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atlas ○ nous saccageons, vous saccagez, ils saccagent.

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Mais vous tenez à la vie ou pas bande d'attardés drogués ?!
Grenade n'avait pas perdu son calme depuis longtemps, mais la tempête semblait loin d'être terminée. Et oui, quand on mentionne son frère, faut pas s'étonner si ça dérape un peu par la suite.

Quelques instants plus tôt. Grenade quittait la Eliot House au pas de course, se rappelant qu'elle devait voir un certain Mather prénommé Eugene dans le cadre de ses études de neurosciences. Son professeur lui avait recommandé l'élève en raison de ses capacités, allez savoir s'il ne voulait tout simplement pas se débarrasser d'elle mais toujours était-il qu'elle se dirigeait droit dans la gueule du loup. Et en franchissant le perron, chaque cellule de son corps lui hurlait de faire demi-tour quinze fois plus vite qu'elle était arrivée, de s'éloigner de cette maison à la vitesse du son et de ne jamais y revenir. Elle était entourée de ces truands qu'elle haïssait et elle avait beau essayer de passer inaperçu, chaque Mather est capable de reconnaître un Eliot et vice-versa, c'est inscrit dans leurs gènes. Sans chercher d'emmerdes Grenade demande poliment son chemin, brièvement elle s'entretient avec quelqu'un qui lui semble être un gentil gars, et si seulement elle avait vu le clin d'oeil qu'il avait fait à son ami, elle ne l'aurait pas suivi dans cette chambre pourrie empestant le tabac froid. De toute évidence, il ne s'agissait pas de la chambre d'Eugene, et le mather se trouvant en face d'elle était bien trop fier. Mais la jeune fille s'était promise de ne pas faire de vagues, de ne pas mélanger études et maison. Mais quand le mather ouvrit la bouche, elle succomba. Alors, t'as pas de grand frère pour voler à ta rescousse ? Eh, mon petit, on te l'avait pourtant dit, pas sa famille. Alors la claque qui vient de s'échouer bruyamment sur ta joue, faudra pas aller s'en plaindre. Grenade, elle, n'a pas fini le massacre. Avant que le mather ne hurle tellement fort qu'il ramène ses potes à la sortie de la chambre, l'eliot a le temps d'envoyer la bouteille d'alcool trainant sur le bureau si fort contre le mur qu'elle déverse ses tripes sur le lit, de casser l'ampoule de la lampe à chevet en la fracassant contre le sol. Elle aurait voulu déchirer tous les cours de cet abruti de mather sans cervelle mais elle décida sagement qu'il était temps pour elle de quitter les lieux. Et les deux ou trois mathers en rogne devant la porte, t'en fais quoi ma belle ? Merde. Elle se trouva nez à nez avec eux et histoire de faire baisser un peu la tension, elle lâcha un Mais vous tenez à la vie ou pas bande d'attardés drogués ?! qui sonna légèrement comme Allez tous vous droguer ailleurs, moi j'me casse.
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feat. petite bombe
Reniflant d'un air dédaigneux, ses yeux bleus cobalt analysant froidement la situation qui s'offrait à lui, Atlas fit un signe de tête à la jeune fille restée en retrait de retourner dans sa chambre, celle-ci s’exécutant docilement, non sans laisser une moue inquiète s'imprégner sur son visage fin aux sourcils durement froncés. Dès que la porte pivota sur ses gonds, il reporta son attention sur la petite chose qui avait perturbé ses plans initiaux et qui s'agitait toujours de plus belle _insouciante du danger ou simplement résignée_ le corps partiellement dissimulé derrière ces déchets de Mather. Il n'avait jamais pu supporter une telle propension à s'exhiber de manière aussi vulgaire ... Son regard croisa alors celui de la jeune femme au visage déformé par la rage, ses petits poings crispés devant elle dans une attitude suicidaire. Goguenard, Atlas se demanda ce qu'elle comptait faire exactement avec son poids plume. Lui, elle, et les autres, savaient parfaitement qu'elle n'avait absolument aucune chance. Et malgré tout, elle tenta de se frayer un chemin entre les corps. Et une main fusa, s'abattant cruellement dans ses cheveux dorés, les accrochant avec violence, lui arrachant un cri de douleur.
On doit avoir pitié des uns et des autres, mais on doit avoir pour les uns une pitié qui naît de tendresse, et pour les autres une pitié qui naît de mépris.
Peut-être même un mélange des deux ...
Et c'est probablement pourquoi, Atlas, le visage fermé, s'interposa. Des coups échangés, des grognements de douleur, un crâne qui s'éclate contre le mur _le sien_ des jointures en sang, encore des cris, des râles, des blessures à vif, des os s'entrechoquant, la vue brouillée. Finalement, il réussit à tirer la blonde dans la chambre dont elle tentait quelques instants plus tôt de s'extirper _ironie du sort_ et claqua la porte qu'il verrouilla rapidement et contre laquelle il s'accroupit, reprenant son souffle en riant, le visage ravagé, crachant du sang, les articulations brûlantes. Les tambourinements funestes dans son dos résonnants à ses oreilles comme une douce musique, il fixa la gamine qui était tombée brutalement au sol lorsqu'il l'avait entraîné sans ménagement avec lui.
«Et maintenant petit coeur ?».
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feat. beau blond
Il avait osé. Osé lui aggriper les cheveux, osé tirer en arrière. Elle qui n'avait demandé qu'un nom, repartirait avec des griffures. Les Mathers étaient une fois de plus incapables de faire la parité des choses. Grenade ne put s'empêcher de penser à ce que sa cousine avait dû endurer pendant ces quelques années. Lorsqu'un individu lève la main sur toi, il se peut que jamais, jamais on ne s'en remette. Mais avant que leur action ne devienne irréparable, les Mathers furent séparés par une boule de furie blonde, s'agitant dans tous les sens. Dans la mêlée elle fut embarquée, et comprit après-coup que c'était fini, ou du moins la seconde partie de l'aventure. Son prince charmant avait fini par pointer le bout de son nez, un prince en sang et en chair pendante, bien peu charmant à vrai dire. Les sauvages frappaient à la porte mais rien n'aurait pu entamer le calme olympien des deux Eliots. «Et maintenant petit coeur ?» Maintenant n'est pas encore là mon chou, respire. On n'a pas à se poser ce genre de questions pour l'instant. Pour unique réponse, Grenade se redressa et rit. «Franchement, bien joué.» Elle tendit le bras pour lui attraper une boîte de mouchoirs  et remarqua qu'elle s'était coupé la main avec un morceau de verre. Son sourire quitta son faciès en une fraction de seconde et elle arracha plusieurs mouchoirs pour panser sa plaie. La vue du sang aussi proche de son poignet lui rappelait des souvenirs atroces, et elle ne voulait jamais plus y repenser. Un paquet de clope attira son regard, elle se servit et lança le paquet à son sauveur. Elle craqua sa clope et marcha lentement dans la piaule, cherchant quelque chose d'intéressant. Tiens, le courrier. Elle prit les lettres une à une, espérant tomber sur quelque chose d'intéressant. Fatalement, elle finit par s'emmerder. Elle se rapprocha du blond et quémanda une autre cigarette pendant qu'elle jetait le mégot dans l'alcool répandu au sol. «Maintenant soit on trouve quelque chose d'intéressant, soit on s'arrange pour foutre un monstrueux bordel. Ou les deux. Oh, je m'appelle Grenade et merci pour, voilà.» Elle ne comptait pas s'attarder sur des remerciements émotifs. Elle ne comptait pas sauter au coup du gars couvert de sang, elle se sentait plus rebelle que victime, alors elle voulait agir. Et fort.
Pride pour Epicode
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