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Mouvementée. C'était ainsi que l'on pouvait décrire cette dernière année. Mouvementée, turbulente, progressive ... Ils avaient débuté quelque part, et terminé ailleurs ; loin ailleurs, par ailleur. Amant parmi tant d'autres de la renommée Chuck Davis, fille du maire et bombasse par excellence, et ce, depuis quatre ans, ce n'était que plus récemment qu'il avait découvert la portée de son affection à son égard. Il leur avait fallu quatre années d'illusions, de disputes, de ruptures, d'explorer de nouveaux horizons, de moments si mélodramatiques que Leighton Meester et Ed Westwick dans leurs rôles de Blair & Chuck ne pouvaient paraître que fades ; il leur avait fallu quatre ans pour se retrouver, finalement, l'un et l'autre. Il leur avait fallu tout ce temps pour s'avouer cet amour qui pourtant, avait toujours été là, et n'était jamais allé ailleurs.
Sous le soleil éclatant d'été, les éclaboussures que la cascade leur jettait ainsi que la paix, le calme et la bonne humeur engendrée par l'arrivée de l'été, ils étaient enfin là. Unis. Heureux. Sans problèmes, sans soucis, sans prises de tête. Elle lui appartenait. Elle lui était fidèle. Il n'arriverait toujours pas à regarder dans les yeux directement tous ceux ayant couché avec elle, et se savait incapable d'un jour pouvoir se lier d'amitié avec eux : Eden & Chuck ... C'était l'histoire d'Harvard la plus ancienne et la plus connue, et eux n'en avaient eu rien à faire. Ils s'étaient foutus autant de ses sentiments que de son honneur, et il ne leur devait que mépris pour cela. Certes, elle aurait pu lui être fidèle. Mais ça, il ne pouvait ni ne voulait pas le voir. Il l'aimait, elle l'aimait, et dans sa manière purement imbécile et romantique de penser, cela pardonnait tout.
Leur voyage au Maroc avait été exquis ; avec elle dans ses bras, il avait pu dormir. Calmement. Paisiblement. Jouïssivement, lorsque l'occasion s'y était prêtée. Puis, les examens les avaient séparés, lui, ayant eu besoin de se concentrer loin d'elle ... Même si ça ne pouvait marcher qu'en théorie. En pratique, elle le rendait malade. Il ne fasait que penser à elle. Il ne voulait qu'être avec elle. Dès qu'il la voyait, son monde s'illuminait, comme si le jour venait de remplacer la nuit dans sa vie.
L'été venait d'arriver, et cela ne voulait dire qu'une chose : il comptait passer le plus de temps possible avec sa belle. Il avait d'ailleurs trouvé le parfait moyen de commencer leurs 'vacances' communes. Et malgré les rivalités inter équipes, il était persuadé que tout irait bien avec elle.
Prenant doucement la main de Chuck dans la sienne, assis un rocher, Edenshaw lui demanda :
- Comment te sens-tu ?
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