❝ La nuit est propice aux confidences ❞ + TROYLENA

La nuit est propice aux confidences

Troylena = Troy & Earlena

Voilà quelques jours que le Summer Camp était terminé, mais la rentrée avait vu le jour. Te voici en quatrième année de médecine. Ces derniers temps, tu évitais Troy. Non pas que tu ne regrettais pas d'avoir franchi un cap avec lui. Celui d'avoir couché avec ce dernier. Mais tu ne pouvais pas t'empêcher de penser que tu avais fait une bêtise. D'avoir trahi ton fiancé qui est parti suite d'une maladie incurable. Tu ne demandais juste à aimer, mais toi, tu avais encore cette carapace qui t'empêcher de faire de même. Tu avais peur, peur que Monsieur Shark parte avant l'heure, de te retrouver toute seule. Malgré que l'homme de 19 ans t'ait avoué ses sentiments à ton égard, tu te sentais bien à ses côtés. Mais comme tu ne lui avais dit par message, tu te sentais pas prête à être couple. Il fallait juste que tu apprennes une nouvelle fois à aimer. Te retournant maintes fois dans ton lit, tu n'arrivais pas à dormir, tu en avais gros sur la patate, tu avais envie de parler - pour une fois - et pas n'importe quelle personne. À Troy. Tu lui devais la vérité, ouvrir ton corps. Mettant un pull par-dessus de ton pyjama, tu emportes avec toi des galettes et bonbons pour pouvoir parler en grignotant. Direction la Quincy House armée de ta lampe de torche. Frappant trois petits coups à la porte, tu attends que le premier année ouvre la porte. Lorsqu'il le fit, tu dis. « Surprise !!! » Mais voilà aussitôt, tu vois un autre homme qui semblait être dans un autre monde, n'ayant plus des propos cohérents, des comportements insensés . Merde il faisait une crise. Ne perdant pas une seule seconde, tu entres de toi-même dans la chambre. Fermant la porte derrière toi. Personne n'avait besoin d'assister à ça malgré l'heure tardive. Autant y aller par la manière forte. Le plaquant contre le mur, tu poses tes mains sur ses joues en essayant de capter son attention et en observant dans les yeux. « Troy calme-moi !!! C'est moi Lena. Calme-moi, chutttt je suis là. » En espérant que tu n'allais pas recevoir un coup surtout que tu n'étais pas venu pour ça à la base, mais pour faire une chose que tu ne fais jamais.

(c) Colyn

(Invité)

Le Summer Camp était terminé depuis plusieurs jours à présent. Et, désormais, tu ne résidais plus dans cette petite maison sur Harvard Square mais dans une des chambres de la Quincy House à l’université. Tu étais à l’université ! Tu avais commencé à suivre des cours dans le domaine de la biologie. Et Gulliver ton cher cactus était toujours là. Bien entendu, tu ne l’amenais pas avec toi en cours. Il restait bien sagement dans la chambre à t’attendre. Par contre, ce qui te chagrinait, c’était qu’Earlena t’évitait. Tu l’avais remarqué. Au final, tu t’étais mis en tête qu’elle regrettait finalement cette fameuse fois passée ensemble, ta première fois. Elle t’évitait car elle avait peur de te le dire. Ca ne pouvait être que ça non ? Tu étais dans ton lit, allongé sur le dos, tu regardais le plafond depuis quelques minutes. Tu pensais à elle, à Lena. Comme souvent. Tu avais envie de lui parler, de lui envoyer un message mais vu l’heure, ce n’était pas raisonnable. Tu soupiras, incapable de t’endormir. Tu soulevas le drap et tu t’assis, laissant tes jambes pendre dans le vide bien qu’il n’y avait que quelques centimètres entre le sol et le bout de tes orteils. Les secondes, les minutes passèrent et tu eux une drôle de sensation tout d’un coup. Tu compris très vite ce qui allait se passer. Une crise. Merde. D’un coup, tu te mis à faire aller tes mains dans tes cheveux assez sauvagement, tu avais l’impression de devenir un peu fou. Tu ne contrôlais plus forcément tes mouvements. Pourtant, quand on frappa doucement à la porte, tu réussis à te lever et à l’ouvrir. Earlena. Tu ne voulais pas qu’elle te voit comme ça. Tu essayas de lui dire de partir mais tes mots ne sortirent pas. Du moins ça ressemblait à un langage de bébé. Elle venait de dire surprise, ben c’était surtout une surprise pour elle. Elle entra dans la chambre, fermant la porte derrière elle et tu te retrouvas vite plaqué contre le mur, le corps de Lena contre le tien et ses mains sur tes joues. Elle te parla. Doucement. Tu comprenais ce qu’elle te disait. Elle te disait de te calmer, qu’elle était là. Tu la regardas quelques secondes dans les yeux avant de fermer les yeux. Inconsciemment, tu serras l’un de ses poignets avec ta main. Et dans ta tête, tu te répétais de te calmer. Tu finis par y arriver. Quand tu ouvris de nouveau les yeux, Lena et ses mains n’avaient pas bougé. Tout comme ta main autour de son poignet. « Lena… » murmuras-tu doucement en enlevant ta main. Son poignet était rouge, du moins la peau. « Je suis désolé, je … » Tu secouas la tête et te dégageas d’elle allant t’installer sur le lit . « Je t’ai fait mal, je t’ai fait du mal … » Cette phrase revenait sans cesse dans ton esprit. Tu n’en revenais pas. Et ça aurait pu être pire non ?

(Invité)

La nuit est propice aux confidences

Troylena = Troy & Earlena

Après être rentrée dans la chambre de Troy, tu l'avais plaqué contre le mur pour tenter de le calmer en plus d'avoir posé tes mains sur ses joues. Les crises étaient toujours impressionnantes à voir. Lorsque tu avais dit de se calmer, cela semblait fonctionner puisque le brun aux yeux marron se met à te regarder dans les yeux. Soudain, tu sens sur l'un de tes poignets les doigts de Monsieur Shark se refermaient sur ton bras. Nom de Dieu que cela faisait mal. Tu savais bien qu'il n'en avait pas conscient, mais bon si ça commençait par le poignet jusqu'où ça ira. Quelques minutes plus tard, tu sens la pression qui s'est relâchée sur cette partie du corps. Ouf la crise était enfin passée. Tu étais plus ou moins fière de l'avoir su gérer même si tu avais dû laisser ta peau. Regardant cette dernière, celle-ci était toute rouge. Grimaçant, tu poses ton regard sur le futur Quincy qui était parti s'asseoir sur son lit. Aussitôt, tu t’assis à côté de lui prenant la tête entre tes mains pour poser sa joue contre la tienne pour bercer en même temps que toi pour le calmer. « Troy, arrête ce n'est rien. Tu n'étais pas vraiment toi-même. » Tu arrêtes de bouger pour l'observer un moment et voit les galettes ainsi que les bonbons par terre. Fixant le sol pendant un petit moment, tu prends ces derniers en posant le tout sur le bureau. « J'étais venue pour me confier et dormir avec toi, mais ça va peut attendre. » Parlant de la première partie de la phrase. En disant cela, tu avais posé ta tête sur les genoux de l'homme de dix-neuf ans en le regardant.

(c) Colyn

(Invité)

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