sometimes, being with your bestfriend, is all the therapy your need || Alek

sometimes, being with your bestfriend, is all the therapy your need

Voilà, ça fait plus d'une semaine que je suis enfin sortie de l'hôpital. Enfin, je n'en ai pas pour autant terminé, puisque je dois faire des séances avec un psy. Génial !. Aujourd'hui, je passe la journée seule, ce qui est plutôt incroyable, puisque Matthew et Diamantika surveillent mes moindres faits et gestes. Dans notre appartement, à Dia et moi, je me prend une bonne douche chaude. J'ai envie de faire un tour, de voir quelque chose de chaud, pourquoi pas au Starbucks coffee. Dans ma chambre, j'envoie un sms à Alek mon meilleur ami, lui demandant si il est libre. Je lui donne alors rendez-vous dans une heure dans le café. Le rendez-vous donné, je me prépare, enfilant un jean et un débardeur blanc et une veste. Mes talons aux pieds, mon sac en main avec toutes mes petites affaires, je me met en route. Une fois devant le Starbucks, je regarde autour, jette un coup d’œil à l'intérieur, mais pas de signe d'Alek. Bon, ce n'est pas grave, de toute façon, je suis en avance.

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• Journée de cours terminée. Avec seulement deux heures de cours aujourd’hui, j’me disais que je m’étais levé pour rien, sérieusement, soit vous nous faites des journées complètes, soit vous nous envoyé les cours à la maison et on bosse chez nous, parceque se lever pour deux heures, franchement, c’est vraiment, mais vraiment casse couille, j’aurais préféré dormir, et, c’est ce que je vais faire en rentrant tient, dormir, finir ma nuit, parcequ’elle a été sacrement courte. Sauf qu’en cours, je sens mon portable vibrer dans ma poche, j’regarde l’écran et j’vois que c’est un message d’Adelaïde qui me propose d’aller boire un café. Bon, pourquoi pas, après tout, c’est toujours mieux que dormir, le café va me tenir éveillé, et j’vais pouvoir l’engueuler et lui faire un peu la moral, normal quoi. A croire que tous mes amis proches ont décidé de se foutre en l’air, j’vais sérieusement finir par penser que ça vient de moi hein, après un moment passé en ma compagnie, la seule envie qu’on a, c’est se plomber, s’éclater la gueule dans un mur, avaler des médicaments, bref, rien de bien joyeux. Du coup, une fois sortie de cours, j’m’étais rendu au point de rencontre, et, je la vis un peu plus loin, assise à une table. Parfait, elle est déjà là. Du coup, j’vais la rejoindre, la saluant pour ensuite prendre place. « Ça va ? T’es là depuis longtemps ? » Ouais, j’avais pas vraiment fait gaffe à l’heure, j’avais quitté les cours puis j’étais venue directement. •

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A cause de toute cette histoire, je loupe pratiquement toute ma rentrée. En fait, j'ai du participer aux premiers jours, avant de vouloir l'arme à gauche. Sauf que bon, je me suis loupée et pour le moment, j'essaye de faire avec. Je ne me sens pas encore en forme pour reprendre les cours et l'hôpital, et je ne sais pas si j'en ai le droit. Je sais juste que je dois voir un psy, et que c'est lui qui déterminera si oui ou non, je peux continuer dans cette filière. Pour me changer les idées, je propose à Alek de venir boire un coup avec moi, et il accepte. Je suis contente, je vais pouvoir passer du temps avec lui, même si je fais sûrement passée un mauvais quart d'heure. Sur le lieu du rendez-vous, je vois qu'il n'est pas encore là. Etant en avance, je prend donc place sur une table qui se trouve à l'extérieur, pianotant sur mon téléphone en l'attendant. Finalement, alors que je relève la tête, je vois mon ami arriver. Ça roule et toi ?, je demande tout en lui faisant la bise. Non, non, je suis là depuis 5 minutes seulement, je répond tout en lui souriant, interpellant un serveur. A notre hauteur, je lui commande un chocolat chaud, ainsi qu'un bon muffin double au chocolat. Une fois a commande passée, je me retourne face à Alek, puis lui demande comment étaient les cours ?, avec un immense sourire.

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• J’aime pas la mort. Bon, okay, qui est-ce qui peut aimer ? Peu de monde j’crois. Après, ouais, t’as des personnes un peu plus suicidaire que d’autres, des personnes qui ne pensent qu’à en finir avec leurs vies, certaines d’entre elles auront le courage d’essayer, d’autres passeront leurs temps à se plaindre, à trouver des moyens de s’autodétruire tout en restant en vie, comme si se faire du mal était un moyen pour extérioriser sa douleur. Mais putain, réagissez, ouvrez les yeux. La vie vaux la peine d’être vécu, on a beau avoir quelques petits problèmes, est-ce que se foutre en l’air règlerait tout ? Est-ce qu’en faisant ça, on pense à tout le mal qui pourrait ensuite sortir ? A la tristesse de nos proches, à toutes leurs questions, à se demander ce qui a était fait, ou plutôt ce qui n’a pas été fait, comment nous ne nous en sommes pas rendu compte plus tôt ? Comment on aurait pu éviter ça ? Une multitude de questions viendraient alors les envahirs. La tristesse, la colère, trop de phase bien trop compliqué à expliquer. Alors ouais, j’compte bien faire la morale à Adélaïde aujourd’hui. « Hm, ça va, ça va… J’ai eu que quelques heures de cours aujourd’hui, donc tranquille. » Avais-je répondu en commandant un café. Et là, j’la fixe, comment tourner la chose ? En fait, j’sais pas vraiment. « Alors ? Tu m’expliques ? » Directement, j’avais même pas réfléchi en fait, le premier truc qui m’était sorti par la tête et bim. On va pas tourner autour du pot cent cinquante ans, j’suis son ami non ? On est censé pouvoir discuter de ça ? Ne pas se cacher ce genre de chose ? Et puis, c’est pas comme si j’étais pas un habitué de ce genre de situation, et ça, malheureusement pour moi. •

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La mort n'est aimé de personne, jusqu'au jour où on est au plus bas. C'est à ce moment là, qu'on devient meilleur ami avec elle et qu'on pense aux choses auxquelles on ne devrait pas penser. On se sent seul, abandonné par les autres même si ils disent être là en cas de besoin. Et pourtant, ils ne sont jamais là, toujours ailleurs, bien trop occupés à boire, à faire la fête. Dans cette salle de bain, j'ai passé un long moment à me poser des questions, à me demandée si je servais à quelque chose, du moins dans la vie de mes amis. Après tout, ils sont tous heureux, amoureux, pourquoi auraient-ils besoin d'une tâche noire dans leur vie ?. En proposant le rendez-vous à Alek, je savais très bien qu'il me poserait des questions, et qu'il me ferait la leçon. Mais bon, je ne peux rien dire, à l'époque, quand il allait mal, c'est moi qui lui faisait la leçon. Cool ! Les cours me manquent, dis-je, avant qu'Alek enchaîne et me demande des explications. Ah ben oui, toujours aussi direct le petit. Il n'y a rien à dire Alek, dis-je en espérant qu'il change de conversation. Enfin, il n'a pas besoin de parler puisque je sens ses yeux qui sont entrain de me fusiller. Quoi ? Qu'est-ce que tu veux savoir exactement ?, je demande tout en relevant le regard vers lui.

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