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Sio & Malachy - Qui veux des cookies ?

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Qui veux des cookies ?


Mon ami d’enfance est dans le coin, il va passer à la maison pour que l’on fasse des cookies ensembles. Je sais qu’il les apprécie beaucoup. Je suis donc allée faire les courses ce matin avant d’aller au travail. Je souris intérieurement, cela fait longtemps que je n’ai pas vu mon ami d’enfance. Je sais que cela va être un petit moment sympa. Je suis donc chez moi, je me prépare pour aller donner mon premier cours en tant qu’assistante. Je prends mon sac de sport, je regarde que je n’ai rien oublié. Puis, je me dis que cela peut être bien aussi si je suis dans la faculté.

Les cours se passent bien, j’essaye de faire comme la professeur le veut. Elle est exigeante. Je réalise qu’il ne faut pas que je fasse des erreurs. Je dois faire un effort. Je suis dans l’optique de pouvoir réussir à donner des cours l’année prochaine, donc, il me faut absolument réussir ma formation. Je finis le cours exténuée, je suis épuisée. Je vais prendre une bonne douche, et je rentre chez moi après une dure journée.

Seulement, je suis tout de même contente, je vais faire des cookies avec Malachy. Cela me rend heureuse, et j’espère que l’on va bien s’amuser. Je réfléchis à comment continuer sur cette lancée. Je prépare donc le repas et les ingrédients que l’on va avoir besoin pour préparer les petits desserts. Je mets un peu de musique mais pas trop forte pour entendre la sonnette. Je me dis que cela va être sympa. On sonne à la porte, je vois mon ami d’enfance devant moi : « Coucou Malachy, tu vas bien ? As-tu passé une bonne journée ? Je suis contente que tu sois venu pour les cookies. Entre. »


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Making Cookies, me? Aouch


C'était une belle journée. Maly avait profité de ses monstrueusement chères cours, et avait essayé du mieux qu'il pouvait de tout noter, même si il devait avouer qu'il était un peu préoccupé en ce moment. Préoccupé par quoi me demanderez vous. Et bien uniquement par tout ce qui était futile, à savoir, sa sexualité, les reproches qu'on lui avait fait à cause de ça, les soucis que ça poseraient si jamais, bien qu'à l'autre bout du monde ses parents venaient à le savoir, et l'argent pour vivre. A vrai dire, rien qui sorte de l'ordinaire pour une faculté, mais qui était un peu moins normal quand on a 27 ans. La seule chose qui lui tirait un sourire était de penser qu'il allait revoir Siobban. Cette fille, sa meilleure amie, l'une des seules, pour ne pas dire la seule, qui ai survécut à son changement de pays. Il était heureux d'avoir une Irlandaise avec lui, d'avoir son petit bout de pays, et des souvenirs avec une personne. Sûrement que 8 ans sans retourner en Irlande c'était trop. C'est dans cette lancée que Maly arriva a la porte de chez son amie. Il sonna et elle lui ouvrit. Il lui sourit. «.Siobban! Ca va très bien et toi? .» Il entra chez elle comme elle l'invita. «.Je viens toujours pour de la nourriture, surtout si je passe du temps avec toi..» Et Maly l'embrassa sur la joue. Maly était pas vraiment quelqu'un de très tactile en général, mais Sio' c'était sa meilleure amie depuis les couches culottes ou presque, c'était pas la même chose.


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Mon ami d’enfance me fait toujours sourire, il a toujours le don de me faire plaisir et surtout de se montrer très gentil en ma présence. Je lui dis alors contente : « Je vais bien, il fait beau aujourd’hui, j’ai eu une dure journée, mais ça va. » Maintenant, il est clair que je vais parler avec mon ami tout simplement parce que je trouve que l’on peut passer une bonne soirée ensemble. Il bisou sur la joue, je sais qu’il est comme un frère pour moi. Il sait bien que notre passé en couche culotte va sans doute être bien drôle à raconter un jour. Enfin, je sais que cela va être une bonne chose que l’on parle de tout et rien.

« Allez, le diner est prêt, il reste juste les cookies à préparer et à mettre au four. » Je vais dans le frigo et je sors alors des petites choses qui peuvent lui faire plaisir : « Tiens des sucreries irlandaises que j’ai reçu ce matin. Ma mère m’a envoyé un paquet pour toi. » Je lui donne le paquet et je rajoute bien entendu les sucreries que je n’aime pas tout simplement parce que Malachy les apprécie et que comme ça il pourra les manger lorsqu’il en aura envie.


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Siobban était vraiment un petit rayon de soleil qui réchauffait le coeur. Un bout d'Irlande joyeuse. Et elle souriait quasiment tout le temps, cette fille elle semblait toujours heureuse, et rien que de voir son sourire, Maly se sentait beaucoup mieux. «.J'espère que demain se passera mieux.»Il suivit sagement Siobban jusque dans la cuisine. Elle savait faire la cuisine cette fille. Siobban était vraiment le genre de fille qu'il fallait épousé, tout le temps joyeuse, toujours présente quand ça ne va pas. C'était la femme parfaite. «.Tu veux que je devienne obèse avoues-le.»  Mais Maly ne pouvait pas s'empêcher de sourire. La mère de Sio' était une femme adorable qui pensait à lui à chaque fois. Parfois il avait presque l'impression d'être Harry Potter et que la famille de Sio' était les Weasley, sur le plan nourriture tout au moins. Il prit le paquet, avec un sourire de gamin sur les lèvres, avec la même expression qu'un enfant le jour de noël. «.C'est super gentil Sio', Merci.» Il posa le paquet près de sa veste dans le salon pour ne pas l'oublier en partant, ça serait dommage, des bonnes sucreries pareilles et Irlandaise en plus. Et puis il ajouta très sérieusement, avec un petit sourire en coin. «.Bon, à l'attaque des cookies maintenant!»
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« Mais oui, cela ira mieux, il faut rester optimiste. Il ne faut pas croire que tu ne peux pas arranger les choses. » Je souris, je me dis que je ne peux pas non plus le rendre triste. Je souris et je lui dis gentiment : « Oui comme bibendum ! Je ris et je sais pertinemment que cela va sans doute le faire rire aussi. Allez, mon ami d’enfance, tu aimes bien manger, mais tu feras du sport et tu retrouveras ta jolie taille de guêpe. » Je ris à nouveau sachant que cette bonne ambiance va sans doute le faire rire une fois de plus. Il faut parfois se laisser un peu aller afin de pouvoir passer une bonne soirée.

« C’est Noël avant l’heure alors profites en bien. » Je souris, je sais qu’avec la danse que je pratique tous les jours, j’élimine facilement les calories que j’ai prises durant mes repas. Puis, il faut bien avouer que manger convenablement sans prendre de grosses portions est bien mieux lorsque l’on fait un sport régulièrement. « Je retrouve mon Maly gourmand là. » Je sais bien que les cookies vont sans doute être vite fait bien fait et que la suite va être très très drôle.



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Cette fille, c'était l'une des rare au monde à connaître "son secret". Mais il lui faisait totalement confiance, ils avaient grandit ensemble, et vieillit ensembles. Le seul point, c'est qu'elle lui donnait des confiseries, et Maly ne pouvait jamais résister à des bonbons Irlandais, ou de la pâtisserie. C'était son point faible. Il rigola en même temps qu'elle à propos de bibendum. Il grimaça juste après. «Du sport? Tu veux vraiment te débarrasser de moi avoues-le. » Maly n'aimait pas le sport, ce n'était pas un fan, mais il était quand même actif, faut dire que son job de "gigolo" avait de quoi le rendre sportif d'allure, et c'était bien suffisant comme activités sportives pour le moment. « Si je m'écoutais ton paquet serait déjà vide..» Maly se fichait un peu de son apparence, déjà parce que c'était un gars, ensuite parce qu'il fallait bien profiter de la vie, et pas se prendre la tête tout les jours sur ce qu'on mangeait ou pas, surtout pas, quand on avait a peine de quoi s'acheter à manger. Tout l'argent gagner à la sueur de son corps servaient tout les ans à payer les droits d'inscriptions à la faculté la plus chère du monde. Pas de quoi faire la bringue tout les soirs.

«.»
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