Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityAm I free or am I tied up? |feat. skyah
-38%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip à 99,99€
99.99 € 159.99 €
Voir le deal


Am I free or am I tied up? |feat. skyah

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Cette journée, symbole de nouveauté, un nouveau départ pour surement un grand nombre d’étudiants qui ont fait leur rentrée début septembre. Une nouvelle vie qui commence. Un nouveau départ. Une grande aventure rythmée sur des hauts et des bas. Pour ce qui est de mon cas, si j’étais censée parler de mes années ici, cinq ans, déjà, je parlerais surtout des bas. De tous les bas, d’ailleurs. Adolescents, jeunes et cons, des enfants de la tentation. Des enfants des envies à la con. Des vrais merdeux refoulés en manque d’adrénaline qu’on a pu être. L’université ca semblait être le paradis sur Terre de nos yeux sorti tout juste du lycée. Le lieu de débauche, ce qui est vrai pour ça, mais de bonheur évident, de liberté, les meilleures années d’une vie. Sérieux ? Bandes de merde à penser ça ! J’me serais foutue des claques à le croire aussi d’ailleurs. A rêver de supers projets avec William, des projets d’adultes, des trucs de merde. Rien ne s’est passé comme prévu et c’est peut être ça qu’il faudrait dire à tous ses p’tits cons qui arrivent à l’université cette année : allez tous vous faire foutre vous et vos rêves, vous aller juste vous foutre le doigt dans l’œil, gentiment, le rentrer, profondément au milieu de votre rétine intact. Cette journée d’ailleurs en est l’exemple parfait. Les couples qui se sont bécotés en provoquant des jalousies à droite, à gauche. Les mather qui ont bien trop bus au point d’aller vomir un partout après s’être injecté quelques trucs moches dans leur sang, dans leurs veines, leur corps entier souillé par de la merde. Les bagarres, les disputent débiles.. C’est ça Harvard finalement. Les études c’est presque un second plan. La nuit est tombée, les lumières des stands arrivent à faire briller les yeux de chacun. Le froid commence à s’installer gentiment pour prendre place dans la foule qui commence à partir. J’ai réussi à récupérer une des dernières bouteilles de la buvette des mather. Une bouteille de je ne sais pas trop quoi d’ailleurs, l’étiquète à été enlevée. Je rejoins le bord du stade pour retrouver Aaliyah assise à regarder je ne sais trop quoi. J’ai l’impression que c’est toujours la merde les journées organisées comme ça. Qu’elle bonne idée de rassembler des confréries qui ne s’aiment pas entre elles pour la plus part. Des mather et des eliot à côté, une brillante idée, vraiment. Et pourtant, le plus ironique, ce n’est même pas eux qui ont fait parler d’eux, aujourd’hui. T’as vu Andrew ? Assise à ses côtés, mes fesses dans l’herbe parfaitement coupée et écrasée par les passages intensifs. Goulot de la bouteille à mes lèvres, une gorgée qui me brule la gorge, joyeusement.
mise en page par .Stay Away
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Il faudrait que je prenne un petit temps pour moi et que je me regarde dans le miroir afin de m’avoir en face et d’entamer une petite conversation pas très amicale. Il fallait que je comprenne pourquoi j’avais cet étrange besoin de me prendre la tête avec Andrew en public, à ce genre de fête ? Pourquoi je mettais toujours la tête à l’envers en buvant ? Comme si c’était une règle d’or que je me devais de toujours respecter. Je me rendais compte au fil des jours que j’avais changé à un point inimaginable. En mettant les pieds à Harvard, je ne me serai jamais imaginée devenir la femme que je suis aujourd’hui. J’avais des rêves pleins la tête qui aujourd’hui ne valaient absolument rien. La preuve, depuis toute petite, je voulais être chirurgien, tout comme ma mère, pour lui ressembler, être la femme que j’admire aujourd’hui. Mais non, j’ai arrêté et je me suis reconvertie dans le journalisme. Tout cela car je ne crois plus tellement en la médecine. Je me dis juste que c’est ma mère qui a un don pour guérir les gens. Que c’est dans ses mains, ses mots. Depuis qu’elle est atteinte de son cancer, la médecine n’est qu’un mot et je la vois déjà veiller sur moi de là-haut. Je suis en pleine déprime. Mon propre fiancé ne sait pas que ma mère est souffrante. Qu’elle est atteinte d’un cancer. Il faut dire que les conversations normales se font très rares entre nous. Hormis pour se disputer, on en s’adresse plus la parole et disons que je n’ai pas la moindre envie de me retrouver en face de ce type. Rien que son prénom, son nom, son titre de prince me donnent la nausée. Je le vomirai si je le pouvais. Mais ce n’était pas le cas. Aujourd’hui, je m’étais contentée de le frapper et de lui balancer mes chaussures à la figure. Je l’avais blessé et il s’était également blessé à cause des débris de verres de sa bouteille de champagne à la con. Je m’étais probablement blessée aux pieds également, mais je ne ressentais rien actuellement, hormis du regret. Je regrettais toutes mes années d’emmerdes passées à Harvard. Je m’étais isolée au stade de l’université pour penser et regretter en paix. J’avais mes chaussures en mains et je regardais droit devant moi. Mon regard posé dans le vide. Je me demandais ce que je pourrai bien changer si j’avais eu l’occasion de revenir en arrière, le temps d’une journée. Je n’avais pas la réponse à ma question car en réalité, je changerai beaucoup trop de choses. J’entendais une voix enfantine et féminine s’adresser à moi. Je reconnaissais Skyler. Je souriais tout en étant épuisée. Je ne savais pas trop comment agir en fait. Si on se contentait d’étudier à Harvard je suis sûre que tout se passerait beaucoup mieux ! Mais qu’on se le dise, on s’emmerderait quand même pas mal. Je le sais bien. Mais je pensais vraiment que de cette façon, beaucoup de problèmes n’auraient pas eu lieu. Andrew… Je l’ai vu, je l’ai giflé, frappé, engueulé et je songe à rompre très prochainement ! T’as vu ton beau métisse toi ? Je la regardais boire sa bouteille, ou plutôt son contenu. C’était tentant certes, mais je préférai m’arrêtais à ce que j’avais déjà bu tout au long de la journée. Je n’allai plus pouvoir tenir debout à force de boire comme un trou sans fond.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Aaliyah à mes côtés. Aaliyah alcoolique. Aaliyah l’a maltraité de l’amour peut être au même rang que moi. Parce que si, sortir avec Andrew c’est peut être encore plus pire que de se prendre des baignes par l’homme qu’on aime depuis.. toujours ? William est cette personne qui compte pour moi, depuis trop longtemps finalement. Trop de temps pour que je m’attache assez à lui comme une coquille de moule sur un rocher. Comme.. Aaliyah sur la bouteille. Nan faut pas déconner. Cette nana c’est un trou sans fond de la boisson. Peut être qu’elle à un soucis, peut être que personne l’aime assez pour le voir.. J’en sais rien. J’supposes que j’arriverais même pas à savoir si il y avait un soucis ou pas. Tous les mathers ont au fond, tous un problème d’alcool finalement. Si on se contentait d’étudier à Harvard je suis sûre que tout se passerait beaucoup mieux ! Ehouais. C’est bien ce que je pense aussi. Je ricanes, une gorgée du liquide tenace de cette bouteille que je tiens entre mes longs doigts. A croire que la liberté qu’on pensait trouver ici c’est enfaîte transformer en.. prison ? Une prison à grande échelle. Une prison pour le futur, mais une prison quand même. Des barreaux de malheurs qui imagent les putains d’embrouilles qu’on trouve par ici. On retrouve même les autres prisonniers tous avec leur histoire, tous aussi con les uns que les autres. T’en veux ?  Je lui tends la bouteille lâchant un petit rôt au goût amer (sexy).  Je lui parle d’Andrew. Son super fiancé de bogoss à deux balles. Le mec qui a fourré autant de meuf qu’un acteur porno pour un an de carrière. Purement immonde. Mais que dire de plus quand moi même je suis sortie avec un des grands queutards de ce trou perdu de Cambridge. Andrew… Je l’ai vu, je l’ai giflé, frappé, engueulé et je songe à rompre très prochainement ! T’as vu ton beau métisse toi ? Un sourcil arqué, un air faussement choqué. Rien est choqué chez moi à cet instant précis.. Quoique. Tu t’es enfin décidé à faire le bon choix. Serait temps quand même, hein. Elle me renvoi sur le sujet William. Le sujet qui fait mouche. Le sujet hardcore comme tout à fait romantique selon le point de vue enfaîte. C’est mon ex. J’ricanes en prenant une autre longue gorgée. J’vais être totalement.. Défoncée, c’est sûr. T’as peut être dû comprendre qu’il a pas eu un passé tout rose hein. Echo l’a bien dit haut et fort après tout. C’est compliqué. Vraiment trop.
mise en page par .Stay Away
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)