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My asylum ft. Zoran

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My asylum.
Après les cours j’adorais enfiler mes tenues de sport et aller courir pendant une à deux heures. Cela me permettait, entre autre, de penser à autre chose qu’aux cours et aux autres soucis qui me retombaient dessus en ce moment. C’était à peu près l’une des seules manières qui me faisait réellement du bien et qui me soulageait l’esprit.
Ce lundi soir-là, je m’habillai d’un short noir et d’un débardeur rose pour aller faire un footing. J’avais les cheveux relevés par une couette et je commençai à sortir pour rejoindre la piste de vélo, qui pouvait être, selon moi, un chemin idéal pour courir.
Arrivée dehors, le soleil était présent, assez pour que l’air soit légèrement réchauffé, un temps idéal à cette activité sportive. Mes pieds, chaussés de baskets, se mettaient à avancer de plus en plus vite, un pas devant l’autre, de plus en plus rapide et je commençai mon jogging d’une allure plutôt soutenue. Ma tête était ailleurs, je repensais à ma mère de substitution qui avait été emportée par la maladie, mon père biologique également parti, pour cause, un mal incurable, le cancer. Je me sentais seule, de plus en plus et toujours immuablement. J’avais sans cesse cette peur de recevoir un appel de Norvège m’annonçant une mauvaise nouvelle. Je ne savais pas pourquoi mais cette idée me revenait à chaque fois que je me retrouvais seule. C’était devenu presque insupportable et si j’avais fini mes études, j’aurais pu certainement me soigner par moi-même mais pour le moment, ma seule thérapie était de me défouler, de sortir, de courir…
Cela faisait plus d’un an que je n’avais pas remis les pieds chez moi, mon vrai chez moi. Et je crois que cela me manquait… Mon père de substitution m’appelait toutes les deux semaines environ, les discussions étaient toujours très brèves et nous n’avions presque rien à nous dire mais je crois qu’au fond, c’est cela qui me brisait le plus le cœur. Il me manquait quelqu’un à qui me confier, quelqu’un qui pouvait comprendre ce que je ressentais et depuis le temps que j’étais en Amérique, je ne l’avais pas trouvé.
Au bout d’une heure je m’arrêtai enfin de courir. Je n’en pouvais plus. J’étais essoufflée plus que d’habitude. Je mis mes deux mains sur mes cuisses et respirais profondément. Je n’avais croisé encore personne, ce qui me surprenait. Il y avait toujours quelques personnes qui faisaient du vélo ou bien qui comme moi, s’entrainaient pour augmenter leur endurance. Je n’y fis presque pas attention et me dirigeais maintenant vers un banc ou je pourrais m’étirer calmement.
C’est ce que je fis la minute d’après… Je réfléchissais à d’autres activités que je pourrais faire pour réellement m’évader, peut-être que si j’avais quelqu’un pour m’entrainer, cette solution pourrait me faire oublier tous mes soucis… Il fallait absolument que j’y songe pour mes prochaines évasions.



Zoran & Amanda
Copyright Clochette
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Courir faisait partie des choses simples auxquelles je n’avais jamais dérogé. On veut être en bonne santé ? On se donne la peine de prendre soin de son corps. C’est automatique, dans ma famille on ne cherche pas à comprendre. Pour autant, le jogging ne plait pas à tout le monde, c’est contraignant, parce qu’on a l’impression de perdre son temps. Mais il faut le voir comme un moyen de se ressourcer, de prendre du temps pour soi. Dernièrement, j’en ai bien besoin. Beaucoup de choses se bousculent dans ma tête, la routine me perturbe, les changements me déroutent, et je ne sais plus bien ce que je dois faire. Je m’embarque dans une situation bien complexe, et rien de tel de s’aérer le corps et l’esprit en chaussant ses chaussures de route pour aller respirer le bon air. C’est un des inconvénients du basket, on ne joue pas en extérieur. Je rejoins donc l’extérieur du Malkin Athletics center, vêtu d’un short et d’un t-shirt de mon ancien club de basket, la température est idéale, et je m’échauffe d’abord en courant à allure modérée pendant un tour, avant de prendre ma fréquence idéale et de courir à mon allure de croisière. C’est à ce moment que je croisais une jeune femme essoufflée près d’un banc, les mains sur les cuisses. Elle avait l’air d’avoir du mal à récupérer. Freinant pour la rejoindre, je constatais qu’elle s’était déjà mise à s’étirer, et je souris alors. Elle avait l’habitude de courir, ce sont des habitudes de joggers que pas tout le monde n’applique car les avis divergent sur les bienfaits des étirements. Je préfère m’assurer qu’elle aille bien en lui posant la question plutôt que de me remettre à courir. Je pourrais toujours aller courir plus tard. « Hey, ça va tu récupères ? Si t’as du mal à respirer, c’est que tu étais sur un rythme trop élevé. Avant de t’étirer, cherche bien à expirer, l’inspiration se fait automatiquement. » Je lui souris, puis, sachant pertinemment qu’elle pourrait mal le prendre, je me présente : « Zoran Djordjevic, je suis le coach de basket. » La regardant avec intrigue, je me mis curieusement à lui poser des questions : « Tu cours souvent par ici ? » Moi ça dépendait des jours. Parfois c’était ici, parfois plus près de chez moi, je n’avais pas de trajet favori puisque je courais seul. L’endroit n’avait pas d’importance. Mais peut-être que je devrais y remédier en changeant mes habitudes.  
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J’étais perdue dans mes pensées, complètement. Je réfléchissais aux cours que je devais remettre en ordre ce soir et je me demandai si j’y parviendrai. Effectivement, chaque soir depuis une ou deux semaines je n’arrivai à rien et je laissai les cours de côté mais il fallait que je me reprenne, je ne pouvais pas me laisser aller ainsi.
J’avais un pied posé sur le banc et j’essayai de descendre mon buste le plus possible afin de m’étirer. C’est à ce même moment que j’entendis la voix d’un homme qui me fit sursauter. Je me redressai et reposai mon pied sur la terre ferme pour ensuite me tourner vers l’homme qui me parlait. C’était un grand brun et barbu que j’avais certainement déjà aperçu dans les alentours. Mais je n’avais aucune idée de qui il était. Il me fit remarqué que si j’avais été tellement essoufflée c’était parce que j’avais trop forcé et c’est exactement ce que je cherchais quand je courrais. Il se présenta par la suite, Zoran, coach de basket. Mais oui, j’avais déjà entendu parler de lui, et d’ailleurs c’était lorsque je m’étais renseignée sur les clubs.
« Oui, je sais, j’ai trop forcé cette fois-ci… » Je le regardai et lui sourit timidement. « Moi c’est Amanda, je suis chez les Quincy. » Si je courrais souvent ? Non, depuis quelques semaines, oui… Comment expliquer ça ? C’était impossible. « Euh… Oui, oui disons que je cours souvent. Ça me permet de m’évader, si on veut… » Je le regardai droit dans les yeux, sans plus sourire pour le moment. Il avait l’air d’avoir quelques années de plus que moi, mais bizarrement ça ne me dérangeait pas forcément. D’ailleurs, si c’était un coach, pourquoi ne lui demanderai-je pas s’il ne voulait pas m’aider dans mes entrainements ? Je prévoyais de m’inscrire au club de basket et à celui de natation d’ailleurs… Peut-être que je pouvais le lui demander. « Je pensais justement m’inscrire au club de basket mais j’ai peur qu’il y ai que des gars… Je suppose que c’est toi qui le supervise ? »
Après, je n’en faisais presque jamais, je me souvenais juste de mes cours de sport en secondaire et j’adorais les séances de basket. Je n’étais pas mauvaise et ça me défoulait plus que n’importe quelle autre activité. Je ne savais pas vraiment si c’était une bonne idée, mais en tout cas, je pouvais toujours essayer… Puis ce Zoran avait l’air plutôt sympa, je ne perdrais rien, c’était à peu près la seule chose dont j’étais sûr.


Zoran & Amanda
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La jeune femme semblait avoir eu un petit moment de stress en m’entendant. Loin de moi l’envie de l’effrayer, au contraire, et je me pinçai les lèvres pour lui montrer que j’étais désolé et que c’était involontaire. Elle disait cependant avoir trop forcé, et je ne pus m’empêcher de secouer la tête en souriant comme pour lui faire comprendre que ce n’était pas une chose à faire. Il était important de connaitre les limites de son corps pour éviter les problèmes de santé et les blessures, mais ça se travaille. La jolie petite blonde s’appelait Amanda. Elle était chez les Quincy. Si j’avais bien compris le topo de certains, les Quincy étaient considérés comme les personnes les plus sympathiques, ayant le cœur sur la main. Une bonne chose que certaines personnes ne pensent pas qu’à leur argent. « Enchanté Amanda! » Dis-je avec le sourire. Elle avait l’air timide, à balbutier des réponses, mais elle n’avait rien à craindre avec moi, je n’étais pas du genre à en faire un plat. Comme elle me disait courir souvent, je préférais m’assurer qu’elle ne ferait rien d’inconsidéré en lui rappelant que le repos fait aussi partie de l’entrainement. « Si tu cours souvent, oublie pas de te laisser un jour de repos dans la semaine au moins ! » L’idéal quand on sollicite le corps et que l’on n’est pas à haut niveau, est d’alterner un jour d’entrainement avec un jour de repos, mais lorsque l’on veut repousser ses limites, on accorde beaucoup moins de temps à la récupération passive, favorisant la récupération active, et le footing devient une forme de récupération. Amanda me réjouit ensuite de par ses intentions. Elle souhaitait rejoindre l’équipe de basket et tout de suite, j’étais emballé : « C’est vrai ? Je serais ravi de t’accueillir ! Il y a une équipe féminine, les entrainements sont séparés, donc tu n’as rien à craindre de la part des garçons ! » Hors de question de faire jouer les mecs avec les filles, il y avait une trop grande différence de gabarit et l’intensité dans le jeu était bien loin d’être la même. Le jeu n’en était pourtant pas plus désagréable, bien au contraire. Comme pour la convaincre, je faisais de la pub pour l’équipe à ma manière : « Je m’investis beaucoup pour l’équipe des filles car je souhaite qu’Harvard se distingue aussi dans le milieu du basket et je suis convaincu que les filles peuvent y parvenir. » Et je voulais tout de suite en savoir plus sur elle et sa manière de jouer, mais une question à la fois. « Tu en as déjà fait ? »
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Zoran me conseilla de prendre un jour de repos dans la semaine si je courrais souvent. C'est ce que je faisais déjà à vrai dire mais c'était adorable de me le rappeler, c'était signe qu'il s'inquiétait déjà de mon état de santé. "Je me prends toujours un jour ou deux de repos quand je cours beaucoup, c'est vrai que mon corps en ressens le besoin..."
Je regardais Zoran, devant lever la tête tellement il était grand et sourit quelque peu. Puis il me signifia qu'il serait ravi de m'accueillir dans son équipe féminine de basket. Il était vrai que j'avais besoin de me défouler, alors intégrer une équipe, que ce soit de basket, foot ou hockey, tout revenait au même. J'avais juste besoin de libérer mon esprit la semaine et m'éviter de penser à tout les problèmes qui s'abattaient sur moi en ce moment. Zoran avait l'air d'un coach sportif très proche de ses étudiants. Il avait l'air professionnel et calé. Alors évidemment que j'accepterai d'entrer dans son équipe féminine de basket. "Je n'ai jamais fait de basket en club, juste à l'école comme ça. Mais je n'étais vraiment pas mauvaise." Je ris un petit peu et souris à l’entraîneur par la suite.
"Ça me plairait vraiment de faire partie de ton équipe. Et tu es prêt à m'accepter alors ?"
Je ne sais pas vraiment si je prenais cette décision sur un coup de tête ou non, mais ce qui était sur c'est que j'allais m'investir dans cette équipe et je ferai mon possible pour que Zoran ne soit pas déçu de m'avoir accepté.
Je me posai légèrement contre le banc, les deux mains également et regardai mon interlocuteur. Je l'analysais quelque peu et me mis à penser qu'il ressemblait vaguement à quelqu'un que j'avais déjà vu. Je ne savais dire où et quand mais j'étais persuadée qu'un membre de sa famille était connu. Je réservais ma question pour plus tard en continuant de réfléchir à qui il me faisait tant penser...
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