waltima • don't let me be misunderstood.

La journée avait été harassante. J’avais d’abord été en cours puis, en milieu d’après-midi, Walt m’avait proposé d’aller au ciné avec lui pour aller voir le dernier film à la mode. Je ne tenais plus en place. J’y étais allée de bon cœur et alors que nous étions dans la salle, j’avais particulièrement aimé le film que l’on avait regardé. Parfois, j’avais glissé mon regard intense vers lui et je m’étais amusée à caresser le haut de sa main du bout de mes doigts. En sa compagnie, je ne savais jamais rester sage mais le fait que ce soit un lieu public réfrénait toujours mes envies. J’étais bien, là et je savais que si je lui demandais de rester avec moi, il le ferait. Alors que le film finissait, je l’entraînais à l’extérieur du cinéma avec une vigueur non feinte. La fraîcheur de la nuit me frappait et tandis que je frissonnais légèrement, je lui demandais « on finit la soirée chez moi ? » alors que mon regard malicieux se perdait dans le sien.

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░░░░░░░░ feat. naima t. bekri

Il fallait que je me libère l'esprit, peut-être cette fois-ci par un autre moyen que le joint, certes c'était cool mais disons que l'air pur pouvait aussi me faire du bien. J'avais envie d'un ciné, et j'avais envie d'inviter Naima, ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu, c'est un bon programme pour se retrouver je pense et j'étais heureux de voir une réponse positive de sa part s'afficher sur mon portable. Le film était vraiment cool, je restais le regard fixé dessus, même si parfois, discrètement je le jetais sur Naima, elle est à tomber cette fille sérieux, je me considère chanceux ouais, dépasser dans son lit alors que la belle est musulmane et elle a ses principes, elle a du faire une exception pour moi. A la fin du film, je sentais les doigts de Naima prendre les miens pour me tirer de la salle et du cinéma et une fois à l'extérieur, à l'air libre et frais pour la température basse qu'il fait, en même temps il est pas loin de vingt-et-une heure quoi, normal. Si tu veux ouais. lui sortais-je sans presque hésiter, qu'elle me propose de finir la soirée chez elle, avec grand plaisir, d'habitude c'était chez moi que ça se terminait, pour une fois qu'elle me proposait son chez soi, j'apprécie, et évidemment je ne laisse rien transparaitre à part un sourire qui lui est adressé avant que je ne me roule une clope.

il avait accepté mon invitation et mon regard se voilait légèrement. On avait l'habitude de finir les soirées chez lui, au calme mais aujourd'hui, j'avais eu envie de changement. J'avais eu envie de l'emmener dans ma chambre pour manger une pizza, regarder un bon flm et se poser tranquillement dans mon environnement. Je savais qu'il n'était jamais venu et qu'il allait découvrir un nouveau pan de ma vie mais ça ne me faisait pas peur. Je le laissais rouler sa clope tranquillement puis, je l'attrapais à nouveau par la main, désignant une rue adjacente de l'autre tout en ajoutant « la villa de ma mère est à l'autre bout de cette rue » tandis que je lui souriais à nouveau. Je marchais tranquillement à ses côtés, le laissant fumer à son aise puis, une fois arrivés, je ne toquais pas, le guidant directement dans le salon tout en lui disant « je pense que ma mère est sortie. Ça te dit un plateau tv ? T'as faim ? » avant de me laisser tomber dans le canapé, un sourire doux accroché au bout de mes lèvres.

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Ca me plaisait qu'elle me propose de finir la soirée chez elle, ça fait du changement et j'ai bien envie de dire que pour se retrouver après un petit moment, ça me plait. Je ne refuse pas, comment pourrais-je, elle me laisse rouler ma clope et l'allumer avant de prendre ma main et de me guider C'est vrai, t'as une villa, pardon mademoiselle. lui sortais-je en rigolant légèrement, la taquinant, je parle mais vu les moyens financier de ma famille et tout simplement, vu ma famille, je pourrai moi aussi avoir une villa mais c'est loin d'en être le cas, disons que j'ai pas adopter le même point de vue qu'eux et le mode de vie qu'il aurait voulu pour moi, enfin bref. J'ai juste le temps de finir ma clope avant qu'elle ne m'entraine dans sa villa, lâchant ma main arrivée dans le salon, immense au passage, je tourne la tête un peu partout Ah quand même. son salon fait quasi mon appartement, putain, classe quand même. Je repose mes yeux sur elle qui vient de se laisser tomber sur le canapé, je la rejoins m'allongeant sur elle Ouais j'ai faim. Rutherford, garde tes sous-entendus.

je sens qu'il plaisante et qu'il me taquine alors qu'il me parlait de la villa de ma mère. Ouais ... Bon ma mère je la portais pas dans mon coeur mais en attendant le prononcement du divorce, j'étais obligée de vivre avec cette mégère. Si j'avais pu, j'aurais essayé d'échapper à tout cela. En entrant dans le salon, je vis son étonnement et je souriais en ajoutant « tu croyais que j'allais me foutre de toi ? » avant de rire légèrement. J'aimais passer du temps avec lui, je me sentais détendue et je pouvais faire ce que je voulais. En me laissant tomber sur le canapé, c'était une invitation pour qu'il en fasse de même mais alors qu'il m'avouait avoir faim tout en s'allongeant sur moi, je lui murmurais « de quelle faim tu parles ? » tout en laissant mes lèvres effleurer doucement les siennes. Il savait le pouvoir qu'il exerçait sur moi et il savait aussi que je ne pourrais pas lui résister longtemps et ... Même si je le voulais, il n'y avait personne et cela augmentait considérablement l'envie irrésistible que je ressentais. Me mordillant doucement la lèvre, je plongeais mon regard brûlant directement dans le sien.

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Je la taquine sur la baraque de sa mère mais au fond moi aussi j'aimerai avoir aussi grand, luxueux et spacieux, c'est pas le cas mais comme on dit, c'est beau de rêver. Oh non, disons juste que ton salon fait quasi mon appartement c'est tout. je lâchais un petit rire avant de la rejoindre sur le canapé, m'allongeant sur elle, j'avais faim oui, faim d'elle et elle osait me poser la question A ton avis.. finissais-je par lui murmurer dans le creux de son oreille, sentant son parfum, mes mains commencer à se perdre sur les parcelles de son leggings, s'arrêtant à la base de ses escarpins, j'avais envie d'elle et qu'elle m'est dit que sa mère était de sortie, accentuait encore plus ce désir de découvrir les pièces de sa baraque d'une façon assez particulière. Tu me fais une visite guidée ou on restent sur le canapé ? sortais-je sourire aux lèvres.

mon salon faisait la taille de son appartement ... Dans mon souvenir, son appartement était chaleureux même s'il ne faisiat pas la taille de la maison de ma mère. Cette maison était froide et sans vie les trois quart du temps et je ne m'y sentais pas particulièrement à l'aise. Je soupirais doucement avant d'ajouter « crois moi, parfois je préférerais avoir un appart comme le tien » tandis que je souriais tristement. On était allongés sur le canapés et je sentis ses mains commencer à caresser mon corps lentement pour finalement arriver au niveau de mes chaussures. Je retenais mon souffle pendant quelques secondes tandis qu'il me demandait si j'allais lui faire visiter la villa. Je souriais doucement, lui murmurant à l'oreille « avec plaisir, c'est vrai que t'es jamais venu ici, j'en oublierais presque les bonnes manières » avant de me relever, laissant mes chaussures au pied du canapé avant de glisser mes doigts entre les siens pour l'attirer vers la première salle, lui disant « d'abord, la cuisine si monsieur veut bien se donner la peine » alors que je lui offrais un regard espiègle. J'avouerais volontiers que ce petit jeu commençait à devenir excitant ...

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Sa villa était vraiment grande, en même temps ça s'appelle pas une villa pour rien, et ce qui me choque le plus c'est que son salon fait quasiment la superficie de mon appart quoi. Ah bon pourquoi ça ? C'est trop le pied d'avoir autant d'espace, surtout pour des soirées. je venais de m'allonger sur elle et de commencer à caresser ses cuisses lui demandant si j'avais le droit à une visite de son chez-soi Tu m'en vois ravis. dis-je en me relevant en sa compagnie, la laissant déposer ses escarpins au pied du canapé avant qu'elle prenne ma main et qu'elle commence à m'entrainer dans sa villa vers une première pièce, la cuisine. Ah oui quand même, frigo américain, plan de travail et tout le bordel ? Moi je suis bien content avec ma plaque de cuisson au gaz. je lâchais un petit rire l'attirant vers moi pour la faire asseoir sur le plan de travail On le teste ? ouais elle avait compris, et dans ma tête c'était une visite de sa villa d'une façon peu vêtu et assez chaude.

alors qu’il me disait que la grandeur de la villa de ma mère était parfaite pour faire des grosses soirées, je souriais à nouveau avant de lui avouer « je ne fais plus de soirées depuis longtemps » depuis deux ans en fait. Depuis que j’étais revenue d’Algérie pour tout dire. Je le guidais alors vers la cuisine, commençant à lui faire visiter la villa tout en me demandant comment la suite de la soirée allait se dérouler même si, j’en avais déjà une petite idée. Je déglutis doucement en l’entendant me décrire ma cuisine puis, lorsqu’il parlait du plan de travail, je sentis son regard devenir plus pesant et la question qu’il me posait ensuite fit naître une lueur étrange dans mon regard tandis qu’il m’attirait vers lui pour ensuite me faire asseoir sur le dit plan de travail. Je souriais doucement, entourant ses hanches de mes jambes tout en l’attirant à nouveau contre moi, lui murmurant doucement un « on teste » sur un ton décidé. Mes doigts glissèrent alors le long de sa chemise pour la déboutonner tandis que je frottais doucement mes lèvres contre les siennes en ajoutant « mais je pense que la meilleure chose à tester restera le jacuzzi extérieur » avant de sourire doucement d’un air espiègle.

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C'est bien dommage, les soirées c'est la vie. et je savais de quoi je parlais, huit ans que je vis ici à Boston et ça fait huit ans que je me suis jamais sentis aussi vivant que lors des soirées. La visite de sa villa se poursuivait jusqu'à la cuisine, j'étais assez bluffé, c'était du grand luxe par rapport à celle de mon appart mais bon, je me reporte vite au plan de travail qui me donne des tas d'idées peu catho. Je la prenais par la taille pour la déposer sur le plan de travail, ses jambes s'enroulaient autour de mes hanches et ses doigts agrippaient les plis de ma chemise pour m'attirer vers elle, elle me murmurait qu'elle avait bien envie de tester le plan, j'arquais un sourcil Pourquoi pas. je sentais ses doigts s'activer sur les boutons de ma chemise et ses lèvres, frottant les miennes, elle rajoutait que le jacuzzi restait le meilleur endroit à visiter Vivement le jacuzzi alors. mais avant c'était la cuisine, je l'aidais à enlever ma chemise puis ma main glissait dans sa nuque et je l'embrassais, fougueusement.