(Oréo) + I beeeliiieve iii caan flyyyy.

Tu étais assisse depuis plus de douze heures à l'aéroport enveloppé dans une couverture bien chaude. Et une chose dont tu étais certaine, c'était que les chaises n'étaient pas du tout confortable. Genre tu ne sentais littéralement plus tes fesses. Tu te demandais presque pourquoi tu étais venu si tôt alors que son avion allait débarquer que dans une petite heure. C'est juste que tu étais tranquillement à la CH quand une boule d'anxiété t'avait tenaillé le ventre. Tu avais commencé à imaginer des scénarios catastrophes dans le genre avion qui crash ou que d'un coup une tempête de neige s’abatte sur le pays bouchant toutes les routes. Prise d'une crise de panique tu n'avais trouvé de soulagement qu'à l'aéroport sachant que là quoi qu'il arrive tu ne pourrais pas la louper. Même que tu étais en opération commando, car personne ne savait qu'Orlane était partie, ni pour quelles raisons et donc personne ne se doutait de son retour. C'était juste le bon coté de tout ça cart tu avais pu sortir ton déguisement de Lara Croft tom raider pour bien te mettre dans la peau du personnage. Malheureusement chaque jour en son absence c'était révélé être une torture. Alors forcément quand tu vis mademoiselle débarquée ses bagages à la main la tête bouffie tu te mis à hurler comme un goret ."TIIII AMOOOOOO TIIII AMOOOO TIIII AMOOOOOO." Tu courrais vers elle comme une folle dingue, ta couverture devenant ta cape en mode Superman de l'amour vous voyez? Elle t'avait tellement manqué, c'était comme mangé un Oréo sans un verre de lait dégueulasse. "ça va?" demandais-tu timidement ne souhaitant pas trop la bousculer.

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Brynn W-Glücksbourg + Orlane A. Joyce-Bianca

Le vol m'avait parut interminable, les minutes se transformant en heures. Je n'avais jamais eu autant hâte de revenir à Harvard, là où je savais qu'une personne en particulier m'attendait. On ne peut pas dire que mon escapade au Brésil avait été trés joyeuse et de tout repos. Entre les traitements médicaux accélérés de ma mère et la pression autour, ce voyage à mon pays d'origine avait été assez mouvementé. Lorsqu'enfin je vis mes bagages passés sur le tapis roulant, je les embarquais avec moi, suivant le traçage qui me conduirait à la sortie. Et puis je vis cette blonde au loin, déboulé de nul part, un grand drap la suivant. Mon sourire ne pouvait que s'étirer à cette apparition remarquée. "TIIII AMOOOOOO TIIII AMOOOO TIIII AMOOOOOO." C'est dans ces moments-là que je me dis que je suis bien contente de la voir. Sa bonne humeur et ses conneries interminables allaient peut-être me remonter un peu le moral. "ça va?" Je haussais les épaules à sa questions. Difficile de dire si ça allait ou pas, alors que je venais de quitter ma mère qui n'était pas au plus haut de sa forme. "Ca va, je suis au moins contente de te revoir." Il faut dire que j'avais perdu l'habitude d'être loin d'elle pendant autant de temps, mais les retrouvailles ne pouvaient être que positives. "Bah alors? Tu me fais même pas de câlin en mode tu m'as manquée?!" demandais-je en faisant une mine faussement boudeuse avant de lui tendre mes bras.

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Orlane n'était certainement pas ta meilleure amie pour rien, car un monde s'en elle n'était pas du tout drôle. Genre même la chanson happy devenait sad à pleurer comme une madeleine. Alors forcément quand tu vis son visage angélique tu ne pus contenir ta joie te sentant voler. ~~Redbull donne des ailes.~~Tu te sentais légère perchée sur ton petit nuage de paix et d'amour. Tu avais l'impression que ça faisait une éternité que tu ne l'avais pas vu en chair et en os ou tout simplement lui parler. Elle semblait tellement fatiguée et abattue par la vie qu'on aurait dit qu'elle avait pris soixante dix ans d'un coup, mais version botoxé parce qu'elle était encore supra jolie à regarder. "Bah encore heureux que tu sois contente de me voir. J'ai planté ma tente ici depuis j'sais pas quelles heures." commençais-tu à expliquer avec douceur histoire de lancer la conversation sur quelque chose de peut-être plus joviale. Tu ne voulais pas la forcer à parler de ses problèmes maintenant, tu savais qu'elle viendrait vers toi -surement- quand elle se sentirait prête. Entre elle et Maxine tu allais vite tomber toi aussi dans une dépression. "Bah siii que j'vais t'en faire un mais j'avais peur que le ti amo + le câlin fasse trop tu vois? Puis que tu tombes à la renverse face à mon charme, enfin à cause de tous les bagages que tu es en train de tenir." Tu tentais de te justifier comme tu pouvais un petit rictus amusé aux lèvres. C'était demandé si gentiment que tu te sentis obligé -ou pas- de te jeter dans ses bras. La serrer trèèès fort comme pour lui transmettre de la chaleur pour réchauffer son petit coeur et oublier tout ses soucis. "Faut que je te raconte pleeeins de trucs!." dis-tu impatiente de pouvoir rattraper les choses avec elle et peut-être pour un cours instant lui faire penser à autre chose qu'à sa mère malade.

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Brynn W-Glücksbourg + Orlane A. Joyce-Bianca

Elle était là, comme promis, m'attendant avec impatience. Sa course pour venir jusqu'à moi était digne d'un film américain comique, son plaid lui donnant un air de super héros. Je ne pouvais avoir meilleure accueil que celui qu'elle me faisait en cet instant. "Bah encore heureux que tu sois contente de me voir. J'ai planté ma tente ici depuis j'sais pas quelles heures." Elle m'avait manquée, mais genre vraiment beaucoup. J'avais beaucoup pensé à elle durant mon absence, surtout qu'elle avait été la seule au courant de la raison de mon départ précipité. "Ca ne m'étonne pas de toi! J'suis sûre que tu t'es construit un village à toi toute seule en m'attendant." dis-je en rigolant légèrement, retrouvant cet humour dont nous étions les seules à comprendre sans se faire passer pour des folles. Tout ce que j'attendais là, c'était un énorme câlin d'elle, histoire de rendre ses retrouvailles encore plus extravagantes. "Bah siii que j'vais t'en faire un mais j'avais peur que le ti amo + le câlin fasse trop tu vois? Puis que tu tombes à la renverse face à mon charme, enfin à cause de tous les bagages que tu es en train de tenir." J'arquais un sourcil, la voyant ramer dans ses propos, gardant ce petit sourire amusé en coin des lèvres. Sans plus attendre, elle accomplissait mon souhait, me prenant dans ses bras. "Faut que je te raconte pleeeins de trucs!." Oh je n'en doutais pas. Je savais qu'elle était plutôt bonne dans les commérages, et qu'elle avait du vivre beaucoup d'aventures depuis le temps. "Ah bon? Je propose que tu commences maintenant." Et moi, j'aimais écouter ses histoires.

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Tu avais l'impression de ne pas l'avoir vu depuis deux cent cinquante trois ans, oui les trois ans sont important. Limite tu avais oublié à quoi son visage ressemblait et comment ses si beaux yeux s'harmonisaient si bien avec son nez. Tu te sentais renaître, un peu comme lorsque tu bois trop de redbull et que ça te donne des ailes. "Bah non j'laisse d'autres personnes le construire pour moi t'sais." Bah ouai toi tu étais une princesse, c'était dans le sang coulant dans tes veines, genre les autres faisaient les choses pour toi et tu en récoltais toutes les louanges. Puis bon en vrai tu étais aussi venu pour déposer ta soeur Guilmore qui avait décidé de repartir dans votre pays sans toi, alors bon maintenant l'aéroport et toi étiez devenu des potos. "T'sais que j'ai vu un mec qui devrait t'plaire en t'attendant? Il s'appelle Gégé il s'occupe d'la maintenance." Tu baragouinais la tête encore enfoncé dans ses cheveux. Et vu que tu étais une personne dépendante en manque complet de la Oréo drogue très dangereuse pour la santé, tu lui sniffais les cheveux. Breeef tu te détachais d'elle, avant de reprendre la parole. Parce que oui comme d'habitude c'était toi qui monopolisait la conversation, bah sur toi d'ailleurs. "Tu n'as pas loupé grand chose le summer camp c'était graaave pourri. J'me suis fait bouffer par les moustiques c'était affreux" commençais-tu avec une petite grimace qui en disait long. "Et j'ai cru que j'allais mourir asphyxié dans ma chambre." soulignais-tu pour accentuer le sentiment de détresse que tu avais ressenti, l'air de lui dire que sans elle tout avait perdu d'la couleur.

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Brynn W-Glücksbourg + Orlane A. Joyce-Bianca

"Bah non j'laisse d'autres personnes le construire pour moi t'sais." Elle avait toujours quelque chose à dire, ça c'est certain. Au moins elle ne me laissait pas seule dans ce petit délire que je venais de m'inventer. "Pendant que la princesse restait dans son donjon à attendre l'arrivée de sa meilleure amie du monde sans qui elle ne sait pas vivre?" Ouaip, je me jetais juste un peu des fleurs, et je m'attendais bizarrement à ce qu'elle me fasse aussi tôt redescendre sur Terre -à moins qu'elle aille dans mon sens. "T'sais que j'ai vu un mec qui devrait t'plaire en t'attendant? Il s'appelle Gégé il s'occupe d'la maintenance." Je levais un sourcil, pas très convaincue par ce qu'elle venait de me dire. "Pourquoi le nom ne m'inspire pas vraiment?" C'est pas comme si Gégé avait tout de séduisant. Bizarrement, j'imaginais le mec à lunettes, bien perdu de la vie. Se délassant l'une de l'autre, on allait enfin pouvoir être un peu plus sérieux -ou pas- et parler de choses plus réelles. J'avais envie de savoir ce qui s'était passé dernièrement dans sa vie, et même dans la vie des autres parce que les potins c'est la base. J'étais persuadée d'avoir rater pas mal de choses après cette longue absence soudaine. "Tu n'as pas loupé grand chose le summer camp c'était graaave pourri. J'me suis fait bouffer par les moustiques c'était affreux" Je rigolais doucement à ses paroles. Les moustiques, il n'y a rien de pire quand tu pars faire du camping que de te faire bouffer par ces bêtes volantes et bruyantes. "Je compatis, je me suis aussi faite bouffer par les moustiques. Ou que tu ailles, ils t'attendent toujours." Ca pourrait limite faire un bon scénario de film d'épouvante en y réfléchissant bien. "Et j'ai cru que j'allais mourir asphyxié dans ma chambre." — "Hum je vois. Il était temps que je revienne alors." dis-je d'un large sourire comme si j'étais l'oxygène qui remplissait les poumons.

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Viiiivre daaaans uuuuun doooonjoooon c'est diiifiiiiciiile pour uneee fille de oooonze ans quiiii a la pneeeeumooooniiiiie. Désolé c'était le jukebox dans ta tête qui venait de se mettre en route. "Exactement tu es le soleil de ma vie, la lune de mes nuits." Tu papillonnais des yeux parce que tu étais trop adorable comme fille. Elle t'avait sincèrement manqué, et la vie avait été fade sans elle. Uno parce que c'était ta partenaire de crime, et dos parce que justement tu avais eu personne pour te surveiller. Ce qui expliquait peut-être pourquoi tu avais couché avec Briony alors que tu n'étais même pas lesbienne à temps partiel. Bref, pour le coup tu n'avais pas vraiment hâte de voir sa tête quand tu lui révélerais tout ça. "Bah j'sais pas tente d'le prononcer avec un accent italien ça sera plus sexy ou espagnol." dis-tu ave cun petit rictus amusé. Tu savais en tout cas qu'avec le dernier ça ne pouvait que marcher vu qu'elle était tombée comme toi dans les filets d'Alejandro. Au pire ce n'est pas comme si tu allais la forcer à le rencontrer. "Tu comprends je me suis dite que tu avais besoin de compagnie....et n'étant pas certaine que tu saches comment t'occuper d'un poisson rouge ou d'un chaton. ajoutais-tu avec ta petite moue de merlan frit dans une tentative de justification vaseuse. "Trooop. De toute façon si tu as lu un peu cs tu devrais savoir ce qui s'est passé." ajoutais-tu gentiment. D'ailleurs tu savais que ça venu était top secrète alors tu avais bien pris soin d'en parler à personne.

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