perte de vue, ça fait du bien, à force de cotoyer Harvard tous les jours, les têtes ce sont les mêmes qu'on voient alors ce changement fait du bien même si en soit ça apporte rien de particulier. J'ai pris mes distances, n'attendant même pas la fin de la prestation du groupe qui était actuellement sur scène, non je préférais m’éclipser derrière, là où il y a déjà moins de monde, plus de cadavres de bouteilles, des mégots de clopes et pétards, c'est con à dire mais j'ai l'impression de voir l'état de mon appartement, ça me fait même sourire alors que je me dirige vers le Food Truck pour me remplir le bide parce que j'ai sérieusement la foncedal, cet effet inconscient d'avoir la dalle après s'être fumé un pétard et je ne me prive pas de prendre un truc bien gras, j'y laisse quelques dollars mais je m'en fou. En revenant sur mes pas, je n'avais même pas fais gaffe à Skyler qui m'interpelle en me tapant sur l'épaule Hey Sky', ouais désolé, y a tellement de monde que je fais plus gaffe aux têtes. lui sortais-je avant de rire à sa remarque J'viens surtout me défoncer la gueule pour oublier ma vie de merde, les gonz bourrées c'est la semaine en boite et la danse, on oublie. dis-je prenant une bouchée de mon américain. J'ai juste le temps d'avaler ma bouchée qu'elle me demande dix dollars pour bouffer, je la regarde sourire aux lèvres T'es sérieuse là meuf ? J'viens de claquer mon dernier bifton dans cet américain, désolé. mais bien-sûr Rutherford, oublie pas de lui mentionner qu'il te reste ce qu'il faut dans le fond de ta poche si jamais t'es en manque de stup' ou que t'as encore les crocs, t'as juste pas envie de faire le bon là, t'as trop faim, t'es trop défoncé et même pour son cul parfait et ses yeux putain de beaux, tu lui mens, t'es comme ça, un putain de connard.
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Peut être que c’est juste ça qu’il me faut.. D’la bouffe qui dégouline d’huile dans un festival de bonnes musiques. Juste ce petit truc qui fait yeaah. Ma vie est cool, pour un jour, un weekend. Le temps d’un festival qui va partir aussi vite qu’il est arrivé ce con. Installé sur un bas, le cul posé sur le dossier, les pieds sur l’assise, thug life du banc, j’arrêtes ce mec la. Walter. Ce mec que j’ai rencontré dans une situation trop compliqué et glauque. Ce mec qui pas eu la vie facile non plus. Ce mec pour qui je me suis liée d’amitié dans une situation de deuil. C’est glauque comme genre d’amitié ça. Basée sur la mort de son frère, d’un attentat à la bombe où des gens sont morts, blessés.. Si on regarde autrement, c’est peut être une belle rencontre. Ca prouve la possible solidarité dans ce monde dégueulasse remplis de personnes qui en font exploser d’autre à coup de bombe pour se faire entendre. Parmi ces gens là il y a nous. Nous qui sommes arrivés à se connaître au milieu de ce chao. Hey Sky', ouais désolé, y a tellement de monde que je fais plus gaffe aux têtes. Fuckit, y’a trop de monde que je passe inaperçue. J’sais pas encore si c’est cool ou pas pour le coup. M’effacer dans la masse l’air de rien, c’est plutôt top, enfaîte. J'viens surtout me défoncer la gueule pour oublier ma vie de merde, les gonz bourrées c'est la semaine en boite et la danse, on oublie. Je bouffe de rire en me redressant, descendue de mon banc pour atterrir en face de lui. Hoo, ta gueule calimero et sa vie de merde. On a tous une vie de merde, on le dit pas. Je ricane en lui donnant un petit coup dans l’épaule. On va finir par croire que j’sais dire bonjour que comme ça. Non sérieusement j’te vois très bien danser au milieu de la foule la. Fais pas genre tu sais pas danser. Allez dis moi tout. Tu danses à poil chez toi, hein ? Haaaabhahaa. On sait pas ! Si y faut il fait l’hélico sur le canapé et personne le sait ! Je lui demande un peu d’argent pour aller m’acheter quelque chose à manger aussi. Ironique quand on connaît ton compte en banque gentiment alimenté par des vieux écossais riches. T'es sérieuse là meuf ? J'viens de claquer mon dernier bifton dans cet américain, désolé. Ouais, et moi j’sais que tu mens. Si mentir c’était payé, on serait un max riche quand même ! Je prends une bouchée rapide de son sandwich qui se posait sous mes yeux pour me narguer ce batard. De la sauce partout autour de la bouche, on touche le sexy là ! Oh merde ! Parler la bouche pleine, on a déjà dit que c’était malpoli.. Mais il m’a refusé d’macheter à manger alors le respect ne tient plus entre nous deux. Je passe mon doigt vulgairement autour de mes lèvres pour essuyer au maximum toute la sauce qui dégouline. Mon doigt qui s’essuie le long de sa joue, cradooo. J’te rends ça hein. Après tout c’est à toi, on joue dans la cours radin aujourd’hui ! Pas de gaspillage !
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Ne plus avoir de tympans avec les caissons basses qui raisonne dans tout le festival, ne plus avoir de voix à force de crier, je revis sérieusement mais pas au point de me défoncer la gorge à gueuler, je préfère me défoncer plutôt la tête en enchaînant les pétards, disons qu'en étant défoncé, tout passe plus crème, c'est presque devenu normal de se déchirer la gueule en plein festival mais là je suis rendu à une dose où j'ai faim, la bonne grosse faim, il me faut de la mal bouffe histoire de bouffer gras et d'avoir le bide rempli. Je quitte alors les devants de la scène pour me rendre à l'écart, me diriger derrière et me rendre à un de ces Fasts Truck, j'ai immédiatement le sourire aux lèvres en sentant l'odeur de toute cette bouffe de merde. Je claque presque dix dollars pour un putain d'américain mais il me tapait dans l’œil dès que je suis arrivé et en faisant demi-tour je tombe sur Skyler, assise sur un banc, je l'avais même pas capté avant qu'elle ouvre sa bouche pour m'interpeller, en même temps il y a tellement de monde que voilà quoi puis je suis défoncé alors ça n'arrange rien pour reconnaître les gueules de ceux que je connais, même si celle de Sky' ne s'oublie pas facilement, ouais elle est mignonne. Elle et son tact, franchement elle mériterait des baffes à me parler comme ça, aucune gêne dans ses propos mais bon je suis habitué, c'est tout elle Je t'emmerde. Cordialement bien-sûr. lui dis-je avec le sourire puis en l'entendant baver sur le fait que je pourrai grave danser parmi toute la foule, même supposait-elle à poil dans mon appart, je levais les yeux au ciel avant de me marrer et de lui répondre On es pas assez proches pour que je te réponde belle blonde. je lui faisais un clin d’œil et enfin je prenais une bouchée de mon américain, au passage bon de fou mais tellement gras mais j'en avais rien à battre et fallait que je m'en doute, elle m'a pas accostée comme ça pour faire beau, non elle voulait que je raboule dix dollars pour sa gueule pour qu'elle aussi puisse se prendre à bouffé mais je faisais mon radin de première, lui disant que j'avais plus un rond mais sur ce coup là, moi qui d'habitude est un menteur dans l'âme, elle a vu que je disais de la merde Non mais sérieux non quoi, tu fais chier. j'aimerai garder ma thune pour ma gueule, mes doses de narcotiques et encore de la mal bouffe si j'ai la dalle, ce qui risque vite d'arriver si je continue à me défoncer comme j'ai pu le faire. Ça aussi j'aurai du m'en douter, qu'elle pique mon casse-dalle des mains pour en prendre une bouffée et douée comme elle est, je me marre à voir la sauce qui reste autour de ses lèvres, elle sait vraiment pas bouffer cette fille Bien joué. je rigole la voyant essuyer la sauce avec son doigt, sexy girl baby et elle vient me l'étaler sur la joue, pas de gaspillage me disait-elle, j'enlevais la sauce sur ma joue avec le dessus de ma main Trop de bonté en toi putain, tu vas me faire chialer. je reprenais mon américain Si t'es sage, j'te passe la fin de cette merde. à mon tour de me poser sur le banc, à reprendre une bouchée.
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Je t'emmerde. Cordialement bien-sûr. Tout est dans la politesse, n’est ce pas ? Il sait que j’suis pas de ce genre à taper dans le gentil mignon. J’dis les choses comme elles me passent par la tête, sans chercher à comprendre si c’est moche, sale, dégoutant. Pour le coup c’était plutôt soft, un ta gueule, par ci par là. C’est juste du franc parlé. Je lui souris, fière de moi. Fière de l’avoir remballé, renvoyé dans ses tranchées de vie nulle à chier. On es pas assez proches pour que je te réponde belle blonde. Ummm. Me semble bien qu’on est proche que quand monsieur le désire. Quand il s’ennui, surement. Quand il a besoin de parler, ce qui est plutôt carrément rare, ou quand il veut pécho d’la meuf, et que moi j’refuse tout simplement. Dans ces moments la on est.. Des supers amis, hein. Je le pousse légèrement, d’un doigt sur son torse, mon regard qui vague entre ses deux yeux. Vraiment ? Faut faire quoi pour être assez proche de toi à ce point, hein ? Ma main qui coupe l’air, une grimace sur mon visage à la simple idée de ce qu’il pourrait me répondre la tout de suite. Enfaîte non, ferme la. J’veux même pas savoir, j’men fou. J’ai pas besoin d’être proche de lui, moi. Ca ne m’intéresse même pas. Il insiste pour ne pas me donner de la thune. Juste dix dollars, c’est pas la lune. C’est rien, dix dollars. Qu’est ce qu’on s’achète avec ça.. Dix fraises tagada puis basta. Radin jusqu’au fin fond du plus pourri de ses organes vitaux, moisis par la clope la drogue, le reste. Je n’insiste pas. J’agis. J’agis en conséquence de son refus. Je lui vole une bouchée de son petit menu si appétissant. Une simple bouchée qui m’en met partout. La sauce à la couleur orange étrange sur le bout de mes lèvres et qui fini son destin sur la joue de Walter en face de moi. Trop de bonté en toi putain, tu vas me faire chialer. Il abuse lui. Pleurer. Ca fait d’la peine quand même ! Je continue de mâcher mon butin. Fruit de ma chiantise. Si t'es sage, j'te passe la fin de cette merde. J’suis pas ta poubelle hein. Garde toi la fin d’ta merde. Je me suis installée à côté de lui, à ma place initiale. J’comprends vraiment pas ce que tu fous ici. Si tu danses pas et que tu veux choper personne, pourquoi tu reviens du devant de la scène où là bas, tout le monde danse, ou chante ou.. je sais pas. T’es vraiment bizarre t’sais. J’ricane en regardant un peu autour de moi. Puis franchement je ne comprends pas le délire de pécho d’la meuf bourrée. C’est cool de remplir un cadavre qui qui pu l’vomi sérieux ? Y’a des questions qui faut se poser quand même.
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Skyler est loin d'être cette fille qui modère ses propos qui respire la politesse à l'état pur alors des "ta gueule" des "je t'emmerde" c'est presque normal quoi, on le prend pas mal parce que c'est comme ça entre nous, on fait pas dans le gentil. Elle commence à me taquiner, dire que je danse à poil chez moi, puis quoi encore ? J'aime pas danser de base, sauf quand je suis bien défoncé ou bourré et juste pour la faire chier je lui sors que nous ne sommes pas assez proches pour que je lui donne une réponse à sa question. Alors qu'elle me demande ce qu'il faut faire pour être assez proche de moi et que je lui donne une réponse, franchement je suis prêt à lui répondre, j'ai déjà un sourire aux lèvres et c'est peut-être ce qui me trahit vu qu'elle rectifie vite ses dires en me disant qu'au final qu'elle ne veut rien savoir du tout et ça me fait rire. T'es sûr ? Non parce que là j'ai pleins d'idées qui se chevauche dans ma tête. lui sortais-je alors que je savourais mon américain. Elle veut me taxer dix balles mais je fais mon radin parce que j'ai la flemme de faire mon orange, je suis un égoïste de base et je le lui fais savoir mais la belle blonde n'en a rien à faire, au point qu'elle pique mon américain pour croquer dedans et au passage s'en foutre plein la bouche et autour des lèvres, une scène assez hilarante, pour moi en tout cas, même moi ej suis pas aussi gore quand je bouffe. Pour faire sa chieuse jusqu'au bon elle m'étale la sauce qu'elle avait autour des lèvres sur ma joue, relou la fille, totalement mais bon c'est du Skyler craché quoi alors je vais pas mal le prendre, je me contente juste d'essuyer ma joue. Je récupère mon casse-dalle puis je fais un don de bonté pour elle, lui proposer la fin de ma merde mais mademoiselle n'aime pas et m'envoi bouler Ok ok, j'essayais d'etre sympa avec toi, tant pis pour toi. sortais-je m'asseyant sur le banc, elle en faisait de même puis là, je sais pas ce qui lui prend mais elle se met à faire une analyse de ma personne enfin je sais pas trop ce que c'est, mais c'est chiant à entendre en tout cas, j'en profite pour fermer ma gueule et continuer d'entamer mon américain puis une fois qu'elle a finit son monologue, j'avale ma bouchée et je prend sur moi pour lui répondre Tu sais, j'en ai rien à faire de l'avis qu'on se fait sur moi, je suis comme je suis et voilà quoi je dois rien à personne. J'suis zarb' et bah j'suis zarb' écoute, cool. je soufflais un coup avant de reprendre une bouchée de mon américain Et toi alors qu'est-ce que tu fou ici ? elle peut parler sur moi mais elle aussi traîne ses fesses sur un banc loin de la scène ou tout le monde s'éclate.
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