I really really like youuuu. [Adrian]

I like you .. shit, you're blue?

 

Qui dit Septembre, dit début d'année, et de cours. Malachy n'avait pas beaucoup d'heure de cours en ce moment, et il préférait aller étudier à la bibliothèque. Il ne s'agissait pas d'avoir de mauvaises notes. Être un mather, n'était pas incompatibles avec des bonnes notes. Et de toute façon, vu combien il payait son année, il avait intérêt à avoir des pures notes, parce qu'après toutes ces parties de jambes en l'air avec de vieilles femmes, franchement, fallait bien rentabilisé un maximum. Il avait prit quelques bouquins de Psychologies, et s'était trouvé une table, il était gentiment en train de lire, même si les trois quart des gens pensent que les mathers sont des illitrés. C'est quelques temps plus tard qu'il remarqua Adrian. Adrian un ptit gars rencontrer à une soirée, et il plaisait beaucoup à Malachy, ils avaient bien accrochés à la soirée. C'était devenu un ami, voilà c'était dit. Alors Maly se leva, bouquin à la mains, et alla droit vers son étranger nouvel ami. «Adrian, salut, ça va?.»  Si tout le monde savait qu'il préférait les hommes, on pourrait penser que c'est une tentative d'approche lamentable, sauf que ce n'était pas vraiment le cas. Maly posa son derche sur la table, et fixa Adrian, en attendant une réponse. Mather un jour, mather toujours, non?

I like you .. shit, you're blue?

 

Il y a une semaine la rentrée et j’étais déjà débordé de devoir. Les professeurs d’Harvard étaient réputés pour être les plus difficiles du monde. J’avais déjà un projet de traduction Anglais-Suédois d’une vingtaine de pages à remettre la semaine prochaine et aussi une analyse financière à faire. Pour ne pas être à la bourre, j’avais décidé de me rendre à la bibliothèque, comme cela je serais tranquille et pourrais avancer sur mes travaux. Une fois là-bas, je pris un dictionnaire suédois et un anglais. Je m’assis le plus loin possible de toute distraction possible. Je voulais bien commencer le semestre. À peine mon mac ouvert, je me fis déranger par quelqu’un. Quand je levai la tête pour voir qui avait brisé ma concentration. C’était Malachy. Un mec que j’avais rencontré à une soirée avant le Summer Camp et avant que j’intègre les eliots. J’avais entendu par mes frères et sœurs ce qu’il était arrivé lors d’une soirée Eliot. J’étais un peu en colère contre lui. Je ne dis rien, secoua la tête en guise de non et de déception et rebaissa ma tête vers mon ordinateur.

I like you .. shit, you're blue?

 

Maly était de bonne humeur, et joyeux. Et on pouvait aisément comprendre que ça arrivait très souvent, vu qu'il avait choisit une super confrérie de fou, comme lui. Il s'était approché de son ami récent, avec joie et bonne humeur, mais en voyant la tronche et la réponse de son ami, quelques choses semblaient clocher chez lui. Il fronça les sourcils, et s'assit sur la table à côté de Adrian, habituellement là où une personne sensé s’assiérait sur la chaise.  «Adrian, y'a quelques choses que t'as envie de me dire peut être? Tu fais une de ces têtes..»  Maly se retenu d'essayer de lui pincer les joues pour le faire sourire. Maly avait des idées puérils par moment, mais ça doit être parce que la joie et la déconnade amicale ne faisaient pas partie de son passé en Irlande. Il jouait avec son livre nerveusement, sentant bien que quelque chose qu'il n'appréciait pas allait sortir, au vu de la tête de Adrian.

I like you .. shit, you're blue?

 

J’étais entrain essayé d’étudier et Malachy venait me déranger. Normalement, j’aurais été content de le voir, car il était une bonne connaissance, mais en ce moment, je n’avais pas trop envie de le voir et même de lui parler. Je l’avais même ignoré quand il était venu me parler. J’avais entendu parlé d’un vert qui était venu pourrir une soirée bleue que je n’avais pas pu aller. Je ne savais même pas que Malachy était un vert. Un putain de Mathers. Les Eliots ne s’entendait pas du tout avec les Mathers, mais je pouvais quand même être l’ami d’un, excepté que Malachy avait fait un mauvais coup. Je levai les yeux vers lui et lui répondit : « Peut-être que tu devrais me tâcher de peinture aussi ? » Et comme un gros bébé, je me levai et rangeai mes choses pour partir.

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Malachy n'était pas vraiment connu pour être le plus tendre des agneaux. A vrai dire, pas sûr qu'on puisse le catalogué d'agneau un seul instant dans sa vie, à part peut être lors de sa relation avec l'anglais. Il était gentiment aller voir un ami, heureux d'avoir un pote et de faire la conversation un peu, mais ça ne sembla pas très bien tourné. En effet, Adrian boudait dans son coin, et voilà qu'il lui parlait de peinture. Maly du se mordre la langue pour ne pas dire une phrase qu'il pourrait regretter à connotation perverse. Il beugua deux secondes le temps de faire le lien entre ses paroles et son intrusion chez les bleus. Merde, Adrian était un sale bleu coincé du cul et pas drôle. Pourquoi les mecs sympas étaient toujours des rivaux pourris ? Maly lâcha un soupire en regardant Adrian agir comme un gamin, pas content, boudeur, rangeant ses affaires pour le fuir. Maly attrapa une des affaires d'Adrian, comme ça forcément il partirait pas hein? Et il lui dit, un peu agacé. «Tu vas pas faire la gueule pour un peu de peinture quand même? Je sais pas si on t'as dit, mais moi j'en étais recouvert! Et puis merde, vous êtes riche, c'est pas la mort du petit cheval! Vous êtes vraiment coincé, faudrait virer le balais que vous avez dans le cul de temps en temps!» Maly n'était pas vulgaire. Il pouvait faire bien pire à vrai dire, mais là il était énervé. De la peinture, ça tue personne. Il soupira rendant l'affaire à Adrian, et s'en alla vers la sortie, bouquin en mains. Maly avait oublié qu'il tenait le bouquin d'ailleurs.

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J’étais un peu rancunier et surtout que je ne savais pas que Malachy était dans les verts. Il s’en était prit à ma confrérie. Cette attaque était comme une attaque directement a moi. Je lui faisais la gueule comme un sale gosse boudeur. Je rangeai mes trucs et je voulais partir. Je ne voulais pas que quelqu’un me voit parlé à un Mather ou tout simplement je ne voulais pas me rabaisser à son niveau. Malachy pris mon cartable et me parlait avec un ton un peu agacé. Les gens alentour commençait à nous regarder de travers, car nous étions tout de même dans une bibliothèque et le mather commençait à parler un peu plus fort. « Je ne vais pas faire la gueule pendant longtemps, car tu ne me verra plus. Non on ne m’a pas dit.» Le petit commentaire sur les riches m’avait bien irrité. «Pardon…. Nous les riches… Ça c’est le top. Je croyais vraiment que tu pouvais être bien» Je lui laissa mon cartable, car il n’était pas trop important et pris la direction de la sortie.

I like you .. shit, you're blue?

 

Maly était un Mather, un vrai. Mais il possédait des qualités altruiste comme les Quincy. Et il ne comprenait pas qu'on le fasse chier pour une blague sans danger. C'est pas comme si il avait donner a manger à quelqu'un, un produit dont il était sûr qu'il était allergique, ça c'était dangereux! Mais non, faut croire qu'ils sont débiles et sans humour. Maly soupira, et le suivit. Il n'en avait pas fini avec lui et ses conneries de bleu coincé. «T'as quel âge, six ans? T'es en train de péter un câble pour une blague potache. Bordel, j'ai tué et blessé personne, a part peut être leur égo! » Maly avait envie de le frapper, vraiment, très envie à cet instant, mais il se retint, il essayait de retenir ses penchants violent depuis huit ans. «Je suis un chouette type, quand on joue pas à "Monsieur le Précieux troisième du nom"!» C'était exactement ce que Adrian faisait. Il faisait sa petite princesse fragile et délicate, et ça lui foutait les nerfs de voir ce type agir comme une gamine de six ans.

I like you .. shit, you're blue?

 

Je n’étais plus dans mon assiette. Cela m’avait fait un peu chier qu’il aille fait cela aux Eliots et je ne voulais pas lui parler. J’avais pris mes trucs et je m’étais mis à marcher vers la sortie. Malachy me suivait et n’arrêtais pas de me parlé. Il devait arrêté, car je trouvais qu’il devenait un peu arrogant. Je n’allais pas me laisser me faire traité d’enfant de six et de précieux troisième du nom. Je m’arrêtai brusquement dans une rangée de livres et plaqua Malachy contre la rangée. J’étais à quelque centimètre de lui et ma haine envers lui augmenta. Je ne savais pas quoi lui faire ou dire. Sans même y penser, je lui donnai un baiser sur ses lèvres. «C’est fini maintenant, je ne veux plus en entendre parlé» Sur ce, je repris ma marche vers la sortie. Espérons qu’il n’avait pas trop mal pris ce petit baiser inoffensif.

I like you .. shit, you're blue?

 

Maly était sur les nerfs à cause de la façon d'agir de Adrian. Ce mec, il avait l'air sympas, et normal quand il l'avait rencontrer, et là il jouait son petit Eliot coincé et borné. Insupportable! Maly avait un problème avec les Eliot, surtout ceux qui se prenaient pour le centre du monde. Il disait sa façon de penser à Adrian, quand celui ci le plaqua contre une rangé pour... l'embrasser? Non mais il est sérieux? Maly était un peu choqué pendant quelques instants, ayant vraiment du mal à intégré qu'un désaccord pareil puisse mener à ce genre d'action. Pire même, ce mec avait osé lui faire ça, ça dans une bibliothèque! Avec des gens dedans! Non mais il était pas bien! La colère de Maly décupla dans ses veines, et la rage commençait sérieusement à se voir dans ses yeux. Ce mec allait prendre cher. Il rattrapa Adrian et l’agrippa par le bras pour le stopper dans son élan de fuite merdique, et dans cet accès de rage, lui colla un directe dans la figure, sans ménagement, en lui criant. «Ne t'avises plus jamais de faire ça! Je ne suis pas un sale homo moi!» Faux, mais c'était sa première réaction quand on l'humiliait : la colère, la haine la violence. Un bon mécanisme de défense. Il avait lâcher Adrian, et le fixait avec une haine flamboyante dans les yeux. Il y avait des choses que Maly n'aimait pas qu'on lui fasse. Typiquement Adrian avait tout fait aujourd'hui.