KOLIZIE ∞ i'm a back, and i'm with you

Rien ne se passait véritablement comme je l’avais espéré, dans ma tête tout s’était trop vite mélangé et alors que ma vie recommençait à me convenir j’avais une nouvelle fois dérapé. Un cercle sans fin vers une absence de bonheur pour une vie de misère remplie de pleure et de colère. J’avais fait le geste de trop, le petit mouvement qui avait fini par déraper et qui m’avait mis dans une colère noire. Alors que nous étions en vacances avec Harvard, alors que rien ne semblait pouvoir m’arriver, un soir alors que je m’étais rendu seul dans un bar, je ne sais plus trop pour quelle raison, un pauvre type m’avait cherché sous le coup de l’alcool. Premièrement j’avais laissé couler, me maitriser m’avait semblait la meilleure des solutions face à ce pauvre type un peu trop éméché. Malheureusement il ne c’était pas arrêté là … c’était bien trop facile sinon, et il avait fini par me retrouver un peu plus tard dehors alors que je voulais rentrer au camping. Ma tête devait surement ne pas lui convenir, ou je ne sais quoi et j’avais été sa victime du soir. Manque de pot, je faisais dix centimètres de plus que lui et mis en colère je pouvais être particulièrement violent sans le vouloir réellement. Au départ je n’avais pas vraiment voulu lui faire du mal, mais plus les minutes passaient, plus ce type m’exaspéré avec ses provocations à deux balles. Tout est partie un peu trop en live, et par un excès de colère je l’ai frappé un peu trop fort au point où il s’est effondré par terre. Et même si à l’université et également à l’hôpital j’ai été formé pour sauver des vies, je n’ai même pas eu l’idée de regarder s’il respirait encore. Ma violence était devenu un handicap et j’avais décidé de quitté prématurément le camping sans vraiment rien dire à personne tout simplement pour me faire soigner. J’avais été voir un psy durant de nombreuses fois, ça m’avait paru interminable, je n’aimais pas ça, je n’aimais pas parler de ça, je n’aimais pas parler de moi et pourtant à ma plus grande surprise cela me faisait de plus en plus de bien. J’avais eu besoin de disparaitre quelques temps pour me retrouver après ce que j’avais fait, et j’étais désormais prêt à revenir. La première personne que j’avais eu envie de voir dans ma tête ça m’avait parue évident, instinctivement je n’avais pensé qu’à elle à mon retour. Elle ne m’avait jamais quitté. Je lui avais donc tout de suite envoyé un message en lui demandant ou est-ce qu’elle était et ou est-ce qu’on pouvait se rejoindre au plus vite car c’était urgent. Elle m’avait répondu de la rejoindre au homecoming car elle se trouvait la bas. Il ne fallait pas me le dire deux fois. Je l’avais très vite retrouvé, en même temps nous deux ce n’était pas compliqué on s’attirait toujours comme des aimants, impossible de se perdre.

Cela faisait un bon moment déjà que je n’étais plus dans mes études, au cœur d’Harvard, comme j’avais pu l’être des années auparavant à mon arrivé par exemple. J’avais presque fini mes études, j’étais un peu déboussolé face à ça. Je réalisais petit à petit que j’allais bientôt être dans la vie active et cela me faisait quelque peu peur pour tout dire. Ma vie n’était plus du tout la même et je me demandais bel et bien ce que j’allais devenir. Absent d’Harvard, je ne pouvais néanmoins pas oublier les gens qui guidés encore ma vie, comme Elizabeth par exemple. Elle ne m’avait jamais quitté, elle avait toujours été là, présente, aussi bien dans ma tête que réellement. C’était elle que j’avais choisi de revoir à mon retour, après une plus ou moins longue absence qui m’avait semblé être vitale pour mon bien être personnel. Beaucoup de monde n’avait certainement pas compris pourquoi j’avais quitté tout le monde comme ça tout d’un coup, mais il ne fallait pas vraiment comprendre, il y avait juste moi qui avait besoin de savoir que tout cela avait été inévitable. Elle me faisait toujours autant d’effet, mon cœur s’emballé toujours autant que je voyais sa chevelure rousse qui m’éblouissait comme jamais. Elle s’était avancée vers moi pleine de peinture, je l’avais très bien vu arrivé et j’avais parfaitement compris que je ne pouvais pas éviter le fait que j’allais bientôt être recouvert de peinture … mais après tout peu importe je m’en contre fichais, il n’y avait qu’une chose qui comptait pour moi à cet instant, c’était le fait qu’elle était de nouveau auprès de moi, dans mes bras et certainement pas le fait que j’allais avoir quelques traces de peintures. « oh mon dieu, qu’est-ce que tu m’as manqué … » lui avais-je dis tout doucement dans l’oreille un sourire aux lèvres. « excuse-moi de ne t’avoir rien dit, mais j’avais besoin de partir … c’était pour mon bien ! » Est-ce que j’allais lui dire ? Est-ce que j’allais lui avoué que j’avais enfin décidé de me soigner, que je prenais désormais un traitement pour se mal qui me ronger depuis des années : mon agressivité et ma colère. « j’ai été trop longtemps loin de toi, je n’aime pas ça ! » lui avais-je dis alors que je me dégagé de notre étreinte pour la regarder, l’admirer même. Elle était toujours belle, toujours aussi resplendissante.