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C'était censé être deux ou trois bières entre amis. Très bien. Lottie m'avait promis de garder Leonardo, je devais être rentré à vingt-trois heures, minuit au plus tard. Ce n'était tout de même pas de ma faute  si l'ami d'un ami nous avait croisé au bar et proposé de passer à la soirée qu'il organisait chez lui. J'allais pas les planter comme ça, si ? Je voulais juste prendre un ou deux verres de plus, rien de grave, une demi-heure de retard tout au plus. Mais merde, le temps passe trop vite, aussi, quand on le passe avec des potes. Tant et si bien que quand je me rappelai que j'avais promis à Lottie de ne pas trop m'éterniser, il était déjà deux heures du matin passées depuis longtemps.

Le temps de rentrer à mon appartement et l'aiguille frôlait le trois. Merde, elle n'allait vraiment pas être contente. Je vacillai jusqu'au salon et la trouvai dans le canapé. Un sourire contrit sur les lèvres, je murmurai :

- J'ai déconné, là, non ?

Sans rire, Ezio, t'es bourré, tu n'arrêtes pas de renifler à cause du rail de coke de trop que tu as pris et tu penses que t'as déconné ?
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Je m’efforçais de garder les yeux grands ouverts, regardant l’horloge, il était déjà deux heures du matin. J’étais agacée fortement agacé, non pas par la berceuse qui continuait de tourner pour faire rendormir le petit Leonardo, mais bien par le père du petit bonhomme qui aurait dû être rentré à minuit au plus tard. Non pas que cela me dérangeait, en fait si un peu. Je me tracassais de savoir s’il allait rentrer ou pas, je me demandais ce qu’il pouvait faire, je me demandais aussi si j’allais pouvoir dormir cette nuit. Je n’avais pas encore fermé l’œil parce que normalement, je devais être partie vers minuit. Donc il n’y avait pas de problème, sauf que j’ai mon footing quotidien à sept heures tapantes avec Mae dans quelques heures maintenant. Je voulais être en forme et non pas ressembler un zombie puisque je ne me maquillais jamais sauf en de rare occasion. Qu’il veuille rester dehors plus longtemps ce n’est pas le souci, il devait juste me prévenir, je lui aurais juste piqué un t-shirt bien trop grand pour moi dans son armoire et j’aurais dormi sur le canapé. Ou près de Leonardo s’il avait du mal à dormir.

Je piquais encore du nez, alors que je regardais mes derniers cours de Droit, autant en profiter pour réviser un peu. Mon regard se leva encore une fois vers l’horloge, il allait bientôt trois heures du matin et toujours aucune nouvelle. Devais-je appeler les hôpitaux ? Ou les commissariats ? Un bruit de porte, me fit comprendre que je n’aurais pas besoin de faire cela. Je ne bouge pas du canapé, préférant attendre son excuse. Il en aurait bien une à fournir. Je le vois arriver en titubant, il a bu cela se voit à sa démarche, j’espère seulement qu’il n’a fait que boire. Mais même ainsi, hors de question que je le laisse seul avec son fils, il serait capable de pas l’entendre pleurer. Je suis sidérée par ce qu’il vient de dire, j’ai envie d’exploser, de lui dire ma façon de penser. Mais je ne peux pas réellement, je ne suis pas sa femme, juste son amie. Alors je vais juste lui dire qu’il a trop appuyé sur le décapsuleur encore. Je me lève pour me rapprocher de lui. « Ah, tu pus le whisky. » Dis-je en reculant sa tête avec mon doigt contre son front. « Alcool, c’est tout au moins ? » Rajoutais-je, autant être certaine maintenant. Je pourrais toujours lui faire la morale ensuite.
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Je ne reculai pas d'un pas lorsqu'elle s'approcha de moi avec une expression colérique maîtrisée sur son visage, mais tout criait dans mon attitude que je n'attendais pas avec joie le sermon qui allait suivre. Sermon que j'avais mérité, j'en avais bien conscience, et je savais que je m'en voudrais encore à mort le lendemain quand je pourrais reprendre mon fils dans les bras. Mais il n'y avait rien à faire, dès que j'étais ainsi dans une ambiance de fête, j'oubliais tout. Je m'étais coupé de cette atmosphère-là trop brutalement et trop longtemps, et je n'arrivais plus à me doser aujourd'hui. Lottie n'avait pourtant pas à en faire les frais alors qu'elle m'économisait les services d'une baby-sitter...

Je grimaçai lorsqu'elle me repoussa d'un index pressé sur mon front. Ça tournait, bordel, et ça commençait à être douloureux maintenant que les effets de l'alcool s'atténuaient - pas assez pour que je puisse affirmer ne pas être ivre, je l'étais encore clairement. J'hésitai une fraction de seconde à lui mentir lorsqu'elle me demanda si je m'étais contenté d'alcool, mais je ne savais pas mentir de toute façon. Mon air coupable et mes reniflements intempestifs m'auraient dénoncé à des kilomètres.

- Peut-être... un peu de coke, aussi... Mais pas beaucoup, tentai-je maladroitement de me rattraper.

Mon attitude défensive s'effondra d'un coup et je baissai les yeux sous son regard accusateur.

- J'suis vraiment désolé, Lottie. On devait juste boire un verre ou deux à un bar avec des potes, mais ils ont croisé des gens qu'ils connaissaient et avaient une soirée, je ne voulais pas y rester longtemps, et finalement j'ai pas vu l'heure tourner... Et j'te jure que c'est pas moi qui ai cherché à avoir de la coke, on m'a proposé, j'ai dit oui, c'est tout.

Et alors, qu'est-ce que ça changeait finalement ? De toute façon, je n'avais jamais cherché à me procurer de la drogue. C'était toujours comme ça, en soirée, quand quelqu'un en proposait à la ronde. Ça ne modifiait en rien le fait que je n'aurais pas dû dire oui alors que j'avais un bébé qui m'attendait à la maison, j'en avais bien conscience...
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Il sentait vraiment l’alcool fort et cela commençait à me monter au nez, alors instinctivement, je lâche la pression sur son front et je me recule de lui pour reprendre de l’air plus sein. D’une oreille, j’écoutais ce qu’il me disait, mais d’une autre, je tendais l’oreille vers la chambre du propriétaire de l’appartement, la berceuse venait de s’arrêter et les gazouillements ne s’entendaient plus. Leonardo s’était enfin rendormi et hors de question de le réveiller à nouveau, alors si je devais faire un sermon à son père, je le ferais en chuchotant. Je me demandais si cela n’était pas mieux d’attendre le lendemain, pas sûr qu’en chuchotant à l’heure actuelle cela est le moindre impact sur sa conscience. Au pire des cas, je recommencerais demain matin. Minute papillon, je revenais sur ce qu’il venait de dire. Avais-je bien entendu ? Venait-il de parler de coke ? Était-il inconscient ? Avait-il oublié qu’il était père. Je ne savais pas quoi lui dire là, j’étais trop abasourdie, et remontée. Je le laissais continuer, je savais bien qu’il allait donner l’explication du pourquoi il avait pris de cette chose répugnante. « Tu as dit oui et c’est tout ? Tu te fous de moi ? On ne peut pas juste dire oui comme ça. Et dire non, tu sais faire ? Que tu veuilles boire, ça passe encore, c’est normal de vouloir, se détendre, se vider la tête et tous. Mais tu ne peux pas te droguer, merde, t’as un fils. Tu imagines un peu si t’avais rencontré un type des services sociaux à ta soirée ? » Lui dis-je en regrettant d’avoir parlé de services sociaux, je savais bien qu’il y tenait beaucoup à son fils, sinon, il ne le garderait pas avec lui. « Excuse-moi, je ne voulais pas te parler de ça, c’est juste que… rah, mais parfois, je me demande vraiment si ce n’est pas toi que je devrais garder au lieu de ton fils. » Rajoutais-je sur un ton plus doux. Lui en vouloir, c’est certain, mais je ne pouvais pas lui faire la tête bien longtemps surtout avec son regard de chien battu.

« Ce soir, tu dors sur le canapé et moi par terre ou dans ton lit, mais tu ne t'approches pas de Leo tant que ne t'es pas sobre. Puis il dort. Maintenant direction la douche. » dis-je en disant les derniers mots sur un ton un peu autoritaire tout en le poussant en direction de la salle de bains, sans allumer dans le couloir pour éviter de réveiller le petit bonhomme qui dormait. Je savais que la douche ne le réveillerait pas à partir du moment que son père ne se mette pas à faire la sérénade, c’est qu'Ezio imbibé d’alcool, je ne l’avais encore jamais vu. Donc, je ne savais pas trop à quoi m’attendre.
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Et voilà, le sermon. Forcément, je ne pouvais pas y échapper. Je savais déjà tout ce qu'elle me disait mai ça n'empêchait pas que ça me faisait mal quand même, ça me faisait mal parce qu'elle avait raison, parce que j'agissais comme un parfait crétin, parce qu'avoir accepté n'était pas mieux que de l'avoir recherché tout seul, parce que je tenais comme la prunelle de mes yeux à mon fils et que je ne comprenais pas comment je cédais à des conneries pareilles en sachant qu'un bébé de sept mois m'attendait chez moi. Merde, mon père devait se retourner dans sa tombe !

L'estocade finale fut les réseaux sociaux et cette dernière arme fut beaucoup plus douloureuse que le reste, non seulement à cause de ce qu'elle impliquait mais aussi du fait que Lottie osât l'utiliser. Cela dut se lire sur mon visage car elle s'excusa immédiatement. Néanmoins c'était trop tard, le mal était fait, et je haussai les épaules, étirant mes lèvres d'un sourire sans joie à sa tentative de détendre l'atmosphère.

- Eh bien voilà, tu as trouvé la solution, maman.

Je prononçai les mots sans une once d'ironie ou de méchanceté, j'étais juste... déprimé. Lassé de constater qu'elle avait raison, que j'étais un foutu gosse incapable de gérer sa vie correctement avec un bébé à charge. Je ne tentai pas de protester lorsqu'elle m'attribua le canapé d'autorité en m'interdisant d'approcher Leo ce soir. De toute façon, je ne voulais pas voir mon fils alors que je puais l'alcool. Je la laissai me pousser vers la salle de bains et m'enfermai dedans en soupirant.

L'eau brûlante me fit du bien, et malgré une forte tentation de m'endormir sous le jet je tâchai de ne pas trop m'éterniser pour ne pas davantage éprouver la patience de Lottie. Je pris soin de me brosser les dents, deux fois, tant qu'à faire, et enfilai un pantalon de jogging propre en guise de pyjama. En sortant dans le couloir, je constatai que Lottie était retournée dans le salon. Je regardai la porte de la chambre avec méfiance. J'avais terriblement envie d'aller déposer un baiser sur le front de mon fils, mais je savais que Lottie serait folle de rage si elle me surprenait. Je la comprenais, mais je ne comptais pas le prendre dans mes bras, ou faire du bruit, alors ce n'était pas grave, non ? J'évaluai la prise de risques contre les chances de la convaincre. Non, aucune chance qu'elle me laisse faire si je lui redemandais. J'ouvris délicatement la porte et me dirigeai vers le lit à barreaux de mon bébé.

- Buona notte, cuoricino, soufflai-je en lui caressant la joue le plus légèrement possible.

Quand je me retournai, Lottie était devant moi. Et merde, tiens.
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La solution ? Je n’étais pas si sûre de moi, finalement. Suivre Ezio dans ses soirées ? Le souci serait que j’aurais moi aussi envie de faire la fête, que je pourrais ne plus me contrôler, boire de l’alcool, ne pas supporter l’alcool et encore faire plein de connerie comme coucher avec le premier venu. Je sais bien comment je me comporte lorsque je décide de m’amuser. J’aurais plus tendance à entrainer Ezio plus qu’autres choses. Puis franchement, à qui, il confierait son petit bout de chou ??? Je l’aimais bien ce mini-Ezio qui avait tendance à me faire des sourires pratiquement tous le temps.

Je venais de le laisser devant la porte de la salle de bains, heureusement, il était encore apte à se laver seul, je n’aurais pas vraiment souhaité devoir le laver, non pas que je suis sûre qu’il soit bien monté, je n’ai juste pas envie de le voir dans son simple appareil dans ses circonstances. J’attends un peu devant la porte, puis entendant l’eau couler, je finis par retourner dans le salon de l’appartement. Il fallait déplier le canapé, mettre une couverture, un oreiller, un drap, pour qu’il puisse dormir convenablement. Je ne voudrais pas non plus qu’il se réveille avec des courbatures en plus de mots de tête. Je m’appliquais à ma tâche alors que j’entendais la porte de la salle de bains s’ouvrir. Il n’avait pas pris beaucoup de temps finalement, je continuais de ranger dans le salon, le reste de mes affaires étalées un peu partout, puisque je venais de finir de préparer le canapé. Cela faisait un petit moment qu’il était sorti de la salle de bains, je me demandais bien ce qu’il pouvait faire. Je laisse mes cours sur la table basse pour me diriger dans le couloir. La porte de la chambre où dormait le petit était ouverte, en m’approchant doucement, je pouvais apercevoir Ezio présent dans la chambre. Je ne comprenais pas vraiment l’espagnol, mais je connaissais un minimum. La scène était attendrissante. Je ne pouvais pas en vouloir à Ezio de voir son fils, j’espérais seulement qu’il ne me le réveillerait pas. Je n’avais pas encore envie de pousser la chansonnette. Je n’étais pas très douée pour cela. Ezio s’était retournée vers moi et instinctivement, ce n’est pas de la colère que j’avais ressentie, mais une légère attirance. En même temps, fallait l’avouer, il avait un torse bien musclé, et j’aimais les beaux garçons alors ne pas ressentir quelque chose serait étrange pour moi. Détournant le regard, je m’adresse à Ezio « Je t’ai préparé le canapé, je vais aller te prendre un t-shirt, n’importe lequel, ok ? » Je n’avais pas l’intention de dormir en sous-vêtement, et encore moins dans les vêtements que je portais. Je me dirigeais donc dans la chambre vers l’armoire pour lui prendre un t-shirt.
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