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Certaines choses ne changent jamais | J'étais enthousiaste, et terriblement nerveuse à la fois. Je m'apprêtais à aller manger chez ma mère et son mec à Cambridge, dans ce que je continuai d'appeler "notre" maison, car même si j'étais passée faire un coucou le jour de mon retour il était temps que je retrouve mes proches et que je passe un moment en famille. Celui que je n'avais pas vu encore part contre, c'était Demyan. Et je savais qu'il serait présent vu qu'il était également invité. Et à chaque fois que j'y pensais, je m'activais à faire quelque chose, comme pour m'occuper pour éviter de penser à nos retrouvailles. Il me tardait tellement de le revoir et en même temps, je me sentais toute fébrile en y pensant. Parce que je ne lui avait donné pratiquement aucunes nouvelles pendant mon absence, que j'ignorais tout de sa vie à présent et d'où il pouvait en être avec Roxanna. Il me tardait de retrouver son sourire, cette complicité indescriptible qu'on avait lui et moi et que personne ne pouvait nous enlever. Même si pour le coup, je craignais qu'il soit en colère contre moi.. Je m'étais donc mise en route pour la maison familiale, et après avoir retrouvé mes proches, j'avais aidé ma mère avec le repas malgré mes piètres talents de cuisinière. Dem n'était toujours pas arrivé et au fur et à mesure que les minutes défilaient, je sentais la pression monter en moi. Pendant que le repas mijotait, j'étais montée à l'étage retrouver ma chambre d'adolescente et finalement, je me dirigeais vers celle de Demyan. Rien n'avait changé ici. C'était marrant comme on pouvait garder tout un tas de souvenirs qui ne servaient à rien. Il y avait de tout dans cette chambre, mais je reconnaissais chaque objet, chaque poster comme si je n'étais jamais partie. Je m'arrêtais devant un miroir en voyant mon reflet, me détaillant pendant quelques secondes. Avais-je changé en six mois ? Serais-je différente aux yeux de Demyan ? Mes cheveux étaient plus blonds et plus longs mais à part ça.. Je détournais le regard pour regarder une vieille peluche, un sourire apparaissant sur mes lèvres en me souvenant que c'était moi qui l'avait gagnée à une fête foraine quand j'avais dix-huit ans, sans entendre la porte de la chambre s'ouvrir derrière moi. |
(c) toxic heart.
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