Juliette M. Cohen ► Rachelle Lefèvre

Il était une fois, une jolie petite rousse aux yeux bleues prénommé Juliette a rendu une famille plus qu'heureux. Cette histoire commence le 20 mai 1983. En cette journée de pluie, on se croyait en automne plutôt qu'au printemps. Ma mère était certaine que j'allais arrivé seulement dans une semaine, mais je lui ai fait une belle petite surprise. Vous connaissez la suite, je suis née, tous le monde était content, un beau bébé en santé, bref tout va à merveille. C'est six moi plus tard que tout commence à s'embrouiller. Un soir, après que ma mère soit venu me mettre au lit, je dormais paisiblement en compagnie de mon ourson en peluche. Je me mise alors à entendre quelque cris qui semblait venir de la cuisine. Étant évidemment beaucoup trop jeune pour comprendre ce qui se passait, je ne fis que me mettre à pleurer. Pas parce que j'étais paniqué, mais bien parce qu'on m'avait réveillé. Plus le temps avançait et plus les cries augmentaient. J'entendis alors une porte se claquée, puis plus rien, silence totale. Ma mère entre alors dans ma chambre en larme et me prise dans ses bras. Elle me fit boire le biberon, me remit au lit, puis je fini par me rendormir. Ce n'est que quelque mois plus tard qu'un nouveau papa avait entrée dans ma vie. D'ailleurs, c'est avec celui-ci que j'ai grandis. Je peux dire que j'ai vraiment eu une belle enfance avec mes parents. Ce n'est que quelque années plus tard qu'on m'a parlé de la querelle qu'il y avait eu entre ma mère et mon vrai père lorsque j'étais bébé. C'est d'ailleurs à ce moment que j'ai apprise que mon beau père n'était pas mon vraie père. J'étais vraiment sous le choc, mais dans mon cœur, il restait tout de même mon vrai père. J'ai appris par le fait-même la raison de leur dispute. Apparemment que mon vrai père avait une autre femme dans sa vie alors qu'il était avec ma mère. Mais quel enfoiré celui-là. Disons qu'en apprenant cela, je n'ai jamais eu envie de rencontré mon vrai père.  Mon beau père, quant à lui, était incapable d'aucun mal. Je me suis toujours sentis aimé avec lui et me considérait comme sa propre fille. Un beau jour alors que j'avais 25 ans et que je terminais mes études en médecine, car je voulais faire le même métier que mon beau père, je venais de finir l'école et je suis rentré à la maison après cette longue journée. Je restais encore chez mes parents à cet âge, car je n'étais pas encore prête à partir. J'avais aperçu l'auto de ma mère dans l'entrée. J'entrai alors dans la maison, puis je cherchais ma mère. Je voulais lui montrés les résultats que j'avais eu dans mes examens de médecine, car je savais qu'elle serait tellement fière de moi. Sans m'y attendre, je retrouvai alors ma mère ensanglanté. Je fis tout tombé ce que j'avais dans la mains. Je couru vers elle pour m'apercevoir qu'elle était morte. Prise de panique, j'appelai la police. J'avais du mal à parler tellement je pleurais au téléphone. Après une longue enquête, toute les accusations de meurtre fut posé contre mon père. Je n'en revenais pas qu'il avait pu faire une chose pareil. J'avais tellement honte de lui, tellement honte que j'avais voulu faire comme lui dans la vie. J'ai alors tout arrêté mes études en médecine. J'en voulais à la vie. Toute l'argent que j'avais épargné pour mes études, je l'ai utilisé pour me payer de l'alcool et de la drogue. C'était ma seule façon d'oublier tout ça. J'ai vécu un vrai calvaire durant presque deux ans. J'avais perdu goût à la vie. J'avais même pensé au suicide. Mon père était en prison et je m'étais retrouvé toute seule. Ce n'est qu'un an plus tard que j'ai décidé d'aller le voir en prison. Je voulais qu'il sache que je le détestais pour ce qu'il avait fait. En le voyant arrivé en larme devant la vitrine, je fus sous le choc. Apparemment qu'il attendait que je vienne à chaque jour. Alors que je m'apprêtais à lui dire ce que je voulais lui dire, il voulut me faire comprendre qu'il n'avait pas commis ce crime. Que tout ça était un coup monté. Je ne le croyais pas sur le coup, mais il semblait vraiment sincère dans ce qu'il disait que je fini alors par le croire. C'est par le fait même, que j'ai appris l'existence de quatre demi-sœurs. J'avoue que j'aurais aimé le savoir avant, car j'en aurais eu de besoin. Voulant alors faire sortir de prison, j'ai tout essayé en parlant avec plusieurs avocats, mais ils n'ont jamais voulu entendre. À mes 30 ans, j'entamai des études en droit pour ainsi devenir avocate. Un jour je réussirai à faire sortir moi-même mon père de prison. C'est alors ainsi que je me suis retrouvé à Harvard, sachant que j'avais des sœurs qui y résidaient. J'aurais tellement voulu avoir des sœurs quand j'étais plus jeune que j'avais maintenant du temps à rattraper. Deux ans maintenant se sont passés et tout va bien dans mes études. Je vais toujours visité mon père de temps en temps. Et je suis plus proche jamais de mes demi-sœurs qui sont toujours près de moi.