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A coffee please - [ft Zoran]

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A coffee please

Thé et café donnent de l'esprit à ceux qui en ont et des insomnies à ceux qui n'en ont pas.
Zoran & Lottie


« Starbucks Coffee me voilà ! » Affirmais-je en levant le pousse en l’air en direction de mon grand-frère, celui-ci, me regardait, fatigué par mon énergie débordante. Le connaissant, il aurait préféré que je rentre avec lui pour le week-end à la maison pour voir les parents, puisqu’ils étaient à la maison exceptionnellement. Même si j’adore mon frère, je ne lui ferai pas ce plaisir, j’étais partis, ce n’était pas pour revenir avant les vacances de noël au moins. Je n’avais pas envie d’entendre les remarques désobligeantes de mon père à mon égard, ou l’hypothèse qu’il est pu me trouver un nouveau fiancé débarqué de je ne sais où encore. Pourtant, mon frère était au courant de mon souhait, mais tous les week-ends, il revenait à la charge pour savoir si je n’avais pas envie d’y aller même lorsque lui n’y allait pas.

Arrivé au Starbucks, je prenais le temps de mettre mon mobile sur silencieux pour ne pas être dérangée par mon frère, un de ses amis ou encore une autre personne. J’avais envie de prendre un bon chocolat chaud. Chocolat, tu es mon ami quand je commence à devenir triste, mon ami le chocolat, tu me redonnes le sourire quand mes amis ne peuvent le faire. Je venais de passer ma commande à la caisse et j’attendais que le serveur me le prépare assez rapidement. Une fois le chocolat en main, je cherchais une table du coin de l’œil, j’avais envie d’être seule, de ne pas entendre les conversations des autres, il me fallait donc une table assez isolée du reste. Dehors ? Non, beaucoup trop bruyant avec le passage fréquent de tous les étudiants d’Harvard. Je finis par prendre place dans un coin du Starbucks assez reculé de la fenêtre, je posais mon chocolat sur la table et mon sac de sport sur la chaise à côté de moi. Puis je commençais à sortir le seul cours que j’avais en ma possession actuelle. Celui de droit, j’avais apporté les dernières notes de cours dans mon sac de sport et j’avais l’intention de faire ma fiche de résumé dans les plus brefs délais. Alors que j’écrivais soigneusement sur ma fiche, une personne venait me faire de l’ombre, je le savais, puisque la lumière sur la feuille avait légèrement diminuée. Je relève la tête pour voir qui ose me déranger, qu’elle ne fut pas ma surprise en voyant la personne devant moi. Je ne disais rien, attendant de voir ce qu’il allait faire.
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J’étais sur tous les fronts actuellement. A l’université, j’emmenais sans arrêt toute ma paperasse, que ce soit du club ou de l’équipe de basket masculine ou féminine. Je ne m’arrêtais jamais. Ce travail me plaisait, on prenait beaucoup de plaisir à voir les uns et les autres progresser, et ce qu’il y avait d’appréciable, c’est que mon rôle était différent dans chacune des structures. Evidemment je faisais passer l’équipe féminine avant tout puisque j’étais le coach de cette dernière et que j’avais à cœur de la développer. Aussi, après une dure matinée à étudier les systèmes et à essayer de trouver des combines pour développer la communication autour de l’équipe, je m’accordais une pause café. Le Starbucks était probablement mon endroit favori après le gymnase. La chaine de magasins était peut-être un peu chère, mais le café était savoureux. Aussi, je rentrais dans la boutique, faisant la queue. En attendant mon tour, je regardais les propositions de café, j’aimais bien changer un peu tous les jours. Mon choix se porta sur un café Moccha. Indiquant à la serveuse ce que je souhaitais commander, je réglais et attendais patiemment mon café en balayant la salle du regard. C’est là que mon regard fut happé par une présence toute particulière. Lottie Mayer. La petite américaine était une grande sportive, et j’avais eu vent de ses exploits en football comme en basket, et ayant besoin d’une équipe soudée, je la démarchais assez souvent pour la convaincre de nous rejoindre. Sauf qu’elle ne semblait pas de cet avis, et j’étais bien embêté. Je ne comprenais pas pourquoi les filles sportives qui ont déjà pratique le basket qui fait parti des sports nationaux qui plus est, préféraient rejoindre d’autres clubs plutôt que de faire vivre celui-ci. Récupérant mon café, je m’enquis à aller la saluer et lui formuler ma demande à nouveau. « Salut Lottie, je te dérange pas ? Je voulais savoir si t’avais reconsidéré ma proposition ? » Je ne m’asseyais pas, j’attendais patiemment sa réponse, car je savais qu’on n’aimait pas forcément être dérangé, mais je ne voulais qu’une chose : former l’équipe la plus compétitive qu’il soit pour vivre une saison riche en émotions. Lottie pouvait nous y aider. A moi de vendre mon projet correctement. Se confronter à un refus était inédit pour moi, car dans mon pays comme en Russie, les jeunes viennent d’eux-mêmes pratiquer le basket, qui est un sport très apprécié. Mais ici, face à la multiplicité de l’offre, les jeunes se tournent vers des sports moins représentés pour tirer leur épingle du jeu, et c’est bien dommage.
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Visiblement, il n’avait pas l’intention de bouger, ce qui me laissait perplexe. Nous étions sur le campus et généralement les rumeurs allaient bon train sur le campus, ce que je ne supportais pas du tout. Je n’aimais pas m’attarder sur une rumeur, encore moins quand celle-ci me touchait personnellement ou touchait l’un de mes amis. Bien que parfois, une rumeur peut s’avérer véridique, j’observe toujours et me renseigne avant de me faire une idée et de devoir prendre une décision. Ne voulant pas prendre trop de retard dans mon résumé, je continuais d’écrire en silence, il finirait bien par parler ou par s’en aller au bout d’un moment. À moins qu’il nous fasse la statue qui attend une pièce pour pouvoir faire un mouvement. Sa voix se porta dans l’air et je le regardais de nouveau, suspicieuse. Je trouvais déjà bizarre qu’il me salue de la sorte, mais la suite ne m’a pas surpris plus que cela. Toujours la même rengaine, toujours la même question. Comment le rembarrer une nouvelle fois sans le décevoir, mais en lui faisant comprendre. Enfin, comprendre ce n’est pas sûr, cela doit bien faire une vingtaine de fois que je lui répète, il est tenace.

Avant de lui répondre, je lui montrais d’un signe de tête la chaise, je n’aimais pas le voir rester debout ainsi. Je préférais encore qu’il prenne place en face de moi, que de rester comme un piquet au milieu du passage. Surtout que les regards commençaient à se tourner vers nous. Je posais mon stylo sur la table et m’adressai à lui sur un ton neutre. « Monsieur Djordjevic, non pas que je ne vous apprécie pas, mais je n’ai toujours pas l’intention de rejoindre l’équipe de basketball, même si vous me proposiez le poste de meneur. Pourquoi vouloir tant que je vienne ? » J’étais curieuse de connaitre sa réponse, je n’avais jamais postulé pour l’équipe, je n’avais fait qu’une année de basket et je ne connaissais pas le pourquoi il voulait vraiment me mettre dans son équipe.
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Ce n’était pas dans ma nature d’importuner les gens, j’étais d’ordinaire quelqu’un de très discret, je ne cherchais jamais à déranger qui que ce soit. Mais depuis que j’étais aux Etats-Unis, j’avais appris que si je n’allais pas vers les gens, ils ne viendraient pas vers moi, l’étranger. Aussi, ça pourrait paraitre forcé et maladroit, mais j’essayais de convaincre un maximum de monde pour faire vivre l’équipe de basket féminine qui pour moi avait plus de potentiel que les garçons car méconnue, et pour le coup on pourrait vivre une aventure passionnante. Lottie n’était pas de cet avis, ni intéressée par le projet. Pourquoi continuai-je à chercher à la convaincre ? Je ne me l’expliquais pas. Je trouvais ça juste dommage de perdre un potentiel bon élément. La jeune fille me pria de m’asseoir, et ça me parut une bonne avancée qu’elle me le demande. Au moins je pourrais patiemment expliciter ma demande. Prenant place, j’écoutais ce qu’elle avait à dire, et je constatais qu’elle n’avait toujours pas changé d’avis. Elle refusait, une fois encore. Normalement, j’aurais fait en sorte de la laisser tranquille et de chercher ailleurs, mais il me fallait au minimum douze filles pour espérer disputer le championnat, et à l’heure actuelle, c’était compromis, car beaucoup débutaient et il me fallait un noyau qui puisse les tirer vers le haut. « Tu peux m’appeler Zoran, je suis pas si vieux que ça quand même. » Dis-je en levant les yeux au ciel. J’avais un peu de mal avec cette politesse des américains. Je n’étais ni professeur, ni une personne importante, juste Zoran, le coach de basket. J’avais même du mal quand on m’appelait Coach Djordjevic, alors Monsieur… Je prenais une inspiration, posant mon café devant moi que je tenais toujours dans ma main, et je lui expliquais : « C’est pourtant simple… Le basket chez les filles n’est pas trop développé ici, à mon grand étonnement, je dois dire… Je suis pas coach juste pour le titre. J’aimerais vraiment constituer une équipe compétitive qui est capable de faire quelque chose en championnat. Or, à l’heure actuelle, je manque de joueuses qui ont de l’expérience, et j’ai pu voir que tu avais fait du basket. » Mais elle préférait certainement le football, ou une autre activité. « Je ne veux pas te forcer, et je suis désolé si je t’ai fait peur, mais je ne fais que mon boulot, j’essaie de convaincre les filles de venir, d’autant plus qu’on écrit souvent de belles histoires dans le basket, car tu passes par tous les états. Un match n’est jamais totalement fini, il y a des retournements de situation que tu ne vois que dans ce sport. Pourquoi tu ne voudrais pas reprendre ? » Elle avait surement une bonne raison, mais je comprendrais mieux si elle me l’exposait.
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J'étais complètement surprise, voir un peu sidéré par sa demande. L'appeler par son prénom ? Pourquoi donc ? Il restait un coach, un membre du personnel de l’université d'Harvard, je ne pouvais me permettre cela, même s'il n'était presque pas plus vieux que moi. « Non pas que je ne veuille pas, mais vous êtes et resterez un membre du personnel d'Harvard, je ne peux vous appeler par votre prénom. Le mieux que je puisse faire pour vous faire plaisir c'est Coach Djordjevic, mais promis je reconsidérerais la question lorsque je ne serais plus une étudiante. » répondis-je en souriant. Ensuite je l'écoutais déblatéré sur le pourquoi je devrais rejoindre l'équipe de basketball, les arguments se tenaient, mais le basket n'est pas le football. « Pourquoi vous ne faites pas dans le football ? Oui le basket est moins présent que le football américain ou le baseball. Mais le football, celui que j'adore, je le trouve encore moins présent dans le cœur des américains. Puis je n'ai fais qu'un an de basket, ce n'est pas suffisant. Je n'aurais jamais le niveau. Enfin, je peux toujours réfléchir à la proposition. » Oui réfléchir, pour éviter de lui redonner un deuxième refus, puis qui c'est peut être qu'un jour il finira par me convaincre de faire du basketball à la place d'un de mes deux autres clubs.

[HJ : désolé pour l'attente, j'avais prévu de rep avant, mais j'ai eu des heures supp de boulot, et j'ai été malade tous le week end et désolé si ce n'est pas long =)]
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