THILER + la dernière fois que j'tai vu, tu faisais la taille de trois pommes assises.

Mer 9 Sep 2015 - 18:32

Reprendre les cours, le genre de chose compliquée après des longues vacances comme tu avais eu. Non, tu n'étais pas allé au summer camp, préférant partir avec tes potes en Australie puis en Russie. Quand on à les moyens, pourquoi se retenir après tout ? Et que dire d’Ibiza et de ses magnifiques plages et surtout des demoiselles plus que caliente. Revenir ici, tu as eu beaucoup de mal. Heureusement que tu as très vite repris tes habitudes et ton petit boulot. Mais ce matin, ton réveil à sonné et bordel, qu'est-ce que tu as eu du mal. Pourtant, tu n'as pas vraiment eu le choix, ouvrir les volets, te promener sur ton balcon avec seulement ton boxer et te griller une clope avec la magnifique vue que t'offrait ton appartement au dernier étage. Tu prends l'air et ça t'aide à te réveiller, prendre une douche, enfiler rapidement un t-shirt, un jean, une veste et des baskets. Te coiffer en moins de deux, prendre ton sac de cour et disparaître dans l'ascenseur puis dans ta voiture. Te rendre à l'université, une route que tu connaissais maintenant sur le bout de tes doigts. Tu pourrais rouler en fermant les yeux, ta voiture pourrait t'y conduire toute seule. Nombre de fois ou tu as fait ce trajet depuis ton arrivé dans cette ville. Une fois à l'université, la voiture sur le parking, il était temps pour toi te regarder ou tu devais te rendre, dans qu'elle salle et tout le bordel. Tu marchais rapidement, bien trop rapidement, tu n'avais même pas enlevé tes lunettes, tu traçais ton chemin sans même faire attention à quiconque arrivant en face de toi. Slalomant entre plusieurs personnes, malheureusement une seule ne s'était pas écarté en te voyant arriver tel un furie. Fonçant en plein dans son épaule, lui faisant tomber ses affaires. Catastrophe, voilà pourquoi tu aurais du te fumer un joint avant de venir ici. « Excuses-moi, j'chui un peu pressé et j'fais pas vraiment attention. » tu ramassais ses affaires sans attendre une quelconque réponse.

(Invité)

Sam 12 Sep 2015 - 4:50

Mede, merde, merde. Etre Mather c’est peut être le dernière des choses à être si tu veux étudier paisiblement dans cette université. C’est vrai, c’est un fait. Faut pas être mather, vivre à côté de chez eux ou même simplement être ami avec l’un d’eux sous peine d’avoir des difficultés dans son cursus. Mais bon que dis-je, on s’en branle. J’suis pas branchée super études. Disons que mon cursus est quelque chose de complémentaire à mon talent inné dans la musique. Ont peut dire ça comme ça, non ? Après tout je me voyais mal faire un cursus en neuroscience bien chiante alors que j’ai cette âme d’artiste, bien, très bien enfuit au fond d’mes entrailles sous l’épaisse couche de flemme, de drogue, d’alcool, de mal bouffe qui constitue ma vie universitaire. J’suis à la bourre. Totalement à la bourre, les yeux éclatés à peine maquillés histoire de quand même dissimuler les cernes atroces que j’ai. Bien que les mettre en évidence c’est pas trop mal non plus. « Héé regardez, j’suis matttheeeer. » J’ai pas réussi à trouver le sommeil cette nuit après cette petite soirée improvisée à la confrérie. J’ai même pas réussir à dormir une heure. Nuit blanche. Et mon cours d’histoire de la musique –youpi- dans quinze minutes, le bâtiment est à l’autre bout d’où je suis, les gens ne sont pas déterminés à se speeder ce matin. Ca puuu le retard. Dans mon élan je pousse tout le monde d’un coup d’épaule pour passer sans même penser à m’excuser, fuckyou. Héééé.. ! Quelqu’un semble aussi pressé que moi au sens inverse du mien. Un coup d’épaule, mes affaires volent par terre. Fuuuuuckit !Je soupire très bruyamment, de colère, d’agacement. Excuses-moi, j'chui un peu pressé et j'fais pas vraiment attention. Il ramasse mes putains d’affaires par terre en s’excusant comme le dernier des soumis. Putain. Magne toi là, y’a pas que toi qui est en retard bordel. Le ton de la colère est donné. Le type se relève, sa tête familière en face du mien. J’étais prête à le plumer, l’insulter, lui cracher dessus et pourtant tout ce que je fais c’est absolument rien. A part regarder les détails de ce visage. C’est sérieux ? Je ricane, nerveusement. C’est le comble. En plus d’te barrer en douce tu m’fonces dedans !?

mise en page par .Stay Away

Dim 13 Sep 2015 - 11:33

Tu aurais pu prendre un autre chemin, après tout tu connaissais l'université sur le bout de tes doigts. Tu aurais pu prendre de l'extérieur et rentrer par une porte plus loin. Malheureusement, pris dans ton élan tu n'avais pas pensé à ce détail. Il était vraiment temps que tu te lèves plus tôt pour arriver tranquillement. Tu te presses entre ces nombreux étudiants, naviguant de gauche à droite en avançant doucement mais sûrement. Tu n'allais pas tarder à arriver près de ta salle, encore un effort et tu allais pouvoir poser ton cul sur une chaise et attendre que le temps passe en écrivant le cour sur un bout de papier que tu allais encore perdre. Après tout, tu ne gardais jamais tes cours, tu reprenais toujours tout sur ta camarade de classe, heureusement qu'elle était là. Tu soupires un moment et d'un seul coup, ton bras percutait une personne. Tu ne regardais pas la personne en question, tu te dépêchais de ramasser ses affaires avant d'entendre sa réplique. La colère montait peu à peu en toi, au pire elle n'avait qu'a faire attention. Sans même la regarder en ramassant le dernier cahier tu lâchas d'une voix froide « Au pire t'a qu'a bouger ton cul au lieu d'me regarder ramasser. » tu relevais la tête, lui déposant ses affaires dans les bras. Alors que tu pensais pouvoir repartir, oui elle t'avait énervé cette garce, mais bon. Il y en avait un peu partout, et autant se calmer sinon ta journée allait plutôt mal se passer. Tu poses enfin ton regard sur la jeune femme, et là tu n'avais qu'une envie, te barrer. Qu'est-ce qu'elle foutait ici dans cette université ? Ton cœur se serrait d'un seul coup et ton expression changea directement. La colère s'était enfuie en courant pour laisser place à l'étonnement. Jamais tu n'aurais pensé la retrouver surtout ici dans cette université. « Il n'y a que comme ça que j'peux t'approcher. » lançais-tu avec un léger sourire ironique.

(Invité)

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