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the pianist and singer
Norman J. Griffin & Willow Sanchez
Pour la première fois, depuis ces longs mois de vacances, Norman pouvait enfin retourner à son club de musique, le Glee Club. Mais ça ne signifie pas pour autant qu'il s'était laissé aller durant les vacances. Au contraire, il avait profité de ce temps de répit, pour s'amuser, se débaucher faire la fête dans les bars, faire de nouvelles rencontres, et bien entendu, perfectionner sa maîtrise du piano. Quand il n'était pas étudiant, c'était un talentueux pianiste qui loue ses services aux plus offrants, lors de divers événements tels que les fêtes, les anniversaires, les mariages, ou dernièrement, en tant que remplaçant de divers groupes. Il ne connaît aucune autre vie que celle-là. Que celle de la musique. Nombreux sont ceux qui l'ont sollicité et engagé. Ces vacances n'étaient pas de tout repos, il n'avait pas le temps de s'ennuyer. Mais malgré tout, le campus lui manquait énormément. C'était avec hâte de rependre les cours, retrouver ses amis, et surtout, le Glee Club, qu'il commença cette nouvelle année. Mais entre tous ces nouveaux cours, devoirs et autres obligations, il n'avait pas pu accorder la moindre attention à son activé et à sa passion. C'est pourquoi il profita d'une pause entre deux cours pour s’éclipser du Yard et se diriger vivement en direction du Memorial Hall, jusqu'au Sanders Theater, passant à travers plusieurs bâtiments sur le passage. C'est en ce lieu que se déroulait le Glee Club, du moins ça l'était depuis son arrivé à Harvard, il y a quatre ans. Il avait de bons souvenirs de cet endroit, entre les nombreux chanteurs ou chanteuses, les danseurs, les choeurs, compositeurs et musiciens. Norman lui a toujours occupé le poste de pianiste, même si parfois il jouait d'autres instruments, remplaçant les malades. Ce club était une véritable bénédiction pour lui. Il lui a permis de se faire des amis, se sentir à l'aise et être lui-même. Quand il venait ici, il avait l'impression d'être quelqu'un, d'être aimé. C'était un peu comme une seconde famille, après les Lowell. Même si la plupart des membres venaient de cette maison. Malheureusement ce matin-là la salle était encore vide, il n'y avait pas un chat. Juste les instruments. Norman s'avança un peu plus dans la salle, et monta sur l'estrade, où justement les instruments se tenaient. Il s'approcha du piano, laissant glisser ses doigts, se remémorant les plusieurs fois où il avait pris un autre étudiant dessus. De bons moments de plaisir. À cette pensée un large sourire se dessinait sur son visage. Il prit place devant le piano, tapotant sur les touches, et profitant d'être encore seul pour chantonner quelques mots improvisés :
« Lowell is magic
This is house of artists
Just play music... » s'interrompit-il, se levant d'un bond, en entendant la porte de la salle s'ouvrir.
(Invité)