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La rentrée. Même si j'en étais déjà à mon énième année, l'avant dernière avant d'affronter la véritable vie, l'aventure de notre vie, j'étais toujours aussi amusé par l'engouement que tout le monde se prêtait pour se genre d’événement. J'aimais reprendre mon quotidien, et encore plus mes études puisque j'aimais réellement ça. Je ne rechignais pas à la tâche, loin de là, surtout que dans deux ans maintenant, je dirai adieu à ce rythme si délicieux. J'étais presque nostalgique. Déjà. Allongé sur mon lit après plusieurs révisions sur mes cours de médecine vétérinaire dont je n'avais pas bien compris le sens, je m'étais allongé sur mon lit tranquillement en regardant mon téléphone afin de consulter les derniers résultats sportifs de rudby. Allez les Australiens ! J'étais à deux doigts de me décider enfin à me coucher quand un message carrément inattendu s'invita sur l'écran de mon téléphone portable. Jeisa. Visiblement pas bien et c'est en échangeant quelques messages que mes doutes se confirmèrent. J’avouais volontiers que pour le coup cette gamine n'avait vraiment pas de chance. Sans rire perdre son meilleur ami et avoir un accident dans un même temps, c'était une épreuve plutôt difficile. Sans vraiment lui demander plus d'explication, j'avais décidé de lui remonter le moral en me déplaçant. J'étais pas très motivé sur le coup, mais je n'avais pas envie de l'a laissé tombé, j'étais pas ce genre de mec. Me décidant à l'a rejoindre chez elle, je grimpais rapidement dans ma voiture après avoir enfilé une tenue correcte et arrivait devant son bâtiment. Une fois la voiture garé dans un petit parking à côté je venais sonner à l'interphone sans qu'aucun réponse de sa part. Je n'entendais même pas le fond sonore habituel. Ne comprenant pas, et étant d'un naturel plutôt borné, je ne voulais pas faire toute cette route pour finalement rentrer chez moi. Jetant un coup d'oeil le long de la structure bétonné, mes yeux s'arrêtèrent alors sur une partie toute boisé ou plutôt verdoyante qui devait certainement caché la terrasse du loft où elle habitait. Déterminé et ne reculant devant rien, je m'attaquais alors à mon ennemie numéro un en cet instant : les feuilles. Grimpant la petite haie surplombé par une petit mur de béton, je m'en sortais finalement pas si mal que ça puisque je tombais rapidement de l'autre côté. Certes en retombant sur mon épaule mais je ne pouvais pas tout avoir. Jurant, c'est rapidement que je me relevais en voyant de la lumière à travers la baie vitré. Mais personne dans la salle commune. Si jamais j'étais au mauvais endroit, j'étais foutu et bon pour un petit entretient au commissariat mais j'étais allé trop loin dans mon délire pour rebrousser chemin désormais. Frappant sur l'immense carreau, je posais alors mon visage tout contre la matière afin d'avoir un visage difforme et amoché, histoire de pouvoir l'a faire rire si jamais elle arrivait. Mon moment afin de lui redonner le moral était déjà en route, et pour mon plus grand amusement.
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