GAÏA ROSE PETERSON ► Kimmy Schram

Mon nom est

Gaïa Rose Peterson

C'est le 19 novembre 1991 à Newcastle (Australie), que les membres de la famille Peterson m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Gaïa Rose. Je suis célibattante et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale moyenne. Sinon, dans la vie de tous les jours je travaille en tant que chômeuse depuis deux ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les citizens

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AVEZ-VOUS ÉTUDIÉ À HARVARD ?
Je n'ai pas eu la chance de pouvoir étudier à Harvard. A vrai dire, cela fait un an que j'ai envoyé deux fois mon dossier à cette école, tout en sachant que mon simple diplôme du lycée ne suffirait pas vraiment. Je ne compte pas lâcher mon but des yeux et espère bien pouvoir y entrer, un jour pour poursuivre des études artistiques et faire de ma passion un métier.

APRÈS LA BOMBE.
Je l'ai appris par le biais des informations britanniques, étant à ce moment-là dans un vieux village d'Angleterre. Je me rappelle avoir eut surtout de la peine pour tous les animaux qui avaient pu périr dans cet incident … Avant de me rappeler qu'il n'y avait pas autorisation d'amener des animaux là bas. Les gens qui m’hébergeaient m'avaient observés avec un drôle d'air, dont j'avais, à présent, l'habitude. Je n'ai pas eu plus peur que cela. Les faits aussi effrayants soient ils étaient trop éloignés de moi pour que je puisse ressentir plus que de la compassion.

APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES.
Là, encore, je ne me suis pas sentie plus en danger et n'est pas ressenti plus que de la peine. J'ai été mise au courant assez tard, n'écoutant que très peu les informations. Ce n'est qu'en parcourant internet sur mon portable que j'ai pu trouver un article parlant des quatre agresseurs et de la prise d'otage. Me suis-je senti en danger, à ce moment précis? Pas spécialement. J'ai juste pensé que je vivais dans un monde de fou, en fait. En étant moi-même, un peu dérangée.

ITEM LIBRE (FACULTATIF).
►Elle souffre énormément de sa solitude ► C'est une amoureuse de la nature. ► Elle a été entraînée dans une secte (les Mormons) mais ne s'en rend pas compte. ► A cause de cela, elle s'est promise de ne jamais donner sa virginité avant e mariage. ► Elle n'a jamais aimé et a très peur de l'amour. Elle trouve ça bizarre. ► Elle rêve de rencontrer Cara Delevingne et Kate Moss, juste pour qu'elles posent pour elle. ► Elle a une peur panique des coccinelles. ► Elle a des yeux vairons, ce qui lui a valu des insultes tels que « enfant du Diable » à l'école. ► Elle est plutôt bien dans ses baskets mais totalement bordélique. ► Elle est végétarienne un mois sur deux. ► Elle a la fâcheuse manie d'empiler tout ce qui se trouve à sa porter. Boîte, capsule de bières, bouchon. ► Elle croit réellement que les licornes existent. ► Elle est tatouée sur le poignet. ► Elle a du mal à se faire comprendre des autres.

Mon pseudo internet est

Biscotte Cynique

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Biscotte Cynique et j'ai 18 ans. Je suis métiiiiiisse de nation et j'ai connu le forum grâce à je sais plus . Je suis déjà présent sur le forum sous les traits de Echo A. Hamilton (Mather House). J'utilise Kimmy Schram comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Fairgame. Je fais environ 500 à 1500 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ Allez salut GAÏA ROSE PETERSON ► Kimmy Schram 1153642411

GAÏA ROSE PETERSON ► Kimmy Schram 1153642411

Je souhaite ▲  adhérer un flood d'intégration

(Invité)

It's all about...

once upon a time !

Passive et exigeante. Voilà tout ce qu'a retenu ma grand mère de mon mini moi. Elle aimait même me comparer à la Luna Lovegood, celle du monde moldu (une vraie fan d'Harry Potter, je vous jure). Elle me décrivait comme une enfant peu turbulente, silencieuse et rêveuse. Peut-être un peu trop. Elle me trouvait un peu gauche, totalement ailleurs mais pourtant très impliquée dans ce que j'aimais. Elle ne m'a jamais forcée à me mêler aux autres, voyant bien que j'en souffrais mais ne savait juste pas comment aborder les autres enfants de mon âge. Certains médecins me qualifiaient de précoce, d'autres de surdoué ou bien d'autiste. Peut-être que j'étais un peu des trois, tout en sachant parfaitement que mon QI n'es pas plus élevé que celui d'un autre. J'avais des notes correctes à l'école mais j'ai toujours senti que ça ne me correspondait pas. Les structures scolaires me déplaisaient et ma grand mère, appelons la Maria, ne m'en voulait pas. A vrai dire, je sais qu'elle ne m'en a jamais voulu d'être ce que j'étais. Contrairement à mes parents qui n'ont jamais compris ma façon de fonctionner.

En parlant d'eux, vous devez vous demander, pourquoi est-ce que j'ai vécu uniquement chez ma grand mère ? C'est simple. Ou alors très compliqué mais je ne le vois pas comme ça. Ma mère m'a mise au monde et elle a essayée de m'aimer comme elle le pouvait pendant trois ans, dirons-nous. Jusqu'à ce qu'elle décide de m'envoyer à New York. Son travail avec papa était trop prenant, trop encombrant et un enfant ne pouvait que les freiner dans leurs ambitions professionnelles. Je ne leur en ais jamais voulu. J'ai compris que j'étais plus une gêne pour eux qu'un don du ciel. Je me devais de l'accepter tout en sentant l'artichaut, ma grand mère aimait bien appeler mon organe « coeur » comme ça, me faire du mal. Il n'avait pas l'air d'apprécier ce manque d'affection maternel et paternel mais je l'ignorais avec la passivité qui m'était propre.

J'ai pris goût à la grande ville de New York. J'ai étudié jusqu'au lycée. J'me suis cherchée, longtemps. Tentant d'imiter le style des uns et des autres. De la fille studieuse binoclarde à la gothique je m'en foutiste, je n'ai jamais réussi à être vraiment moi-même. Je suis même quasi sûre d'avoir perdu un bout de moi dans toutes les personnalités que j'ai tenté d'incarner. C'était plutôt amusant mais, aujourd'hui, j'suis juste Gaïa et je ne sais même pas ce que ça peut représenter. J'suis comme un t-shirt qu'on aurait un peu trop lavé ou comme mes cheveux, un peu trop décolorés.

Ma grand mère m'a choyée, aimée, protégée, à sa manière. Elle ne m'a jamais donnée de limite, me regardant à travers ses lunettes rondes (comme celle d'Harry Potter) en me disant « Tu n'as pas besoin que l'on t'en impose. Tu ne fais rien d'autre qu'observer les autres à travers la fenêtre et faire tout ce que l'on te dit. Tu es passive et rêveuse. » Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi elle m'avait dit ça. J'ai juste acceptée, sans me vexer car son sourire bienveillant fut toujours présent. Au lycée, j'ai eu une soudaine passion pour la photographie. Sauf que tout ce que je voulais photographier … n'existait pas vraiment. J'aurais rêvée de pouvoir capturer à jamais une licorne sur mon appareil photo ou bien une chimère ou bien encore des Sombrals (comme dans … Oui, j'arrête) . Alors je me suis forcée à inventer l'impossible. J'ai pris des photos sous un angle totalement différent de la réalité, inventant mon monde à travers un flash. Je voulais que les gens voient ce que moi, je voulais voir. Je n'ai jamais montré mes photos à personne si ce n'est à ma grand mère, ma plus grande fan. Je ne faisais pas ça pour la gloire. Je le faisais juste car j'en avais envie. Il y avait des jours où je délaissais totalement mon appareil et où je retournais près de cette fenêtre, observant les gens dans leur quotidien morose et leurs ambitions similaires à celles de mes parents.

Puis j'ai fini par lâcher prise. Sans vraiment réfléchir, j'ai eu l'idée du siècle. Oui, j'ai senti des ailes me pousser dans le dos et j'ai volé. Pas à proprement parlé et ne pensez pas que j'étais droguée. C'était une simple métaphore. Mes parents ont trouvés la nouvelle totalement folle et c'était le cas ! Et j'adorais ça, d'ailleurs. Ils avaient promis de me faire parvenir de l'argent le plus tôt possible. J'avais bien senti dans leur voix leur scepticisme et leur détachement total de mon éducation … et l’artichaut m'avait encore fait mal mais mon rêve pouvait devenir réalité. J'avais foncé vers ma grand mère, un beau matin, les cheveux encore emmêlés et les yeux mi clos mais ma voix était claire et forte lorsque je dis « Je pars faire le tour du monde ! » et l'aventure m'était désormais ouverte.

J'ai parcouru plus de 10 pays, à présent. Je n'avais que 18 ans lorsque j'ai décidé de m'enfuir de mon Poudlard à moi. Ma grand mère n'était même pas inquiète, juste fière. Oui, j'avais eu l'impression qu'elle l'était et elle m'avait murmuré que seuls les vrais sorciers pouvaient savoir faire voler leur balai sans l'aide de personne … Je n'avais, encore une fois, pas compris ce qu'elle me disait mais j'avais souris et lui avait fait parvenir à travers mon regard, combien je l'aimais.

L'Inde, la France, l'Irlande, l'Angleterre, la Russie, la Corée du Sud, l'Autriche, la Hongrie, le Japon, les Pays bas. Voilà mon palmarès. Et vous devez vous demander, comment une jeune fille comme moi a pu survivre dans tous ses pays ? Sans aucuns bagages plus lourds qu'un sac avec pleins de vêtements et un compte en banque assez rempli ? Et bien, j'ai simplement économisé. J'ai une manière bien à moi de me protéger du danger, qu'il soit économique, physique ou psychique. Comme le disait Maria, je n'étais que passive et rêveuse. Alors j'ai rêvé et j'ai laissé coulé. Tout. J'ai dormi dans des endroits miteux quelques fois, j'ai ris, j'ai pleuré, je suis tombée malade et j'ai cru mourir lorsque j'ai bu une eau affreusement sale en Inde mais j'ai su m’en sortir. Les voyages sont un don sacré. Ils m'ont donnés foi en quelque chose et foi en moi, surtout. J'ai découvert des cultures différentes et que j'ai su aimer, je l'espère, chacune à leur juste valeur.

Entre temps, je suis devenue plus « pieuse » encore -c'est bien grand mot car je ne pris jamais-. J'ai trouvé ma foi en une entité céleste et me suis entourée de bonnes personnes. Ils se prénomment Mormons et ont une façon de penser qui est … excentrique. Certains peuvent penser que j'y crois réellement mais … je ne suis en fait là que parce que je trouve leur foi en ce paradis artificiel comparable à la mienne. Je crois bien au licorne et au lutin alors …

A présent, voilà que ça fait un an que j'ai atterri de nouveau aux USA. J'ai élu domicile à Cambridge, ayant pu m'acheter un minuscule appartement au dessus d'une épicerie marocaine. Ça sent bon le couscous le soir du coup …

J'ai voulu reprendre mes études et j'ai voulu appeler ma grand mère pour lui en parler … avant de me rappeler qu'un an auparavant, elle est décédée. La vieillesse l'a sûrement emportée et je n'ai pas encore pu aller me recueillir sur sa tombe. J'ai pleuré, longtemps. Puis parfois j'oublie. La douleur est vivace mais mon cerveau semble vouloir effacer ... J'étais bien trop habituée à sa présence et je me console en me disant, que peut-être, un jour, ce sera possible que je la capture au travers de la lunette de mon appareil photo. Car après tout, je ne suis rien d'autre qu'une rêveuse.

(Invité)