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Lost in you [ft Ethan]

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Lost in you
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Lilly ✧ Ethan


La rencontre avec Ethan d'il y a quelques semaines m'avaient retournés l'esprit. En seulement trente minutes, tant de conversation avait fusées, des cries, de la colère des larmes. Et je n'avais pas eu l'attention de lui poser encore des problèmes lorsqu'il avait joué les enfoirés de première, se comportant comme une personne insensible en puissance.
Et lorsque j'avais quitté l'arrière du bar pour retourner travailler, je ne m'étais pas attendu à ce qu'il ne débarque à quelques minutes de la nuit pour s'excuser mais, étrangement, ça m'avait rassuré qu'il ne le fasse.
Maintenant, cela faisait plusieurs semaines, peut-être deux ou trois que nous nous étions vu et je n'avais pas eu plus de nouvelle de lui. Il m'avait dit de lui laisser du temps. Encaisser l'endroit où j'étais, le fait que j'ai évidemment changé mais aussi mon retour et je comprenais très bien pourquoi il avait besoin de temps. Je n'avais pas cherché à l'appeler et m'étais contenter de faire les allers et retours entre le bar, mon appartement ainsi que les magasins. C'était bien suffisant pour moi.

Mais aujourd'hui, je n'allais pas sortir de chez moi. Tout simplement parce que je ne travaillais pas. Et je comptais bien rentabiliser mon temps sans boulot pour faire un peu le ménage chez moi. En fait, ce n'était pas réellement le bazar mais je n'avais pas eu le temps de réellement décorer l'endroit. Ce qui fait que c'était bien trop sobre. Toute personne me connaissant réellement saurait que les murs ne peuvent pas être blancs chez moi, que la maison doit être empli de toute sorte d'objet, aussi utile qu'inutile. Et là, je veux me mettre à tout ça aujourd'hui.
Une journée devrait suffire à m'installer complètement.
Et si vraiment, je ne peux pas tout faire, j'attendrais la prochaine journée de libre pour continuer.

- Tiggi ! Ramène tes fesses ici.

Je slalomais entre les cartons avant d'attraper la petite boule de poil noire qui ne cessait de tenter de m'échapper. Je ne peux pas le laisser en liberté étant donné que je compte laisser la porte ouverte. Je ne veux surtout pas qu'il n'aille dehors et qu'il se perd. De ce fait, je préfère l'enfermer dans la salle de bain. Je sais qu'il ne bougera pas là-bas.
Je laisse alors la boule de poil à l'endroit mentionné et me dirige dans le salon. Les cartons sont entassé. Certains sont ouverts, d'autres non.
Je me suis habillé léger pour ne pas avoir trop chaud pendant les efforts et je pense que c'est une bonne chose. Un simple short en jean, un chemisier bleu parsemé de fleur ici et là et j'avais attaché mes cheveux en une queue de cheval pour ne pas les avoir en travers de la tête.
Mais avant de m'y mettre, je me dirigeais vers l'entrée et ouvrait la porte, laissant celle-ci grande ouverte. La raison ? Le fait que je sois dans la maison. Je préfère avoir la porte ouverte même si tout le monde peut voir ce que je fabrique chez moi, c'est juste comme ça.

Durant plusieurs heures, j'avais déballé les cartons, montés certains meubles et je ne ressemblais plus à rien à ce moment présent. (Appartement mais tu rajoutes pleins de cartons ici et là 8D] Certaines mèches de mes cheveux s'étaient ôtés de l’élastique, je commençais à transpirer et j'étais allongé par terre au milieu de papier bulle, papier cartonné avec le rat. J'avais d'ailleurs eu la merveilleuse idée de l'appeler "Abracadab'Rats". Je trouvais ça drôle sur le moment mais ça devient long à dire quand je l'appelle.
L'animal se baladait sur mon ventre, chatouillant légèrement celui-ci alors qu'un sourire étirait mon visage.
Pour une fois, je me sentais bien. En fait, il n'y a que chez moi que je me sens plutôt bien. Personne n'est là pour me dire quoi que ce soit, il n'y a que mes animaux et c'est le mieux pour moi pour le moment.
Après tout, même s'il s'est excusé, Ethan n'a pas totalement tord. Tout d'abord, c'est à moi de tenter de me débrouiller seule. Et même si j'aimerais qu'il soit là, avec moi, à m'aider. Je me dis que je dois aussi tenter d'y travailler un peu.
Je reste ainsi allongé durant quelques minutes avant de reposer l'animal dans sa cage. Il me reste encore plusieurs cartons.
Je n'avais gardé qu'un seul carton de ma vie passée. J'ignore d'ailleurs s'il a remarqué l'absence d'un de nos albums lors de ma détention.
Certains policiers étaient aller les rechercher alors qu'Ethan devait certainement attendre encore et encore à l'autel.
Je pince lentement mes lippes et m'agenouille près d'un carton et sort les quelques bibelots ainsi que le fameux album auquel je faisais référence quelques secondes plus tôt.
Je décidais de m'asseoir par terre, en tailleurs et de m'accorder un peu de temps pour me replonger dans mes souvenirs. Je déposais l'album ouvert sur mes genoux. Certaines photos étaient vraiment horribles. Horribles dans le sens où nos visages faisaient réellement peur. D'autres me faisaient sourire et regretter un peu le temps passée.

- La dernière chose que tu as à faire, c'est de te laisser aller. Lève toi et vient avec moi.

C'est ce que je lui avais dit à cet idiot quand il avait eu besoin de quelqu'un. C'est bizarre de voir que les conseils que je donne ne sont pas applicable pour mon propre cas.

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Il devait le reconnaître, la première rencontre avec Lilly n'avait pas été une réussite. Des cris, des pleurs, des interrogations.... Et puis surtout lui, qui avait agit en parfait connard. Mais il fallait se mettre à sa place, il était totalement perdu, et ça faisait énormément d'information en même temps à digérer. Un peu trop d'ailleurs. Il n'arrivait pas à remettre tout en place dans son petit crâne, tout paraissait tellement irréaliste. Le simple fait qu'elle revienne au bout de trois ans était totalement impensable, alors le fait qu'elle les ai passés en prison....

Bref, beaucoup de choses en même temps, et Ethan n'avait pas eu la bonne réaction. D'abord surpris, ensuite soulagé, c'est finalement la colère qui avait prit place dans son petit cerveau ainsi que dans son coeur. Oui, il était terriblement en colère contre elle. De son point de vue, elle aurait eut maintes occasions de lui dire où elle était, de lui dire ce qu'il se passait, y compris le jour où elle avait poignardé à mort ce flic qui voulait la violer. Elle aurait pu venir lui parler, tout lui raconter. Même si c'était eux deux contre le monde, il y'aurait au moins eu quelqu'un pour la croire. Il aurait presque endossé ce crime si ça avait été pour elle à cette époque, alors pourquoi ?

Oui voilà, la vraie question qu'Ethan se posait c'était; Pourquoi ? Pourquoi lui cacher tout ça ? Parce qu'elle paniquait ? Oui, ça arrive de paniquer, mais il y'a un après coup, pourquoi ne l'avait-elle pas appeler ? Tout ce qu'il demandait, c'était d'être présent pour elle comme elle l'avait été pour lui à une certaine époque. Quand elle l'avait ramasser telle une loque. Elle lui avait tendu la main, seule contre tous elle disait qu'il pouvait changer, qu'il était quelqu'un de bien, qu'il pouvait décrocher.... Et lui, il l'avait rejeter. Comme un enfoiré. Lui assurant que désormais, elle serait seule.

Mais Elise lui avait fait prendre conscience pleinement de la situation et des conditions dans lesquelles elle se trouvait pendant ces trois ans d'enfermement. Elise appréciait particulièrement Lilly, et voir son frère si en colère contre elle après ce qu'elle avait vécu.... Elle connaissait bien Lilly, et elle savait combien Ethan comptait pour elle, du moins à cette époque. Elle n'avait voulu que le protéger, ça lui paraissait évident. Tout comme il paraissait évident que si Ethan s'était retrouvé dans la même situation, sa soeur n'en aurait jamais rien su. Pour la protéger, pour ne pas qu'elle l'attende. Et lui.... Lui n'avait pas vu les choses de cette façon. A aucun moment il ne s'était mit à sa place, à aucun moment il n'avait réellement pensé à ses sentiments à elle. Ce qui faisait de lui à cet instant précis; Un parfait enfoiré.

Alors pour ne pas rester sur cette note, il l'avait attendu à la fin de son service pour s'excuser et lui demander du temps. Non, il ne pourrait pas lui pardonner ça, et il ne tournerait jamais la page, mais une part de lui la voulait dans sa vie. Il venait de la retrouver, il ne voulait pas la perdre de nouveau. Elle était brisée, certes, mais c'était toujours Lilly..... SA Lilly. Et depuis ces quelques semaines, il avait eu pleinement le temps de réfléchir, et d'en parler à Leanne. Et c'est quand les mots "Parce que je l'aime" sont sortis de sa bouche qu'ils se sont rendus compte que lui et Leanne, c'était une erreur. Proches ? Oui ! Attirés l'un par l'autre ? Sans aucun doute, mais ça n'était pas de l'amour. Les sentiments qu'il avait envers Lilly s'était réveillé dès son retour, et il avait mit du temps avant de s'en rendre compte.

A vrai dire, depuis cette explication et cette rupture avec Leanne, il était totalement perdu. Il y'avait d'une part toute cette colère et cette rancœur envers elle, et d'autre part, tout cet amour qu'il avait toujours eu pour elle et qu'il aura probablement toujours. Comment oublier la femme de sa vie ? Celle avec qui il devait se marier, celle avec qui il pensait fonder une famille ? Comment oublier cette femme formidable qui l'a fait sortir du gouffre et qui lui a redonner le sourire, goût à la vie, il y'a de ça déjà 10 ans ? Il était totalement perdu et depuis quelques jours, il hésitait même à aller la voir.

Mais pour quoi ? Lui dire "je t'aime mais je t'en veux" ? Quel intérêt, et puis ça ne fera rien avancer. Mais il avait besoin de la voir, de lui parler. Maintenant qu'il savait où elle était, où la trouver, qu'il savait qu'elle allait bine et qu'elle ne partirait pas de sitôt. Même sa soeur le poussait à aller la voir. Après tout, ça l'aiderait peut être à clarifier les choses de son côté ? Et puis il ne pouvait pas garder ça pour lui, il avait besoin de savoir si elle était aussi perdu que lui.... Elle à garder sa bague de fiançailles..... C'est forcement qu'il compte encore pour elle, non ? Ne serait-ce qu'un peu....

Il repoussait cette rencontre depuis bien trop longtemps.... C'est simplement vêtu d'une chemise blanche, d'un jean et de chaussures de ville qu'Ethan se décidait finalement à prendre la route pour rejoindre l'appartement de Lilly. Il se garait devant l'immeuble et prit quelques minutes avant de faire le moindre mouvement. UN vrai combat intérieur.... J'y vais, j'y vais pas ...? Il respirait profondément et se décidait enfin à sortir, cherchant dans le hall d'entrée la boîte au lettre de Lilly, qui lui permettrait de savoir à quel étage elle se trouvait. 3ème gauche. Parfait. Il montait les escaliers lentement, mais sûrement, toujours en combat intérieurement... Après tout, il est toujours temps de faire marche arrière !

Il arrivait enfin au troisième étage. La porte de Lilly était ouverte, ce qu'il trouvait étrange. Il entrait doucement dans l'appartement. Des cartons s'empilaient un petit peu partout, le reste de l'appartement était blanc en majorité. Il admirait les lieux avant que son regard ne se pose sur la demoiselle, assise par terre, dos à lui. Elle ne semblait pas l'avoir vu. Il s'approchait sans un bruit, les mains dans les poches et le coeur battant à mille à l'heure. Elle semblait feuilleter quelque chose, et plus il s'approchait, plus il arrivait à voir de quoi il s'agissait. Un album photo. En y réfléchissant, Ethan n'avait jamais fait attention à ça. A savoir s'il manquait un album je veux dire. C'était Lilly qui avait fait tous leurs albums, lui se contentait de poser pour les photos. Mais il était content de voir qu'elle gardait ces vieux souvenirs. Son attention se portait sur une photo en particulier.

Une vieille photo d'Ethan que Lilly avait prit un malin à prendre. Il souriait timidement avant de briser le silence qui encombrait la pièce.

-Le lendemain de l'anniversaire de Katie si je ne me trompe pas. On avait tous les deux beaucoup de mal ce matin là, mais je n'ai jamais réussi à prendre une photo de toi. T'as été un vrai ninja ce matin là.

Il riait nerveusement avant de passer une main derrière la nuque en voyant la réaction de la jeune femme.

-Pardon je.... Je voulais pas te faire peur. C'était ouvert...
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Lilly ✧ Ethan


Certaines photos n'étaient vraiment pas à nos avantages. Nous étions soient mal réveillé, soit avec une gueule de bois par moment ou juste totalement ennuyé. Pour le coup, j'avais l'impression de rire toute seule devant l'album. C'était le bon temps, j'adorais le prendre en photo au moment où il était le moins susceptible d'être magnifique. Et pourtant, je le trouvais plutôt beau au réveil.
Aucun bruit n'était présent dans la pièce, sauf lorsque je rigolais ou que je parlais seule pour commenter les photos. Ça m'arrivait et ça, c'était une chose qui était déjà présente avant ma détention.
Je continuais de tourner les pages, m'arrêtant sur une photo en particulier. La tête d'Ethan était épique sur cette photo. Le lendemain d'un anniversaire où tout les deux avions pas mal picolés. J'avais réussi à prendre Ethan en photo mais lui n'avait jamais réussi.

-Le lendemain de l'anniversaire de Katie si je ne me trompe pas. On avait tous les deux beaucoup de mal ce matin là, mais je n'ai jamais réussi à prendre une photo de toi. T'as été un vrai ninja ce matin là.

Quand la voix d'Ethan trahit le silence qui s'était installé, je sursaute et l'album s'étale face contre terre alors que je me retourne vers lui. Bon dieu, ce qu'il m'a fait peur. Je viens poser ma paume sur ma poitrine, mon rythme cardiaque s'était augmenté considérablement. Mais qu'il est bête à débarquer dans mon dos. J'attrape la première chose que je vois devant moi, à savoir un coussin avant de lui lancer dessus.

- Bon dieu, tu m'as fais peur idiot..

Avais-je simplement dit. Pas de "qu'est ce que tu fais là ?" ou autre, non. Juste une réaction aussi normale que ce que j'aurais fait en temps normal. Je n'avais pas pris à la légère ce qu'il avait dit. J'avais décidé de tout faire pour aller bien et, pour le moment, malgré mes peurs qui persistent et l'affreuse image de moi-même qui est aussi basse que la cave, je me débrouille plutôt bien. Néanmoins, je ne sais pas pourquoi il est là.

-Pardon je.... Je voulais pas te faire peur. C'était ouvert...

Je ramassais l'album, le retournais et le refermais avant de reposer mes paumes au sol pour me redresser, la photo d'Ethan au réveil toujours entre mes doigts. Je ne savais réellement pas comment me conduire avec lui. Le soucis est que ma précédente réaction avait été impulsive. Je me redresse alors devant lui, hochant légèrement la tête. Je sais que c'est ouvert puisqu'il n'y a qu'une fois la nuit tombé que je ferme la porte.

- C'est rien, il suffit d'un craquement pour me faire sursauter et oui, je laisse ouvert la journée.. C'est..instinctif.

Je baissais les yeux vers la photo avant de sourire amusé en me rappelant de ce qu'il avait dit avant de me surprendre. Un vrai ninja, quand je me souviens de la tête que j'avais ce matin là, c'était normal que je ne veuilles aucune preuve de tout ça.
Je pince mes lippes avant de décider de répondre.

- Et... si tu te souviens de la tête que j'avais ce jour-là.. C'est normal que j'agisse comme un ninja... On peut pas montrer ce genre de tête à tout le monde.

Sinon, je ne pourrais plus être qualifié de jolie étant donné la tête que j'avai. Maintenant, disons que j'avais changé. Mes joues étaient un peu creusé et il était possible de s'inquiéter pour moi que je ne me casse quelque chose si je me venais à tomber bêtement.
Je restais finalement là à le regarder. Je n'osais pas lui demander pourquoi il était venu et surtout comment il a pu savoir que j'habitais ici. Je ne lui avais pas dit et je doute que tout le monde ne le sache. Sauf... Ah oui, Katie. Je pense qu'elle a vendu la mèche, celle là.

- Tu..tu voulais me parler de quelque chose.. ? Tu veux peut-être un truc à boire ? Je suis encore dans les cartons mais..

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Des photos, des photos, des tonnes de photos. Entre sourires, gueules de bois, grimaces.... Tous ces clichés marquaient tous les instants qu'ils avaient pu vivre ensemble. Tous les souvenirs, les pire conneries, les pires comme les meilleures soirées de leurs vies, les pires matins... Il y'avait même certaines photos d'eux en train de dormir, vers la fin de l'album, ou venant à peine de se réveiller. Ca, c'était à cause d'Ethan, il avait commencé à prendre ce genre de photos quand il a retrouvé le polaroïde de son père. Et Lilly avait suivit cette nouvelle habitude.

En revoyant ces photos, il avait des tas de souvenirs en tête. L'anniversaire de Katie, leurs st Valentin, leurs anniversaires respectifs et commun, les Noël, la première rencontre dans les familles respective. En y réfléchissant, ça s'était plutôt mal passé pour Lilly. Autant Elise adorait sa belle soeur, autant la mère d'Ethan, c'était une autre histoire. Mais il faut dire que cette dernière n'a jamais approuvé les actes et les dires de son fils. Il aurait pu ramener un ange à la maison, ça n'aurait pas été mieux. Et même après tout ce que la jeune fille avait fait pour son fils, elle ne la portait pas dans son coeur.  Ethan répétait sans cesse qu'il se fichait de l'avis de sa mère. De toute manière, il ne la voyait quasiment pas, et il n'approuvait pas non plus tout ce qu'elle faisait.

Mais bon, autant vous dire que le jour du mariage, elle s'en était donné à coeur joie pour rappeler au jeune homme à quel point elle trouvait déjà que Lilly était une garce. Ce à quoi il n'avait même pas prêté attention, et depuis, il n'avait même aucune nouvelles de sa mère. Ethan chassait ces dernière pensées de son esprit, se concentrant sur le présent, et en particulier sur Lilly. Il lui avait d'ailleurs flanqué une sacrée trouille et avait eu le droit en retour à un coussin dans la figure. Il le rattrapait et riait légèrement, remettant le dit coussin en place. Lilly se relevait finalement, album photo en main. Il s'excusait finalement, attestant que la porte était déjà ouverte à son arrivée. Mais ça, elle devait s'en douter, c'était quand même chez elle.

- C'est rien, il suffit d'un craquement pour me faire sursauter et oui, je laisse ouvert la journée.. C'est..instinctif.

-Instinctif ? Ce que j’appellerais instinctif c'est de refermer à double tours derrière toi, non ? Il souriait légèrement puis hochait vivement la tête l'air amusé. Oui, Elise le fait toujours.... !

Elise n'était trouillarde, mais elle avait quelques petits tocs. Comme par exemple le fait de vérifier que le gaz soit bien éteint dès qu'elle passait dans la cuisine, ou de bien refermer la porte d'entrée derrière elle, juste au cas où.... Ou encore de vérifier 20 fois qu'elle a bien mit son réveil pour le lendemain. Toutes ces petites choses qu'une personne normale trouverait agaçant à force, mais c'était sa frangine, il était donc habitué. Et Lilly savait forcement de quoi il parlait, ils avaient tous les trois vécus sous le même toit après tout !

De toute manière, ça ne pouvait pas se passer autrement. Elise et Ethan ont toujours eu une relation très fusionnelle. Elle ne peut pas se passer de son grand frère, et lui, il s'inquiète dès qu'elle ne rentre pas le soir. Il a besoin de savoir où elle va, être sûr qu'elle va bien. Pour lui, c'est sa seule famille, de plus c'est sa petite soeur, et son handicap -bien que moindre mais qui ne facilite pas la communication- fait qu'il la surprotège plus qu'il ne le fait avec quiconque.

Lilly baissait de nouveau les yeux vers la fameuse photo, souriant légèrement. Il avait oublié ce sourire et à quel point il aimait la voir sourire. Ce n'était plus tout à fait le même, probablement dû à ce qu'elle a vécu et à cette perte inquiétante de poids, mais lui trouvait que ça enluminerait toujours son visage.

- Et... si tu te souviens de la tête que j'avais ce jour-là.. C'est normal que j'agisse comme un ninja... On peut pas montrer ce genre de tête à tout le monde.

Il riait légèrement aux dires de la demoiselle, remettant ses mains dans ses poches.

-Ouai je m'en souviens. Faut dire qu'on avait picoler ce jour là. Mais t'as toujours eu meilleure mine que moi. Et t'es plutôt photogénique, je suis sûr que j'aurais pu obtenir un beau cliché !

Ils restaient là, se fixant debout l'un en face de l'autre et n'osant pas bouger le moindre muscle. Pourquoi c'était si bizarre ? Pourquoi c'était si différent ? C'était les mêmes personnes après tout, ils avaient vécus les mêmes choses, ils s'étaient aimés, pourquoi ça paraissait si loin, et si faux tout ça ? Pourquoi avait-il l'impression d'être face à une étrangère, et d'avoir cette boule au ventre comme un collégien devant la fille de ses rêves ? Parce qu'il ne pouvait nier les sentiments qu'il avait encore pour elle. Comment pourrait-il ne plus en avoir d'ailleurs ? Ils avaient peut être un peu changés tous les deux, mais au fond, ça restait les mêmes....

- Tu..tu voulais me parler de quelque chose.. ? Tu veux peut-être un truc à boire ? Je suis encore dans les cartons mais.

Il passait de nouveau l'une de ses mains derrière la nuque, comme il le fait quand il est mal à l'aise, détournant le regard sur les cartons qu'il y'avait autour de lui.

-Oh je.... Je veux pas déranger.... Je passais voir si tu allais bien et si.... Hum... Tu as besoin d'aide ?

Il relâchait son bras, le laissant "pandouiller" le long de son corps, comme s'il ne savait pas bien quoi en faire. Un sourire léger et timide sur les lèvres, il soupirait finalement fermant les yeux et baissait finalement le regard.

-Ok je.... Je voulais aussi encore m'excuser pour l'autre fois et.... Et j'ai beaucoup réfléchis à tout ça... Je veux pas qu'on reste sur cette impression Lilly, je veux dire...

Putain, pourquoi c'était si dur ? Pourquoi il bafouillait comme un abruti comme ça ? Il n'arrivait pas à mettre ses idées au clair et à s'exprimer correctement, ça en devenait ridicule.

-Bref, peu importe.... Tu as besoin d'aide pour les cartons ?

Moui..... C'était con de couper court comme ça. Mais ça valait mieux qu'un bafouillage incompréhensible. Il espérait pouvoir s'en tirer pour l'instant et remettre ses idées au clair, se sentir moins mal à l'aise avant de pouvoir expliquer clairement ce qu'il se passait dans sa tête. C'était pas gagné....
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-Instinctif ? Ce que j’appellerais instinctif c'est de refermer à double tours derrière toi, non ? Il souriait légèrement puis hochait vivement la tête l'air amusé. Oui, Elise le fait toujours.... !

Vu sous cet angle, oui. Je venais frotter légèrement ma nuque. Pour moi, c'était instinctif que ça soit ouvert le jour mais fermé la nuit. Je souriais doucement, légèrement gêné par ce qu'il disait. Mais je connaissais Elise. Légèrement paranoïaque selon moi amis c'était toujours adorable de voir à quel point elle vérifiait tout, tout le temps.

- C'est parce que j'ai peur d'être enfermé alors la journée, je laisse ouvert et la nuit, comme j'ai peur du noir, je ferme à clé. Je crois que c'est Versailles chez moi en pleine nuit. Enfin, voilà. Mais...Elise a toujours cette manie ? C'est drôle.

La photo m'avait fait sourire et encore quand je la regardais maintenant, je pouvais me souvenir de chacun des détails de cette matinée. J'avais ensuite avoué que c'était pas mal que je sois une ninja étant donné la tête que j'avais par la suite. Je levais les yeux vers lui quand il se mit à rire.

- Ouai je m'en souviens. Faut dire qu'on avait picoler ce jour là. Mais t'as toujours eu meilleure mine que moi. Et t'es plutôt photogénique, je suis sûr que j'aurais pu obtenir un beau cliché !

Je rigolais à mon tour. C'est vrai qu'on était plus que chargé ce jour-là. Mais je ne partage pas son avis sur le fait qu'il aurait pu obtenir un joli cliché de ma tête du matin, aussi photogénique que je sois. Je souriais néanmoins, à pleine dent. Je devais avoir l'air de meilleure mine maintenant que j'avais dormi, mangé et que je souriais un peu plus.

- La prochaine fois que je suis déchiré en ta présence, je te laisserais prendre une photo du lendemain ? En revanche, tu dois promettre de ne la montrer à personne.

Et un silence avait fini par revenir entre nous. C'était bizarre cette situation. A ce moment là, j'aurais bien plus envie de le serrer dans mes bras, voir de l'embrasser que de le fixer comme ça. Ca fait trois ans et si j'avais tout dit au départ, peut-être qu'il m'aurait attendu, que mon retour aurait été bien mieux.
Je pinçais mes lippes, lui demandant finalement la raison de sa présence ici tout en tripotant simplement la photo présente entre mes doigts.

-Oh je.... Je veux pas déranger.... Je passais voir si tu allais bien et si.... Hum... Tu as besoin d'aide ? Ok je.... Je voulais aussi encore m'excuser pour l'autre fois et.... Et j'ai beaucoup réfléchis à tout ça... Je veux pas qu'on reste sur cette impression Lilly, je veux dire... Bref, peu importe.... Tu as besoin d'aide pour les cartons ?

J'avais l'impression de revenir dix ans en arrière. A la manière de deux adolescents ne sachant pas de quoi parler. Il était adorable comme ça. Je ne sais pas de quoi il veut parler. J'ignore s'il veut qu'on reste en bon terme ou s'il veut essayer de recommencer.
Je le regardais, sans trop comprendre a quoi il faisait allusion.
Je lui souriais doucement, frottant par la suite ma nuque. J'avais besoin d'aide pour pouvoir retirer tout des cartons alors son aide n'était pas de trop.

- J'ai besoin d'aide pour les cartons, oui. En fait, je suis noyée sous les cartons mais. Avant, j'aimerais juste faire un truc s'il te plait.

J'avais envie de faire quelque chose. Et ça, j'en avais eu envie depuis que j'ai été embarqué. Je venais poser l'album sur le carton avant de prendre mon courage à deux mains. Je réduisais la distance entre nous et glissait mes bras autour de lui pour coller mon corps au sien. Je me serrais contre lui. Bon, j'avais peur qu'il me repousse en disant que je n'avais pas le droit ou autre. Mais, en fait, sur le coup, j'en avais besoin.
Combien de fois j'avais rêvé de me serrer contre lui durant ma détention ? Le compter serait totalement impossible.
Après quelques secondes, je décidais de me détacher de lui, pinçant légèrement mes lippes.

- Désolé mais.. j'en avais besoin t'imagine pas..

Je frottais légèrement mes paumes les unes contre les autres avant de racler ma gorge. Les cartons, oui. C'est les cartons d'abord mais c'est compliquer de redevenir normal. Je commençais à porter le carton puis le posais sur deux autres situé à sa droite. J'aimerais lui dire autre chose mais c'est très..bizarre comme situation.

- Je.. E-Enfin. Je sais q-que ça va être c-compliquer mais je v-voulais que t-tu saches au moins que pour m-moi, je t'aime toujours. M-Mais, je ne t-te demande rien. Je v-voulais juste que t-tu le sache.

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Il avait l'impression que c'était comme au premier jour. Et encore, à leur rencontre il était bien plus sociable et avenant que ça. Aujourd'hui il se sentait comme un collégien, timide et peureux, en présence de la plus populaire des filles de son école. Incapable d'aligner deux mots correctement, les joues probablement rougies, la boule au ventre et le coeur qui bat. Ses sentiments envers elle étaient indéniables.

Oui, il y'a 10 ans, les choses étaient bien plus faciles. Il n'était pas le même il faut dire, et leur relation n'était pas si.... Compliquée. Enfin qui aurait cru il y'a 10 piges qu'ils en arriveraient là tous les deux ? Ou même il y'a 4 ans ? Quand ils se sont fiancés et que tout semblait parfait dans le meilleur des mondes. Alors pourquoi aujourd'hui tout paraissait si compliqués ? Pourquoi c'était si dur de lui adresser la parole ? Pourquoi il devait mesurer le moindre mot pour ne pas s'embrouiller ou mettre les deux pieds dans le plat ? Pourquoi il se sentait si con dès qu'il ouvrait la bouche ? Et puis surtout ; Pourquoi il revenait ici ?

C'est vrai, rien ne l'y obligeait. Il lui en voulait toujours, il était toujours en colère contre elle non ?...Non. Plus vraiment. Dès l'instant où il avait franchit la porte, dès l'instant où il l'avait vu assise là à parcourir leurs vieux souvenirs.... Toute sa colère, sa rancœur, sa tristesse.... Tout avait disparus. L'espace d'un petit instant, il avait l'impression que tout était revenue à la normale et qu'il rentrait simplement chez lui après une journée de boulot pour voir sa femme. Sa femme.... Quand il y pense, il a mal au coeur en sachant qu'elle n'aura jamais pu être sa femme. Mais pour lui, elle est et restera la seule et unique femme de sa vie, peu importe ce qu'il pourrait se passer.

Ce qui ne fait que lui confirmer à quel point il tient à elle. A eux. A leurs projets, à leur vie et tout ce qu'ils ont vécus ensemble.

- C'est parce que j'ai peur d'être enfermé alors la journée, je laisse ouvert et la nuit, comme j'ai peur du noir, je ferme à clé. Je crois que c'est Versailles chez moi en pleine nuit. Enfin, voilà. Mais...Elise a toujours cette manie ? C'est drôle.

Il ne relevait pas les premières paroles de la demoiselle. Il se doutait que sa détention avait fait des ravages et ne voulait pas l'accabler d'avantage ou la mettre mal à l'aise.

-Oui, tu connais Elise, elle ne changera jamais ! Elle te passe le bonjour d'ailleurs.... Tu lui as beaucoup manqué à elle aussi....

"A elle aussi". Oui, parce que Lilly avait manqué à beaucoup de monde, mais c'était surtout un sous entendu "Tu m'as manqué à moi" que faisait Ethan. Tous les deux riaient un peu sur cette histoire de photo. Voir son visage aussi radieux lui donnait comme une bouffée d'air frais. C'était agréable de la voir comme ça, on ne peut pas dire que la dernière fois ai été assez gaie pour la voir sourire..... La faute à qui.... Il s'en voulait encore d'ailleurs d'avoir eu des paroles aussi dures, presque méchante envers son interlocutrice.

- La prochaine fois que je suis déchiré en ta présence, je te laisserais prendre une photo du lendemain ? En revanche, tu dois promettre de ne la montrer à personne.

-Je te le promet, je la garderais précieusement pour moi.... Et Elise.... Et a peu près tout le campus d'Harvard.

Il riait de nouveau. Bien sûr qu'il plaisantait. Et puis il n'était pas du genre à partager quoi que ce soit avec les étudiants. Il n'y a avait que Leanne et Adelaïde qui sortait du lot et avec qui il s'entendait vraiment bien. May ne donnant pas beaucoup de nouvelles... Et puis Zed, n'en parlons pas, qu'il aille au diable lui. C'était physique, il ne pouvait pas le voir. Et réciproquement d'ailleurs.

De nouveau, un silence plus que gênant régnait dans la pièce avant qu'Ethan ne daigne dire un mot. Enfin, essayer d'en aligner plusieurs pour finalement gafouiller comme un naze. Mais il se rattrapait, ou du moins c'est ce qu'il pensait, en demandant simplement si Lilly avait besoin d'aide pour les cartons.

- J'ai besoin d'aide pour les cartons, oui. En fait, je suis noyée sous les cartons mais. Avant, j'aimerais juste faire un truc s'il te plait.

Ethan arquait un sourcil tandis ce que la jeune femme se rapprochait doucement de lui, finissant par se coller à lui dans une étreinte qui le soulageait et l'apaisait. On ne peut pas dire qu'il n'en avait pas eu envie, mais premièrement; Il ne s'en était pas donné le droit étant donné sa réaction et leur altercation de la dernière fois. Et deuxièmement; Parce qu'avec cette étreinte, il ne se sentait que plus perdu encore. Néanmoins, il ne put s'empêcher de la prendre dans ses bras, posant sa tête sur la sienne, fermant les yeux et profitant du peu de temps où il pouvait encore la tenir dans ses bras. Ca lui avait manqué, il devait l'avouer. Ne plus pouvoir l'entendre, la voir, la toucher, la prendre dans ses bras, l'embrasser..... Tous ces contacts, ces sentiments, tout lui avait manqué. Elle se détachait finalement de lui, pinçant ses lèvres comme elle le faisait souvent, ce qui avait toujours fait craquer le jeune homme à vrai dire.

- Désolé mais.. j'en avais besoin t'imagine pas..

"Moi aussi." Il ne le dit pas, il n'arrivait même pas à dire quoi que ce soit à cet instant précis tant sa tête était en vrac. Lilly s'emparait d'un cartons, le posant sur un autre avant de s'arrêter net.

- Je.. E-Enfin. Je sais q-que ça va être c-compliquer mais je v-voulais que t-tu saches au moins que pour m-moi, je t'aime toujours. M-Mais, je ne t-te demande rien. Je v-voulais juste que t-tu le sache.

Il hochait doucement la tête tout en s'approchant de la jeune femme, posait une main sur sa joue et embrassait doucement son front, avant de plonger son regard dans le sien, laissant sa main là où elle était.

-Je suis aussi venu pour ça.....Ecoute.... Je sais pas ce qu'il se passe dans ma tête, je sais pas ce que j'ai et je suis totalement perdu.... La seule chose dont je sois totalement sûr.... C'est que je t'aime Lilly. Et que je n'ai jamais cessé de t'aimer...

Il baissait le regard, reculant de quelques pas et redoutant quelque peu la réponse de la femme qu'il aimait, malgré qu'il savait désormais que cet amour restait réciproque, même après tout ce temps.

-Et je ne te demande rien non plus. Je veux juste.... Je veux être honnête. Et très honnêtement, c'est le bordel là haut.

Il ponctuait sa phrase en désignant le sommet de son crâne en riant nerveusement.

-Je sais pas ce que je dois penser de tout ça. Je t'en veux. Je peux pas te dire le contraire..... Mais avant toute chose.... Je suis fou de toi. Comme jamais je ne l'ai été avec quiconque. Tu es la femme de ma vie Lilly.... Et là je dois t'avouer que je ne sais plus où j'en suis....

Il posait son regard sur les cartons un peu partout dans l'appartement soupirant légèrement avant de rire de nouveau.

-Et je m'embrouille.... Et j'ai l'impression de me répéter, c'est ridicule on dirait que j'ai quinze ans.
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- Oui, tu connais Elise, elle ne changera jamais ! Elle te passe le bonjour d'ailleurs.... Tu lui as beaucoup manqué à elle aussi....

Elise était probablement la seule personne de la famille d'Ethan a réellement m'apprécier. Je me souviens encore de la tête de sa mère en me voyant arriver. J'avais rapidement remarqué à quel point sa famille était bien plus complexe à comprendre que la mienne. Bon, ma famille appréciait Ethan, pourtant eux-même ne savait pas où j'étais partie. De ce fait, je me dis que je dois aussi les appeler, leurs dire que je suis là et que je vais bien. Mais j'aimais bien entendre les sous entendu qu'il y avait derrière ses mots. Je lui avais manqué à elle aussi, sous entend très bien que je lui ai manqué aussi. Et étrangement, ça me rassure aussi.

- Ça la rend unique. Je l'adore même si elle est un peu paranoïaque avec ses manies. Ah oui ? Je tenterais d'aller la voir si je peux. Vu que je travaille.

Enfin, même si j'avais envie de la voir, de rattraper un peu le temps perdu, je me voyais mal débarquer chez Ethan comme si de rien n'était. C'était aussi pour ça que j'avais eu du mal à me voir aller voir Ethan ou même ma famille. Tout simplement parce que je ne suis pas du tout bien placé pour arriver comme ça. Katie avait compris sans poser de question mais tout le monde n'était pas comme elle.
Le sujet avait dérivé sur une photo d'Ethan, j'avais tout de suite accordé qu'il pourra prendre une photo de ma personne une fois totalement arraché. Mais seulement à condition qu'il ne la montre à personne étant donné les dossiers qu'il peut avoir sur moi.

- Je te le promet, je la garderais précieusement pour moi.... Et Elise.... Et a peu près tout le campus d'Harvard.

Je me mis à rire à nouveau. Oui, autant dire que la photo ne restera pas entre ses mains plus que quelques secondes. Mais je savais qu'il plaisantait. Après tout, il doit être la dernière personne à montrer ce genre de photo aux autres personnes. Encore, Elise ne me pose pas de soucis mais tout le campus d'Harvard, ça me poserait quelques soucis étant donné le nombre d'étudiant qui passe au bar.
J'avais hésité un moment avant de me serrer contre lui. Même si je ne pouvais pas l'avoir pour moi à nouveau, je pouvais au moins avoir une étreinte en tout bien tout honneur, comme on dit. C'était réconfortant, ça m'apaisait et me replongeait un peu dans mes souvenirs.
Mais je ne m'attendais pas à ce qu'il ne me sert contre lui à son tour. Et je dois avouer que j'en avais eu presque les larmes aux yeux tant le sentiment d'être collé à lui m'avait plus que manqué.
Puis, à contre coeur, je m'étais détaché de lui et avait décidé de me coller au carton. Malheureusement, j'avais tellement de chose à lui dire que j'avais finalement décidé de lui dire exactement ce qui se tramait dans mon esprit. J'avais eu énormément de mal à le regarder droit dans les yeux mais j'avais réussi, en bégayant à nouveau à lui dévoiler que mes sentiment envers lui n'avait pas changé. Je crois même que le fait d'avoir été autant séparé de lui n'a fait qu'accroître ce que je ressentais déjà. Il n'y a que lui pour moi mais je voulais qu'il le sache bien que je ne m'attendais pas à ce qu'il me dise la même chose. Soyons réaliste, il y a énormément de femme autour de lui prête à tout pour l'obtenir aussi.
Lorsqu'il avait fini par revenir vers moi, j'avais lâché le carton pour pouvoir me retourner face à lui. Sa paume se posait sur ma joue et ses lèvres embrassaient mon front. Je levais les yeux vers lui. J'ignore ce que ce geste signifiait mais au même titre que l'étreinte, ça me faisait du bien.

-Je suis aussi venu pour ça.....Ecoute.... Je sais pas ce qu'il se passe dans ma tête, je sais pas ce que j'ai et je suis totalement perdu.... La seule chose dont je sois totalement sûr.... C'est que je t'aime Lilly. Et que je n'ai jamais cessé de t'aimer...

Finalement, mon premier aveux semble dénouer un peu le sien. Il semble perdu, un peu comme un adolescent. C'était attendrissant. Mais lorsqu'il avoue qu'il m'aime encore, je baisse les yeux. Réellement, je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il ne m'aime encore après tout ça.
Sa main quittait ma joue alors qu'il reculait à son tour.

- Et je ne te demande rien non plus. Je veux juste.... Je veux être honnête. Et très honnêtement, c'est le bordel là haut.

Quand il montre son cerveau, je ne pu m'empêcher de rire bêtement. Ca a toujours été le bordel dans la mienne depuis qu'il est présent. De ce fait, je comprends tout à fait ce qu'il veut dire. Mais savoir que je suis responsable de tout ça alors qu'il m'a vu réellement vivante devant lui il y a quelques semaines.

-Je sais pas ce que je dois penser de tout ça. Je t'en veux. Je peux pas te dire le contraire..... Mais avant toute chose.... Je suis fou de toi. Comme jamais je ne l'ai été avec quiconque. Tu es la femme de ma vie Lilly.... Et là je dois t'avouer que je ne sais plus où j'en suis....
Et je m'embrouille.... Et j'ai l'impression de me répéter, c'est ridicule on dirait que j'ai quinze ans.


Je retrouve rapidement mon sérieux. Jamais je n'aurais pensé ça. Tout simplement parce qu'avec tout ce que je lui ai fait subir, personne ne penserait à continuer à m'aimer. Je pense que l'on va devoir recommencer un peu tout depuis le début. Tout simplement apprendre à se connaître à nouveau.
Je pince à nouveau mes lèvres, regardant mes pieds.

- J'aime bien l'adolescent de quinze ans. Il m'a beaucoup manqué je dois dire.. Je suis désolé de mettre le bazar dans ton esprit qui, si je me souviens bien, n'était pas déjà très clair. M-Mais.. c'est peut-être horrible à dire... mais je suis quand même contente de savoir que je te retourne le cerveau...

Je lui souris doucement, presque gêné d'avouer tout ça. C'est méchant de ma part d'être contente de savoir qu'il m'aime toujours et que même ma détention et tout le mal que je lui ai fait, que ses sentiments n'ont pas changés. C'est rassurant mais je me dis que l'on peut très bien apprendre à nouveau à se connaître... Je ne veux pas le laisser filer comme ça.

- O-On devrait s'y mettre, j'ai énormément de chose tu sais.

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- Ça la rend unique. Je l'adore même si elle est un peu paranoïaque avec ses manies. Ah oui ? Je tenterais d'aller la voir si je peux. Vu que je travaille.

Ethan riait à cette remarque. Paranoïaque, moui c'est pas faux. Tous ces petits toc faisait d'elle une personne unique et parano. Lui était habitué à tout ça, y compris l'entendre se lever en pleine nuit pour vérifier qu'elle avait bien fermer la porte, ou que le gaz était bien éteint. Elle n'arrivait pas à dormir sinon. Quelque fois, il se sentait obliger de se lever aussi pour lui dire "C'est moi qui ai fermé, C EST FERME.", pour éviter qu'elle ne se relève trois fois de plus. Pour n'importe qui, ça serait agaçant, mais lui, il était habitué depuis !

Tant de choses avait changé depuis ces dernières années. Les photos parlaient d'elles même. Cette coupe presque longue qu'avait opté Ethan à une certaine époque n'avait plus lieu d'être, déjà, et c'était déjà beaucoup.... Certains "amis" qu'ils avaient avaient tout à coup disparus de leurs vies. Et puis il faut dire qu'ils avaient beaucoup déménagé à cause d'Ethan et de ses boulots. Ils avaient vécus dans plusieurs villes pendant 7 ans. A vrai dire, c'était la première fois depuis que le jeune homme avait fini ses études qu'il était resté aussi longtemps quelque part. Et un peu de stabilité, ça ne faisait pas de mal après tout, pas vrai ?

Et puis vint le sujet "fatidique". Elle lui avait avoué avoir toujours des sentiments pour lui, et il s'en sentait soulagé. Oui, parce qu'il ne pouvait plus nier que lui aussi était toujours amoureux d'elle. D'ailleurs, tout comme il n'avait pas réfléchis le jour où il lui crier dessus, là, il n'avait pas réfléchis pour lui avouer ce qu'il ressentait. Ca paraissait évidement, normal, et les mots venaient tout seuls.... Ou presque. Il est vrai qu'il s'embrouillait beaucoup, qu'il bégayait un peu, et qu'il n'arrivait pas à aligner correctement des mots dans certaines phrases. Il avait l'impression de se retrouver à l'école à dire à la fille de ses rêves qu'il l'aimait dans la cour de récré. C'était plutôt comique. Et ridicule.

Mais il y était plus ou moins parvenus, en tout cas l'idée principale était sortie toute seule et ça le soulageait de pouvoir vraiment dire ce qu'il avait sur le coeur. Le fait de ne pas pouvoir réellement lui pardonner pour ces trois ans loin de lui, ne voulait pas dire qu'il ne l'aimait plus, ni qu'il ne la voulait plus dans sa vie. Au contraire. Il aurait voulu pouvoir tout oublier, tout effacer, tout recommencer. Malheureusement, c'est dur de passer outre ces trois années de souffrances à attendre quelqu'un qu'il croyait ne plus jamais voir, à se demander si cette personne était encore en vie, s'il comptait pour elle.... Il en avait beaucoup souffert...

- J'aime bien l'adolescent de quinze ans. Il m'a beaucoup manqué je dois dire.. Je suis désolé de mettre le bazar dans ton esprit qui, si je me souviens bien, n'était pas déjà très clair. M-Mais.. c'est peut-être horrible à dire... mais je suis quand même contente de savoir que je te retourne le cerveau...

Il souriait, fixant le sol un peu gêné. Puis relevait les yeux après quelques instants pour poser son regard sur la demoiselle.

-T'as toujours eu cet effet là sur moi, d'aussi loin que je me souvienne....

Cette passion, cet amour, ces regard, comme au premier jour, rien n'avait changé pour lui. Jamais en 7 ans. Bien sûr qu'ils s'engueulaient, comme tous les couples, mais ils avaient toujours ces délires et cette tendresse comme au premier jour, comme si chaque jour ils apprenaient encore à se connaître.

- O-On devrait s'y mettre, j'ai énormément de chose tu sais.

Il lui souriait doucement, acquiesçant simplement de la tête et s'emparant d'un carton. Il l'ouvrait, apercevant quelques vêtements et le refermait.

-J'ai jamais été très doué avec tes fringues, je pense que tu devrais t'en charger !

Il riait légèrement avant de contourner la jeune femme pour prendre un carton remplis de vaisselle et de se poser vers la cuisine. Il s'empressait de ranger les quelques assiettes rangées soigneusement dans le carton, observant l'album photo qu'il reprit discrètement en faisant un petite pause. Il le feuilletait rapidement avant de tomber sur cette photo. Il riait légèrement avant de s'approcher de la jeune femme, lui montrant la photo.

-Ouh ! Je me rappelle de celle là, le jour où tu as essayé d'être blonde, et où ça a viré au jaune, et un matin en plus. Je croyais que tu l'avais brûlée celle là. Le parfait combo !

Il empêchait Lilly de s'emparer de la dite photo riant de plus belle, tout proche de la demoiselle. Puis reprit son sérieux plongeant son regard dans le sien. Plus vraiment maître de ses gestes, de ses actes, ni même de ses sentiments, il ne pu s'empêcher d'un moment de flottement pour pose ses lèvres sur les siennes l'embrassant tendrement quelques instant puis se détachait de la jeune femme un peu gêné, voir surpris de lui même.

-Hum....Je suis désolé... Je crois.


"Je crois". Oui, parce que devait-il vraiment être désolé d'avoir embrassé la femme qu'il aime - et réciproquement- , de plus son ex fiancée qui n'est qu'une ex uniquement parce qu'elle a été en prison durant 3 ans ? Oui, compliqué cette histoire MAIS... Il ne pouvait pas vraiment se sentir fautif ou désolé pour ça. Surpris, oui, mais désolé, jamais.
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Lilly ✧ Ethan
Retourner le cerveau de quelqu'un, en temps normal, est loin d'être quelque chose de très bien. Mais pour le coup, j'en étais tout de même contente. Savoir que je pouvais encore espérer ne pas le perdre après tant de temps n'est pas quelques chose que je vais regretter. Loin de là. Alors je n'hésite pas à lui avouer que cette façon de parler, semblable à un adolescent qui ne sait pas réellement comment s'exprimer m'avait beaucoup manqué et que j'étais aussi assez contente de voir que je pouvais encore le faire chavirer après tout ça. C'était déjà quelque chose de rassurant.

- T'as toujours eu cet effet là sur moi, d'aussi loin que je me souvienne....

C'était un effet assez réciproque pour le coup. Autant, lui se comportait comme un adolescent, autant moi, je ressemble à une gamine devant lui. Je bégayais monstrueusement plus quand j'étais nerveuse avec lui qu'avec quelqu'un d'autres et, même maintenant, me tenir devant lui était quelque chose que je ne pensais pas possible étant donné les circonstances.
Je lui souris, de façon presque de façon maline. Pas besoin de mot pour le taquiner à ce sujet et il le comprendra très vite.
Je décide de me mettre aux cartons. Déjà pour éviter de garder une atmosphère assez gênante mais aussi parce que j'en ai encore beaucoup et que l'heure avancé de l'après midi va faire que je devrais continuer encore lorsqu'il fera nuit.
J'allais m'occuper d'un carton quand il revint vers moi, m'indiquant qu'il n'était pas doué avec mes vêtements et donc, que je devrais plutôt le faire.
Je riais à mon tour, agitant lentement la tête de droite à gauche. C'est vrai que plier les vêtements, c'était toujours le parcourt du combattant pour lui. A vrai dire, ça ne semble pas avoir bien changé. Sourire aux lèvres, je porte le carton, grimpant les escaliers pour rejoindre la chambre situé juste au dessus du salon. De ma chambre, je pouvais tout voir étant donné la baie vitré qui donnait sur la cuisine. Je posais les cartons sur le lit et commençait à déballer les vêtements, rangeant ceux-ci dans l'armoire vide. Le carton ne contenait pas énormément de vêtement mais j'avais encore trois autres cartons. Je descendais alors, rejoignant le salon où Ethan venait aussi me rejoindre, tenant quelque chose dans la main.

- Ouh ! Je me rappelle de celle là, le jour où tu as essayé d'être blonde, et où ça a viré au jaune, et un matin en plus. Je croyais que tu l'avais brûlée celle là. Le parfait combo !

Je ne me souviens pas réellement; Enfin, du blond qui vire au jaune, si mais pas de la photo. Je pose les yeux sur celle-ci et les écarquille. Mon dieu ! Quelle horreur ! J'étais sûr de l'avoir brûlée, moi aussi. Je tend la main mais il m'empêche de l'attraper et même en sautillant pour l'attraper, je n'y arrive pas. Je rigole néanmoins, la situation est plutôt drôle même si je hais cette photo.

- Yah ! Rend la moi ! Elle est horrible ! En plus, il y a un blond que tu avais bien aimé espèce de menteur va. Comment t'as osé prendre cette photo..j'ai une tête de folle..

Je continue de sauter encore quelques secondes mais fini par arrêter, une légère moue sur le visage. Moue qui ne reste pas réellement encré sur mon visage plus de quelques secondes. Pourquoi ? Parce qu'Ethan semblait avoir reprit son sérieux très rapidement. Je me contentais de le regarder, sans réellement comprendre ce qui lui passe par l'esprit dans ce moment précis.
En une fraction de seconde, la rigolade de la photo s'était évanouit et sans même que je ne veuille reculer, ses lèvres rejoignent les miennes.
Rien a changé, son baiser me procure une décharge électrique dans l'intégralité de mon corps et ce simple geste me fait du bien.
Cette échange ne dure que quelques secondes mais semble avoir le même effet sur moi que s'il avait duré plusieurs minutes.
Il recule et s'excuse, du moins, j'ai l'impression qu'il s'excuse sans vraiment trouver l'excuse nécessaire. Son geste n'a pas besoin d'être excusé, bien au contraire.
Mon sourire se dessine, amusé par ses excuses.

- Tu n'as pas à t'excuser quand tu m'embrasses sinon ça en aurait fait des excuses en sept ans.

Mon sourire ne fait que s'agrandir un peu plus avant que je ne me met à doucement rire. Autrement dit, il n'avait pas à s'excuser. Cependant, j'ai autre chose derrière la tête, je me dirige vers l'album pour feuilleter les pages. Je savais que ce blond là avait viré au jaune parce que c'était une teinture de supermarché mais lorsque j'étais allé chez le coiffeur, que j'avais considérablement changé ma coupe de cheveux, je me souviens très bien de la tête qu'il avait fait.
Je finis par trouver les trois photos que je cherchais. Je tourne l'album et les lui montre une par une.
(Photo 1)(photo 2)(photo 3)

- Tu es un menteur ! Quand je suis revenu comme ça, j'ai bien vu la tête de pervers que tu avais. Ment pas, Ethan. Tu aimes aussi bien brune que blonde ! Et si je me souviens bien, monsieur est aussi passé au blond à un moment.

Je tire la langue dans sa direction, retournant l'album pour retrouver la preuve de cette blondeur chez Ethan. Je finis enfin par la trouver. (Photo) Je reviens à sa gauche et la pointe du doigt, sourire amusé aux lèvres. J'avais autant de dossier sur lui que lui en avait sur moi. De ce fait, j'étais plutôt fière de moi car même si la photo qu'il tenait était absolument monstrueuse, j'avais aussi de quoi faire.

- Echec et Math Ethan.

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