Tu veux voir mon abeille ? ( Destiny )

J'aime beaucoup l'automne, la chaleur de l'été à Cambridge me gêne un peu. J'ai regarder la pluie tomber à travers ma fenêtre, l'entendre tomber sur les toits alors que je suis bien cachée sour ma couette. Alors en ce premier jour d'automne, je suis heureuse, je me ballade dans les rues de Cambridge avec un sourire immense, peut être un peu trop vu les regards que les gens me jettent mais peu importe. J'ai finis tot aujourd'hui, et je suis encore en congés pour deux semaines en ce qui concerne mon petit boulot chez le disquaire. Je n'ai rien d'autre à faire que profiter de cette belle journée.

J'ai beau avoir déjà passé un an ici, je découvre toujours de nouvelles choses. Aujourd'hui, il y a le club nature qui a décidé de faire une sorte de foire au miel, pour la sauvegarde de la vie des abeilles. Ils n'ont pas tort, si l'on continue à vivre de la sorte, il n'y aura bientôt plus aucune butineuse. J'en profite pour m'acheter deux ou trois pots. Je raffole de ce nectar depuis petite. Un ridicule petit excès ne fera pas tant de mal à ma ligne non ? Je commence déjà à regretter mon choix.

Alors que je suis en pleine reflexion sur ce sujet, je sens un énorme truc collant venir me prendre dans ses bras par derrière. Je manque de crier et je sors déjà ma bombe lacrymogène pour la pointer sur lui alors que je reconnais la voix. Je tournant, je le toise un instant. Il est couvert de miel. J'hausse un sourcil. " Ça risque de plus trop coller, Winnie l'ourson. " Je m'essuie avec un peu de dégout avant de comprendre ce que c'est , finissant par lecher mon doigt.

Aedan la lâcha et recula d'un pas en la voyant avec sa bombe lacrymogène, prête à tirer. Il leva les deux mains au dessus de la tête, avec un air faussement coupable, encore moins crédible à cause du sourire qu'il affichait. Heureusement pour lui, elle le reconnu assez vite, et il évita une catastrophe de plus aujourd'hui. Se retrouver, en plus du miel, avec les yeux irrités à mort par la lacrymogène, non merci. Il risquait de se faire arrêter pour consommation excessive de drogue, avec pour effet, de se prendre pour un ours voleur de miel, transformé en abeille qui veux butiner les jolies fleurs. Jolie réputation à venir.

Le jeune homme retira ses écouteurs, qui s'étaient débranché de son portable pendant l'accrochage sauvage avec les pots. Il les inspecta quelques secondes, avant de les mettre dans sa poche. Ils étaient englués, génial. Pendant ce temps là, la jeune femme se léchait le doigt, semblant prendre conscience de ce que c'était.
« Si t'aimes autant ça, j'en ai pas mal à enlever ! »
Fallait toujours qu'il dise une connerie, c'était plus fort que lui. En même temps, bien qu'elle soit plus qu'agréable à regarder, il n'était pas dans son jour de chasse à la gente féminine. Et puis l'humour était une sorte d'atout, parfois.
Il devait avoir un sacré look, comme ça. Il n'aurait pas été contre le fait de se débarrasser de tout ça. Avec un peu d'aide, pourquoi pas. Bien qu'il ne voyait pas la scène de façon sérieuse. C'était certes amusant à faire, mais il avait plutôt tendance à jouer à ça dans l'intimité.
« T'en a un peu là..»
Lui dit-il avant de d'étaler le miel de sa main sur la joue de la jeune femme. Il savait qu'elle faisait pas partie des coincés hautains d'Harvard, et qu'elle allait pas le menacer de porter plainte comme certaines pince-sans-rire d'Harvard aurait pu le faire. Et puis il avait bien le droit de bizuter un peu une plus jeune année non ?

Surprise par sa réaction face à ma bombe lacrymogène, je ne pu m'empêcher de rire doucement. Je me baladais avec depuis les agressions de l'an dernier, et jusqu'à maintenant, je n'avais jamais eu à l'utiliser, mais on ne sait jamais. Je l'avais toujours dans la poche, elle était toute petite, mais elle me rassurait vraiment. Et rassurait aussi beaucoup mes parents qui avaient voulu que je quitte Harvard après la prise d'otage.

« Si t'aimes autant ça, j'en ai pas mal à enlever ! » Je le regardais un sourcil haussé avant de rire. Si c'était une technique d'approche de s'enduire de miel pour séduire les jeunes filles, ce n'était pas gagné. Je lui montrais mon sac, avec deux pots de miel à l'interieur. " Tu tombes mal, j'ai déja fait mes reserves. "

Alors que j'essayais d'essuyer le miel sur mes bras, mon tuteur se mit à m'en étaler sur la joue. Il savait avec qui il jouait, il savait que je n'étais pas du genre à mordre pour ça. Mais par contre, il ne savait pas que j'aimais beaucoup me venger. Ni une, ni deux, je lui rendis son du là où le miel n'avait pas encore marqué ses vêtements. " Ce n'était pas uniforme, ça ne me plaisait pas. "