We need to talk ❖ Marc

En ce homecoming, je m'amusais bien. Ils avaient bien organisés l'événement et je dois dire que c'est une très bonne idée que d'allier les Lowells, nos chers artistes aux Eliots. D'ailleurs même le body painting est une excellente idée, voir mon frère en super winthrop, peint par Willow était amusant et puis qu'il est beau, quelle classe. Je suis tellement fier de mon frère devenu désormais vice président des rouges, ils n'auront qu'à bien se tenir. Mon corps de rêve n'est pas encore peins, mais ça ne saura pas tarder à mon avis. En plus, je voyais bien ce beau black Brantley me peindre le corps et je suis sûre qu'il fera un excellent résultat, c'est un bel artiste. Quoiqu'il en soit, j'étais curieuse aussi de savoir comment se passait les autres homecoming des autres confréries. Que font les winthrops, les quincy, les dunsters et les cabots? J'essaye de me faufiler avec tout ce monde et ce brouhaha je n'en pouvais plus, j'avais besoin d'un peu de calme, je me tiens hors de tout ce beau monde. Soudain, je tombe nez à nez sur Marc. Je reste idiote, ça fait des mois que je ne l'avais pas vu. Surtout qu'il ne m'a pas donné de nouvelles. Je ne l'ai même pas vu au SC, cela m'a beaucoup déçu de sa part son silence. Marc n'est pas qu'un mec avec qui je couche, nous avons bien plus d'affinités qu'une aventure d'un soir. La possessivité et la jalousie que j'ai envers lui est plus forte que tout. Chaque fois que je le vois avec une autre femme je vire au rouge et même si nous ne somme pas en couple, j'ai l'impression qu'il me trahit. Quoiqu'il en soit, à présent que je suis face à lui je ne sais plus quoi dire, je reste là à le regarder d'un air vaguement déçue de par son attitude. « Tiens, salut Marc. » Que accueil que je lui fais tiens. En même temps, il ne peux qu'à s'en prendre à lui même, il avais qu'à me donner de ses nouvelles. Je ne suis pas une simple amie, même si je ne suis pas sa petite amie non plus. Mes souvenirs avec lui me refont surface tout à coup. « Je vois que t'es toujours vivant, tant mieux. » Autant dire que j'étais à la fois déçue et en colère. De la voix la plus sèche, venant de ma part à Marc, cela semblait très étrange.

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Comme chaque année, cet événement réunissait le campus entier, toutes les confréries présentes sur le stade de football aménagé spécialement pour l'occasion. Être devenu rouge me fait vraiment bizarre, mais c'est un choix que j'ai fais, j'avais besoin de me retrouver, de changer d'air, la dernière année scolaire à été assez difficile, que ce soit dans les études, au boulot ou dans mon quotidien. Je resterai toujours un bleu, j'ai ça dans le sang, et ce n'est pas un changement de confrérie qui va me faire oublier les principes et les valeurs de la Eliot House qui sont identiques à mes principes et mes valeurs, à quelque chose près. Je viens de quitter le stand de tir des Winthrops et je bouge à travers tout ce beau monde et sans m'en rendre compte, je finis par tomber nez à nez avec Mary, ouch je sens que je vais en prendre pour mon grade. Je ne lui ai pas dis que je partais, je ne lui ai pas donné de nouvelles, rien du tout, pourtant j'aurai du, disons que notre relation va bien plus loin que celle de simples amants, on a dépassés ce stade depuis un moment et la façon dont elle me fixe, son petit regard noir et le timbre de sa voix des plus agressif quand elle me parle, ça ferait froid dans le dos Salut Mary. dis-je avant de l'entendre m'en foutre plein la figure avec une simple remarque, je soupirais légèrement avant de poser mes yeux sur les siens et de lui répondre Mary.. j'aurai dû t’appeler je sais... mais j'ai pas trouvé le temps. j'essayais de me justifier comme je pouvais mais avec une rancunière comme elle, j'allais en baver pour me racheter.

L'événement réunissant tous les étudiants, je ne m'entendais presque plus parler, j'avais donc laisser mon frère super héros avec Willow, enfin elle était partie je ne sais où mais je sais bien qu'il retrouverait des amis, c'est un mec populaire quoi. Bref, me retrouvant seule, j'avais en tête de me faire peindre le corps j'avais déjà l'idée de qui allais être l'artiste qui pourrait profiter de l'occasion pour me prendre en tant que cobaye comme mon frère l'a fait pour Willow. C'est là que je tombe nez à nez face à Marc. Cela e fit étrange tout à coup, ça fait des mois qu'il ne m'a pas donné de nouvelles et désormais le hasard fais qu'on se retrouve l'un face à l'autre. Le destin veut nous réunir apparemment. Je l'avais saluer froidement et il s'en était rendu compte, il me répondait et ni une, ni deux, je balançais clairement les quatre vérités, enfin disons juste que j'étais clair en lui disant qu'il n'est pas mort. Ben quoi, après tout on ne sait jamais. Suite à sa réponse, je baisse les yeux. Comment ça "pas trouvé le temps"? Je repose mes yeux dans les siens, j'hausse un sourcil. « Vraiment? C'est ça ta seule excuse que tu as pu me trouver après des mois de silence radio? » Je pousse un rire assez jaune. Alors là c'est la meilleure, je m'attendais à mieux comme excuse en faites. « T'aurais pu trouver autre chose... Maintenant tu n'as même plus le temps pour moi à ce que je vois... » J'ignorais comment le prendre. Ah ben si en faites, je le prends très mal évidemment. Je suis Mary Elena Windsor, la princesse d'Angleterre, ou plutôt sa princesse quoi. Enfin mine de rien, nous ne somme pas que des amants, il n'est pas que mon amant en tout cas à mes yeux et je m'attendais à mieux venant de sa part, genre il a eu des problèmes ou autres... Mais sérieusement, pas le temps de m'appeler et prendre des mes nouvelles et donner des siennes? Que s'est-il passé entre nous? « Je pensais que je comptais pour toi. » Je lâche un soupire. Effectivement je suis déçue et en colère, mais là cette excuse qu'il m'a donné n'a aucun sens. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. J'ai l'impression même qu'il m'a oublié. Avait-il rencontré une autre femme? Je me posais tant de questions et pourtant je restais face à lui sans lui poser toutes ces questions.

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On peut dire que le Homecoming était notre jour d'intégration ici, le stade de football spécialement aménagé pour l'occasion, des stands à perte de vue organisés et gérés par les différentes confréries, un monde fou qui se prête au jeu à participer à cet événement et il faut croire que le destin s'acharne sur moi, il faut que je tombe nez à nez avec Mary en me frayant un chemin parmi la foule. Dès que son regard à croisé le mien, il a changé, un regard colérique, elle m'en veut et je peux la comprendre, j'aurai du la prévenir de mon départ brusque lors du Summer Camp, j'aurai du lui donner des nouvelles pour le reste de l'été mais non, rien de tout ça et c'est ce qu'elle me reproche en me balançant les quatre vérités à la gueule, en ne mâchant pas ses mots bien évidemment sinon ce ne serait pas du Mary tout cracher. J'ai.. oui.. parce que c'est la vérité. sortai-je en le la quittant pas un seul instant des yeux mais à ce que je vois, ça la fait marrer, elle ne me croit pas, ce que je peux aussi comprendre Si, bien-sûr que j'ai du temps pour toi... mais elle aurait voulu du temps pour elle avec moi cet été, sauf que rien du tout parce que j'étais trop égoïste pour penser à ma famille et tirer un trait sur tout ce que j'avais à Harvard, sauf ma sœur bien-sûr. Je la vois soupirer, me dire qu'elle pensait compter pour moi, je dois dire que cette situation devient tendue, je n'imaginas pas de telles retrouvailles avec Mary Mais tu comptes pour moi Mary, doutes pas de ça. même si je lui ai pas donné de nouvelles, cela ne veut pas dire que je l'ai oublié, pas après ce qu'on a vécu, pour moi nous ne sommes pas de simples amants, vu la jalousie et la possession qui nous lient, il y a bien plus que des torrides et sauavges parties de jambes en l'air entre nous. Je.. désolé.. ouais elle méritait que j'en arrive à ce point.

Marc n'est pas que l'amant parfait, il est mon tout et j'ai besoin de lui dans ma vie. Il est vrai que moi aussi j'avais quitter Harvard durant une année sans donner de mes nouvelles et je suis mal placer pour parler, mais là c'est différent. Nous avons vécu beaucoup trop de choses pour tout oublier du jour au lendemain. Je ne m'attendais pas à le voir ici, ce soir pour tout dire et malgré que ça me surprenne, ce n'est pas si mal si l'on se retrouve maintenant, il fallait qu'on parle. Que je sache ce qui le tracasse parce que malgré mon caractère de merde et être en colère contre lui par rapport à tout ça, il me manque et je m'inquiète pour lui. Il me disait que c'est la vérité, alors je ne dis rien, je reste sans voix. Jusqu'à ce que je parle de notre histoire ou plutôt que je lui dise que je pensais compter pour lui et entendre dire qu'il n'a pas eu le temps de me donner des nouvelles m'a blessé. Je l'écoutais quand il me disait qu'il a du temps pour moi et que je compte pour lui. Je n'en doute pas, enfin j'en doutais oui à ce moment où pendant des mois il y avait ce silence qui me pesait. « On ne dirait pas alors... » J'étais toujours déçue de son attitude, mais lorsqu'il prononce ce "désolé", je le regarde sans un mot. Je ne m'attendais pas non plus à ce qu'il s'excuse même si il est vrai que je voulais l'entendre, mais il n'a pas à se justifier envers moi, même si je me dis qu'en vérité nous ne sommes pas en couple mais c'est un lien plus fort qui nous lie. « Tu sais que tu peux tout me dire, Marc. Je veux dire, si tu as des problèmes tu sais très bien que je suis là. Je le prends mal parce que tu comptes beaucoup pour moi et ne pas avoir eu de tes nouvelles m'a donné l'impression que ce sentiment est en sens unique. Je ne suis pas là que pour les bons moments. Tu devrais le savoir... » La colère et la déception avaient quelque peu disparus pour faire place à l'anxiété pour lui et je veux être là pour lui, je veux être à ses côtés pour le soutenir si quelque chose ne va pas et je me doute bien qu'il a des problèmes, alors effectivement je m'en inquiète.

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Si au début il n'y avait que le cul qui comptait entre nous, à présent c'est très loin d'être le cas, on a dépassés depuis un moment le stade de simples amants. Il y a plus que du sexe, c'est forcé, sinon à quoi bon toute cette jalousie, toute cette possession entre nous ? Je peux pas me passer d'elle, je la connais depuis trop longtemps pour ça puis même, elle est un livre ouvert pour moi, j'ai besoin d'elle comme elle a besoin de moi, sauf que je n'ai pas été là comme elle l'aurait voulu cet été, et elle m'en veut, beaucoup. Elle me sort les quatre vérités, j'en prends plein la tronche et je la ferme parce que si je l'ouvre pour me défendre, ça risque d'empirer les choses alors j'écoute ce qu'elle a à me dire puis ce n'est qu'après que je l'ouvre. La vérité, c'est ce que je lui sors, je n'ai pas eu le temps de l'appeler, de lui donner des nouvelles, j'étais trop chamboulé par ce qui était arrivé à mon grand-père, fallait que je sois à ses côtés, mais parler de mes problèmes ouvertement c'est pas moi, j'aime pas ça et je pense qu'elle vient de le comprendre que j'ai agis ainsi parce que j'ai des problèmes. Si crois moi. elle compte énormément pour moi, elle ne doit pas douter de ça et me sentant coupable pour le coup, je viens m'excuser, c'est rare mais quand c'est nécessaire je passe au-dessus de ma fierté. Oui Mary je sais que t'es là... et tu sais toi aussi que j'aime pas parler de mes problèmes.. je soupire quelques peu avant de la regarder de nouveau Viens on s'isole de la foule, histoire de parler tranquille. instinctivement je viens glisser ma main dans la sienne pour la tirer hors des stands, hors de tout ce monde réunis, marcher dans un coin reculer, près des gradins.

Je déteste cette situation tendue. Je ne supporte pas que l'on ai prit ses distances là avec Marc et s'expliquer avec lui clairement et lui faire comprendre que j'étais mal et que ça m'a blessé de ne pas avoir de ses nouvelles, j'ai pu voir en effet, qu'il est touché par le fait que je lui parle de tout ça. Il me dit avoir du temps pour moi mais n'en a pas eu pour m'appeler alors évidemment je m'en inquiétais encore plus. Oui je lui prends la tête, mais c'est parce que je tiens à lui et il compte beaucoup pour moi alors je suis comme ça avec ceux que j'aime. Je n'aime pas le voir mal et ça me touche aussi de le voir dans cet état. Finalement je le croyais et d'ailleurs je lui dis que je suis là pour lui, je ne suis pas là que pour les bons moments. Mais il est comme ça, il n'aime pas du tout parler de ses problèmes et me le fait bien comprendre, je le sais mais je préférais tout de même lui dire mon ressentit et lui faire comprendre alors que je sais me montrer très attentive. Je laisse échapper un soupire, il me fait finalement de la peine. « Je comprends bien... Mais si vraiment tu as besoin, tu sais où me trouver. » Ces paroles venant de ma part son sincères et quand je dis quelque chose, je ne le dis pas pour rien. Marc voulait qu'on s'isole et je trouve cette idée très bonne. Lorsqu'il vins glisser sa main dans la mienne, j'étais ravie et en cet instant je me dis que je retrouve enfin notre complicité habituelle. Je le suis tandis qu'on va près des gradins. Une fois qu'on fut assez éloignés, je le regarde. « Tu 'as manqué... Je voulais t'appeler parce que je m'inquiétais pour toi, mais je me suis désister en pensant que tu as sûrement rencontré une autre femme... »

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Mon dieu je n'aime pas quand c'est tendu entre Mary et moi, c'est tellement mieux quand tout va sur des roulettes, qu'on se retrouvent autour d'un verre de vin, à parler des cours, d'elle, de moi, qu'on s'embrassent, qu'on fasse l'amour comme des bêtes, enfin bref, qu'on ne s'engueulent pas comme là, enfin c'est elle qui me gueule dessus mais la situation n'en reste pas moins tendue pour autant. Elle compte pour moi, depuis longtemps je ne la vois plus comme celle qui me fait prendre mon pied au lit, il y a toujours ça bien évidemment mais il y a autre chose, c'est plus qu'une amante de rêve sinon je ne serai pas autant possessif et jaloux qu'elle ne l'est avec moi. Elle était inquiète pour moi, elle me faisait savoir qu'elle était là pour moi, j'en doutais pas une seule seconde mais je suis pas du genre à déballer toute ma vie comme ça juste parce qu'on me le demande, j'aime pas ça et même si Mary compte énormément, je lui dirais, mais pas maintenant. Oui Mary Je sais. Je lui demandais ensuite de me suivre pour qu'on s'isolent un peu, qu'on restent tous les deux, je prend sa main et je l’entraine non loin des gradins. Assez éloignés et isolés, on s'arrêtent et alors que je sors de ma poche mon paquet de cigarettes, elle me dit que je lui ai manqué, qu'elle a voulu m'appeler mais qu'elle avait cette peur que j'ai trouvé une autre femme qu'elle là-bas, je la regardais Toi aussi tu m'as manqué Mary. J'ai rencontré aucune femme, j'avais pas la tête à ça. je suis resté à Paris entouré par ma famille, j'ai pas eu le temps de m'amuser et profiter de la vie, j'ai pris conscience que la vie est sacrée. Tu sais que ta jalousie te rend vraiment mignonne. lui disais-je souriant légèrement posant ma main sur sa joue.

Il faut toujours que dans cette relation il y a des complications et des explications à donner. Des comptes à rendre alors que nous ne sommes pas en couple, ça a toujours était comme ça entre nous. Parce que je tiens à lui, parce que je ne veux pas me séparer de lui même si l'un de nous viendrais à se mettre en couple avec un autre. Notre relation ne pourra changer, on a toujours et restera toujours et à jamais attirer l'un envers l'autre et il n'y a pas que ça, nous avons un lien trop fort. C'est pour cette raison que lorsqu'il est partit sans rien me dire et de me donner aucune nouvelles, je me suis énerver contre lui en le voyant face à moi à l'heure d'aujourd'hui. Je tiens à lui et il le sais. Il sais aussi qu'il peux compter sur moi s'il veux se confier, je peux être là dans les mauvais moments et je ses que ce n'est pas une période facile pour lui. Sa réponse me rassure, il dit qu'il sais et que si il arrive à se confier un jour ou l'autre, il peux compter sur moi. On se mets alors à l'écart et une fois qu'on fût seuls, je pu lui dire ce que j'ai ressentit depuis tout ce temps séparée de lui. Qu'il me manque, ce n'est pas surprenant, mais j'avais besoin qu'il le sache. Il me rassure aussi sur le fait qu'il n'a rencontré personne, mais s'il n'avait pas la tête à ça, c'est parce qu'il avait sans doute eu des problèmes alors je ne vais pas le forcer à m'expliquer et se confier à moi. « Je vois... Mais ça m'a rendu si folle de ne pas avoir de tes nouvelles que j'en suis devenue paranoïaque. » C'est tout moi ça, me faire des films dans ma tête. J'ai toujours était comme ça et puis même si nous ne somme pas en couple, pour moi il est à moi. Même si au fond de moi, il y a aussi Hélios dans mon coeur. Marc, c'est MON Marc. Je ne supporterais pas de le voir avec une autre. Ce qu'il me dit, me fit sourire. « C'est donc pour ça que tu t'amuses à me rendre jalouse? » Répondais-je pour le taquiner un peu et adoucir la situation. Il vins poser sa main sur ma joue et ce contact me redonne le sourire et me fit des frissons, j'aime beaucoup quand il est proche de moi de cette façon et je le regarde dans les yeux, une envie de l'embrasser me vins, mais je décide de le serrer dans mes bras, fermant les yeux doucement.

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